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L’art de se perdre sur Wikipedia, une exploration immersive…

L’accès à l’information est un besoin fondamental. Utilisée part tous et pour tout, Wikipédia est une ressource incontournable, avec près de 6,8 millions d’articles en anglais. Pourtant, l’ensemble de ces articles ne représente que 42 Go, hors images et discussions – un chiffre qui peut paraître modeste, mais cache une richesse inestimable. Alors, avec une telle quantité d’informations, comment apprendre à s’en servir au mieux ?

Comment aller bien au-delà de la simple consultation pour un exposé d’histoire ? Et surtout, comment y contribuer ? Car derrière son apparente simplicité, Wikipédia est un univers bien plus complexe et fascinant qu’il n’y paraît.

Introduction

Telle que mentionnée précédemment, la Wikipédia anglophone ne pèse que 42 Go, sans les images ni les discussions. Si l’on prend en compte toutes les langues, toujours sans les images, ce chiffre atteint environ 420 Go, regroupant près de 60 millions d’articles. Avec les images, vidéos et graphiques, ce chiffre grimpe à 420 To, soit 1 000 fois plus que le texte seul. Et même si cela paraît gigantesque, Wikipédia reste étonnamment légère comparée à d’autres géants du web comme YouTube, qui nécessite près de 1 000 000 To pour son stockage.

Cette quantité d’informations phénoménales est à la portée de tous, et presque tout le monde a déjà utilisé Wikipédia, ne serait-ce qu’une fois, pour une recherche rapide ou un exposé. Mais ce n’est que la surface : derrière chaque article se cache une plateforme bien plus complexe et finement optimisée pour gérer cet océan de connaissances.

Ce tutoriel vous invite à explorer Wikipédia sous un nouvel angle. Nous partirons des fonctionnalités les plus connues pour aller vers des outils et astuces plus avancées, parfois méconnues, qui enrichiront votre expérience utilisateur. Nous découvrirons également comment fonctionne cette encyclopédie collaborative et, pour les plus curieux et motivés, comment contribuer efficacement à son expansion.

Avant de plonger dans ces aspects fascinants, commençons par les bases.

C’est quoi Wikipedia ?

D’après Wikipedia lui-même, « Wikipédia est une encyclopédie en ligne collaborative et multilingue créée par Jimmy Wales et Larry Sanger le 15 janvier 2001. Il s’agit d’une œuvre libre, c’est-à-dire que chacun est libre de l’amender et de la rediffuser. » En d’autres termes, Wikipédia est un gigantesque répertoire d’articles, créés par des volontaires comme vous et moi, c’est le principe du “wiki”.

D’après Wikipedia, « Un wiki est une application web qui permet la création, la modification et l’illustration collaboratives de pages à l’intérieur d’un site web. Il utilise un langage de balisage, le wikitexte, et son contenu est modifiable au moyen d’un navigateur web. » Tout ça dans le but d’en faire une source d’information libre d’accès à tout le monde.

On dit souvent que Wikipédia ne sera jamais “finie”, car chaque article peut être enrichi par n’importe qui, et n’importe quand. Et les articles n’appartiennent à personne, même si vous êtes le premier à l’avoir créé, il ne vous appartiendra pas, tout est libre d’accès à la communauté, gratuitement.

On peut éditer un article, en créer, mais en revanche certaines modifications exigent un niveau supérieur dans la hiérarchie de la plateforme, car oui, pour son bon fonctionnement, il y a une hiérarchie, mais nous reviendrons sur ce point du tutoriel plus tard pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin avec Wikipedia, dans la partie – Comment contribuer ? c. – Protection et hiérarchie.

Bref, maintenant assez parlé, entrons dans le vif du sujet.

Pour bien lire.

Tout au long de ce tutoriel, j’accompagnerai mes propos avec des images. Certaines des images seront affichées en cliquant à gauche du texte sur la petite flèche allant vers la droite. Une image ou un texte se déroulera automatiquement en cliquant, ce qui apportera des précisions et des indications.

Voici un exemple.

Parfait ! Vous êtes maintenant prêt à lire la suite.

73 ou 42 ?

Bonne lecture !

Comment bien l’utiliser ?

Déjà pour commencer, on va regarder à quoi ressemble une page Wikipedia, pour situer les éléments importants.

On va choisir une page au hasard, et pour faire ça, on va sur la page d’accueil de la plateforme.

Page d’accueil.

Comme vous aurez pu, ou pas, le remarquer, on est sur la Wikipedia français, même si celui-ci compte moins d’articles et n’est pas exactement pareil, on va se baser sur lui.

Ah oui et si vous vous demandez pourquoi le site est en sombre, il suffit d’aller dans la barre latérale droite dans le menu Apparence, où vous pourrez y choisir vos préférences de lecture. La taille du texte, la largeur, et la couleur. Si la barre vous gêne, masquez la, et vous la retrouverez dans la barre en haut a droite, en cliquant sur les lunettes (1).

Bref, voici l’accueil, on peut y trouver des onglets tels que: l’article labellisé du jour, la présentation du site, comment contribuer, les actualités, les éphémérides du jour actuel, le saviez-vous, et l’image labellisé du jour. C’est assez complet, mais on ne va pas s’éterniser dessus.

Je vous met un petit aperçu tout de même :

Bravo ! Vous avez compris le fonctionnement du tutoriel, ne ratez pas les autres flèches !

Il y a une barre de recherche (2), et un menu (3), et c’est d’ailleurs ce sur quoi on va s’appuyer, pour aller explorer un article grâce à la fonctionnalité article au hasard.

Exploration d’un article.

Pour aller sur un article aléatoirement, on va dans le menu, qui se situe en haut de la barre transversale gauche, en cliquant sur les trois trais en haut à gauche, puis on clique sur Article au hasard (1).

Maintenant qu’on y est, explorons la page.

Les captures sont d’ailleurs prise via un ordinateur, la version téléphone diffère quelque peu sur certaines choses.

La premier chose qu’on voit sur la page est son titre (1), ici « Cartographie d’information », l’article est organisé via un sommaire (2), il est sur la barre transversale gauche de l’article, ici, pour faciliter la recherche, il est pratique d’aller directement dans la section qui pourrait nous intéresser.

Important à savoir, mais normalement connus de tous (on ne sait jamais), les mots en bleus sont des redirections vers d’autres articles, ce que l’on appelle un lien interne, d’après Wikipedia, « un lien interne est un hyperlien dont la destination est une autre page de Wikipédia. » Ce qui veut dire que tous les articles sont inter-connectés. En revanche, parfois des mots seront rouges, ceux-ci sont des articles qui devraient être créés, mais ne le sont pas, ou du moins pas encore. En réalité, lors de la création d’articles, les contributeurs peuvent mettre des liens rouges sur certains mots ou expressions, voulant dire qu’il faudrait un jour que quelqu’un s’y penche, mais évidemment sans en abuser car sinon tous les articles seraient remplis de rouge. Ces articles attendent d’être créés, par des gens comme vous et moi !

Ensuite, vous avez accès à une barre d’outil sur la barre transversale droite (3). Parmi ces outils, il y a l’outil Pages Liées, celui-ci recense les articles qui citent l’article sur lequel nous sommes, cet outil est pratique lors de recherches sur un sujet, voici un exemple avec la page précédente :

Allons dans la rubrique Pages Liées.

Ici, il y a un outil de recherche avec notre article en question (1), puis en cliquant sur lister, les articles apparaîtront. Vous pouvez cliquer sur le nombre d’articles à afficher (2), puis faire vos recherches. Par exemple, ici notre article est lié à l’article Gestion de connaissances, ce qui veut dire que cet article cite celui sur lequel on était. Or le problème ici, c’est que l’outil charge absolument tous les espaces ou notre article apparait, dont les discussions, ou les modèles. Il suffit d’aller dans Espace de noms (3), et de cliquer sur (Principal).

Maintenant on remarque que ce sont seulement les articles qui apparaissent. Ici il n’y en a que 6.

Vous pouvez cliquer également sur Inverser la sélection (1), ce qui, au lieu d’afficher l’élément recherché, affichera tout sauf celui-ci. C’est-à-dire ici il affichera tout sauf les articles.

Voici l’exemple.

Continuons avec les outils. La rubrique Informations sur la page peut servir pour voir le nombre d’utilisateurs qui lisent la page chaque mois, sa taille, sa date de création, la date de sa dernière modification, et les catégories auxquelles elle est associée.

Pour ceux qui veulent voir à quoi ça ressemble.

Ensuite, un outil pour les plus curieux, s’appelant Lien permanent (1). En cliquant, une banderole va s’afficher.

Cette banderole jaune nous indique que ceci est la version actuelle de la page, avec sa date de dernière modification et le nom du contributeur. Juste en dessous on a des boutons cliquables, version précédente, voir version actuelle (on ne peut pas cliquer car on est dessus) et version suivante (on ne peut pas cliquer car on est sur la dernière version. Cet outil sert à remonter le temps dans l’article, de modifications en modifications, jusqu’à même aller à sa première version. Cet outil peut servir à voir l’évolution d’un sujet au cours du temps, sur une page comme celle-ci l’intérêt est un peu absent, mais sur des sujets en constante évolution, on pourrait y trouver des informations.

Dernière chose importante quand on lit un article, c’est d’aller s’intéresser de la provenance des informations, via les sources, elles sont obligatoires sur Wikipedia. Pour les trouver, il suffit de regarder les endroits de l’article qui nous intéresse, et d’y chercher un exposant sur le texte, avec un chiffre, ce chiffre se retrouvera en bas de page dans Notes et références, et vous y retrouverez le numéro de votre exposant, avec la source.

D’autres outils servent par exemple à savoir comment réutiliser la page pour un projet, ou bien obtenir un QR code de la page, mais rien de vraiment très intéressant.

Exploration générale.

On va maintenant traiter de fonctionnalités plus générales, donc pas sur un article en particulier.

Une autre fonctionnalité très intéressante est la liste de suivie. Mais pour cela, il faudra créer un compte.

Pour ce faire, cliquer sur créer un compte en haut à droite. Choisissez un pseudonyme, un mot de passe et une adresse email, puis le tour est joué.

Une fois le compte crée, en allant sur un article quelconque, une petite étoile apparait (1).

Une fois cliqué, cet article sera dans notre liste de suivie accessible via les trois trais avec la petite étoile en haut a droite (2).

Dans cette liste, en allant dans Afficher et modifier la liste de suivie, voici ce qui apparait :

Tadaaa, notre article est là. Grâce à cette fonctionnalité, on peut faire nos recherches en les référençant dans cette liste sans avoir à ouvrir 42 ou 73 onglets inutilement.

Ensuite, dans les outils vu précédemment donc dans la barre transversale droite, j’en ai sauté un très interessant. Il s’appelle Page spéciale, en cliquant on peut découvrir une multitude de section jusqu’à en avoir les yeux qui brulent, mais pas de panique, cela regorge d’informations intéressante.

Ici, on peut voir une premiere section, Rapports de maintenance. On peut y trouver des listes d’articles, en cliquant par exemple sur Pages longues (1), on découvre une liste d’article rangé dans l’ordre décroissant, des articles les plus long de Wikipedia,

On remarque que l’article le plus long de Wikipedia Français est Régiments d’infanterie français d’Ancien Régime, il fait 1 532 947 octets soit 1,532947 Mo (pour du texte, c’est énorme). À ne pas oublier qu’il s’agit du Wikipedia Français, on pourrait aller voir ce qu’il en ai du Wikipedia Anglais qui lui recense le plus d’articles.

En effet, c’est pas pareil, ici c’est Timeline of the Israel-Hamas war.

Bref, si ça vous intéresse, il y a une multitude de classements, comme les articles les plus courts, les articles les plus visités ou les moins visités, et je vous laisse vous y aventurer, on peut parfois y trouver des choses très surprenantes.

Discussions (et guerres d’éditions).

Les discussions ont une très grande importance sur Wikipedia, cela permet aux contributeurs de se concerter sur des sujets, pour discuter de la validité de certaines informations sur certains articles. C’est un passage presque obligatoire sur certains articles à sujet sensibles. Ce sont des centres de débats et de discussions philosophiques, et parfois de champs de batailles.

Pour accéder aux discussions des articles, il faut cliquer sur le bouton Discussion qui se situe juste en dessous du titre d’un article.

Pour prendre un exemple, on va utiliser la barre de recherche de Wikipedia qui se situe en haut, à droite du logo de la plateforme. Ici je vais rechercher la page Racine carrée inverse rapide, une fonction en informatique servant à calculer l’inverse d’une racine carrée, sans faire une seule fois de racine carré ou de fraction, elle permet aux ordinateurs de calculer ces résultats bien plus vite, d’où le nom racine carrée inverse rapide, et cette fonction a notamment été utilisé dans les jeux vidéos de l’époque. Bref, même si vous n’avez rien compris, allons voir ce que les gens ont à se dire sur cette racine carrée inverse rapide. On clique sur Discussion.

On arrive la dessus, ce bloc nous indique que cet article fait parti du projet Jeu vidéo, et nous montre également l’avancement et l’importance du projet, mais c’est pas le sujet, descendons pour voir les messages échangés.

Sur cette discussion, il n’y a que 3 messages, et c’est très peu. Un contributeur semble avoir modifié la page et l’informe aux autres, un autre semble ne pas comprendre pourquoi l’article manque de preuves, et le dernier semble vouloir reproduire la racine carrée inverse rapide sur scratch. On peut leur répondre, et discuter avec eux. C’est un exemple de sujet assez basique qui ne présente pas des milliers de messages.

