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Faire du montage audio simplement avec Audacity

Que vous souhaitiez monter une interview, mixer vos réalisations musicales, ajouter une ambiance sonore à un récit ou même créer votre propre sonnerie de téléphone, vous serez amené à utiliser un logiciel de montage audio. Il en existe de très nombreux, payants ou gratuits, avec plus ou moins de fonctionnalités. Le logiciel Audacity que je vais utiliser et vous présenter à travers ce tutoriel est un des outils de montage le plus utilisé car il regroupe de nombreuses qualités : c’est un logiciel gratuit, disponible sur tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac OS, Linux) qui est à la fois simple d’accès et très complet ce qui en fait un outils prisé par les professionnels.

Plutôt que de faire une présentation d’Audacity au travers de toutes ses fonctionnalités ce qui donnerait lieu à un tutoriel aussi long que fastidieux au vu de la richesse du logiciel, j’ai préféré vous présenter les principales fonctionnalités à travers une mise en situation : je vais vous montrer comment réaliser un podcast simple, constitué d’une introduction musicale suivie du contenu du podcast, de la voix qui aura été au préalable enregistrée à l’aide d’Audacity, et qui se conclura par un autre morceau musical.

1. Présentation rapide de l’interface d’Audacity

Voici comment se présente l’interface graphique d’Audacity :

Cette interface se divise en trois parties :

  • un menu constitué des différents onglets donnant accès aux nombreuses fonctionnalités du logiciel par des menus déroulants
  • les barres d’outils (partie encadrée en bleu)
  • le plan de travail ou s’affichent les différentes pistes audio nécessaires au projet (partie encadrée en rouge).

Parmi les nombreuses barres d’outils détaillées ci-dessous, il y a :

  • en rouge : le lecteur avec les commandes classiques de lecture, pause, enregistrement,…
  • en jaune : la selection du nombre de canaux : 1=mono, 2=stéréo. Il est possible de choisir jusqu’à 32 canaux différents pour une même piste
  • en bleu : la barre des commandes de bases telles que « couper », « copier », « coller », « effacer », fonctions de zoom
  • en vert : la boite à outils qui regroupe les outils de sélection (pour sélectionner une portion de la piste), l’outil de retouche, l’outil d’enveloppe sur lequel je reviendrai plus tard
  • en mauve : le variateur de vitesse de lecture
  • les vu-mètres qui montrent (barres horizontales vertes) le niveau des signaux audio d’entrée/sortie
  • le réglage des niveaux sonores d’entrée/sortie (au-dessus du cadre bleu)

Enfin le plan de travail est constitué des différentes pistes audio nécessaires au projet. Voici à quoi ressemble une piste audio (mono).

La piste est elle même divisée en deux parties :

  • une large fenêtre dans laquelle apparaît la courbe (en bleu) du signal sonore (il y a autant de courbes que de canaux)
  • à droite de ce signal, une fenêtre regroupant des informations sur ce signal telles que le nombre de canaux, la fréquence d’échantillonnage (44,1 kHz par défaut ce qui correspond à un signal HiFi), des curseurs permettant de régler le niveau sonore et la balance entre la droite et la gauche c’est-à-dire la répartition entre la sortie droite et la sortie gauche (même si le signal est mono) et des options permettant de rendre la piste muette (« silencer ») ou au contraire de rendre toutes les autres muettes (« solo ») lors de la lecture simultanée de plusieurs pistes.

2. Enregistrement d’une voix avec Audacity

Audacity permet d’enregistrer un signal sonore en mono ou en stéréo. La stéréo est utile lorsque le champ sonore à capter est large, en pleine nature, ou que l’on souhaite capturer l’ambiance d’une salle en même temps que le spectacle qui s’y déroule. Dans le cas de la captation d’une simple voix (mon cas ici) un enregistrement en mono est suffisant. Il faut savoir que lors de l’exportation du projet finalisé celui-ci sera de toute façon automatiquement converti en stéréo. Pour procéder à l’enregistrement rien de plus simple :

  1. on sélectionne le nombre de canaux enregistrement (mono/stéréo) : mono dans mon cas
  2. on clique sur la touche d’enregistrement (le bouton avec un point rouge)
  3. une fois l’enregistrement terminé on clique sur la touche d’arrêt (le bouton avec un carré noir).

Nous obtenons la piste suivante d’une durée d’environ 34 secondes :

a. « Silencer » le début de l’enregistrement

Avant d’utiliser cet enregistrement en l’état, il faut procéder à quelle retouches dans le but d’en améliorer la qualité et de corriger d’éventuelles erreurs de diction.

Pour commencer zoomons sur le début du signal. Pour cela, il suffit de placer le curseur dans la zone que l’on souhaite agrandir (ici à 2 sec.) et de cliquer ce qui fera apparaître un trait noir vertical traversant la piste. En cliquant sur l’icone « zoom avant », le zoom (horizontal) s’effectuera autour de cette zone.

On voit que durant les deux premières secondes bien qu’elles correspondent à du silence, la courbe n’est pas parfaitement plate et que donc un léger bruit de fond subsiste. Cela est d’autant plus visible si l’on effectue un zoom vertical. Pour cela, il suffit de placer le curseur de la souris au niveau du 0.0 à droite de la piste audio. Celui-ci se transformera en loupe et en jouant sur la molette de la souris on pourra zoomer et dézoomer à volonté.

On voit clairement que la portion du signal située au dessus de la flèche verte est bruitée. Nous allons donc la remplacer par du silence. Cette opération se fait en deux temps. Tout d’abord, il faut sélectionner la partie à transformer. Pour cela, on positionne le curseur au début de la portion, puis on clique (pour tout le tutoriel « cliquer = cliquer sur le bouton droit ») et en maintenant le bouton appuyé, on sélectionne en se déplaçant vers la droite le morceau qui nous intéresse qui va alors prendre une teinte bleu clair. Pour terminer la sélection, il suffit de relâcher le clic de la souris. La deuxième étape consiste alors à cliquer sur l’icône « silencer » (encadré ci-dessous) pour transformer la sélection en silence comme on peut le constater sur les deux captures suivantes.

ce qui nous donne, après avoir utiliser la commande « silencer la sélection » (encadrée en rouge) la piste ci-dessous :

b. Corriger une erreur de diction

Lors de cet enregistrement, j’ai (volontairement) commis une erreur de diction en me trompant sur un mot , erreur que j’ai corrigée aussitôt en reprenant correctement cette fois le mot et en poursuivant ma lecture. Il est d’ailleurs conseillé lorsqu’on commet une erreur de ce type de se corriger et de continuer son enregistrement plutôt que de tout arrêter et tout reprendre à zéro ce qui peut être une source de stress d’autant plus importante que l’enregistrement est long. Audacity est un logiciel qui permet de rectifier après coup assez facilement ce type d’erreur comme nous allons le voir.

La première étape consiste à repérer la portion du signal dans laquelle se situe l’erreur. Pour cela, après une première écoute qui va nous permettre de repérer assez vaguement le passage en question, on va pouvoir sélectionner dans la réglette temporelle (barre graduée légèrement bleutée située juste au dessus de la piste) une fenêtre en procédant de la même manière que lorsqu’on a sélectionné un morceau de la piste sauf que cette fois-ci, il faut placer le curseur sur cette réglette. Une fois la fenêtre temporelle sélectionnée, celle-ci sera relue en boucle (il ne sera plus nécessaire de réécouter à chaque fois toute la piste. Ainsi en ajustant les bord de cette fenêtre temporelle, il devient facile d’isoler avec précision le passage qui nous intéresse (partie de la piste encadrée en rouge ci-dessous. Le flèche rouge indique la fenêtre temporelle correspondante.)

Pour supprimer ce passage, il faut commencer par le sélectionner mais il faut éviter d’effectuer un simple « couper » ou un « supprimer et raccorder » car au niveau du raccord il subsistera un petit bruit (il y a peu de chance que le raccord se fasse parfaitement et soit inaudible). Pour cela quelques manipulations sont nécessaires. Dans un premier temps, il faut lancer la commande « supprimer-séparer »

ce qui va avoir pour effet de supprimer le morceau désiré et de créer un espace vide à la place et de couper la piste en deux parties (on parle aussi de clips) distinctes.

L’étape suivante consiste à rapprocher les deux clips sans pour autant les coller. Pour cela, on va déplacer le clip de droite vers la gauche. Ce déplacement temporel aussi appelé ajustement temporel est une opération très commune et très simple qu’il est essentiel de maîtriser. Il suffit de placer le curseur sur la partie supérieur de la piste (zone plus claire que le reste de la piste) ; celui-ci prend alors la forme d’une main qui permet d’un simple double-clic de la souris de saisir la piste et de la déplacer horizontalement à sa guise . Dans notre cas, nous allons faire glisser cette piste pour la placer à 0,2 sec de la piste gauche. Pour les opérations suivantes, il peut-être nécessaire d’effectuer un zoom horizontal (x2 suffit) autour de la fin du clip de gauche et du début du clip de droite afin d’avoir plus de détails et ainsi d’être plus précis dans nos futures manipulations. Pour rendre la transition entre les deux morceaux parfaitement inaudible, on va sélectionner un cours laps de temps (quelques dixièmes de seconde) avant la fin de la piste de gauche puis réaliser un « fondu en fermeture » comme indiqué ci-dessous.

Puis de la même manière, on selectionne un cours pas de temps au début de la piste de droite et on réalise un « fondu en ouverture » :

Le but du fondu en fermeture c’est de diminuer la signal sonore jusqu’au silence (l’inverse pour le fondu en ouverture). Par ces quelques manipulations, nous avons supprimé notre erreur et récupéré une piste audio sans raccord audible.

c. Supprimer le bruit de fond

Un autre problème récurrent lors d’un enregistrement est qui peut entâcher la qualité du signal sonore est la présence de bruit de fond. Celui-ci peut avoir plusieurs origines (qui peuvent s’additionner) : matériel de captation de mauvaise qualité ou défectueux, bruit environnant comme le ventilateur du PC. Ce bruit, même léger, peut-être gênant et altérer la qualité de l’enregistrement surtout pendant les périodes de silence ou il sera le plus perceptible. Heureusement Audacity dispose d’une commande qui permet de réduire significativement ce bruit. La tâche est assez simple. Tout d’abord il faut sélectionner un morceau de la piste ne contenant que ce bruit de fond, c’est à dire une partie « silencieuse » (1 ou 2 sec. suffisent).