Même la page d’accueil possède sa page de Discussion.

Mais ce qui est intéressant et ce dont j’aimerais vous parler, c’est ce qu’on appelle sur Wikipedia, les Guerre d’édition. Elles peuvent avoir lieu sur n’importe quel article de la plateforme, il suffit simplement que deux personnes ou plus ne soient pas d’accord sur un sujet. C’est là qu’entre en jeu cette rubrique discussion où ils vont en discuter jusqu’à résolution du problème pour que l’article se rapproche le plus possible de la réalité. Mais parfois les discussions peuvent s’étaler sur de longs pavés presque infinis, et les articles sont modifiés en permanence jusqu’a qu’un d’entre eux craque. Cela peut se produire notamment sur les sujets les plus sensibles. Wikipedia a même mis en place un système de protection de certaines pages, modifiable que par certaine personne quand le sujet est trop sensible, si vous voulez en savoir plus allez à la partie – Comment contribuer ?.

Pour éviter ces guerres, parfois la page ne peut plus être modifiable par qui que ce soit, et laissé place aux discussions argumentées jusqu’à résolution du problème.

Des exemples de guerres d’édition, il y en a pleins. Mais ceux qui fascinent le plus, ce sont les guerres d’éditions sur des sujets qui ne sont absolument pas sensibles. Wikipédia en a fait une liste, on les appelle « Les guerres d’éditions les plus futiles ». Comme exemple marquant, il y a le problème de l’apostrophe. Deux apostrophes, celle-ci : ‘, et celles-ci : ‘. Vous ne voyez pas de différence ? Eh bien pourtant si, ce ne sont pas les mêmes. Et ça pose un énorme problème, quelle apostrophe choisir pour référencer les articles ? Cette guerre a même un nom : La croisade des apostrophes.

Une page a archivé les discussions, si ça vous intéresse, voici le lien.

Des exemples il y en a pleins, et ça montre à quel point Wikipedia est une oeuvre humaine, les humains ne seront jamais d’accord entre eux, et c’est plutôt amusant à voir. Bref, si jamais vous faites vos recherches, passez sur l’onglet Discussion, vous pourrez peut-être y trouver une guerre dont vous ne vous doutiez même pas.

Guerres d’édition les plus futiles.

Espaces de noms.

Je vais maintenant vous présenter les espaces de noms, il s’agit d’un ensemble de pages ayant le même préfixe dans leur titre. Par exemple, sur Wikipédia la page d’aide Aide:Espace de noms appartient à l’espace « Aide:« . En informatique, un espace de noms (namespace en anglais) est un lieu abstrait conçu pour accueillir des ensembles de termes appartenant à un même répertoire. Un espace de noms permet d’assurer l’unicité de nommage. Ainsi, si deux ressources portent le même nom, il est possible de les distinguer grâce à un espace de noms. Cela permet d’organiser chaque section de la plateforme, par exemple Discussion est un espace de noms, et l’espace de noms où les articles sont recensés, s’appelle (Principal), et on l’a croisé tout à l’heure.

Pour mieux comprendre, on va se rendre (encore une fois), grâce à la barre des outils, dans les Pages spéciales.

On va aller dans la section Listes de pages (1), et cliquer sur Toutes les pages (2).

On arrive dans cet outil de recherche, comme indiqué, ici sont référencées absolument toute les pages qui constituent le Wikipedia Français.

Pour faire une recherche c’est assez simple, choisissez un espace de noms, dans Espace de noms (1), maintenant vous savez ce que c’est. Vous avez pas mal de choix, (Principal) c’est tous les articles, il suffit de mettre dans Afficher les pages à partir de (2) le début du titre d’un article, vous pouvez même simplement mettre une lettre.

Par exemple, vous pouvez y trouver l’espace de noms Wikipedia:, dans lesquels on retrouve les guerres d’éditions, et plein de choses super intéressantes. Cet espace de noms regroupe des recommandations, les règles de la plateforme, les décisions prises dans les discussions, les projets, et les informations sur le règlement de Wikipedia.

En somme, de nombreuses fonctionnalités sont connues de tous, comme les lien interne, mais d’autres moins, et pourtant qui méritent d’exister. Maintenant, on va passer dans la partie contributeur, maintenant que vous connaissez Wikipedia mieux que la plupart des gens, vous êtes fin prêt à y apporter votre temps, pour faire partie des volontaires.

Comment contribuer ?

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, c’est que vous êtes bien motivé à contribuer, vous connaissez maintenant plus de choses, et vous êtes prêt à vous y mettre.

Avant de commencer, assurez-vous d’avoir bien crée un compte, une fois que c’est fait, vous allez passer les étapes qu’on vous propose, pour personnaliser votre profil de contributeur.

Contribution guidée.

Après les questions répondues, la plateforme vous proposera des tâches à réaliser sur certains articles.

Vous verrez sur cette page le nombre de pages, vous verrez des statistiques comme le nombre de visite des pages depuis vos modifications. Bref un suivi de très près. Les tâches peuvent être faciles, intermédiaire et difficile. On vous proposera de modifier des articles, ou d’en créer pour les plus expérimentés. De plus, quand votre compte est créé, Wikipedia vous attribue un mentor, un contributeur expérimenté à qui vous pouvez poser des questions.

On remarque donc que c’est assez suivi, vous êtes accompagné et réalisez des tâches qu’on vous demande. Mais ça vous ennuie un peu de chercher les articles qui vous intéressent dans la liste proposée, vous voulez être libre et modifier ce que vous voulez, sur des sujets qui vous passionnent.

Contribution libre.

Vous pouvez bien sûr modifier les articles que vous voulez. Pour ça, rendez-vous dans l’article que vous souhaitez modifier.

Avant de continuer, je souhaite préciser quelque chose d’important. Vos modifications doivent être pertinentes, elles doivent apporter quelque chose d’utile à l’article, et DOIVENT ETRE accompagnées de sources, c’est primordial, sur Wikipédia, chaque information doit être vérifiable par le lectorat, une information ne peut être mentionnée que si les lecteurs peuvent la vérifier


Il est donc indispensable, à chaque fois que vous ajoutez une information, de citer vos sources. Une information est obligatoirement vérifiée par une source : un livre, une étude, un article de presse, etc. Cette source est désignée par une référence : auteur, titre, éditeur, lien (externe), identifiant, etc., afin qu’une personne consultant l’article puisse savoir d’où provient l’information.

Une fois que vous avez trouvé des sources et que vous vous êtes assuré de leur fiabilité, il faut les lier à votre article au moyen de notes de bas de page. Une note est généralement représentée par un numéro apparaissant sous la forme d’un lien interne à l’article, placé en exposant du texte, ce lien interne renvoie à la définition de la source, mise en forme dans une section à part de bas de page. Ainsi, la référence « 1 » sera affichée dans une section intitulée « Notes et références » en bas d’article ; la flèche bleue « ↑ » renvoie au lien interne contenu dans le corps du texte de l’article.

Bref, une fois sur l’article, cliquez sur Modifier (1) sur la barre qui se trouve en dessous du titre, à droite.

Nous voici sur la page de modification. Plusieurs fonctionnalités s’offrent à vous. Premièrement, modifier le texte, et bien-sûr en accompagnant des sources avec, pour ce faire, cliquez sur les guillemets (1) dans la barre d’outil, pour mettre en exposant un nombre, qui se retrouvera en bas de page dans Notes et références. Vous y ajouterez la source.

Ensuite, ajouter des liens internes (2), en cliquant dans la barre d’outil, sur le symbole lien, ceci redirigera le lecteur vers la page indiquée.

Protection et hiérarchie.

Sur Wikipedia, l’abus de certains utilisateurs existe. Parmi les articles de la plateforme, certains sont plus balancés que d’autres, plus sensibles. Ces articles subissent des guerres d’éditions, et se retrouve sous protection.

Mais alors, qui possède le droit de modifier des articles sous protection ?

Déjà, c’est quoi un article sous protection ?

Certains utilisateurs de Wikipédia, les administrateurs élus par la communauté, ont la capacité de « protéger » en écriture toute page de Wikipédia.

  • Pages semi-protégées.
La semi-protection a été mise en place sur la Wikipédia à la suite d’une prise de décision. Elle est utilisée lorsque la page connaît de sérieux problèmes de vandalisme.

Qui peut la modifier ?

Les utilisateurs autoconfirmés (L’acquisition automatique de ce statut s’impose après une période de 4 jours à compter de la création du compte, l’utilisateur enregistré devient automatiquement autoconfirmé) et les statuts au dessus.

  • Page sous semi-protection longue.
C’est, techniquement, une semi-protection classique. Mais longue.
Certains articles subissant régulièrement et durablement des interventions préjudiciables, leur semi-protection quasi permanente est devenue la seule solution pour éviter des révocations quotidiennes. Il peut s’agir :
– d’articles liés à des sujets délicats (sexe, politique, religion…) ;
– d’articles sur des personnes ou des thèmes traités à l’école, et donc très vulnérables au vandalisme scolaire. On peut, dans ce cas, semi-protéger un article jusqu’à la fin de l’année scolaire, une œuvre ou un auteur au programme, par exemple, si le vandalisme s’avère être intensif
– d’articles sujets à un intense lobbying.

Qui peut la modifier ?

Les utilisateurs autoconfirmés et les statuts au dessus.

  • Page sous semi-protection étendu.
La semi-protection étendue est un outil puissant qui ne doit servir que dans des cas où une semi-protection classique et un blocage des contributeurs problématiques se sont révélés inefficaces. Un usage plus libéral peut en être fait dans le cas d’attaques organisées et régulières sur des articles appartenant à une même thématique. Il faut en ce cas que la chose fasse l’objet d’un consensus formel des administrateurs.

Qui peut la modifier ?

Les utilisateurs autopatrolled (L’acquisition automatique de ce statut impose que deux conditions sont remplies, avoir effectué au moins 500 modifications, et avoir un compte créé depuis au moins 90 jours) et les statuts au-dessus.

  • Page protégée.
Les pages protégées sont protégées complètement en écriture.

Qui peut la modifier ?

Les administrateurs (élus par la communauté).

  • Protection en cascade.
La protection en cascade protège la page en question et toutes les pages qui en font une transclusion.

Qui peut la modifier ?

Les administrateurs.

  • Nom protégé.
Une page avec un nom protégé permet de lutter contre le vandalisme à propos d’un renommage. Les articles populaires et les célébrités ont souvent ce type de protection.

Qui peut la modifier ?

Les administrateurs.

  • Protection de la Wikimedia Foundation.
Cette protection n’est actuellement pas utilisée sur Wikipédia en français. Seule la Wikimedia Foundation peut l’appliquer comme « Office action » et cette action est uniquement réalisée par un membre de la Wikimedia Foundation ou par l’équipe Trust and Safety. Même si le niveau de protection est le même que pour une protection simple, les administrateurs ont l’interdiction de modifier ces pages sans l’autorisation de la Wikimedia Foundation sous peine de retrait de leur statut d’administrateur.

Qui peut la modifier ?

Uniquement la Wikimedia Foundation.

Précisions.

Ici je ne vais que parler, sans montrer d’images, car la contribution sur Wikipedia n’est pas qu’un acte sans sens.

Je précise qu’être contributeur, ça n’est pas simplement lire ce tutoriel, en réalité il faudrait lire chacune des pages Wikipedia qui en parlent, ces pages sont essentiels et même incontournables pour devenir un contributeur. Pour faire de vous un contributeur expérimenté, il vous faudra du temps pour comprendre comment Wikipedia fonctionne.

Sur Wikipedia, il y a ce qu’on appelle l’inclusionnisme, une manière de pensée qui considère que tout, mais vraiment tout, a sa place sur la plateforme. Les inclusionnistes considèrent que Wikipedia, contrairement au papier, n’a pas de limite d’écriture, tout peut y être, et eux préfèrent voir des articles problématiques conservés et perfectionnés plutôt que supprimés, en se disant que tôt ou tard, quelqu’un viendra peaufiner son contenu.

À l’inverse, il y a ce qu’on appelle le suppressionnisme, cette manière de pensée vise à laisser sur Wikipedia que ce qui est utile, où en tout cas ce qui leur semble utile. C’est une vision plus conservatrice qui vise à supprimer les articles qui ne servent pas, ou qui ne sont pas rigoureusement parlants parfaits.

Ces deux tendances visent à diviser la communauté des Wikipédiens, c’est ce qu’on appelle le factionnalisme, cela décrit les tendances de divisions au sein des contributeurs, Wikipedia préconise que « Plutôt que de s’enfermer dans des factions, il est conseillé d’essayer de développer des approches basées sur le consensus afin de régler les cas litigieux.»

Bref, Wikipedia, c’est toute une communauté, pour entrer dans ce monde il est préférable de se renseigner, de lire. Pour vous aider j’ai mis à la fin du tutoriel mes sources, qui contiennent les 5 principes fondateurs de la plateforme, vous y trouverez votre bonheur.

Conclusion, une œuvre humaine, à la fois magnifique et complexe.

Wikipédia est bien plus qu’une encyclopédie. C’est une œuvre collaborative d’une ampleur inédite, construite par des millions de mains à travers le monde. Chaque article, chaque ligne, chaque mot est le fruit d’un effort collectif, d’un dialogue entre des visions parfois divergentes. Mais c’est aussi un reflet de l’humanité elle-même : un mélange fascinant de coopération et de conflit, où l’idéal d’un savoir universel se heurte aux limites de nos désaccords.

Les guerres d’éditions, les débats entre inclusionnistes et suppressionnistes, ou encore les tensions causées par le factionnalisme ne sont pas des faiblesses. Ils témoignent de la vivacité et de l’engagement des contributeurs, mais aussi de la complexité de nos sociétés. Car à travers Wikipédia, c’est une version miniature de l’humanité qui se dessine : capable du meilleur comme du pire, unie par l’envie de bâtir.

Mais malgré ces tensions, Wikipédia reste une merveille. C’est une bibliothèque vivante, ouverte à tous, qui ne cesse d’évoluer, d’apprendre et de s’enrichir. Une preuve éclatante que, malgré nos imperfections, nous sommes capables de créer ensemble quelque chose de plus grand que nous. Alors, que vous soyez lecteur occasionnel ou contributeur passionné, souvenez-vous : chaque visite, chaque clic, chaque modification participe à cette aventure humaine unique.

Et peut-être que, dans cette imperfection, réside justement toute la beauté de Wikipédia.

Sources.

Pour la partie – Comment bien l’utiliser ?.

Pour la partie – Comment contribuer ?.

Les 5 principes fondateurs de Wikipedia:

Je suis d’accord, ça fait beaucoup. Mais jetez y un oeil si ça vous intéresse.

Tutoriels

Musique : Apprendre la MAO

La musique c’est génial. Écouter de la musique c’est fabuleux. Et faire de la musique c’est encore mieux. Sauf que c’est dur, et long, et la contrainte de l’argent n’aide pas forcément. Pourtant, grâce à la technologie, il est désormais possible de faire de la musique depuis sa chambre, sans dépenser le moindre centime. Dans ce tutoriel, je vais donc vous montrer pas à pas les bases de la production musicale, pour permettre à quiconque le voudra de se jeter à l’eau.

Vidéo du tutoriel

Introduction à la MAO

On va commencer par les bases : la MAO (Musique Assistée par Ordinateur) est un terme qui regroupe tout ce qui touche à la création de musique à l’aide d’outils informatiques.

C’est un domaine qui est devenu essentiel à la production musicale de nos jours et qui est également devenu très simple d’accès durant ces dernières décennies. En effet, là où la MAO n’apparaissait que dans des studios d’enregistrement professionnels, aujourd’hui n’importe qui peut se lancer. Voici le strict minimum dont vous aurez besoin :

• Un ordinateur : Vous allez avoir besoin d’un PC/Mac relativement puissant pour supporter le logiciel, qui est souvent assez impactant sur le processeur.

• Un casque ou enceintes : Pour un rendu sonore fidèle, un casque fermé ou des enceintes de monitoring sont recommandés. Sans ça, il sera très difficile, voire impossible, d’obtenir un résultat sonore satisfaisant, surtout au moment du mix dont on reparlera plus tard.

• Et enfin un logiciel : Le logiciel, appelé DAW, vous sera indispensable pour créer, enregistrer et même mixer. Il en existe un très grand nombre, donc vous devrez choisir le vôtre en fonction de vos préférences en terme de workflow (votre façon de travailler).

Qu’est-ce qu’un DAW ?

Un DAW (autrement appelé Digital Audio Workstation) est le logiciel qui vous permettra de globalement tout faire : enregistrer que ce soit de l’audio ou des événements informatiques en MIDI, éditer vos prises, mixer votre projet, le structurer, etc.
La plupart des DAWs sont pour le moins onéreux, mais il en existe tout de même des gratuits, qui sont parfaits pour débuter.

Si vous êtes sur Windows, je ne peux que recommander des DAWs comme Audacity (un éditeur audio très puissant, mais incompatible avec le MIDI qui permet de se servir d’instruments virtuels), Bandlab (très complet et simple d’utilisation tout en étant gratuit), ou Ableton Live Lite (la version gratuite et limitée d’un des DAW les plus répandus dans l’industrie, surtout électronique).

À gauche Audacity, à droite Garageband. On remarque que les deux interfaces sont très similaires.

Si en revanche vous êtes sur Mac, la question ne se pose même pas : vous disposez déjà d’un DAW nommé Garageband (à droite sur les captures d’écran ci-dessus), extrêmement versatile et regorgeant de fonctionnalités très avancées voir d’un niveau professionnel et qui est, à mon sens, la meilleure manière de commencer la MAO, car très intuitif et ergonomique.

Les DAW payants, comme Logic Pro, FL Studio, Ableton Live ou Pro Tools offrent des fonctionnalités généralement bien plus avancées pour les professionnels, mais il est possible et même recommandé de débuter sans.
En effet, même un logiciel gratuit demande déjà des semaines entières à maîtriser. Il est donc inutile de se plonger dans une interface encore plus intimidante, sans guide préalable.

Présentation de Logic Pro

Je vais à présent survoler l’interface d’un DAW (Logic Pro) afin de parler rapidement des fonctionnalités principales de ces derniers. J’ai choisi ce logiciel car c’est celui avec lequel je suis le plus familier, mais il faut savoir que la majorité des DAWs ont sensiblement les mêmes fonctionnalités, avec des interfaces qui tendent à se rapprocher.

Voici à quoi ressemble l’interface lorsque nous ouvrons une séance existante dans le logiciel. Ne vous inquiétez pas si cela peut paraître intimidant, je vais tout expliquer pas à pas.

• La majorité de l’espace est occupée par la timeline. C’est l’endroit où les régions d’instruments (souvent des mesures) vont apparaître et se jouer. On remarque à gauche les pistes des instruments et à droite la structure des régions.

• La première fenêtre que nous allons aborder est celle du Piano Roll. C’est l’éditeur MIDI qui va nous permettre d’utiliser des instruments virtuels, comme un piano par exemple. On peut y écrire des notes, les enregistrer et les éditer à volonté.

• Tout à gauche, il y a la bibliothèque native d’instruments virtuels. Elle est particulièrement fournie sur Logic Pro et Garageband, mais chaque DAW est unique et possède un grand nombre d’instruments natifs dès l’installation.

• À l’opposé de la fenêtre, à droite, on retrouve la bibliothèque de boucles audio et MIDI pré-enregistrées qui sont d’une grande utilité pour trouver des idées ou enrichir une composition existante.

• En bas peut également s’ouvrir le Mixer. Une grande fenêtre avec plein de boutons qui permettent de gérer les volumes, les panoramiques et effets de chaque piste, bus et master.
Chaque tranche correspond à une rangée d’instruments sur la timeline. On peut également accéder à ces tranches en cliquant sur une rangée.

• Enfin en haut on retrouve une barre d’outil, personnalisable et qui nous donne des informations sur le tempo du projet, sa tonalité, voir l’endroit où l’on se situe dans la timeline (la mesure exacte et le temps) ainsi que des contrôles.

Plugins

Les plugins sont de très loin les choses les plus utiles dans la MAO. Ce sont des applications qui s’ouvrent directement dans le logiciel et qui permettent d’y ajouter des fonctionnalités.

Les plugins ne sont pas indispensables, mais présentent des ressources très précieuses, que ce soit pour la composition ou pour le mix de votre projet.

Certains plugins sont gratuits et varient en qualité, allant de professionnels à inutiles, tandis que d’autres sont payants, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont sans défauts. Ils se séparent en deux catégories principales, les instruments virtuels et les effets.

Les instruments virtuels

Les instruments virtuels sont tout simplement des instruments comme un synthétiseur, une batterie, un violon, etc… qui s’utilisent grâce au protocole MIDI, virtuellement donc.
Bien sûr un instrument virtuel ne remplacera jamais un vrai musicien, ni l’instrument en lui-même, car même si la technologie évolue rapidement, la différence est toujours notable.

Voici par exemple le plugin LABS, qui est une banque d’instruments externes à Logic de très grande qualité.

Les effets

Les effets permettent d’ajuster le son et de le moduler à notre guise. Il en existe un très grand nombre, mais les plus communs sont :

• La Reverb qui est tout simplement un effet temporel similaire à lorsqu’on parle dans une grande pièce vide, où notre voix se réverbère sur les parois.

• Le Delay aussi un effet temporel, où le son se répète après un certain temps et de plus en plus faible. En français, c’est de ça dont on parle quand on dit un écho.

• La Distorsion, comme ce qui se retrouve pour une guitare électrique et qui est très utile pour changer le caractère du son. Il existe plein de distorsions différentes, comme le fuzz, l’overdrive, ou encore le treble booster (littéralement l’amplification des aigus).

• La Compression est un effet dynamique, qui réduit les écarts de dynamique (en gros il sert à adoucir les sons forts et amplifier les sons faibles, pour garder un certain équilibre et mieux intégrer des instruments dans le mix).

• L’Égalisateur (appelé EQ), est un filtre qui sert à modifier les plages de fréquence d’un signal audio (par exemple amplifier les fréquences graves ou atténuer les fréquences aiguës).

Chacun est un outil qui sert à régler un problème ou apporter une texture différente au son et permet donc une manière de se rapprocher du son voulu. Il en existe bien évidemment bien plus que cela, tous avec leur but.
En général, ces plugins viennent nativement avec votre DAW, mais il est toujours possible de faire appel à des logiciels externes, s’ils vous conviennent mieux.

Voici par exemple un effet (appelé l’imager) qui permet de modifier la stéréo d’un signal audio, pour le rendre plus ou moins large, ce qui n’est pas possible avec les plugins natifs de Logic Pro.

Composition

Alors avoir des outils c’est chouette, mais il manque toujours le plus important : ce qu’on en fait. Qu’ils soient virtuels ou enregistrés, les instruments et ce qu’ils jouent restent la pierre angulaire de votre projet. Je vais donc décrire le processus de composition et le décomposer en plusieurs étapes :

• La première chose à faire c’est définir une tonalité, un tempo pour le projet (sa rapidité, en Battement Par Minute ou BPM), ainsi que sa signature rythmique (par exemple mon projet est en 5/4, mais la plupart sont en 4/4). Vous n’êtes pas obligés de connaître toute la théorie derrière ces choix, mais il est important de savoir que ces choix auront un impact plus tard.

• Ensuite, vous allez avoir besoin de mélodies. C’est là où l’aspect technologique de la MAO devient particulièrement intéressant, car vous n’avez pas forcément besoin de savoir jouer d’un instrument pour écrire votre mélodie dans le Piano Roll en MIDI. Vous pouvez simplement y écrire la mélodie que vous avez en tête, puis tenter de trouver une contre-mélodie et de continuer d’agrémenter de petits détails.

• Une fois que vous pensez avoir fini vos mélodies, vous devrez penser à poser des accords dessous. C’est une étape très importante, mais qui peut s’avérer compliquée si vous êtes complètement novice en théorie musicale. Trouver la bonne formule nécessite souvent des expérimentations, il est donc nécessaire d’y passer du temps.

• C’est à ce moment-là que vous allez devoir vous concentrer sur votre ligne de basse et votre rythmique. Ce sont des sujets assez complexes et il est nécessaire de connaître un peu de théorie si vous souhaitez explorer différents genres musicaux. Cependant, vous pouvez vous contenter du minimum : une ligne de basse qui suit la fondamentale de l’accord et un pattern de grosses caisses/caisses claires très simple.

Mixage

Une fois la composition terminée (même s’il est toujours possible d’y revenir plus tard si une idée vous vient entre temps), vous allez devoir mixer. Le mixage, c’est l’art d’équilibrer. Faire en sorte que tout sonne bien et soit cohérent. Il y a plusieurs étapes pour un mix réussi, qui seront toutes indispensables pour aboutir à un résultat qui soit agréable à l’oreille.

• Premièrement, le Mix statique. Cela consiste simplement à ajuster les niveaux de volume et les panoramiques (si votre piste est dans l’oreille gauche/droite, ou au milieu) et d’essayer de s’approcher le plus possible du résultat final seulement en s’occupant de ces deux paramètres.

Dans ce mixer : En haut le contrôle du pan, en dessous un contrôle du volume.

• C’est après que vous appliquerez vos effets à vos pistes individuelles. C’est indispensable pour créer de l’espace dans votre morceau, ne serait-ce qu’avec un EQ pour se débarrasser de fréquences non voulues, ou qui rentrent en conflit avec d’autres instruments. Une fois que toutes vos pistes seront mixées, votre projet devrait commencer à bien sonner.

• Enfin, vous pourrez appliquer des effets sur la totalité du projet, avec tous les instruments en même temps. L’idée ici est d’apporter encore plus de cohérence, en essayant de « gluer » de manière légère les éléments les uns aux autres pour qu’ils soient plus unis. Cela peut se faire à l’aide de compression, de reverb et d’un léger EQ sur cette même tranche.
À noter que la différence n’a pas à être flagrante : le but est d’être subtil afin de ne pas déséquilibrer le tout. C’est cette touche finale qui devrait permettre à votre projet de se rapprocher d’un résultat final.

Voici un exemple d’une chaîne d’effets sur un projet :

• D’abord, on a un EQ, qui vient légèrement accentuer les fréquences aiguës (le treble) et baisser les fréquences du milieu (les mids). Les basses étaient bien donc je ne les ai pas touchées.
• Ensuite, une reverb (Raum) très fine juste pour que les éléments soient moins « séparés » et une compression pour qu’il n’y ait pas trop de variations dans les dynamiques. À la suite de laquelle je remets un imager pour plus de largeur.
• Derrière, ce sont des plugins pour contrôler le volume (comme un limiteur) et je finis la chaîne avec un plugin de mastering et une légère distorsion pour caractériser le son un peu plus.