Ensuite, il faut cliquer sur l’onglet « Effets » puis dans le menu déroulant sélectionner « réduction de bruit ». La fenêtre suivante s’ouvrira :

cliquer alors sur « Prendre le profil du bruit » ce qui permettra à Audacity de savoir ce qu’il devra supprimer.

Retourner ensuite sur la piste et sélectionner cette fois-ci la totalité de la piste (placer le curseur à l’intérieur de la piste de double-cliquer : la totalité de la piste sera colorée en bleu ciel) puis recommencer l’opération précédente : Effets>Réduction de bruit et la fenêtre précédente s’ouvrira à nouveau. Cette fois-ci il faudra cliquer sur le bouton valider :

La totalité de la piste a été débruitée : même s’il n’a pas complètement disparu, le bruit a été significativement réduit comme on peut le constater sur le signal sonore ci-dessous que l’on peut comparer avec celui avant débruitage affiché plus haut.

3. Mixage de la musique d’introduction et du début du podcast

La plupart de podcasteurs débutent leur création par une brève introduction musicale (aussi appelée « jingle ») qui est en quelque sorte la signature du podcasteur. Pour ne pas déroger à la règle, nous allons ajouter en début de notre enregistrement vocal effectué précédemment, un jingle. La première étape va consister à importer un fichier musical (pour cette illustration, j’ai utilisé une musique libre droit).

a. Importation de la musique d’introduction

Le format du fichier importe peu car Audacity reconnait la plupart des formats audio. L’importation est une opération très simple qui s’effectue en quelques clics de souris comme le montre la capture ci-dessous :

Une fenêtre s’ouvre sur le répertoire dans lequel se trouve le fichier que l’on souhaite importer, dans mon cas le fichier Moon-Wisper.mp3

Une nouvelle piste constituée de deux sous-pistes (car le fichier importé est en stéréo) apparaît sous la piste de notre enregistrement : elle correspond à notre fichier musical.

Il est important de noter qu’il n’y a pas de différence à travailler sur une piste mono ou stéréo puisqu’en stéréo toute opération effectuée sur une des deux sous-pistes se répercutera automatiquement et de manière identique sur l’autre sous-piste.

b. Différentes stratégies de mixage

En présence de plusieurs pistes audio, toutes les pistes sont lues simultanément. Comme je souhaite débuter mon podcast uniquement par une introduction musicale de quelques secondes, je vais décaler la piste vocale (qui correspond à l’enregistrement effectué en première partie) de 10 sec pour que sa lecture ne commence que 10 sec plus tard. Pour cela, j’effectue un ajustement temporel comme expliqué dans la section 2.b.

A ce stade, si je lance la lecture à partir du début, on entend bien uniquement de la musique les dix premières secondes puis au-delà vient s’ajouter la voix ce qui bien sûr n’est pas satisfaisant. Il existe (au moins) trois façons de réussir une bonne transition entre le jingle initial et le début du podcast.

  1. On fait commencer la partie vocale juste après la fin du jingle
  2. La fin du jingle et le début du podcast se superposent quelques secondes avant que la musique ne s’arrête complètement.
  3. la troisième approche est similaire à la précédente sauf que la durée ou les deux pistes vont se superposer est un peu plus longue et que le mixage entre voix et musique est plus travaillé : on diminue le volume de la musique durant les moments de parole pour la remettre à son niveau nominal pendant les périodes de silence.

Dans les trois cas, pour que cette transition soit la plus harmonieuse possible et éviter un arrêt brutal de la partie musicale, on va être amené à utiliser l’outils d’enveloppe. Pour mettre en oeuvre cet outil, il suffit de cliquer sur l’icone encadré ci-dessous

Aussitôt chacune des pistes est encadrée par deux lignes bleues représentant les seuils minimal et maximal du volume sonore de chacune d’elles.

En positionnant le curseur sur la piste qui nous intéresse celui-ci prend la forme d’une paire de petits triangles qui se superposent. En cliquant sur la souris, vont apparaître deux paires de petits carrés blancs (un sur chacune des deux lignes bleues puis deux situés à la jonction des parties grises claires/foncées). Il est possible de déplacer verticalement ces carrés ce qui va avoir pour effet de modifier la courbure des lignes bleues et ainsi de modifier le volume sonore de la piste à partir de la position de ces carrés. Ces carrés jouent le rôle de balises que l’on peut poser à plusieurs endroits de la piste pour moduler sur une portion voire la totalité de la piste le volume sonore comme on peut le voir ci-dessous.

On peut se poser la question du rôle de la paire de carrées intérieurs. On a vu que les carrés extérieurs permettaient en courbant les lignes bleues de modifier le volume sonore qui ne peut dépasser le volume nominal. Le déplacement de ces carrés entraîne celui des carrés intérieurs. Néanmoins, il est possible de déplacer directement ces derniers et de les positionner au dessus de leur position initiale et ainsi d’augmenter le volume qui du coup sera plus élevé que le niveau nominal. On dispose donc de deux leviers nous permettant de diminuer le son (les carrés extérieurs) ou de l’augmenter (les carrés intérieurs).

Les mixages 1. et 2. étant assez proches, je vais directement présenté le second. Sur les 10 sec qui précèdent le début de la piste vocale, je vais conserver le niveau sonore musical durant les 8 premières secondes puis à partir de là diminuer celui-ci progressivement jusqu’à le réduire au silence à la quatorzième seconde soit 4 sec après le début du podcast. Pour cela, en utilisant l’outils d’enveloppe présenté juste avant, j’obtiens un simple fondu en fermeture de la piste musicale qui se termine après 14 sec.

Le mixage 3. toujours réalisé à l’aide de l’outils d’enveloppe permet d’alterner pendant les premières secondes du podcast la partie musicale et la partie vocale.

4. Mixage de la fin du podcast et du jingle final

Dans la dernière partie de ce tutoriel, nous allons voir comment terminer notre podcast grâce à l’ajout d’une musique finale. La démarche étant très similaire à l’ajout d’une introduction musicale présentée en détail dans la section précédente, je ne vais pas refaire un présentation aussi détaillée. Pour commencer, j’importe le fichier contenant le morceau qui va servir de jingle final. Même si, comme pour l’introduction musicale, on peut imaginer plusieurs transitions, je vais ici limiter mon choix à un simple fondu en ouverture (note : Audacity possède une fonction « fondu en ouverture » que nous avons utilisée dans la première section mais qui effectue un fondu très basique et moins poussé que ceux que nous avons et allons effectuer). Tout d’abord, je déplace (par ajustement temporel) le jingle final jusqu’à la fin de la piste vocale. Plus précisément, je place le début du jingle 3 sec avant la fin de l’enregistrement vocal.

Ensuite, à l’aide de l’outil d’enveloppe, en partant de zéro j’augmente progressivement le volume de la partie musicale jusqu’à atteindre le volume nominal 3 sec plus tard puis je laisse à ce niveau pendant 5 sec et enfin pour ne pas arrêter brutalement le jingle, j’effectue un dernier fondu en fermeture, toujours à l’aide de l’outils d’enveloppe et je laisse une période de silence de 2 sec au cas ou l’auditeur enchaîne avec la lecture d’un autre enregistrement.

En mettant bout à bout toutes les parties, voici le podcast dans son intégralité :

Voilà notre podcast terminé ! Il ne reste plus qu’à le convertir en un format reconnu par un lecteur audio comme le MP3. Audacity permet la sauvegarde d’un projet avec un format (.aup3) qui est propre au logiciel et qui permet d’y retravailler ultérieurement. Cependant ce format n’est pas reconnu et ne peut donc être lu par d’autres applications. Pour rendre le projet lisible par un lecteur audio, il faut le convertir (ou l’exporter) dans un format audio standard. Audacity permet l’exportation sous de nombreux formats :

certains garantissent une qualité (au moins) CD mais produisent des fichiers volumineux, d’autres sont des formats compressés avec une qualité audio moindre mais qui vont créer des fichiers de plus petite taille.

5. En conclusion

Audacity est un logiciel que j’ai découvert en cours de musique au collège. Depuis, je l’utilise occasionnellement pour faire du mixage audio. Lorsque j’ai dû me familiariser avec ce logiciel, j’ai trouvé de nombreux tutoriels sur internet mais tous ne faisaient que la description (plus ou moins détaillée) des différentes fonctionnalités, ce qui rendait leur lecture peu agréable. J’ai tenté de réaliser ici le tutoriel que j’aurais aimé lire pour pouvoir utiliser rapidement cet outils sans forcément passer par la lecture de fonctionnalités dont je n’aurais peut-être jamais l’utilité. Une mise en situation simple, juste pour démarrer et se familiariser avec les fonctions de base …

Tutoriels

Découvrir et utiliser le module Calcul formel de GeoGebra…

Nous pensons souvent que le logiciel de mathématiques GeoGebra permet uniquement de construire des figures géométriques en 2D ou en 3D. Mais en réalité, GeoGebra permet de faire beaucoup plus de choses… Dans ce tutoriel, je vous propose de découvrir l’une des autres fonctionnalités de GeoGebra : le module Calcul formel, avec l’application GeoGebra Classique 6. Ce module vous permettra de résoudre des équations, factoriser et développer des expressions…

Dans ce tutoriel, j’utilise le module Calcul formel avec l’application GeoGebra Classique 6, mais il est également possible de l’utiliser avec une autre application GeoGebra. Dans ce cas, ce tutoriel pourra vous éclairer sur certains points.

Installer et lancer l’application GeoGebra Classique 6

Pour ouvrir le module Calcul formel, il faut, au préalable, lancer l’application GeoGebra Classique 6. Celle-ci est gratuite, utilisable et téléchargeable hors ligne sur Windows, iOS, Mac, Android et Linux.

Pour accéder à l’application GeoGebra Classique 6, cliquez sur ce lien. Vous devriez arriver sur la page suivante du logiciel GeoGebra (l’application qui nous intéresse est entourée en rouge) :

Une fois arrivé à cette page, vous avez 2 possibilités : soit vous décidez de télécharger l’application en cliquant sur le bouton Télécharger (1). Une fois que vous l’avez téléchargée, ouvrez l’application. Sinon, vous pouvez aussi choisir de lancer l’application dans votre navigateur, sans la télécharger, en cliquant sur le bouton Lancer (2). L’application va alors s’ouvrir dans un nouvel onglet de votre navigateur.

Dans les deux cas, la fenêtre ouverte est la même et doit être celle ci-dessous.

Ouvrir le module Calcul formel

Une fois l’application GeoGebra Classique 6 ouverte, vous arrivez donc sur la fenêtre d’accueil. Pour ouvrir le module Calcul formel de l’application, il vous suffit de cliquer sur Calcul formel (entouré et indiqué par une flèche en rouge ci-dessous) dans la petite fenêtre à droite de votre écran, qui propose différents modules :

Si cette petite fenêtre venait à disparaitre (un seul clic suffit pour ça), allez dans le menu, en haut à droite (1), puis une fois le menu ouvert, cliquez sur Associations (2) et enfin sur Calcul formel (3). Les étapes sont ci-dessous :

Une fois que vous avez cliqué sur Calcul formel, la fenêtre suivante devrait ainsi s’ouvrir, indiquant que vous êtes arrivés sur le module Calcul formel de l’application :

Quelques outils de Calcul formel à connaître

Une fois que vous êtes arrivés sur la fenêtre du module Calcul formel, vous remarquerez la présence en haut à gauche d’une barre d’outils présentant les différents outils de la fenêtre :

Parmi les différents outils proposés, nous allons nous intéresser tout d’abord aux outils Evaluer (1), Numérique (2), Conserver la saisie (3) et Effacer (4).

  • L’outil Evaluer (1) permet d’évaluer une expression, ou autre, de manière exacte. Il est déjà sélectionné automatiquement à l’ouverture de la fenêtre.
  • Au contraire, l’outil Numérique (2) permet d’évaluer une expression (ou autre) de manière approchée. Il donnera donc des résultats approchés.

Voici un exemple pour vous montrer la différence entre les outils Evaluer et Numérique :

Conseil : Je vous conseille donc fortement de laisser l’outil Evaluer (1), notamment pour résoudre des équations. Si vous voulez avoir une solution approchée, dans ce cas sélectionnez l’outil Numérique (2).

  • L’outil Conserver la saisie (3) vous permet de conserver l’expression saisie. Cet outil peut être utilisé dans le cas où l’on voudrait réutiliser la saisie pour la suite.

Voici un exemple pour faire la différence entre Conserver la saisie et Evaluer :

  • Enfin, l’outil Effacer (4), permet d’effacer une saisie ou une erreur, en sélectionnant l’objet que l’on souhaite supprimer.

Factoriser des expressions

Commençons par l’outil Factoriser, qui permet de factoriser des expressions.

Rentrez tout d’abord dans le champ de saisie l’expression que vous souhaitez développer (1). Notez que GeoGebra a simplifié l’expression que j’ai mise en exemple (même si cela n’a aucune importance). Ensuite, sélectionnez la case à gauche de la première saisie où est indiqué son numéro et qui doit devenir bleu foncé (2). Puis, cliquez sur l’outil Factoriser (3) pour factoriser l’expression.

Enfin, GeoGebra vous renvoie la forme factorisée de l’expression rentrée (4). Attention cependant : si GeoGebra arrive à bien factoriser tous types d’expressions, il a énormément de mal à factoriser des polynômes.

Développer des expressions

Passons maintenant à l’outil Développer, permettant de développer des expressions. Prenons pour exemple l’expression (2x+1)(21x-72), que l’on cherche à développer. Entrez cette expression dans le champ de saisie (1), puis appuyez sur l’outil Développer (2).

La forme développée de l’expression apparaît alors (3). Notez qu’avec des expressions comme celle-ci, en passant au champ de saisie suivant, GeoGebra développe tout seul l’expression.

Substituer des expressions

L’outil Substituer, permet, quant à lui, de remplacer une expression ou une variable par une autre (donc de la substituer😉)

Rentrez dans le champ de saisie l’expression que vous souhaitez substituer (1). Par exemple, ici, l’expression 3x+5. Puis, sélectionnez le champ de saisie et cliquez sur l’outil Substituer (2).

Une fenêtre va alors s’ouvrir (ci-contre). Dans cette fenêtre, on vous demande de choisir l’expression ou la variable que vous souhaitez modifier (Ancienne expression) et par quelle expression ou variable vous désirez la remplacer (Nouvelle expression). Ici, j’ai choisi de remplacer la variable x par 2a. Enfin, pour valider, choisissez le mode de substitution : Evaluer (A), Numérique (B) ou Substituer (C). Dans l’exemple ci-contre, j’ai validé en cliquant sur Evaluer (A).

Remarquez qu’après la validation, la variable x a été remplacée par 2a et donc que l’expression a changé. Ce résultat aurait été le même en cliquant sur Numérique (B) mais aurait changé si j’avais remplacé x par une fraction (il l’aurait alors arrondi). Si j’avais choisi de valider en cliquant sur Substituer (C), le résultat, avec l’exemple, aurait été 3(2a)+5.

Résoudre des équations, des inéquations et des systèmes d’équations

Nous allons maintenant voir comment résoudre des équations, des inéquations ainsi que des systèmes d’équations à plusieurs inconnues avec le module Calcul formel de GeoGebra Classique 6.

Commençons par la résolution d’une seule équation. Pour cela, j’ai pris pour exemple l’équation 7x2+42x-21.

  • Même protocole que précédemment : rentrez l’équation que vous souhaitez résoudre dans le champ de saisie puis sélectionnez le. Arrivé là, vous avez alors deux manières de résoudre l’équation : soit de manière exacte (GeoGebra renvoie la valeur exacte de la solution) avec l’outil Résoudre (1), ou de manière approchée (GeoGebra renvoie alors une valeur approchée avec 2 chiffres après la virgule) avec l’outil Résoudre numériquement (2).
  • Une fois que vous avez cliqué sur l’un de ces deux outils, GeoGebra renvoie la ou les solutions sous la forme d’un ensemble (avec les accolades). Vous remarquerez, ci-contre, que les solutions de l’équation, obtenues avec l’outil Résoudre (1) sont les solutions exactes, au contraire de celles obtenues avec l’outil Résoudre numériquement (2).

Dans l’exemple ci-dessus, j’ai résolu l’équation 7x2 + 42x – 21 = 0. Mais si vous voulez résoudre une égalité différente, il vous suffit simplement de réécrire votre égalité dans le champ de saisie. La méthode vue pour résoudre des équations fonctionne également très bien pour résoudre des inéquations (pensez juste à remplacer le = par < ; ≤ ; >ou ≥). Petits exemples ci-dessous :

Pour résoudre un système d’équations à plusieurs inconnues, il s’agit du même principe, à la seule différence que cette fois-ci, il y aura plusieurs équations à résoudre en même temps. Alors, comment faire ?

  • Vous pouvez tout d’abord écrire les différentes équations du système puis sélectionner les champs de saisie, pour enfin appuyer sur l’outil Résoudre (entouré en rouge).
  • Ou bien, rentrez dans les champs de saisie les équations du système, puis dans le champ de saisie suivant, rentrez, entre accolades, les numéros des lignes des équations du système. Ceux-ci doivent être précédés de $ et séparés par une virgule (1). Enfin, appuyez sur l’outil Résoudre (2).

GeoGebra nous renvoie alors les valeurs des inconnues du système.

Et vous pouvez, grâce à cette méthode, résoudre des systèmes avec un grand nombre d’inconnues et d’équations. Exemple ci-contre :

Dérivé et primitive

Avec le module Calcul formel de GeoGebra, on peut également faire de la dérivation et calculer des intégrales.

Afin de trouver la dérivé d’une fonction, il faut tout d’abord la définir. Pour ce faire, rentrez dans le champ de saisie l’expression de la fonction (uniquement).

Ensuite, cliquez sur le rond blanc à gauche de l’expression saisie (indiqué par la flèche rouge ci-dessus). Il permet d’afficher la fonction sur le graphique à côté, ainsi que lui donner un nom. Résultat ci-dessous :

Enfin, appuyez sur l’outil Dérivé (1). La fonction dérivée apparaît alors (2). Elle a également été nommée automatiquement.

Le module Calcul formel permet aussi de calculer des primitives ou des intégrales. Rentrez alors l’expression dont vous cherchez la primitive (1), puis cliquez sur l’outil Primitive (2).

L’intégrale de l’expression nous est ensuite renvoyée (3). On peut, de plus, utiliser d’autres variables que x, et en même temps.

Sauvegarder son travail

Vous avez réalisé des calculs avec le module Calcul formel de GeoGebra, et vous désirez les conserver. Pour les sauvegarder, c’est simple : il suffit de cliquer sur les trois barres noires horizontales (qui correspondent au menu) en haut à droite de la fenêtre (1). Ensuite, dans le menu qui s’affiche, cliquez sur Sauvegarder (2).

Enfin, une fenêtre s’affiche vous demandant de vous connecter à votre compte GeoGebra pour sauvegarder votre travail. Connectez-vous à votre compte ou créez-en un (3). Sinon, cliquez sur Continuer sans sauvegarder (4) pour enregistrer votre travail ailleurs que sur GeoGebra.

Conclusion

En conclusion, le module Calcul formel de GeoGebra (Classique 6😁) permet de développer, factoriser et substituer des expressions, ainsi que résoudre des équations, inéquations et systèmes d’équations, mais également dériver une fonction ou trouver l’intégrale d’une expression. Ce module peut vous être utile, notamment si vous avez des difficultés en calcul formel, afin de vous entraîner et vous rendre plus accessible des choses qui peuvent vous sembler compliquées, tout en utilisant peu d’outils.