Structure

Une fois tout cela terminé, il ne vous reste plus qu’à construire la structure de votre morceau, mesure après mesure. Faites une introduction, des couplets, refrains, ponts, interludes, solos et des outros.

Amusez-vous avec les transitions et n’oubliez pas de laisser parler votre créativité : Si vous souhaitez changer de signature rythmique juste sur les couplets, c’est totalement possible. Si vous voulez laisser un grand blanc d’exactement 42 secondes en plein milieu du morceau, rien ne vous en empêche.

Voici un exemple d’à quoi pourrait ressembler la structure de votre morceau
(Intro/Couplet/Refrain/Couplet/Pont/Refrain/Outro)

À noter que ce processus créatif peut différer de personnes en personne. Je préfère construire la base de mon projet au début et construire la structure à la toute fin (quitte à rajouter des parties au dernier moment si je les estime nécessaires à la progression du morceau), tandis que d’autres préféreraient créer la structure en premier afin d’avoir une vision globale du projet et de composer par dessus.

La fin

Une fois que vous êtes satisfait de votre résultat final, il ne vous reste plus qu’à l’exporter, après ce qui s’appelle un bounce. Le format mp3 est très bien pour des fichiers de petite taille, mais vous perdrez un peu en qualité audio (étant compressé avec pertes), par rapport à un format comme wav, qui est bien plus adapté, mais aussi bien plus lourd.

La fenêtre de bounce dans Logic Pro. Il y a beaucoup de paramètres possibles, mais vous pouvez simplement laisser ceux par défaut.

Enfin, la MAO est un sujet très dense et complexe. Il est normal de s’y perdre et de ne pas tout savoir, c’est quelque chose qui s’apprend dans le temps, un peu comme un instrument de musique.
Mais j’espère que ce petit guide vous aura aidé à y voir plus clair et, à défaut de vous avoir convaincu de tenter, au minimum renseigné sur la façon dont sont produits l’écrasante majorité des morceaux de nos jours. Merci de votre lecture !

Tutoriels

Créer et s’inspirer avec MidJourney : Les meilleures fonctionnalités…

Dans ce tutoriel, nous vous guiderons étape par étape à travers les fonctionnalités de base de MidJourney pour une maîtrise efficace. Ensuite, nous explorerons les paramètres et fonctionnalités avancés qui vous permettront d’obtenir des résultats artistiques exceptionnels.

MidJourney (https://www.midjourney.com/) est l’une des innovations technologiques les plus marquantes de ces dernières années dans le domaine de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, l’art est plus accessible que jamais – les seules limites à l’art sont votre imagination et votre maîtrise des outils d’IA.

D’ici la fin de ce tutoriel, vous serez capable de générer des images comme celles-ci :

Le prix de l’art

Midjourney fonctionne sur des serveurs énergivores et nécessite des améliorations continues. Pour assurer la pérennité du projet, il est indispensable de proposer ces services moyennant un abonnement.

Si vous envisagez d’utiliser Midjourney régulièrement, il est recommandé de choisir le plan à 24 $ par mois. Ce forfait vous offre une priorité dans la file d’attente de génération d’images, permettant des créations plus rapides et illimitées.

En revanche, le plan à 8 $ par mois est une excellente option si vous souhaitez générer un nombre restreint d’images.

Prise en main de Midjourney

Lorsque vous vous connectez sur le site MidJourney, vous verrez les meilleures créations des utilisateurs du jour. Cela peut vous aider à vous inspirer.

A gauche de l’interface, observons les différents outils mis à notre disposition :

  • Explorer (La boussole) : Les meilleurs créations des utilisateurs.
  • Créer (Le pinceau) : L’interface principale pour la génération des images.
  • Editeur (Le stylo, reservé aux abonnements annuels) : Editer des images déjà existantes.
  • Personnalisation (Les tags) : Outil pour guider MidJourney vers des résultats qui suit vos goûts.
  • Gallerie (L’image) : Organiser et consulter l’ensemble de vos créations.
  • Chat (Bulles de texte) : Discuter avec d’autres utilisateurs.
  • Taches (Le pouce) : Récompensé en bonus d’heures de générations, les taches améliorent les modèles de MidJourney.

Notre tutoriel va se focaliser sur la page « Créer« , ou nous allons produire notre IA Art.

Formuler des prompts parfaits

Les prompts de génération sont la base de la création des images. Ceux-ci permettent de guider MidJourney vers les résultats que vous voulez. Plus le prompt sera précis et clair, plus l’image se rapprochera de votre idée.

Voici les éléments primaires pour que vous formuliez vos premières compositions :

  • Le style esthétique : realistic, cinematic, cute, elegant, drawing, digital, in the style of baroque oil painting, 1900s
  • La scène : stormy background, blank background, in a castle, on the beach, in the clouds.
  • Les couleurs : vivid, warm, cold, contrast, black and white, natural lighting.
  • Le point de vue : Side angle profile, close-up, 50mm lens, depth of field, wide angle
  • Les éléments additionnels : La marque des éléments (Mercedes, Ferrari, Apple…), les personnes célèbres (Elon Musk, MrBeast..), L’origine (Asian, African, American), Le lieu (Central Park, New York, Paris, Tokyo, Japan, China..).

Voici des exemples de prompt efficace

demon 2024 brand new mercedes AMG GT dark silver. A dark and stormy background with the reflection on the wet ground. driving away from an explosion. a purple glow emanating from under the car. HD, realistic, high detail, 64k, cinematic, portrait, front diagonal views only

A high-resolution, highly detailed texture,with realistic grain patterns and natural imperfections.The scene is filled with intricate architectural details, warm lighting, and realistic textures. Fantasy art style, ultra-realistic, 8K resolution. fantasy.medieval streets, magic store for grimoires, wands, bottles, fantasy worldview, looking up from below, city, city of seven colors

Grainy black-and-white silhouette of a person standing with their head slightly bowed and hands behind their back. The figure is dressed in a textured, patterned outfit with flared pants, and the chest area radiates outward with a starburst effect, creating a glowing or radiant focal point. To the left of the figure is a bold, black asterisk symbol, contrasting against the minimalistic white background. The overall style has a retro, abstract, and sketch-like feel, with a sense of simplicity and emphasis on texture and contrast

Une fois les prompts maitrisés, vous pourrez découvrir encore plus d’horizons avec les paramètres stylistiques. Découvrons maintenant comment manipuler ces paramètres.

Les paramètres stylistiques

Pour tirer le meilleur parti de Midjourney, il est essentiel de comprendre les différents paramètres stylistiques disponibles. Ces options vous permettent de personnaliser et d’affiner vos créations visuelles selon vos préférences. Explorons en détail chaque section pour optimiser vos images générées.

Cette fenêtre peut être déroulée en cliquant sur l’icone ici en haut à droite

Image Size

Ceci correspond aux proportions souhaitées.

1:1 Carré – 16:9 Paysage – 9:16 Portrait

Aesthetics

  • Stylization : Midjourney privilégie les couleurs, la composition et les formes artistiques. Le paramètre Stylization ajuste l’intensité de cette approche. Des valeurs faibles produisent des images fidèles au prompt mais moins artistiques, tandis que des valeurs élevées génèrent des images très artistiques, moins liées au prompt.
  • Weirdness : Avec le paramètre expérimental Weirdness, explorez des esthétiques non conventionnelles. Ce paramètre introduit des qualités excentriques et décalées, créant des créations uniques et inattendues.
  • Variety : Le paramètre Variety influence la diversité des grilles d’images initiales. Des valeurs élevées produisent des résultats et compositions plus inhabituels et inattendus, tandis que des valeurs faibles offrent des résultats plus fiables et répétables.

Model

  • Mode : Le mode Raw utilise un modèle alternatif adapté aux utilisateurs maîtrisant les commandes et souhaitant un contrôle accru sur leurs images. Les créations Raw comportent moins d’embellissements automatiques, facilitant une correspondance précise pour des styles spécifiques.
  • Version : Midjourney met régulièrement à jour ses modèles pour améliorer cohérence, efficacité, qualité et style. Changez de version avec le paramètre Version. Certains modèles sont spécialisés, par exemple v6.1 pour le réalisme et Niji 6 pour les créations digitales.
  • Personalize : La personnalisation agit comme un assistant de style personnel. En aimant ou classant des images, Midjourney apprend vos préférences et crée des images correspondantes lors de l’utilisation de la personnalisation dans le prompt. Compatible avec Midjourney Versions 6, 6.1 et Niji 6.

Vitesse de traitement :

  • Fast Mode utilise les GPU pour générer des images rapidement en consommant le temps GPU de votre abonnement.
  • Relax Mode permet une création illimitée sans utiliser de GPU, mais les tâches sont mises en file d’attente avec des temps d’attente plus longs.
  • Turbo Mode (expérimental) génère des images jusqu’à quatre fois plus vite en consommant deux fois plus de temps GPU, disponible uniquement avec certaines versions de modèles.

Une fois tous ces paramètres compris, vous pouvez booster votre créativité, surtout grâce aux paramètres stylistiques. Voici quelques exemples d’utilisation de ces paramètres :

Focus sur le paramètre Stylization Prompt : « child’s drawing of a cat« 

Focus sur le paramètre WeirdnessPrompt : « cyanotype cat« 

Focus sur le paramètre ChaosPrompt : « a silver seashell inlaid with pink and green accents« 

A votre tour de créer!

Vous avez désormais maîtrisé les bases et les fonctionnalitées avancées (Stylization) de Midjourney, et pouvez exprimer votre créativité et vos idées sans difficulté. N’hésitez pas à explorer de nouveaux horizons ! Voici quelques-unes de mes créations préférées 🙂

Tutoriels

Comment sécuriser et bien gérer ses mots de passe…

Vous souhaitez sécuriser vos mots de passe, mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Alors vous êtes au bon endroit. En effet, La sécurité de l’accès à tous les services en ligne du quotidien que ce soit personnel ou professionnel repose aujourd’hui essentiellement sur les mots de passe. Face à leur multiplication la tentation est forte d’en avoir une gestion trop simple. Voici quelques recommandations et astuces pour faciliter leur gestion.

Comment se créer un compte internet?

Tout d’abord, un compte internet correspond souvent à un profil créé pour permettre à une personne d’accéder à des services en ligne (envoyer ou recevoir des courriels : Gmail, Yahoo) ou à des plateformes spécifiques sur Internet (réseaux sociaux : Twitter, Instagram). Son processus de création se divise en quelques étapes très simples. Prenons l’exemple du service internet possédant le plus de données personnelles sur une personne, c’est-à-dire Gmail.

  • Entrer dans la barre de recherche : « Créer un compte Gmail »

  • Cliquez sur le premier résultat proposé :

  • Cliquez sur le bouton « Créez un compte » (la page ci-dessous devrait s’afficher si vous avez un compte Google) :

  • Cliquez sur votre profil en haut à droite de la page :

  • Cliquez sur « Ajouter un compte » :

Utilisez un mot de passe différent pour chaque service

Ainsi en cas de perte ou de vol d’un de vos mots de passe, seul le service concerné sera vulnérable.

Dans le cas contraire, tous les services pour lesquels vous utilisez le même mot de passe compromis seraient piratables et vos données seront donc plus exposées aux cybercriminels.

Utilisez un mot de passe suffisamment long et complexe

Une technique d’attaque répandue, dite par « force brute », consiste à essayer toutes les combinaisons possibles de caractères jusqu’à trouver le bon mot de passe. Réalisées par des ordinateurs, ces attaques peuvent tester des dizaines de milliers de combinaisons par seconde. Pour empêcher ce type d’attaque, il est admis qu’un bon mot de passe doit comporter au minimum 12 signes mélangeant des majuscules, des minuscules, des chiffres et des caractères spéciaux.

Bonus : Évitez également les suites logiques simples comme 123456, azerty, abcdef… 


Changez votre mot de passe au moindre soupçon

Vous avez un doute sur la sécurité d’un de vos comptes ou vous entendez qu’une organisation ou société chez qui vous avez un compte s’est faite pirater. N’attendez pas de savoir si c’est vrai ou pas. Changez immédiatement le mot de passe concerné avant qu’il ne tombe dans de mauvaises mains.

Protocole pour modifier son mot de passe (mise en pratique sur Gmail) :

  • Cliquez sur votre icône de profil en haut à droite de votre page d’accueil :

  • Cliquez sur « Gérer votre compte Google :

  • Cette page s’affiche alors :

  • Entrez dans la barre de recherche « mot de passe » :

  • Choisissez le premier résultat qui apparaît (« Mot de passe »)

  • On vous demande alors d’entrer le mot de passe de votre compte Gmail

  • Cliquez alors sur « Mot de passe oublié ? » :

Vous atterrissez sur cette page.

  • Vous n’avez plus qu’à entrer votre nouveau mot de passe et le confirmer une deuxième plus bas :

  • Cliquez enfin sur « Modifier le mot de passe » et vous avez terminé :

Ne communiquez jamais vos mots de passe à un tiers

Votre mot de passe doit rester secret. Aucune société ou organisation sérieuse ne vous demandera jamais de lui communiquer votre mot de passe par messagerie ou par téléphone. Même pour une « maintenance » ou un « dépannage informatique ». Si l’on vous demande votre mot de passe, considérez que vous êtes face à une tentative de piratage ou d’escroquerie.

N’utilisez pas vos mots de passe sur un ordinateur partagé

Les ordinateurs en libre accès que vous pouvez utiliser dans des hôtels, cybercafés et autres lieux publics peuvent être piégés et vos mots de passe peuvent être récupérés par un criminel. Si vous êtes obligé d’utiliser un ordinateur partagé ou qui n’est pas le vôtre, utilisez le mode de « navigation privée » du navigateur, qui permet d’éviter de laisser trop de traces informatiques, veillez à bien fermer vos sessions après utilisation et n’enregistrez jamais vos mots de passe dans le navigateur. Enfin, dès que vous avez à nouveau accès à un ordinateur de confiance, changez au plus vite tous les mots de passe que vous avez utilisés sur l’ordinateur partagé.

Etapes pour utiliser le mode « navigation privée » :

  • Cliquez sur les trois petits points de la page d’accueil de la page d’accueil du navigateur (puis choisissez la proposition « Nouvelle fenêtre de navigation privée ») :

  • Une page de navigation privée doit alors s’ouvrir :
  • Pour changer le mot de passe du compte que vous avez utilisé sur l’ordinateur partagé (voir cf partie « Changez votre mot de passe au moindre soupçon »)

Activez la « double authentification » lorsque c’est possible

Pour renforcer la sécurité de vos accès, de plus en plus de services proposent cette option. En plus de votre nom de compte et de votre mot de passe, ces services vous demandent une confirmation que vous pouvez recevoir, par exemple, sous forme de code provisoire reçu par SMS ou par courrier électronique (e-mail), via une application ou une clé spécifique que vous contrôlez, ou encore par reconnaissance biométrique. Ainsi grâce à cette confirmation, vous seul pourrez autoriser un nouvel appareil à se connecter aux comptes protégés. Cette sécurité est aussi appelée validation ou vérification en 2 étapes, ou encore « 2FA ». L’exemple le plus connu reste Gmail :

  • Je retourne sur la page d’accueil de mon compte Google :

  • Allez dans la section « Sécurité » du menu de gestion de votre compte Google :

  • Faites défiler la page vers le bas puis cliquez sur « Validation en deux étapes » :

  • Entrez le mot de passe de votre compte pour confirmer votre identité :

  • Cliquez sur « Activer la validation en deux étapes » en bas de la page :

  • Ce message devrait s’afficher à votre écran :

Ainsi, si une personne malveillante essayait d’accéder à votre compte avec votre mot de passe, elle en serait empêchée et vous recevriez une alerte vous notifiant que quelqu’un a essayé de s’y connecter. Il faudra alors changer de mot de passe immédiatement pour bloquer une éventuelle tentative de connexion et de piratage de votre compte.

Utilisez un gestionnaire de mot de passe

Utiliser un gestionnaire de mots de passe facilite le stockage sécurisé des mots de passe. Il vous permet de stocker tous vos mots de passe en un seul endroit sûr, et de n’avoir qu’un seul mot de passe à retenir pour sécuriser tous vos comptes. Il est important de rappeler que tous vos mots de passe synchronisés sur tous vos appareils connectés à votre compte Google sont chiffrés.

Comment se présente-t-il ? (démonstration sur l’application « gestionnaire de mots de passe » de Google)

  • Sur la page d’accueil de Google, cliquez sur le carré de points en haut à droite de votre écran qui regroupe les applications Google :
  • Faites défiler le menu et cliquez sur la clé colorée avec écrit « Gestionnaire de mots de passe » juste en dessous :
  • Vous arrivez sur cette page :
  • En bas de la page se trouvent les sites et applications ayant un mot de passe enregistré dans le gestionnaire de mots de passe Google :
  • Vous pouvez modifier les paramètres de votre gestionnaire de mots de passe en haut à droite de votre page en cliquant sur l’icone « paramètres » :
  • Voici les paramètres modifiables ( les propositions d' »enregistrement des mots de passe » et de la « connexion automatique » ont un but purement pratique et de faciliter la gestion de ces mots de passe ; la proposition d' »alertes mot de passe », elle, en plus de ce but permet de vous protéger de la cybermalveillance) :
  • Enfin le chiffrement permet d’ajouter de la sécurité :

Mise en situation :

  • Si vous avez coché la case « Proposer d’enregistrer les mots de passe » :

  • Si vous avez coché la case « Connexion automatique » (votre identifiant et votre mot de passe seront déjà entrés dans leur champ, c’est-à-dire dans leur zone respective):

Bonus 1

Astuces pour choisir un mot de passe :

  • La méthode des premières lettres : Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras
    donne le mot de passe : 1tvmQ2tl’A
  • La méthode phonétique : J’ai acheté huit CD pour cent euros cet après-midi
    donne le mot de passe :  ght8CD%E7am

Bonus 2

Voici des liens vers deux sites fiables de générateur de mot de passe. En effet, vos données sont chiffrées de bout en bout et ces sites n’ont aucun accès à votre mot de passe maître (le seul que vous devez retenir pour avoir accès à tous les mots de passe de votre gestionnaire)

Tutoriels

Trucs et astuces avec le module Turtle de Python

Vous avez un devoir maison de SNT ou de NSI ? Vous vous intéressez à l’art génératif ? Vous êtes au bon endroit ! Plus besoin d’écumer Internet à la recherche d’informations : voici un condensé de trucs et astuces sur le module Turtle pour tous niveaux pas à pas.

Turtle, une bibliothèque de Python

Tout d’abord, il faut savoir ce que l’on utilise. Turtle est donc une bibliothèque graphique dans le langage de programmation Python. Elle contient donc un ensemble de modules et de fonctions pré-écrites qu’il est possible de réutiliser à volonté dans chaque programme.

Au début de chaque programme utilisant des fonctions de la bibliothèque Turtle, il est donc nécessaire d’importer la bibliothèque (par convention en tout début de programme) avec cette ligne :

from turtle import *

En cas d’oubli, un message d’erreur s’affichera dès que vous utiliserez une fonctionnalité propre au module.

Utiliser un IDE

Pour commencer à coder, vous avez besoin d’utiliser un IDE (de l’anglais Integrated Development Environment), un logiciel regroupant différents outils nécessaires à la création de programmes informatiques.

Pour ma part, j’utilise Thonny, qui a pour avantage d’être facile à utiliser, et de permettre de repérer facilement les erreurs. Voici donc une petite parenthèse sur l’utilisation d’une IDE, qu’il est possible de sauter pour les personnes ayant déjà codé.

Vous pouvez installer Thonny sur ordinateur ici. Le lien vous mène à la page suivante :

Il vous faudra cliquer sur Windows, Mac ou Linux selon votre système d’exploitation.

Après avoir installé l’application, vous devez tomber sur cet écran (ou dans une version en blanc, modifiable dans les paramètres).

Grosso – modo, l’écran se divise en deux parties :

Les codes s’écrivent dans le rectangle indiqué par la flèche bleue, tandis que la console d’exécution est indiquée par la flèche rouge. Dans le cas d’un programme Python utilisant Turtle, une fenêtre à part s’ouvre lors de l’exécution du code.

Par défaut, la Tortue se trouve au milieu, aux coordonnées (0,0)

Des commandes de base

Le concept de Turtle est simple : une « tortue », généralement symbolisée par une flèche se déplace sur l’écran et laisse des traces sur son passage. Le code permet donc de générer des formes géométriques, des dessins…

Bien évidemment, il existe des dizaines et des dizaines de commandes dans la bibliothèque Turtle. Il est cependant possible de résumer la base en quatre commandes : avancer, reculer et tourner.

forward() 	#avancer
backward()	#reculer
left()		#tourner à gauche
right()		#tourner à droite

Entre les parenthèses se mettent les paramètres des fonctions. Concrètement, le programmeur y écrit donc les valeurs qu’il souhaite assigner à la fonction. Pour forward (et pour sa réciproque backward), cette valeur correspondra à la distance en pixels que la tortue avance (ou recule), tandis que pour left (et également right), ce sera l’angle en degré que la tortue tourne.

A l’aide des commandes, nous allons essayer de tracer un carré. Retour en primaire, comment se trace un carré ? Il suffit de tracer quatre traits, et de tourner à chaque fois de 90°. Cela donne donc :

from turtle import * 	#importe le module
forward(50)				#avance de 50px
left(90)				#tourne à gauche de 90°
forward(50)
left(90)
forward(50)
left(90)
forward(50)
left(90)

Ou encore, comme nous répétons la même action quatre fois, nous pouvons le réduire ainsi :

from turtle import *
for i in range(4): 	#boucle répétant 4 fois ce qu'il y a incrémenté ci dessous
    forward(50)
    left(90)

Cela donne donc :

Les couleurs

Les couleurs en Python peuvent être changées de différentes manières. La couleur par défaut de la tortue est noire. La fonction color() permet de la changer, avec entre parenthèse la nouvelle couleur.

Principalement, il est possible d’utiliser le système rgb, autrement dit Red Green Blue. Comme vous le savez peut-être, chaque couleur perçue par l’oeil humain est en réalité le mélange de trois couleurs primaires, le rouge, le vert et le bleu. L’écran d’un ordinateur, d’un téléphone etc… reproduit ce principe naturel. Le système rgb assigne donc des valeurs à chacune des trois couleurs, allant de 0 (couleur absente) au maximum 255.

Par exemple, la couleur que nous appelons le rouge, peut être transmis à une machine par 255, 0, 0, ce qui veut dire que l’intensité du rouge est maximale, tandis que le vert et le bleu sont inexistants. Le violet, mélange de rouge et de bleu, peut être codé comme 150, 0, 150, soit une présence importante de rouge et de bleu, mais pas de vert.

Personnellement, j’utilise ce site, qui permet de chercher en détail la couleur souhaitée, ou encore ce site, qui génère facilement des palettes de teintes proches.

Exemple :

from turtle import *
colormode(255) 		#initialise le système de couleur en mode rgb
color(215, 42, 42)	#défini la couleur de la tortue, et donc de son tracé
for i in range(4): 	#trace le carré
    forward(50)
    left(90)

Le tracé de la tortue n’est donc plus noir, la couleur par défaut, comme dans le premier exemple, mais est maintenant rouge.

Turtle permet également l’utilisation d’un certain nombre de couleurs, en les appelant par leur nom en anglais.

from turtle import *
color("blue")
for i in range(4): 
    forward(50)
    left(90)

Le tracé est donc maintenant bleu (blue en anglais). Il est important de noter que la couleur utilisée ainsi doit être entre guillemets, sans quoi l’exécution déclenche une erreur.

Des commandes des couleurs

Si vous désirez colorer l’intérieur d’une figure géométrique, il vous est possible d’utiliser la fonction fillcolor(), avec la couleur du remplissage en argument. Il faudra également préciser le début du remplissage avec begin_fill(), et la fin avec end_fill().

from turtle import *
fillcolor("blue")	#sélection de la couleur bleu
begin_fill()		#début du remplissage
for i in range(4): 
    forward(50)
    left(90)
end_fill()			#fin du remplissage, après avoir tracé le carré

De plus, il est possible de choisir une couleur de fond, celle par défaut étant le blanc. Pour cela il est possible d’utiliser bgcolor(), avec la couleur en argument.

from turtle import *
bgcolor("red")	#la couleur du fond définie comme étant rouge
fillcolor("blue")
begin_fill()
for i in range(4): 
    forward(50)
    left(90)
end_fill()

Pas très agréable à regarder, je vous l’accorde, mais il est donc facile de remplir le fond ou des formes géométriques en Python.

Les commandes les plus utiles

Il est possible de parler et d’expliquer toutes les fonctionnalités du module durant toute la nuit. Le tableau ci dessous est donc simplement un condensé de celles que je trouve personnellement les plus utiles. Il est important de noter que toutes les fonctions suivantes sont compatibles avec la calculatrice Numworks, sauf indication contraire.

La fonctionQu’est ce qu’elle fait ?Commentaire
goto()Déplace la tortue vers les coordonnées (x,y) entrées en paramètre.Cette fonction déplace seulement la tortue, et ne la téléporte pas, il y aura donc une trace de son passage.
penup()Lève le « stylo » : la tortue ne laisse pas de trace sur son passage.
pendown()Baisse le « stylo » : la tortue laisse une trace de son passage.Il peut être utile, en le combinant avec goto() et penup(), d’en faire une nouvelle fonction permettant un déplacement sans trace. Ceci réduit les lignes et améliore la lisibilité.
speed()Règle la vitesse de la tortue.La vitesse la plus rapide à rentrer dans les paramètres est 0. Pour le reste des vitesses, elles vont de 1 (lent) à 10 (rapide).
circle()Trace un cercle de rayon précisé en paramètre.
write()Ecrit le texte mis en argument à l’emplacement de la Tortue.Attention à bien mettre le texte entre guillemets !
pensize()Défini la taille du « stylo » en pixel.
position()Renvoie la position (x,y) de la Tortue.Elle peut sembler peu utile à première vue, mais est un outil important une fois utilisé intelligemment, notamment pour des dessins complexes.
heading()Renvoie l’orientation de la Tortue.
setheading()Oriente la Tortue du degré mis en paramètre.
showturtle()Rend la Tortue visible.Durant l’étape de la conception du dessin, il est utile de pouvoir voir la Tortue.
hideturtle()Masque la Tortue.La Tortue est visible par défaut, il est important de penser à ce que cela ne soit pas le cas à la fin (à moins de l’intégrer dans le dessin)
Screen().setup()Défini la taille de l’écran sur lequel se trouve le dessin, avec (longueur, hauteur) en paramètre.Pas compatible avec la calculatrice Numworks, qui possède déjà une taille d’écran fixée.
reset()Réinitialise le dessin.