Tutoriels

Découvrir un outil linux pour gérer ses serveurs de…

A la recherche d’un moyen de gérer tous vos serveurs de jeux, serveurs vocaux, et autres avec une seule et même interface facile à utiliser ? Le logiciel linux Pterodactyl est fait pour vous ! Sous forme d’un site lors de l’utilisation, il va vous permettre de créer et administrer vos serveurs de jeux et vocaux.

Le tutoriel peut paraître long, mais a été simplifié le plus possible. L’installation qui vous est présenté est pensée pour un cadre expérimental et de découverte de l’outil Pterodactyl. Cela veut donc dire que le tutoriel ne vous permettra pas de l’utiliser sur des serveurs de productions.

 Teaser vidéo

Dans ce tutoriel, vous apprendrez à :

  1. Installer une machine virtuelle sur son propre ordinateur,
  2. Installer et configurer le système d’exploitation Ubuntu Server,
  3. Installer et configurer Pterodactyl à l’aide d’un script
  4. Utiliser quelques fonctionnalités de Pterodactyl (création de serveurs, création d’utilisateurs et présentations des outils pour gérer un serveur)

Qu’est-ce que Pterodactyl ?

Développé par Dane Everitt (et d’autres contributeurs) et disponible depuis 2015, Pterodactyl est un SaaS (« Software as a Service », « Logiciel en tant que service » en français, c’est-à-dire un logiciel plus généralement installé et utilisé sur un serveur) uniquement disponible sur des systèmes d’exploitation linux. Pour rappel, un serveur n’est rien d’autre qu’un ordinateur sans interface graphique (c’est-à-dire uniquement utilisé en ligne de commande) qui sert de point relais pour la communication entre d’autres machines sur internet et/ou à délivrer des services (Serveur Web, Mail, etc.). C’est pour cette raison que Pterodactyl peut être installé sur un ordinateur linux avec interface graphique. Vous apprendrez à l’installer pour une utilisation sur serveur. Sachez que l’installation sur un système d’exploitation linux avec interface graphique est strictement identique.

Pterodactyl est conçu avec le principal objectif d’assurer une sécurité avancée. Par exemple, chaque serveur qui sera créé sera techniquement séparé des autres, c’est-à-dire que si il y a un problème sur un des serveurs, cela ne se répercutera pas sur les autres serveurs.

Une fois l’importante étape qui est l’installation de Pterodactyl, vous pourrez :

  • Créer très simplement une multitude de serveurs de jeux, vocaux, de bots, etc.
  • Administrer les serveurs facilement, avec des fonctionnalités supplémentaires intégrées par défaut :
    • Création et gestion de backups pour les serveurs
    • Création de tâches programmables pour s’exécuter automatiquement, répétitivement, etc.
    • Création et gestion de bases de données.
  • (fonctionnalité très avancée) Ajouter des plugins payants proposés par Pterodactyl afin d’encore plus simplifier l’administration des serveurs (installation en un clic de plugins/mods pour les serveurs Minecraft par exemple).
  • Gestion avancée d’utilisateurs : Vous avez un projet de jeu mais votre ami en a aussi un complètement différent du votre ? Pterodactyl a un système de gestion de permissions, de propriété de serveur, etc.

Installation sur une machine virtuelle (VM)

⚠ Pour le reste du tutoriel, si vous avez un problème, des questions, des erreurs, etc. Je suis à votre disposition pour vous aider à nsi.aide.thomas@gmail.com

Je pense que ni vous ni moi louerait un serveur pour expérimenter Pterodactyl, c’est pour cette raison que vous ferez l’installation sur votre ordinateur personnel. Si vous êtes déjà sur une distribution Linux supportée par Pterodactyl tout va bien, vous pouvez passer cette étape. Les distributions supportées sont :

Système d’exploitationVersionSupporté ?Notes
Ubuntu18.04
20.04
22.04Le tutoriel est basé sur ce système d’exploitation (conseillé).
CentOS7Des dépôts, serveurs contenant des « paquets » (voir la définition d’apt1) supplémentaires sont requis.
8Des manipulations supplémentaires sont requises pour ce système d’exploitation. Cependant nous ne verrons pas son installation. Ce lien ainsi que la documentation officielle va vous permettre d’installer les prérequis supplémentaires.
Debian10
11
1 Expliqué plus loin : Ctrl + F est votre ami (La définition d’apt est dans la partie Prérequis)

Sinon il va falloir installer un de ces systèmes d’exploitations dans une VM sur votre ordinateur. Une Virtual Machine est sous la forme d’un logiciel et simule un autre ordinateur sur son propre ordinateur. Cela permet d’avoir par exemple sur un MacBook un ordinateur virtuel Windows. Pour installer un système d’exploitation sur une VM, nous avons besoin d’un fichier de type ISO (généralement appelé image ISO). Avant, les systèmes d’exploitations s’installaient grâce à des DVD (aujourd’hui, c’est moins répandu). Une image ISO est l’équivalent d’un disque (DVD) mais en version numérique. Voilà pourquoi on utilise ce type de fichier. Pour ce tutoriel, nous utiliserons cette image ISO (si le lien a un souci, allez sur ubuntu.com/download/server puis cliquez le bouton vert en plein milieu « Download Ubuntu Server XX.XX.X XXX »). Nous utiliserons ce fichier plus tard dans le tutoriel.

Nous allons utiliser le logiciel VirtualBox proposé par Oracle. Commençons par télécharger le logiciel ici, le « VirtualBox 7.0.4 platform packages » (selon votre système d’exploitation) ainsi que le « VirtualBox 7.0.4 Oracle VM VirtualBox Extension Pack » juste en dessous. Exécutez l’installeur (« VirtualBox-7.0.4-154605-Win », notez que le nom peut différer un peu avec cet exemple). Suivez les instructions, puis démarrez le logiciel. Voici comment il se présente :

Nous allons être efficace : Cliquez sur le bouton encadré en rouge, puis « Extensions ». Cliquez ensuite sur « Install », importez le second fichier que nous avons téléchargé (« Oracle_VM_VirtualBox_Extension_Pack-7.0.4.vbox-extpack » ou nom similaire) et cliquez sur « Installation » (sans oublier de lire, 😉, puis accepter les conditions d’utilisations). L’extension devrait être ajoutée et visible dans la liste.

Pour revenir à l’interface de bienvenue, cliquez sur le bouton encadré en rouge et allez sur « Bienvenue ». Ici nous allons pouvoir créer notre machine virtuel. Pour se faire, vous avez le bouton « Nouvelle », qui vous ouvre cette fenêtre :

Nom : Un nom pour votre VM, cela a peu d’importance, c’est pour vous y retrouver.

Folder : La localisation des fichiers de la VM.

ISO Image : Il faut mettre ici le fichier ISO que nous avons téléchargé au début du tutoriel qui contient le système d’exploitation.

Edition / Type / Version : Ces options se sont normalement grisées après avoir importé l’image ISO. De plus ne cochez pas la petite case Skip Unattended Installation.

Nous devons maintenant choisir le nom d’utilisateur, ainsi qu’un mot de passe. Evitez les noms d’utilisateurs farfelus, choisissez quelque chose de simple, sans espace, ni majuscule. Changez également le mot de passe.

Hostname : Chaque appareil connecté à son réseau local a un « hostname ». C’est son nom sur le réseau. Choisissez-en un qui vous permettra de le reconnaitre. Notez qu’il doit être d’au minimum trois caractères et ne peut être écrit qu’avec des caractères alphanumériques ainsi que des petits tirets et des points (mais ne peut pas se terminer par un point). « ubuntu-vm » est un très bon choix par exemple.

Domain Name : ¯\_(ツ)_/¯ Mais pas important dans notre cas.

Ne cochez pas Install in Background ni Guest Additions.

Passons à l’allocation des ressources à notre VM, c’est-à-dire combien de mémoire vive (mémoire volatile pour stocker les données et programmes en cours d’exécution) et de cœurs du processeur (partie qui exécute des instructions, plus il y a en, plus le processeur peut faire des tâches simultanément). Il faut choisir cela en fonction des ressources de son ordinateur. Dans notre cadre expérimental, nous n’avons pas besoin de beaucoup de ressources. Je vous conseille au strict minimum 2 Go (2048 Mo) ainsi que 2 cœurs ou sinon 4 Go (4096 Mo) de mémoire vive et 4 cœurs.

Nous allons maintenant allouer le stockage. Encore une fois, faites cela en fonction de l’espace que vous avez. 25 Gio fera très bien l’affaire.

Nous avons ensuite un récapitulatif des caractéristiques de la VM. On peut appuyer sur « Finish ».

La VM s’est automatiquement lancée, une nouvelle fenêtre est apparue. Au passage, n’hésitez pas à fermer le menu à droite avec le bouton encadré en rouge.

Avant de se lancer dans la configuration du système d’exploitation, nous allons éteindre la machine en allant dans Machine (encadré en jaune), puis Extinction par ACPI. Attendez que la fenêtre se ferme. Ensuite allez dans le bouton Configuration, Réseau et pour Adapter 1 changer l’option Mode d’accès réseau par « Accès par pont » et pour l’option Name, choisissez le nom de votre carte réseau. Je ne connais pas ma carte réseau… Allez vérifiez que l’image ISO dans Stockage (Menu à gauche) est présente au niveau du « Contrôleur : IDE ». Si ce n’est pas le cas, cliquez sur le bouton DVD avec un + et ajoutez le fichier ISO (comparez les noms pour savoir si c’est le bon).

Maintenant, lancez la machine virtuelle, et vous devriez avoir à nouveau la première page de configuration où l’on sélectionne la langue. C’est parti !

Pour en apprendre plus sur VirtualBox.

Installation et configuration du système d’exploitation

Sachez que la souris n’existe pas ! Toutes les manipulations se feront aux claviers. Vous bougez avec les touches fléchés et appuyez sur la touche Entrée pour confirmer une action. Sélectionnez votre langue puis confirmez. Dans la page qui suit, vous avez 3 options en bas, prenez celle du haut, donc « Mise à jour vers le nouveau programme d’installation », confirmez puis patientez. Maintenant, vous pouvez choisir la langue de votre clavier :

Si vous allez sur un des menus déroulants (sur « French – French (legacy, alt.) » pour le menu Variant par exemple), vous pourrez appuyer sur la touche Entrée et changer la variante. Choisissez la première, « French » puis confirmez en allant sur « Terminé » (ou « Done »).

La page d’après vous donne la possibilité d’installer une version allégée de Ubuntu Server, mais dans notre cas, nous allons conserver la version classique, donc confirmez juste. La page suivante concerne la connexion avec le reste du réseau local. Vous ne devriez rien avoir à toucher, confirmez juste. On voit différentes informations intéressantes comme l’IP, c’est-à-dire son identifiant pour la reconnaitre par rapport aux autres, qu’aura notre machine et qui nous sera utile pour y accéder (vous pourriez avoir une IP différente de celle-là) ainsi que le nom de la carte réseau que l’on retrouve en gris en dessous.

Il n’y a rien à changer sur la page suivante, ni à la page d’après. Celle d’après est par rapport au stockage, mais tout est présélectionné correctement, donc il suffit de descendre sur le bouton Done et confirmer.

La seconde page est également en rapport avec le stockage. Je vais y aller pas à pas, suivez les étapes selon les images dans leur ordre.

Par défaut.
Allez sur l’option où il y a le trait rouge, confirmez (touche Entrée) puis allez sur Unmount et confirmez.
Allez sur l’option où il y a le trait rouge, confirmez puis allez sur Edit et confirmez.
Ici, il faut changer la valeur de Size. Mettez la valeur entre les parenthèses (ici 22.996G). Attention à mettre un point et pas une virgule !
Il faut également changer la valeur de Mount. Allez dessus, appuyez sur Entrée, puis choisissez le « /« . Puis allez sur Save en bas et confirmez. Et pour finir allez sur Done et confirmez. Une popup apparaitra et vous demandera si vous êtes sûr. C’est le cas, donc confirmez.

Sur la page suivante, vous devez remettre les informations que nous avions mises lors de la configuration de la VM.

Your name : Ce n’est pas important, j’ai personnellement l’habitude de mettre la même chose que Pick a username.

You server’s name : Il faut mettre la même chose que le hostname (information renseignée lors de la création de la VM).

Pick a username : C’est le nom d’utilisateur, il doit être le même que username (information renseignée lors de la création de la VM).

Choose a password / Confirm your password : Mettez le mot de passe que vous aviez mis lors de la création de la VM.

Sur le page suivante, le service vous propose d’installer OpenSSH server. C’est un service qui vous permet d’accéder à distance à la console du serveur. C’est très pratique, on peut entièrement faire les installations avec, mais de la manière dont je me suis (mal) géré, je ne l’utiliserai que beaucoup plus tard dans le tutoriel pour une pauvre petite action. Déplacez vous en face de l’option (sauf si vous y êtes déjà) pour installer OpenSSH (encadré en rouge) et appuyez sur la touche Entrée, puis allez sur Done et confirmez.

La page qui suit vous propose une liste d’autres services à installer. Si nous avons besoin de ces services, nous les installerons en temps voulu. Confirmez en allant sur Done, et puis patientez, toutes les installations et configurations sont en train de se faire. Vous avez une page de log. Cela peut durer un certain temps, pas d’inquiétude. Lorsque l’installation sera achevé, le second bouton encadré en rouge changera, et deviendra Reboot Now. Allez dessus, confirmez puis patientez.

Une fois cela fait, une bonne quantité de texte va défiler, il faut attendre que ça se termine. Il est possible que l’image en dessous ne corresponde pas à ce que vous avez, mais ce n’est pas grave, sauf si il y a du rouge à la dernière ligne de texte… Si au bout d’un moment la ligne rouge reste et que plus rien d’autres se fait, rechercher le problème sur internet ou contactez moi

Sauf pour cette erreur là qui est « normale », il vous suffit simplement d’appuyer sur la touche Entrée.

Lorsque vous pourrez écrire, c’est que vous pourrez vous connectez, comme vous pouvez le voir sur l’image en dessous (ne faites pas ce que j’ai fait).

Ecrivez alors votre nom d’utilisateur puis appuyez sur la touche Entrée.

Une nouvelle ligne apparait, qui vous invite à écrire votre mot de passe, mais lorsque vous le faites… Rien n’apparait 😭. Mais détendez-vous ! C’est normal. Lorsqu’il faut écrire un mot de passe, linux ne fait jamais apparaitre de caractères, même pas des « * », mais il est quand même écrit ! Prenez donc le temps d’écrire le mot de passe, car souvent on l’écrit mal sans s’en rendre compte et du coup il nous le refuse.

😐
Enfin ! On a réussi 😁

Installation de Pterodactyl

Bon, c’était déjà bien sportif l’installation de cette VM et de ce linux… Je peux comprendre que certains d’entre vous soyez saturés. Et c’est pour cela que je vous propose une méthode assez simple pour installer Pterodactyl. Nous utiliserons un script. Il faut savoir que c’est un script non officiel, et que Pterodactyl ne le supporte pas. En cas de souci lors de l’installation avec ce script, contactez moi. Voici un lien vers la documentation officielle pour installer manuellement Pterodactyl (vous verrez, vous apprendrez beaucoup de chose).

Prérequis

Voici un récapitulatif de quelques commandes linux qui seront utilisées avec une courte explication :

  • sudo : Terme à mettre au début d’une commande que l’on souhaite exécuter avec les plus hautes permissions. Il faut faire très attention car une mauvaise manipulation peut endommager définitivement le système d’exploitation, qui nécessiterait une réinstallation. Lorsque vous utiliserez une commande avec ce terme au début, il faudra mettre son mot de passe pour pouvoir l’exécuter.
  • apt : Simplement : L’App Store version ligne de commande. Plus précisément : Commande qui permet de gérer des paquets. Les paquets sont des archives permettant d’installer des logiciels, stockés dans des dépôts, que l’on peut changer si nécessaire.
    • apt update : Recherche si il y a des mises à jour disponibles.
    • apt upgrade : Applique les mises à jour trouvées (se lance donc après la commande apt update).
    • apt install [nom_paquet] : Installe le paquet donné en paramètre (il faut remplacer [nom_paquet] par le nom d’un paquet, par exemple nano).
  • reboot : Redémarrage la machine virtuelle.
  • su : Permet de se connecter en tant qu’un autre utilisateur. Nous utiliserons cette commande pour accéder à l’utilisateur « root ».

Une notion a maîtriser est le terme « root ». Ce terme est le nom de l’utilisateur avec les plus hauts privilèges possibles. Il faut faire très attention car une mauvaise manipulation peut endommager définitivement le système d’exploitation, qui nécessiterait une réinstallation.

Une documentation très complète en français de l’utilisation d’Ubuntu est disponible si vous souhaitez en apprendre plus.

Quelques notions à comprendre en rapport avec Pterodactyl :

  • Le « panel » (le front-end) : La partie graphique de Pterodactyl. Elle envoie des ordres au daemon.
  • Le « daemon », également appelé « wings » (le back-end) : La partie de Pterodactyl qui crée véritablement les serveurs, qui fait les actions que le panel lui demande.
  • Le « Node » : C’est la configuration du daemon. C’est avec lui que nous renseignerons diverses informations comme par exemple la quantité de ressources allouées (la mémoire vive, le processeur et l’espace disque).
  • Le terme « port » : Ce n’est pas réservé à Pterodactyl. Un port est un système permettant aux logiciels (côté client comme côté serveur) de recevoir ou d’émettre des informations. Il y a 65536 possibilités de ports qui sont classifiés dans 3 catégories : les « ports reconnus » qui sont réservés à des processus spécifiques (le port 80 pour héberger un site par exemple), les « ports enregistrés » qui sont assignés par L’IANA et pour finir les ports dynamiques qui sont généralement utilisés pour des communications temporaires.
    Vous pouvez donc utiliser les ports que vous voulez à l’exception de la plage 0 à 1023 (sauf si le service utilise un de ces ports par défaut, comme un site internet). Notez que beaucoup de logiciels ont un port par défaut, donc privilégiez l’utilisation de celui-ci (pour Minecraft c’est par exemple le port 25565) Une petite liste répertoriant quelques ports…
  • Une liste d’autres notions en rapport avec Pterodactyl (notamment Nest, Egg, etc.)

Mettre à jour le système (IMPORTANT)

Nous devons d’abord vérifier si il y a des mises à jour disponibles :

cosmos@ubuntu-vm:~$ sudo apt update

Beaucoup de texte apparait, puis lorsque nous avons à nouveau cosmos@ubuntu-vm:~$ (cosmos le nom d’utilisateur et ubuntu-vm le « hostname ») qui apparait, c’est que la commande a fini de s’exécuter.

119 paquets peuvent être mis à jour. Exécutez « apt list --upgradable » pour les voir.
cosmos@ubuntu-vm:~$

Nous avons donc 119 paquets à mettre à jour. Et bien allons-y :

cosmos@ubuntu-vm:~$ sudo apt upgrade

Du texte défilera, puis vous aurez sûrement 5 dernières lignes similaires à celles-ci (peut-être en anglais) :

Si c’est écrit en français, vous devrez confirmer en appuyant sur le touche O de votre clavier puis appuyer sur la touche Entrée et si c’est en anglais, ce sera pareil sauf qu’il faudra appuyer sur la touche Y de votre clavier. Maintenant patienter, ça peut prendre un moment selon votre connexion internet.

Notez que j’ai eu une « pop-up » avec fond violet qui m’a informé d’une nouvelle version du « kernel » (le « noyau » du système d’exploitation). J’ai juste appuyé sur Entrée.