Un petit programme (encore un fois horrible esthétiquement), qui rassemble une majorité des codes ci dessous.

from turtle import *
Screen().setup(400,200) #défini la taille de l'écran à 400px sur 200px
hideturtle()			#cache la tortue
pensize(5)				#défini la taille du stylo à 5px
speed(10)				#défini une vitesse rapide

penup()					#lève le stylo
goto(10,-60)			#va a la position (10, -60)
pendown()				#baisse le stylo
color("green")			#la couleur de la tortue est verte
circle(40)				#trace un cercle de rayon 40px

penup()					#lève le stylo
goto(-40,20)			#va a la position (-40, 20)
pendown()				#baisse le stylo
write("Hello, world")	#écrit le texte Hello, world

Je vous invite cependant à essayer toutes les fonctions, puisque seule la pratique et la recherche à tâtons vous permettront de vraiment vous les approprier.

D’autres astuces ?

N’hésitez pas à utiliser d’autres modules pour la réalisation de votre dessin. Le module random, notamment, permet de réaliser des motifs placés aléatoirement, ou de tailles ou de couleurs aléatoires. Les étoiles dans le ciel, par exemple, sont facilement réalisables par ce moyen.

Il est également possible d’utiliser l’itération de la boucle for i in range pour produire des dégradés faciles (voir le code ci dessous), ou augmenter progressivement une taille etc…

Les limites du codage sont infinies, mais ce sont ici quelques astuces que j’ai retenu de ma propre expérience dans l’art génératif.

Un résultat

Voici donc un court code qui emploi uniquement les commandes du tutoriel (hormis les variables et les boucles qui ne sont pas propres au module Turtle) :

from turtle import *

#paramètres de départ
Screen().setup(340,240)
colormode(255)
speed(0)

#le fond
cote = 1
for i in range(160):
    color(30+i,30,80+i)
    for i in range(4):
        forward(cote)
        right(90)
        cote+=0.5
penup()
goto(0,0)
pendown()

#la rosace
x = 100
col = 50
for i in range(7):
    color(col,col,col)
    for i in range (10):
        circle(x)
        left(360/10)
    x-=10
    col+=25

N’hésitez pas à le reprendre pour changer les variables, les couleurs etc… Le hasard est parfois le meilleur moyen d’arriver à un magnifique résultat !

Conclusion

« Les frontières du possible sont tracées par ce que l’imaginaire ose »

André Malraux

A vos ordinateurs ! Toutes les leçons du monde ne remplaceront jamais l’expérience. Ainsi, la curiosité, l’entrainement et la pratique restent le meilleur moyen de progresser en codage. Le tutoriel devrait cependant vous permettre de faire les premiers pas en art génératif !

Tutoriels

Comment utiliser la fonctionnalité grapheur sur la Numworks

Avoir une calculatrice graphique comme la NumWorks, c’est un atout, mais encore faut-il savoir l’exploiter pleinement ! L’une des fonctionnalités les plus puissantes est sans doute le grapheur, et la maîtrise de cet outil peut transformer votre compréhension des mathématiques. Si vous ne maîtrisez pas encore cette fonctionnalité, pas de souci : vous êtes au bon endroit.

Découvrir la calculatrice graphique Numworks

La NumWorks est une calculatrice graphique moderne, intuitive et adaptée aux programmes scolaires. Elle propose des fonctionnalités clés comme le traçage de graphes, les calculs symboliques, un tableur, et même un environnement de programmation Python. Je vais maintenant vous parler de la fonctionnalité grapheur plus en détail.

Saisir une fonction

Pour commencer, il est essentiel de saisir une fonction dans le champ prévu à cet effet. L’interface propose plusieurs modèles prédéfinis, permettant d’explorer différents types de fonctions selon vos besoins. Ces modèles incluent, par exemple, les fonctions classiques, les droites linéaires, les inéquations, les fonctions réciproques, et bien d’autres concepts mathématiques. Prenons l’exemple de la fonction carrée. Dès que cette fonction est entrée dans le champ dédié, la calculatrice la reconnaît automatiquement. Elle l’identifie comme une fonction polynomiale comme nous pouvons le voir ci-dessous.

Ensuite, il est possible de personnaliser l’affichage de la fonction en modifiant des paramètres tels que la couleur, les dérivées, ou encore le domaine de tracé. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur les trois petits points situés à côté de la fonction, comme illustré dans l’image ci-dessus.

Pour changer la couleur de la courbe, il suffit de cliquer sur la case dédiée à la couleur et de choisir la teinte souhaitée parmi une large sélection disponible (photo ci-dessous).

Concernant l’intervalle de définition de la fonction, il est possible de le modifier en cliquant sur la case dédiée au domaine de tracé. Par défaut, cet intervalle est défini automatiquement de −∞ à +∞, mais vous pouvez le personnaliser en ajustant les valeurs de 𝑥min et 𝑥max , qui correspondent aux bornes de l’intervalle. Une fois les modifications effectuées, n’oubliez pas de cliquer sur « Valider » pour sauvegarder les changements (illustration ci-dessous).

Il est également possible de conserver la fonction en mémoire tout en la masquant dans le graphique et le tableau en décochant la case « Afficher l’élément ». De plus, si vous souhaitez supprimer la fonction, il vous suffit d’appuyer sur « Supprimer l’expression ».

Afficher les dérivées

Pour afficher les dérivées, il suffit de se rendre dans les mêmes options que celles de la couleur ou du domaine de tracé, puis de cocher les cases correspondant à vos besoins. Vous pouvez choisir d’afficher uniquement la valeur de la première dérivée, ou bien aussi la fonction dérivée première, et même la valeur ainsi que la fonction dérivée seconde.

Une fois les cases cochées, les dérivées s’afficheront dans la section des expressions, où vous pourrez également modifier la couleur de leur tracé. Elles seront visibles dans la partie graphique, comme montré dans l’exemple ci-dessous, avec les deux courbes (bleue et verte) représentant respectivement la première et la seconde dérivée de la fonction carrée. Vous pouvez également voir la valeur des dérivées en temps réel en vous déplaçant sur la courbe de la fonction principale. Les valeurs des dérivées seront affichées dynamiquement en bas à droite de l’écran, comme illustré dans la seconde image. Ainsi, en déplaçant le curseur le long de la courbe, vous pouvez observer immédiatement les valeurs des deux dérivées à chaque point de la fonction. De plus, dans la partie tableau, vous pourrez également observer les valeurs des dérivées.

Naviguer dans le graphique

Pour commencer, rendez-vous dans l’onglet « Graphique ». Il existe deux façons principales de se déplacer et de naviguer sur le graphique. Tout d’abord, vous pouvez utiliser les flèches de la calculatrice pour vous déplacer le long de la courbe de la fonction à l’aide d’un point mobile. Cela vous permettra de voir les valeurs correspondantes de 𝑥 et 𝑦 prises par le point. Des points foncés peuvent apparaître sur la courbe ; il s’agit de points importants, comme les extremums de la fonction ou, dans cet exemple, une racine qui coïncide avec le minimum. Ensuite, vous pouvez naviguer librement sur le graphique en sélectionnant l’option « Naviguer ». Cette fonction vous permet de vous déplacer dans les quatre directions à l’aide des flèches de la calculatrice. De plus, vous avez la possibilité de zoomer ou de dézoomer sur le graphique en utilisant les touches « + » et « – » . Ces outils rendent l’exploration du graphique plus intuitive et flexible, vous permettant d’analyser les détails avec précision.

Régler les axes (abscisses et ordonnées) et le repère

Par défaut, les axes sont définis et ajustés automatiquement par la calculatrice. Cependant, il est possible de les personnaliser selon vos besoins. Pour ce faire, rendez-vous dans l’onglet « Graphique » et cliquez sur l’option « Axes ». Vous pourrez alors modifier les valeurs de x (l’axe des abscisses) et de y (l’axe des ordonnées). Les valeurs que vous saisissez détermineront les limites minimales et maximales des axes visibles sur l’écran de la calculatrice. Par exemple, vous pouvez restreindre l’affichage à un intervalle spécifique pour mieux analyser une portion précise du graphique. Une fois les modifications effectuées, veillez à cliquer sur « Valider » pour enregistrer les changements. Cette personnalisation permet d’adapter l’affichage à vos besoins et d’améliorer la lisibilité de vos analyses graphiques.

Pour modifier le type de repère, accédez à l’onglet « Graphique », cliquez sur « Axes », puis sélectionnez l’option « Type de repère ». Dans les paramètres qui s’ouvrent, vous aurez la possibilité de choisir entre un repère cartésien et un repère polaire. Le repère cartésien est le plus couramment utilisé et représente les coordonnées en x et y sur un plan rectangulaire. En revanche, le repère polaire exprime les points à l’aide de leur distance à l’origine et de leur angle par rapport à l’axe des abscisses. Les deux types de repères ont des applications spécifiques, et des exemples de chacun sont illustrés dans l’image ci-dessous pour mieux comprendre leurs différences et usages. Cette fonctionnalité permet d’adapter l’affichage du graphique en fonction de la nature des données ou de l’analyse à réaliser.

Rechercher les antécédents, les extremums, les racines…

Pour rechercher un point précis sur la courbe, accédez à l’onglet « Graphique », cliquez sur « Calcul », puis saisissez soit la valeur de x, soit celle de f(x) que vous souhaitez localiser. Une fois cette valeur entrée, le point correspondant s’affichera directement sur votre graphique, permettant une identification rapide et précise. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour vérifier des coordonnées spécifiques ou pour analyser des points d’intérêt sur la courbe.

Pour rechercher les antécédents d’une valeur, accédez à l’onglet dédié au calcul, puis cliquez sur « Rechercher » et sélectionnez l’option « Antécédent ». Entrez ensuite la valeur de y pour laquelle vous souhaitez trouver les antécédents, puis cliquez sur « Valider ». Les points correspondants apparaîtront directement sur la courbe de la fonction, vous permettant de les visualiser facilement. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour déterminer les valeurs de x qui correspondent à un y donné.

Pour rechercher les extremums de votre fonction, accédez à l’onglet « Calcul », puis à la section « Rechercher ». Ensuite, cliquez sur « Maximum » ou « Minimum » selon votre besoin.

Par exemple, dans notre cas de la fonction carrée, en cliquant sur « Maximum », un message s’affiche en bas de l’écran pour indiquer qu’aucun maximum n’a été trouvé. En revanche, en cliquant sur « Minimum », la calculatrice vous dirigera directement vers le point correspondant au minimum de la fonction, s’il existe. Cette fonctionnalité facilite l’identification rapide des extremums, en vous permettant de les localiser précisément sur le graphique.

Enfin, pour rechercher les racines d’une fonction, rendez-vous dans le même onglet « Calcul », puis cliquez sur « Zéros ». Les points correspondant aux racines, c’est-à-dire les emplacements où la courbe coupe l’axe des abscisses, apparaîtront directement sur le graphique.

Dans le cas de la fonction carrée, il n’existe qu’une seule racine, donc un seul point sera affiché à l’origine (x = 0). Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour identifier rapidement les solutions d’une équation f(x) = 0.

Tracer les tangentes et calculer leurs équations

Pour afficher les tangentes, accédez à la fenêtre « Calcul », cliquez sur « Rechercher », puis sélectionnez l’option « Tangente ». Ensuite, déplacez votre curseur le long de la courbe. Les tangentes seront automatiquement tracées en gris à chaque point où vous vous positionnez. En bas de votre écran (comme illustré dans la quatrième image), vous pourrez également voir apparaître la valeur du nombre dérivé, ainsi que les coefficients a et b de l’équation de la tangente en un point sous la forme y = ax + b.

Dans l’exemple donné, lorsque x = 1.1, a = 2.2 et b = -1.21, ce qui donne l’équation de la tangente : y = 2.2x – 1.21. Cette fonctionnalité est idéale pour analyser les propriétés locales de la courbe et comprendre son comportement en différents points.

Calculer les intégrales

Pour calculer les intégrales, c’est-à-dire l’aire sous la courbe de la fonction entre deux points de l’axe des abscisses, rendez-vous dans la fenêtre « Calcul », puis cliquez sur « Rechercher » et sélectionnez « Intégrale ». Ensuite, sélectionnez la borne inférieure en utilisant la droite indiquée par la flèche bleue. Une fois la borne inférieure sélectionnée, faites glisser la droite le long de la courbe pour sélectionner la borne supérieure. Lorsque vous avez terminé, le résultat de l’aire s’affichera en bas de l’écran, comme dans la sixième image. Ici, l’aire est d’environ 28,41.

Rechercher les points d’intersection et l’aire entre deux courbes

Pour cette étape, nous aurons besoin d’une seconde courbe. Prenons, par exemple, la fonction cubique et entrez-la dans la partie « Expression ». Ensuite, dans la partie graphique, cliquez sur « Calcul », puis sur l’une des deux fonctions (le choix n’a pas d’importance), sélectionnez « Rechercher » et enfin, cliquez sur « Intersection ». Les points d’intersection apparaîtront sous forme de points noirs. Dans cet exemple, les points d’intersection entre la fonction carrée et la fonction cubique sont 0 et 1.