Ensuite, j’ai eu une autre « pop-up » avec une liste de services que je peux redémarrer. Dans tous les cas, nous redémarrerons le système, donc juste appuyer sur le touche Tab (la touche à gauche de la touche A sur votre clavier) deux fois, afin que Cancel soit avec une surbrillance rouge/orange puis appuyer sur Entrée.

Pour terminer, nous allons redémarrer la machine virtuelle, afin que tout soit correctement appliqué :

cosmos@ubuntu-vm:~$ sudo reboot

Installation rapide (avec script)

Notez que le script ne fonctionne pas sur CentOS 7 et 8 ! Suivez la documentation officielle pour installer Pterodactyl sur ces deux systèmes d’exploitations. ⚠ Les autres systèmes d’exploitation du tableau au début de l’article sont eux compatibles.

Avant toute chose, nous aurons besoin de savoir l’adresse IP de la machine virtuelle pour plus tard. Pour se faire, utilisez la commande ip addr:

cosmos@ubuntu-vm:~$ ip addr
Dans tout ce blabla bizarre, ce que nous cherchons est encadré en rouge ! Sachez que l’IP commencera toujours par 192.168 (si vous avez bien suivi le tutoriel) puis les deux autres nombres pourront varier. Notez l’adresse IP pour plus tard !

Nous allons utiliser le script d’installation écrit par vilhelmprytz. La page github du script est consultable ici. Pour s’assurer du bon fonctionnement du script, nous allons « passer en root », c’est-à-dire se connecter avec l’utilisateur root, pour se faire :

cosmos@ubuntu-vm:~$ sudo su

Mettez votre mot de passe, et vous remarquerez qu’à la place de votre nom d’utilisateur il y a le terme « root ». Exécutez maintenant cette ligne de commande :

root@ubuntu-vm:/home/cosmos$ bash <(curl -s https://pterodactyl-installer.se)

L’installeur se lance et vous propose différentes options.

Ici, vous dites ce que vous souhaitez installer. Nous voulons le panel et le daemon, donc l’option 2.
Vous configurez le nom de la base de donnée où seront stockés les informations, le compte utilisateur pour accéder à cette base de donnée et son mot de passe. Pour database name et database username, laissez par défaut, c’est-à-dire appuyez simplement sur Entrée. Concernant le mot de passe, c’est vous qui décidez. Personnellement j’ai juste appuyé sur Entrée pour que ça génère un mot de passe automatiquement.
Vous devez maintenant choisir une Timezone, mettez ce que j’ai mis, c’est-à-dire Europe/Paris.
Mettez une email valide, mais dans un cadre d’expérimentation, vous pouvez prendre une « email poubelle ».
Créez le premier compte utilisateur admin pour le panel. L’email ne doit pas obligatoirement être valide. Vous devrez vous rappelez de username et du mot de passe pour vous connecter.
Fully Qualified Domain Name. C’est l’IP (ou le nom de domaine) où est hébergé le panel. Notez que le panel et le daemon peuvent être installés sur deux serveurs séparés et cette option prend son sens dans ce cas là. Ici, ce sera sur la même machine, donc au final, ça revient au même.
Donc, mettez l’IP de la machine virtuel que vous avez noté après avoir fait ip addr. Notez que le warning vous prévient que vous ne pourrez pas générer un certificat ssl pour sécuriser votre site (qu’il soit en https), ce qui n’est pas grave puisque nous faisons tout en local. « Let’s Encrypt » est un service gratuit permettant de générer des certificat ssl.
Un pare-feu est très important, mais dans un cadre expérimental, ce n’est pas nécessaire. Mettez N puis confirmez.

On a ensuite un récapitulatif de la configuration puis nous devons confirmer que nous voulons cette configuration. Mettez Y et l’installation va débuter. Ensuite nous avons ceci :

Mettez no puis patientez. Et…
Le script a fini d’installer le panel (le front-end), passons au daemon (le back-end). Mettez Y.
Dans notre cas, le firewall est inutile. Mettez N.
Ceci est pour permettre la création de bases de données pour les serveurs de jeux, vocaux, etc. C’est une fonctionnalité un peu avancé, donc pour ce tutoriel, sauf si vous vous y connaissez, mettez N.
Puisque tout à l’heure, nous n’avions pas mis en place de certificat, il faut mettre N. Après avoir fait ça, mettez Y pour lancer l’installation.

L’installation est terminé, mais ce n’est pas encore fini…

Configuration du Node

Nous allons à présent configurer le Node. Il va falloir aller sur le panel. Mettez l’adresse IP de la machine virtuelle dans une page de votre navigateur.

Génial ! Connectez vous avec l’utilisateur créé plus tôt.
Il y aura ici la liste des serveurs créés grâce au panel. Cliquez sur le bouton avec des engrenages. Il vous renvoie vers l’interface administrateur du panel.
Ici c’est la partie pour administrer Pterodactyl, donc le panel, le daemon, etc. (pas les serveurs). Allez dans « Locations », puis « Create New ».
Il faut savoir que l’on peut associer différents daemon à un même panel et la « location » permet de les catégoriser. Ce n’est pas vraiment important, mais mettez quelque chose qui a du sens pour vous y retrouver. Par exemple fr.home car le daemon est en France et hébergé chez vous. La description est facultative.
Passons à la création d’un Node. Allez dans « Nodes », puis « Create New ».
Cela peut faire peur, mais ne vous inquiétez pas, c’est simple :

Name : Le petit nom que vous allez lui donner, pour vous y retrouver.

Description : Une description (facultative).

Location : Ce que nous avons créé il n’y a pas plus tard que 2 minutes.

Node Visibility : Permet de le masquer dans la liste des Nodes disponibles lors de la création de serveurs. Dans notre cas, inutile, donc laissez Public.

FQDN : Cela vous dit quelque chose non ? Mettez donc l’ip de votre machine.

Communicate Over SSL : Il faut cocher la première option si le panel est sécurisé avec un certificat, ce n’est pas le cas, donc mettez la seconde option (c’est normal que la case soit rouge une fois cliquée).

Behind Proxy : Si le daemon est derrière un proxy qui s’occupe de la connexion ssl, il faut mettre la seconde option. Je cite de la documentation : Si cette phrase n’a aucun sens pour vous, c’est que cela ne vous affecte pas. Alors, vous avez compris, laissez la première option 😉

Daemon Server File Directory : Où sera sauvegardé le contenu des serveurs du node. Laissez par défaut.

Total Memory : La quantité de mémoire vive que nous voulons allouer au Node. Il ne faut pas mettre la capacité maximale de la machine, car le système d’exploitation en nécessite un peu. Ici, je vais mettre 3Go. Notez que 1Go = 1024 MiB donc à multiplier par le nombre de Go que vous voulez.

Memory Over-Allocation : La quantité en pourcentage de mémoire vive qui sera utilisé en plus si les 3Go sont complètement utilisés. En mettant -1, il n’y aura pas de limite et en mettant 0, cela empêchera de dépasser la quantité de mémoire allouée. Cela va dépendre de vos utilisations, mais puisque que nous expérimentons et que nous sommes limités à 4Go, je vais mettre 0.

Total Disk Space : La quantité d’espace disque que nous voulons allouer au Node Il ne faut pas mettre la capacité maximale de la machine, car le système d’exploitation en nécessite un peu. Ici, je vais mettre 15Go. Notez que 1Go = 1024 MiB donc à multiplier par le nombre de Go que vous voulez.

Disk Over-Allocation : Même chose que pour Memory Over-Allocation mais pour l’espace disque.

Daemon Port / Daemon SFTP Port : Les ports utilisés par le daemon pour communiquer, écouter, etc. Pas touche !

Cliquez enfin sur « Create Node ».
Il faut maintenant ajouter des allocations, c’est-à-dire des ports pour les serveurs qui seront créés. Pour IP Adress, mettre 0.0.0.0 signifie « toutes les adresses IPv4 de la machine locale », car une machine peut avoir plusieurs IPs. C’est ce que nous mettrons. IP alias est facultatif, ne nous en préoccupons pas. Et nous allons donc ajouter des Ports. On peut les ajouter un par un, avec un espace entre chaque port ou alors les écrire d’une certaine façon, par exemple utiliser un tiret : 25565-25575
Et Bam ! Tout ça en moins de 10 secondes 😁 Mais ce n’est pas encore terminé !

Mais avant de continuer, nous allons avoir besoin d’utiliser OpenSSH (mentionné plus haut dans l’article). Pour vérifier que le service est installé et fonctionnel, chercher dans la barre de recherche de votre ordinateur « invite de commande » puis lancer l’application, puis taper la commande ssh.

Si vous avez une réponse, alors c’est bon ! OpenSSH est installé par défaut sur Linux et MacOS, pour
Windows je ne suis pas sûr, donc voici un lien pour l’installer sur Windows.

Comment ça fonctionne ? Et bien c’est plutôt simple :

ssh username@ip

Vous avez donc compris, vous devez mettre votre d’utilisateur, puis « @ » suivi de l’IP de votre machine virtuelle par exemple : ssh cosmos@192.168.1.31
Il vous demande en suite le mot de passe du compte, et ici aussi, aucun caractère n’apparait mais c’est normal.

Et voilà, vous êtes connectés à distance (je vous rappelle qu’une machine virtuelle est un ordinateur séparé de celui sur lequel il est hébergé). L’avantage d’avoir fait tout ça, c’est que nous allons pouvoir faire des copier/coller… Et croyez moi, ce que vous allez copier/coller juste après, vous n’auriez pas aimé devoir le recopier… Cela à d’autres avantages comme avoir plusieurs consoles en simultané (rien n’empêche d’ouvrir 42 invites de commandes et se connecter avec), le défilement avec le souris, des consoles redimensionnables, etc.

Repassons sur Pterodactyl maintenant que vous vous êtes connectés en parallèle avec OpenSSH. Vous êtes donc dans l’onglet Configuration.

Cliquez sur Generate Token
Copiez la ligne (vérifiez que vous avez bien tout sélectionné) puis collez là (en faisant un clique droit pas un Ctrl+V) dans l’invite de commande où vous vous êtes connectés en ssh.
Même si la mise en forme s’est fait la malle, y a bien écrit à la fin « Successfully configured wings ».