En ce qui concerne l’aire entre deux courbes, suivez les mêmes étapes que pour déterminer les points d’intersection décrites ci-dessus. Après avoir cliqué sur « Rechercher », sélectionnez « Aire entre f(x) et g(x) ». Ensuite, comme pour les intégrales, faites glisser la droite indiquée en bleu jusqu’au premier point d’intersection pour définir la borne inférieure. Validez, puis faites glisser la même droite jusqu’au second point d’intersection pour définir la borne supérieure. Vous obtiendrez le résultat de l’aire en bas de votre écran, comme sur la cinquième image. Dans notre cas, l’aire entre les deux courbes est d’environ 0,083.

Tableau de valeurs

Pour cette partie, rendez-vous dans l’onglet « Tableau ». Vous pourrez y observer un tableau contenant les valeurs de 𝑥 et de 𝑓(𝑥) correspondant aux points de la fonction. Il est possible de modifier l’intervalle des valeurs ainsi que le pas (l’écart entre chaque valeur, souvent de 1) en cliquant sur « Régler l’intervalle ». Vous pourrez alors ajuster les bornes de l’intervalle et définir le pas pour déterminer la manière dont l’intervalle est parcouru. Veillez à bien cliquer sur « Valider » à la fin de vos modifications pour que les changements soit pris en compte. De plus, si nécessaire, comme illustré dans la quatrième image, vous pouvez cliquer sur « Résultats exacts » pour afficher les résultats sous forme de fractions au lieu de valeurs approchées.

De l’art sur la Numworks

La fonctionnalité « Grapheur » de la NumWorks permet également de créer de l’art à partir des fonctions mathématiques. Par exemple, voici une représentation graphique de la « fonction de l’amour » :

Tutoriels

Comment créer un mod Minecraft facilement ? (MCreator)

Créer un mod Minecraft peut-être très dur car apprendre Java pour faire juste quelque chose de simple peut-être épuisant. Cependant il existe MCreator créer par Pylo qui permet de faire des mods facilement et rapidement ! Ce tuto est orienté vers Minecraft JAVA et les utilisateur Windows.

L’Installation

Premièrement rendez-vous sur https://mcreator.net/
Une fois dessus cliquez sur Download puis descendez jusqu’à trouver le paragraphe nommé Older MCreator downloads pour accéder à toutes les versions disponible.
Ici vous devrez faire un choix, MCreator permet de faire des mods avec Forge de la 1.12.2 à la 1.20.1 et NeoForge de la 1.20.4 à la 1.21.1.
Vous devez donc choisir la version de votre mod :
Voici quel version de MCreator choisir selon la version de votre mod :

1.12.2 : 2020.2
1.14.4 : 2020.5 / 2020.4 / 2020.3 / 2020.2
1.15.2 : 2021.2 / 2021.1 / 2020.5 / 2020.4 / 2020.3
1.16.5 : 2022.2 / 2022.1 / 2021.3 / 2021.2 / 2021.1
1.17.1 : 2021.3
1.18.2 : 2023.1 / 2022.3 / 2022.2 / 2022.1
1.19.2 : 2023.2 / 2023.1 / 2022.3
1.19.4 : 2023.4 / 2023.3 / 2023.2
1.20.1 : 2024.3 / 2024.2 / 2024.1 / 2023.4 / 2023.3
1.20.4 (NeoForge) : 2024.1
1.20.6 (NeoForge) : 2024.2
1.21.1 (NeoForge) : 2024.3

Bien sûr, au plus on utilise des versions récentes au plus on aura de fonctionnalités disponible.
Pour ce tutoriel cependant j’utiliserai la version 2024.3 pour la version 1.20.1

Après avoir téléchargez la version que vous souhaitez sur le site ouvrez le fichier
Après ouverture appuyiez sur Next et I agree

Ensuite choisissez l’emplacement que vous souhaitez pour les fichiers du logiciels et appuyiez sur Install

Bravo vous venez de téléchargez MCreator !

Création du mod (Workspace)

Maintenant nous allons créer notre mod !

Premièrement il faut créer le « Workspace » soit l’emplacement où l’on ajoutera toutes les fonctionnalités que l’on souhaite ! Une fois ouvert vous devriez être sur cette interface (ou une similaire selon la version choisi)

Nous allons donc cliquer sur New workspace

Choisissez entre NeoForge et Forge et remplissez les éléments obligatoires (nom du mod). Voici un exemple de comment cela devrait rendre :

Ensuite appuyiez sur Create new workspace et attendez que tous les éléments obligatoires se créent puis nous pourrons passer à la création de notre premier bloc !

Création d’un bloc

Une fois le workspace créent vous devrez vous trouvez sur une fenêtre comme celle-ci :

Pour créer le premier block vous allez appuyiez sur le + et ensuite bloc

Nommez le comme vous voulez, par exemple je vais le nommer BlocTuto

Pour l’instant nous allons nous intéresser que à la partie encadré en rouge pour mettre les textures du bloc !

Après avoir cliqué sur l’un des carrés une interface proposant des textures de Minecraft devrait s’ouvrir, personnellement je vais créer ma propre texture

Après avoir sélectionné une texture allé directement à la 4ème catégorie en bas

Ici vous avez donc toutes les propriétés de votre bloc

Voici à quoi chacune correspond :

In-game name : Le nom qui apparaitra en jeu
Creative inventory tabs : Dans quel menu créatif il sera répertorié
Hardness : La solidité du bloc (plus élevé = plus long à casser)
Resistance : La résistance du bloc aux explosions
Slipperiness, Jump factor, Speed Factor = Le bloc fait plus ou moins glisser, Sauté plus haut, Allé plus vite
Luminance : Le niveau de lumière émis par le bloc (0 -> 15)
Light opacity : A quel niveau le bloc bloque la lumière (15 = Bloque toute la lumière, 0 = Laisse passer toute la lumière)
Has gravity : Le bloc est soumis à la gravité
Can walk through the block : Passer à travers le bloc
Custom Drop : Si on casse le bloc il donne autre chose que lui même
Drop amout : La quantité d’item qu’il donne quand on le casse
Is unbreakable : Incassable
Vanilla sound set : Utilisé des sons déjà présent dans Minecraft
Custom sound set : Utilisé des sons personnalisés

Ensuite vous pouvez directement appuier sur Save mod element car les autres catégories sont beaucoup plus complexe et donc pas l’intérêt de ce tutoriel

Création d’un item

Nous allons donc maintenant créer notre premier item !
Tout comme le bloc appuyiez sur le + et ensuite Item

Ensuite nommé le comme vous le voulez, personnellement se sera Tuto42
Ensuite tout comme le bloc choisissez une texture et nous irons directement dans l’onglet Properties

Je vais donc expliquer les nouvelles catégories :
Rarity : Rareté de l’objet
Max stack size : Maximum d’objet sur un emplacement
Attack damage : Le nombre de dégâts que l’objet fait sur les entités
Item use count : La durabilité de l’objet
Is item immune to fire : L’objet ne brule pas

Bravo vous venez de créer un objet !

Création d’une recette (craft)

Maintenant nous allons créer une recette, ou un craft. Vous allez donc cliquez sur le plus puis Recipe

Vous allez donc la nommé comme vous voulez puis vous allez avoir cette interface :

Recipe type permet de choisir si c’est une recette avec un four, un table de craft, un fumoir, ect…
Is crafting shapeless signifie qu’il faut juste les objets mais pas l’odre
Ensuite pour créer votre recette appuié sur les carrés du milieu pour les composants et dans le carré de droite pour le résultat, par exemple :

Ensuite enregistrer et puis voilà, vous venez de créer une recette !

Création d’un type de bois

Maintenant créons un type de bois (buche, planches, escaliers, dalle, ect..)
Cela peut paraitre très long mais c’est en réalité très simple !
Cliquez sur Create wood pack :

Une fois que vous avez cliqué dessus mettez le nom puis la couleur :

Ensuite il faudra un peu attendre et puis voilà, vous venez de créer tout un type de bois !

Création d’un minerai

La même chose est possible pour les minerais, il suffit juste de cliquer sur Create ore pack :

Ensuite mettez le nom, la couleur et le type. Qu’est-ce que le type ? C’est simple ! Il y a 3 types :
– Gem = Diamant, Emeraude
– Dust = Redstone
– Ingot = Fer, Or, Cuivre

Ensuite il faudra un peu attendre et puis voilà, vous venez de créer tout un minerai !

Autres fonctionnalités

MCreator permet de faire plein d’autres choses !
Ceci sont vraiment que les bases du logiciel.
Ce logiciel permet de faire des mods très simple, comme des mods très complexe.

Exporter le mod

Maintenant pour exporter le mod cliquez sur le bouton orange en haut à droite

Attendez un peu puis cliquez sur la première proposition

Ensuite vous n’avez plus qu’à choisir l’emplacement et le nom et votre mod est prêt à l’emploi !!!

Bravo, vous avez finit ce tuto !

Tutoriels

Comment synchroniser son Google Drive avec son ordinateur ?

Google Drive est un service de stockage en ligne qui permet de sauvegarder, partager et accéder à vos fichiers depuis n’importe quel appareil connecté à Internet. Pour faciliter l’accès et la gestion de vos documents, il est possible de synchroniser votre Google Drive avec votre ordinateur. Cette synchronisation vous permet de travailler directement sur vos fichiers depuis votre bureau, sans avoir besoin d’ouvrir votre navigateur. Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer cette fonctionnalité et tirer le meilleur parti de votre espace cloud.

Les avantages liés à cette manipulation.

Synchroniser Google Drive avec votre ordinateur présente de nombreux avantages. Cette configuration permet d’accéder à vos fichiers hors ligne, avec une synchronisation automatique dès que vous êtes reconnecté à Internet. Vous gagnez du temps en travaillant directement depuis un dossier local, sans avoir à passer par un navigateur. De plus, vos fichiers sont sauvegardés en continu dans le cloud, réduisant les risques de perte de données. Il devient également plus facile de partager des documents ou de collaborer en temps réel, car toutes les modifications sont instantanément visibles pour les autres utilisateurs. Cette solution combine la praticité du cloud avec le confort d’un accès local.

Ouvrir le navigateur « Chrome »



Dans un premier temps, pour accéder à Google Drive, connectez vous au navigateur Chrome ou Google. Cliquez ensuite sur l’icône de l’application pour ouvrir la page.

Se connecter à son compte Google

Avec un seul compte Google, vous pouvez accéder à une multitude d’applications et de services qui fonctionnent de manière connectée, comme Gmail, Google Drive, Google Sheets, Google Docs et bien d’autres. Tout est centralisé, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de créer plusieurs comptes pour chaque application. Par exemple, tous les fichiers que vous créez ou modifiez dans Google Sheets, Google Docs ou Google Slides sont automatiquement enregistrés dans votre Google Drive, ce qui vous permet de les retrouver facilement au même endroit. Donc pour accéder à votre Drive, il vous suffit de vous reconnectez simplement avec votre adresse Google habituelle.

Se rendre sur Google Drive

Une fois connecté à votre compte Google, cliquez sur l’icône située en haut à droite de la page, intitulée « Applications Google ». Une liste d’applications liées à votre adresse e-mail apparaîtra, y compris Google Drive.

Parmi les applications proposées, cherchez une icône en forme de triangle aux couleurs de Google : vert, jaune et bleu. C’est celle de Google Drive. Cliquez dessus pour ouvrir une nouvelle page.

Télecharger Drive pour ordinateur

Une fois sur la page de Google Drive, cliquez sur l’icône en forme de rouage située en haut à droite de l’écran, à côté de votre photo de profil.

Ensuite, sélectionnez l’option « Télécharger Drive pour ordinateur » ou, si votre interface est en anglais, « Get Drive for Desktop ».



Une nouvelle page s’affichera avec des instructions. Faites défiler jusqu’en bas pour trouver le lien hypertexte « Télécharger Drive pour Ordinateur ».

Ce lien vous permettra de télécharger Google Drive sur votre ordinateur, facilitant ainsi la synchronisation des données, une étape essentielle.

Cliquez sur « Installer ». Parfois, des messages d’autorisation et d’accès peuvent s’afficher après l’ouverture du dossier de téléchargement. C’est normal, il suffit de les accepter.

Paramétrer à sa guise

Il se peut qu’on vous demande de vous connecter à votre Drive (ce qui n’est normalement pas nécessaire). Connectez-vous alors à celui que vous souhaitez synchroniser avec votre ordinateur.

Une série de questions vous sera posée pour déterminer les données que vous souhaitez synchroniser ( documents, photos, tout). Cochez celles que vous souhaitez jumeler, puis cliquez sur « Suivant ».

Démarrer la synchronisation



Pour vérifier que la demande a été prise en compte et que la synchronisation des informations est en cours, rendez-vous sur la barre des tâches, cliquez sur la flèche et cliquez de nouveau sur l’icône de Drive.

Pour vérifier, cliquez sur l’icône des paramètres, puis sélectionnez « Reprendre la synchronisation ».

Accéder à son Drive depuis l’ordinateur

Maintenant, vous pouvez accéder à votre Drive directement depuis votre ordinateur, et tous les fichiers y seront synchronisés automatiquement.

Pour y accéder suivez ces étapes : Fichiers > Ce PC > Google Drive > Mon Drive.