La configuration a bien été appliqué, mais le daemon (wings) n’est toujours pas lancé. On peut le lancer avec sudo wings

Pas de rouge… c’est rassurant ! Et si vous retournez sur le panel puis allez dans la catégorie « Node » vous verrez qu’un cœur vert apparait à côté du nom du Node.

En appuyant simultanément sur les touches Ctrl et C vous arrêterait le programme. tapez ensuite ces commandes :

cosmos@ubuntu-vm:/etc/pterodactyl$ cd /etc/systemd/system
cosmos@ubunt-vm:/etc/systemd/system$ sudo nano wings.service

Cela vous ouvre une « interface » ressemblant à ceci :

« nano » est un éditeur de texte en ligne de commande.

Copiez et coller (clique droit pour rappel) ce texte dans l’éditeur de texte :

[Unit]
Description=Pterodactyl Wings Daemon
After=docker.service
Requires=docker.service
PartOf=docker.service

[Service]
User=root
WorkingDirectory=/etc/pterodactyl
LimitNOFILE=4096
PIDFile=/var/run/wings/daemon.pid
ExecStart=/usr/local/bin/wings
Restart=on-failure
StartLimitInterval=180
StartLimitBurst=30
RestartSec=5s

[Install]
WantedBy=multi-user.target

Appuyez ensuite simultanément sur les touches Ctrl et S, cela ajoutera ce petit texte signifiant que cela bien sauvegardé ce que nous avons écrit.

Appuyez ensuite simultanément sur les touches Ctrl et X pour fermer l’éditeur puis écrivez cette commande :

cosmos@ubuntu-vm:/etc/systemd/system$ sudo systemctl enable --now wings

Alors… Vous n’allez pas me croire… mais l’installation et la configuration de Pterodactyl est ENFIN terminée !

Installation d’un serveur Minecraft avec Pterodactyl

Pour installer un serveur Minecraft avec Pterodactyl, rendez-vous dans l’interface administrateur du panel puis dans la catégorie « Servers ». Puis cliquez sur « Create New ».

Dans « Core Details » :

Server Name : Le nom du serveur qui apparaitra sur le panel.
Server Owner : Le propriétaire du serveur. Ecrivez les premiers caractères de l’adresse email du compte à qui appartiendra le serveur et celui-ci sera affiché dans la liste.
Server Description : Une description, c’est facultatif.
Start Server when Installed : Si coché, une fois l’installation terminé, le serveur se lancera automatiquement.

On passe à « Allocation Management » :

Node : Le Node sera installé le serveur
Default Allocation : Le port par défaut associé au serveur. Ce sont les ports que nous avions ajouté dans la configuration du Node. Et dans ces ports, il y a le port 25565, le port par défaut de Minecraft. Mettons le.
Additional Allocation(s) : Si vous voulez allouer d’autres ports à ce serveur. Cela peut être utile si vous utilisez des plugins/mods en nécessitant (mais n’en ajoutez pas pour rien).

Puis à « Application Feature Limits » :

Database/Backup/Allocation Limit : La limite du nombre de bases de données/backups/ports que le serveur aura. C’est-à-dire que les utilisateurs qui pourront créer ces éléments seront limités à ce nombre.
Pour « Resource Management » :

CPU Limit : Le pourcentage de ressource processeur que vous allouez au serveur. Un cœur correspond à 100 %. Cela veut dire que vous pouvez allouer un cœur et demi par exemple. Pour 2 cœurs -> 2 * 100 = 200
CPU Pinning : Fonctionnalité avancé, cela permet de préciser si vous voulez que le serveur utilise un ou plusieurs cœurs en particulier. Ne vous embêtez pas avec cela, sauf si cela vous est vraiment nécessaire (laissez vide si vous ne voulez pas l’utiliser).
Memory : La quantité de mémoire vive que vous allez au serveur (en MiB). 1 Go = 1024 MiB
Swap : Utilise de l’espace de stockage comme mémoire vive. C’est-à-dire que si la quantité de mémoire vive est saturée, cela utilisera une quantité d’espace de stockage. C’est cependant à éviter car cela chute les performances. -1 ne met pas de limite et 0 n’en alloue pas.
Disk Space : La quantité d’espace de stockage que vous allouez au serveur (en MiB).
Block IO Weight : Fonctionnalité avancé que je n’ai jamais utilisé.
Enable OOM Killer : Permet de forcer l’extinction du serveur si il dépasse la limite de mémoire.

Passons à « Nest Configuration » :

Nest : Catégorie classant différent fichier de configuration pour créer un serveur.
Egg : Le fichier de configuration pour créer un serveur. Vanilla Minecraft est le nom de la version classique de Minecraft. Forge Minecraft est utilisé pour les mods. Sponge n’est plus utilisé. Ignorez Bungeecord, c’est pour reliez différents serveurs Minecraft entre eux, c’est une notion avancé pour les administrateurs d’un serveur Minecraft. Pour finir, Paper est pour les plugins.
Skip Egg Install Script : Si vous cochez cette case, le script d’installation ne s’exécutera pas, dans notre cas, cela ne sert à rien.
Continuons avec « Docker Configuration » :
Docker Image : Dans notre cas, c’est la version de java qui sera utilisé pour faire tourner le serveur Minecraft. Selon la version que vous voulez installer sur votre serveur Minecraft, il faut une version Java plus ou moins récentes. L’option « Or enter a custom image » est une fonctionnalité avancé, n’y prêtez pas attention.
Et pour finir, « Startup Configuration » et « Service Variables » (ces options peuvent varier selon l’Egg que vous mettez) :

Start Command : La commande qui lancera le serveur à chaque fois que vous appuierez sur le bouton « start ». N’y touchez pas, à moins de savoir ce que vous faites.
Server Jar File : Le nom du fichier Jar. Si vous ne savez pas ce qu’est un fichier Jar, n’y touchez pas.
Server Version : La version de votre serveur Minecraft. « latest » installe donc la dernière version stable et « snapshot » la dernière version snapshot. Vous pouvez aussi mettre le numéro d’une version.

Vous pouvez maintenant cliquer sur « Create Server ». Cliquez sur le bouton encadré en rouge pour quitter l’interface administrateur du panel.

Vous voyez à présent votre serveur dans la liste des serveurs disponibles.

J’en ai créé un autre pour vous montrer deux cas : On a le premier qui a fini de s’installer, on va pouvoir le démarrer alors que le second en train de s’installer, il faut donc patienter un peu.

Cliquez sur le serveur listé que vous venez de créer et une nouvelle interface apparait.

Vous avez au milieu une console, à droite 3 boutons pour respectivement démarrer, redémarrer et arrêter le serveur. Toujours à droite, vous avez l’adresse avec le port, le statut du serveur, l’utilisation de différentes ressources puis des graphiques en bas.

Concernant la partie tout en haut :
Console : Le menu sur lequel vous êtes
Files : Une gestionnaire de fichier pour le serveur
Databases : Pour gérer les bases de données liés au serveur (ne peut être utilisé avec notre installation)
Schedules : La fonctionnalité des tâches automatisés. Nous ne l’aborderons pas dans ce tutoriel.
Users : Pour ajouter des utilisateurs. Vous pourrez personnaliser leur accès (toutes les permissions sont commentés). Un peu plus bas vous sera expliqué comment créer un nouvelle utilisateur.
Backups : Pour créer des backups.
Network : Pour ajouter des ports. Ne fonctionnera pas sans ajouter un quota d’allocation lors de la création du serveur ni sans activer une option sur le panel administrateur se trouvant dans Settings > Advanced > Automatic Allocation Creation.
Startup : Permet de modifier le « docker image » et la valeur de certaines variables renseignées lors de la création du serveur.
Settings : Vous permet de changer certains éléments, et vous permet également de réinstaller le serveur.
Activity : une page de log des actions faites sur le panel en rapport avec le serveur.
– La petit flèche permet d’accéder à la page en rapport avec le serveur sur le panel administrateur du panel, page qui permet de modifier à nouveau les informations précisées lors de la création du serveur.

Créer de nouveaux utilisateurs

Dans le panel administrateur (le bouton engrenage) vous avez une catégorie « Users ». Le compte que vous avez créé lors de l’installation de Pterodactyl est listé. Vous pouvez créer un nouvel utilisateur en cliquant sur Create New. Vous pourrez donc y ajouter une adresse email (mettez-en une, même invalide, cela vous permettra de l’identifier lorsque vous voudrez ajouter des accès à certains serveurs à cet utilisateur), un nom d’utilisateur, un prénom puis un nom. Default Langage est la langue par défaut que l’utilisateur aura pour le panel. C’est-à-dire qu’en remettant la main dans le cambouis, on peut ajouter des fichiers de langues, ce qui permet de changer la langue du panel. Mettre Administrator sur yes lui permettra d’accéder à l’interface administrateur du panel, ce que je vous déconseille. Pour le mot de passe, même si il est précisé que vous n’êtes pas obligé de mettre un mot de passe, dans notre cas si ! Le panel n’arrivera pas à envoyer un mail à l’adresse indiquée, qu’elle soit valide ou non.

Conclusion

  • Sachez qu’après avoir suivi ce tutoriel, les serveurs que vous créerez ne seront qu’accessible dans votre réseau local. Votre ami qui habite la ville d’à côté ne pourra pas y accéder, il y a d’autres manipulations à mettre en place.
  • Cet outil est très puissant mais requiert une certaine maitrise des systèmes linux. J’ai voulu rédiger ce tutoriel afin que vous découvriez Pterodactyl sans que vous soyez submerger par tout un paquet d’installations, de configurations, de problèmes, etc. ce qui implique de ne pas vous montrer toutes les fonctionnalités proposés par ce logiciel.
  • Si l’outil vous intéresse, et que vous voulez en apprendre plus ou l’utiliser sur un serveur de production, je peux déjà commencer par vous conseiller de recommencer l’installation mais en la faisant manuellement cette fois-ci, donc en suivant la documentation officielle. Sachez que le projet est très communautaire, en cas du moindre problème, vous pouvez rejoindre leur discord et poser des questions (en anglais).
  • Merci d’avoir lu cet article ! La principale source de cet article est le site officiel de Pterodactyl (et mes connaissances 😉).
Tutoriels

Comment faire un montage vidéo grâce au logiciel CapCut…

Vous rêvez de faire une bonne vidéo en réalisant un montage mais vous n’avez jamais touché a un quelconque logiciel de montage ? Ce tutoriel est fait pour vous, il vous permettra d’avoir les bases en montage vidéo grâce au logiciel CapCut. Etes vous prêt à impressionner vos amis et vos proches ?