Conclusion

Grâce à cette manipulation, plus besoin de vous tracassez sur la possibilité de ne pas pouvoir modifier vos documents lors de déplacements, où votre connexion n’est pas au rendez-vous. De plus, les avantages liés à l’utilisation du Drive sont conservés : vos documents s’enregistreront automatiquement, ne risquant plus de perde de documents importants.

Risques liés à cette manipulation

La synchronisation de Google Drive avec votre PC présente de nombreux avantages, notamment l’accès facile à vos fichiers depuis n’importe quel appareil, mais elle comporte également certains risques qu’il est important de prendre en compte.

Tout d’abord, la sécurité des données peut être un point faible. Si votre PC est compromis par un piratage, les fichiers synchronisés avec Google Drive deviennent accessibles aux personnes malintentionnées. Bien que Google propose un chiffrement des données, la sécurité dépend en grande partie de la gestion de vos mots de passe et de la configuration de votre appareil. Si ces aspects ne sont pas bien protégés, vous pourriez exposer vos fichiers à des risques de vol ou de corruption.

En outre, la synchronisation peut entraîner aussi des problèmes d’espace disque local. En synchronisant un grand nombre de fichiers ou des fichiers volumineux, vous risquez de saturer rapidement l’espace de stockage de votre PC. Même si vous pouvez choisir de ne synchroniser que certains dossiers, il est important de gérer cet aspect pour éviter de manquer d’espace.

Un autre danger réside dans la synchronisation automatique des fichiers. En effet, si vous supprimez ou modifiez un fichier sur votre PC, ces changements se répercutent immédiatement sur votre Google Drive et inversement. Cette synchronisation dans les deux sens peut entraîner une perte accidentelle de données si vous ne faites pas attention. De plus, si des fichiers sont modifiés simultanément sur plusieurs appareils, des conflits peuvent survenir, créant des versions multiples d’un même fichier, ce qui complique leur gestion. (relou)

La consommation internet est également un facteur à prendre en compte, surtout si vous travaillez avec de gros fichiers. La synchronisation continue peut épuiser rapidement votre connexion Internet, particulièrement si vous avez une bande passante limitée. Cela peut ralentir votre activité en ligne ou causer des problèmes de performance sur d’autres tâches.

Sur le plan de la confidentialité, bien que Google prenne des mesures pour protéger vos données, certains utilisateurs préfèrent éviter de synchroniser des informations sensibles sur un service cloud, par crainte de voir leurs données exploitées ou analysées à des fins commerciales.

Palier à ces risques

Pour limiter ces risques, il est conseillé de mettre en place des mots de passe forts sur votre compte Google. Vous pouvez également utiliser la synchronisation sélective pour ne synchroniser que les dossiers dont vous avez réellement besoin, et effectuer des sauvegardes régulières sur d’autres supports comme des disques durs externes ou d’autres services cloud. Enfin, l’utilisation d’un antivirus et de logiciels de sécurité sur votre PC est indispensable pour prévenir toute intrusion malveillante. En prenant ces précautions, vous pourrez profiter des avantages de la synchronisation avec Google Drive tout en réduisant les risques liés à la sécurité, à l’espace disque et à la confidentialité.

Pour plus d’informations sur ces risques, regardez cet article

Tutoriels

Les bases pour débuter sur Unity

Envie de commencer à créer des jeux par vous-même? Unity est le meilleur moyen pour cela.

Unity, qu’est-ce que c’est ?

Unity est un moteur de jeu 2D et 3D gratuit faisant partie des plus utilisés de ces dernières années et est parmi les plus complets. De plus il possède une compatibilité avec tous les supports utilisés pou les jeux vidéos( PC, consoles, mobile) et a une prise en main assez simple donc parfait pour apprendre à faire des jeux

Commencer son projet sur Unity

Tous d’abord, il faut évidemment installer le Unity hub, que vous pouvez télécharger ici. Une fois l’installation terminée, nous pouvons enfin commencer notre premier projet. On commence donc par créer ce projet en appuyant sur « New project » et sélectionner si l’on veut faire à partir de zéro en 2D ou 3D ou si l’on part d’un template. Ici on va partir de zéro en 3D

Comprendre l’interface

Avant de travailler avec le moteur, il faut déjà comprendre l’interface dans laquelle on se retrouve afin de la maitriser. Cette interface se constitue de 6 parties

  • 1 > Scene View : La zone principale où on va placer et manipuler les objets .
  • 2 > Game View : Une vue d’aperçu pour tester à quoi ressemblera le jeu une fois exécuté.
  • 3 > Hierarchy : Liste des objets de la scène actuelle (caméra, lumières, personnages).
  • 4 > Inspector : Affiche les paramètres détaillés de l’objet sélectionné.
  • 5 > Project : Tous les fichiers (modèles, scripts…) sont stockés ici.
  • 6 > Console : Affiche les erreurs ou les messages liés à vos scripts.

À noter que la Scene view et la Game view s’affichent au même endroit suivant celui séléctionné, de même pour l’onglet projet et la console

Ajouter et manipuler différents objets

On va commencer par ajouter un cube à notre scène afin de pouvoir le manipuler par la suite. On va donc dans le panneau Hierarchy puis on fait un clic droit et on sélectionne « 3D object « puis « Cube ». Une fois le cube apparu à l’écran, nous pouvons commencer à le manipuler. Nous pouvons effectuer 2 actions basiques su ce cube: le déplacer sur 1 ou 2 axes à la fois (raccourci: W), le tourner sur un seul axe à la fois (raccourci: E) et enfin nous pouvons l’étirer sur 1 ou 3 axes à la fois(racourci: R)

On peut ensuite s’occuper des autres éléments de la scène, à commencer par la lumière. Il s’agit de l’objet « directional light » dans la Hierarchy. C’et un objet dont on ne peut changer la taille et dont la position ne change rien. Ainsi on utiliser uniquement la rotation pour orienter cette lumière comme celle du soleil en agissant sur sa hauteur dans le ciel et l’angle qu’elle possède par rapport au reste.

Enfin on va manipuler la caméra dont on ne peut également pas changer la taille. C’est cette caméra qui décide à partir de quelle position nous allons voir la scène créée , on peut observer par cette caméra dans la parti Game view mais également lorsqu’on la déplace, grâce à la petite fenêtre qui s’affiche en bas à droite et qui nous montre ce que l’on va voir à travers la caméra

Colorer un objet

On va pouvoir changer la couleur de notre objet et lui ajouter une texture plus ou moins réfléchissante. Pour cela, on va commencer par faire un clic droit dans le panneau Project et sélectionner « Create » puis « Material ». À partir de là on va modifier a texture en changeant plusieurs paramètres dans le panneau Inspector . Une fois que cela est fait, on va pouvoir appliquer cette texture aux objets que l’on veut en la glissant sur l’objet dans la Hierarchy ou directement dans la scène

Faire bouger l’objet grâce à un script C#

Pour pouvoir faire bouger nos objets il va bien évidemment nous falloir programmer (sinon ce serait trop facile). Unity utilise du code en C# pour ses programmes, il va donc falloir un éditeur compatible comme Visual Studio afin de pouvoir modifier ce script. On va donc commencer par créer le script en faisant clic droit>Create>C# script. Il est préférable de le nommer pour s’y retrouver plus facilement lorsqu’on en aura plusieurs. Une fois le fichier créé, on va l’ouvrir afin de le modifier. Pour l’exemple, j’ai décidé de faire simplement tourner l’objet sur lui-même grâce au code ci-dessous. Une fois le code écrit et sauvegardé, on va pouvoir l’intégrer à un objet en sélectionnant l’objet dans le panneau Hierarchy et en glissant le fichier vers l’Inspector . On peut ensuite lancer la scène avec le script en appuyant sur les boutons en haut au centre de l’écran

public class ObjectRotator : MonoBehaviour
{
    // Vitesse de rotation 
    public Vector3 rotationSpeed = new Vector3(0, 100, 0);

    void Update()
    {
        // Appliquer la rotation
        transform.Rotate(rotationSpeed * Time.deltaTime);
    }
}

À partir de là vous avez des bases sur lesquelles vous pouvez encore progresser sur tous les aspects de la conception de jeu , c’est une expérience très intéressant car cela nous pousse à en apprendre plus pour aller plus loin et pas seulement en code mais également en game design, éventuellement en modélisation et en encore une multitude d’autres aspects.

Merci d’avoir suivi ce tutoriel, j’espère que vous avez pu en apprendre plus sur l’incroyable moteur qu’est Unity

Tutoriels

Comment créer un mini tank avec Thinkercard

Tinkercad est un logiciel en ligne permettant de créer des modèles 3D, de programmer en utilisant un format bloc intuitif, et de concevoir des circuits électroniques avec un large choix de cartes et de composants. Grâce à cet outil, vous pouvez conceptualiser vos projets avant de les réaliser physiquement. Passer par ce logiciel vous permettra de gagner un temps précieux dans la phase de conception, car vous pourrez visualiser, tester et ajuster vos idées avant de passer à l’assemblage réel. Ce guide vous montrera comment utiliser Tinkercad pour créer un tank en Arduino, un projet qui mêle électronique, programmation et modélisation 3D vous permettant d’acquérir de bonnes bases pour vos futures projets.

Se connecter et démarrer son premier projet

Tout d’abord, rendez-vous sur Tinkercad et connectez vous à votre compte. Une fois sur votre tableau de bord, suivez ces étapes :

  1. Cliquez sur le bouton « Créer ».
  2. Sélectionnez « Circuit » pour ouvrir l’interface de conception de circuits.

Ensuite nous allons déposer tout les éléments dont nous avons besoins

Composants :

  • Arduino Uno
  • Deux moteurs DC
  • Driver moteur L293D
  • Châssis (que nous allons réaliser plus tard dans le tutoriel)
  • planche d’essai (qui permet de relier les composants entre eux)

Branchements

commencer par placer le driver au centre de la planche d’essai afin qu’il puisse interagir avec les deux côté de la planche

Ensuite relier les broche 5v et groundde l’arduino à la planche afin d’alimenter celle ci. ensuite reliez les moteurs sur les sorties du driver (vous avez les informations des pins que vous survoler avec la souris)
reliez les bornes plus et moins du haut de la planche au bas de la planche permettant une alimentation des deux côtés de la planche. puis relier les grounds du driver

Afin de contrôler les moteurs l’Arduino doit envoyer des signaux au driver, ces signaux passent par des câbles que nous allons poser (les couleurs des câbles n’influent pas sur le signal elle servent à se repérer dans le câblage car vous allez vite voir que cela se complique, par convention les câbles rouge et noir sont attribué au + et le -)

les bornes 6 et 5 sont reliée au bornes activées
les bornes 10 et 4 sont reliée au bornes d’entrées du bas et 11 et 3 à celles du haut

voilà vous avez votre circuit complété ! passons à l’étape suivante qui est le code.

le code

L’Arduino utilise le langage C++, il peut bien sûr être angoissant de se dire qu’il faut apprendre un tout nouveau langage de programmation surtout si on ne sait même pas coder en python. Mais pas de panique cliquez sur le bouton code

et vous verrez que thinkercard on pensé à tout!! en effet vous avez la possibilité de coder en blocs ce qui es beaucoup plus facile à comprendre.

enlevez le code existant et remplacer le par cela

compréhensible non?
laissez mois vous expliquer ce code et pourquoi nous avons fait ses branchements.

les broches 5 et 6 sont relié au pin d’activation, plus le signal sera grand plus la vitesse de rotation sera grande.

les broches 11 et 3 ainsi que les broches 10 et 4 fonctionnent sur le même principe.
chacune des broches sont reliée au pin d’entrée 1, 2 pour 4, 10 et 3, 4 pour 11, 3
ses entrées définissent le sens de rotation du moteur c’est pour ça que les broches 11 et 10 sont réglé sur élevé car dans cette configuration ce code permet de faire avancer le tank

ce code ci fait pivoter le tank à une vitesse plus réduite.

Conception 3d de notre char

revenez sur votre Dashboard puis commencer une conception 3d

vous disposez de plusieurs formes pour faire votre tank

en cliquant sur électronique vous pouvez insérer votre Arduino et vos moteurs

voici ce que j’ai pu réaliser

en effet il n’est pas très esthétique mais tout y est j’ai même utiliser un rectangle blanc pour simuler la planche d’essai.

si vous n’êtes pas un grand artiste la communauté de thinkercard propose un tas de modèle 3d

voici un modèle crée par kaderuss qui pourrait servir de bonne base

il vous suffit de cliquer sur copier et éditer et vous pourrez le remanier à votre sauce.

Conclusion

Félicitations ! Vous avez désormais les bases pour créer un tank fonctionnel avec Tinkercad et Arduino.

Grâce à Tinkercad, vous avez pu expérimenter dans un environnement virtuel sécurisé avant de passer à une réalisation physique. Cela vous permet d’éviter des erreurs coûteuses ou de simplifier les ajustements nécessaires.

Vous pouvez maintenant aller plus loin en personnalisant votre tank :

  • Ajouter des capteurs pour le rendre autonome.
  • Intégrer une télécommande pour un contrôle à distance.
  • Améliorer son design avec des outils de modélisation avancés.

La clé du succès dans ce genre de projet est la curiosité et la persévérance. Continuez à explorer, tester et apprendre !
Et maintenant que vous avez votre concept il ne vous reste plus qu’à le concrétiser, bon courage.

Si ce tutoriel vous a été utile, n’hésitez pas à le partager. Bon courage pour vos futurs projets !