Pourquoi faire un montage vidéo ?

Ce tutoriel consiste à vous initier au montage vidéo, mais dans quel but ? Il y a plein de façon d’utiliser un montage vidéo :

  • pour rentrer dans une école, en effet certaines écoles peuvent demander à avoir une présentation vidéo du candidat, ainsi cela permettrait de vous faire sortir du lot, en montrant vos capacités de montage et d’imagination.
  • pour un support personnel, faire une vidéo assemblée de plein de vidéos souvenirs (permet de supprimer le reste des vidéos pour faire de la place).
  • pour un support professionnel, cela concerne les métiers de l’internet, des réseaux sociaux (YouTube, Instagram), de la communication.
  • pour un mariage, cela permettrait de faire un message touchant, récapitulant les années passées avec le/la mari/é, cela pourra appuyer votre discours par exemple.
  • pour un anniversaire, de la même manière que le mariage, c’est une façon touchante de souhaiter un joyeux anniversaire à la personne concernée.

Et plein d’autres….

Pourquoi utiliser le logiciel CapCut ?

CapCut est une application de montage vidéo détenu et développé par ByteDance, CapCut est un éditeur vidéo gratuit. La principale fonctionnalité de l’application CapCut est de faciliter l’édition de courtes vidéos dans des formats verticaux ou horizontales. Ainsi ce logiciel est l’un des plus faciles à utiliser lorsque l’on débute, il est simple d’utilisation.

CapCut n’est pas encore disponible pour les ordinateurs de bureau (qu’il s’agisse de PC ou d’ordinateurs portables). Il est uniquement disponible pour les appareils Android et iOS en tant qu’application mobile. Ainsi ce tutoriel sera produit avec comme support l’Iphone 11.

Utiliser le logiciel de montage CapCut :

Installer l’application CapCut :

CapCut est disponible sur iPhone et Android, accedez au magasin d’application de votre appareil : Apple AppStore pour iPhone ou Google PlayStore pour Android.

Allez dans « recherche » en bas à droite, puis cliquez sur la barre de recherche et écrivez « CapCut ».

Lorsque cette interface apparait, appuyez sur « CapCut – Montage video & photo » et appuyez sur « télécharger » en bleu ( le miens est deja installer donc il y a marquer « ouvrir », mais sur le votre il y aura marqué « télécharger » à la place).

Une fois que le téléchargement est fini, allez dans votre écran d’acceuil et appuyez sur l’application pour l’ouvrir.

Fonctionnalités de CapCut :

Une fois l’application ouverte, vous aurez cette page d’acceuil, pour se créer un compte il suffit d’aller sur le petit bonhomme en haut a gauche de l’écran, suite à cela, pour commencer un projet, une vidéo dans le cadre de ce tutoriel là, appuyez sur « Nouveau Projet » en bleu.

Il faudra alors sélectionner les photos et vidéo qui apparaitrons dans votre vidéo. Une fois la totalité sélectionnée, il faut appuyez sur « ajouter » en bas à droite. C’est alors que cette interface apparait, désormais nous pouvons commencer notre montage.

Nous allons maintenant voir les possibilités de montage que propose l’application CapCut :

Premièrement, les modifications se font avec les icones en bas de votre écran, on y trouve 10 possibilités:

Dans ce tutoriel nous allons analyser les plus utilisés, les bases du montage que CapCut nous propose, ainsi nous allons commencer par le premier, « modifier » qui est caractérisé avec un symbole de ciseau. En appuyant sur celui ci, une nouvelle interface apparait avec 24 icones, donc 24 modifications possible pour votre montage vidéo (faire défiler sur votre téléphone pour voir les autres)

Tout comme la première interface, nous allons aller droit au but et s’interresser qu’aux modifications les plus utilisées, les plus utiles. Je vais ainsi faire une liste avec chaque caractéristiques des modifications les plus importantes sous forme de liste, je ferai des explications plus approfondi lorsque l’utilisation est plus complexe.

  • « diviser » permet de diviser une vidéo en deux, trois, quatre, etc..
  • « vitesse » permet de modifier la vitesse de la vidéo (x2, x5….), faire des slowmotion (avoir une partie de la vidéo plus lente que le reste.
  • « animation » permet de faire arriver ou de faire partir une vidéo d’une certaine manière (fondu, secoué…)
  • « supprimer » permet de supprimer la vidéo, l’image.
  • « volume » permet de changer le volume, ou de le couper pour mettre la vidéo sans son et en rajouter un par dessus (nous verrons cela plus bas).
  • « modifier » permet de faire pivoter l’image ou la photo, mais aussi la recadrer.

Le reste sont moins utile pour une personne qui débute, donc cela ne vous servira pas à grand chose maintenant.

Revenons à l’interface du début avec nos 10 icones (appuyez sur la flèche en bas à gauche), nous venons d’expliquer ce que l’icone « modifier » faisait, maintenant, passons au reste :

J’ai laissé une mention spéciale pour l’icone « extraire un son » car il mérite d’être commenté plus que le reste, il est plus intéressant et complexe. Lorsque l’on appuie sur cette icone, une nouvelle interface apparais :

Il y a en effet 4 modifications possibles, premièrement, « sons » permet de mettre sur notre vidéo sans son (mutte le son précédemment) une musique de TikTok par exemple, mais aussi des sons extrait de d’autres vidéos de notre montage.

Deuxièmement, « effets » permet de mettre des sons assez court déjà proposés par CapCut, comme des applaudissements, des rires, des bruits de trafics, des musiques ambiantes….. Cette possibilité là est très pratiques pour les montages/court métrage humoristique.

Troisièmement, « extraite » nous renvois directement dans notre galerie vidéo pour que l’on sélectionne le son d’une vidéo qui nous intéresse, ainsi, le son sera mit sur une vidéo ou photo choisis, et la vidéo du son ne sera pas voyante lors de sa diffusion.

Et puis dernièrement, « voix off » permet comme il l’indique d’enregistrer une voix off en même temps que la vidéo défile, cela est pratique lorsque par exemple, pour une école, si nous avons envie de montrer un dessin, nous pouvons la mettre en grand sur la vidéo, et faire une voix off pour expliquer ce dessin etc, mais cela peut aussi servir pour les vidéo YouTube par exemple comme les vlog.

Après avoir analyser la rubrique « son » qui est l’un des plus utiles, nous allons continuer avec « Texte », en apuyant dessus, une nouvelle interface apparait, avec 6 modifications possibles. Nous allons les commenter en liste, comme précédemment.

  • « Ajouter du texte » permet comme il le dit, d’écrire un texte que l’on pourra mettre sur notre vidéo, nous pouvons changer la police, la couleur, la taille, les effets d’apparitions et de disparition du texte, ainsi cette fonctionnalité est très pratique.
  • « stickers » ouvre une banque de petits dessins animés ou non, nommé « stickers », ainsi nous pouvons ajouter des petites animations a notre vidéo.
  • « légende automatique » permet d’avoir en bas de notre vidéo la légende de ce que la vidéo dit, ainsi, les personnes qui ont des problèmes d’audition peuvent lire ce que la vidéo dit.
  • « modèle de texte » ouvre une banque de modèle de texte, c’est à dire, des animations comme « happy new year » , nous pouvons aussi changer le texte si c’est juste l’animation et le placement du texte qui nous plait.
  • « paroles automatique » permet de mettre en légende les paroles de musique.
  • « dessiner » permet comme son nom l’indique de dessiner sur la vidéo, la photo.

Maintenant que « texte » est expliquer, nous allons continuer avec le reste qui peut servir en tant que débutant.

  • « stickers » renvoie exactement la même interface que précédemment.
  • « superposition » permet de mettre plusieurs vidéos ou photo au même moment, choisir l’opacité de celles ci pour avoir un rendu plus fondu.
  • « effets » CapCut propose des effets à appliquer sur notre vidéo, comme des changements de couleurs, du floutage et encore bien d’autres.
  • « filtres » tout comme dans nos modifications de photos et vidéos dans notre galerie, cette fonctionnalité permet de changer l’intensité des couleurs, mettre en noir et blanc etc..
  • « format » permet tout simplement de modifier le format de la vidéo (9.16, 16.9 , 1.1, …..)
  • « zone de travail » n’est pas très important, il permet seulement de modifier la couleur sur les bords si vous le souhaitez.

Pour finir, il suffit d’appuyer sur l’icone du téléchargement en haut a droite de l’écran pour l’enregistrer dans votre galerie ou le partager à des proches.

Conclusion

Pour conclure ce tutoriel, si vous avez besoin de faire du montage pour x raison ou si vous avez l’envie d’apprendre, de s’informer sur ce sujet là, alors CapCut est selon moi le meilleur logiciel pour commencer le montage.

Il est ludique, simple d’utilisation, et surtout gratuit.

Merci d’avoir prit le temps de lire mon travail, bon montage !

Tutoriels

Comment crée des replays instantanée ?

Vous souhaitez conserver vos moments favoris ? Mais vous avez pas envie d’enregistrer tout le temps ? J’ai la solution pour vous, rapide et simple !

Medal.TV : logiciel de replay instantanée !

Bonjour à tous et bienvenue sur mon tutoriel sur comment faire des replays instantanée de manière simple et rapide !

Tout d’abord il vous faudra impérativement Windows 10/11

Puis : cliquez ici

Ce fichier ce télécharge. Une fois terminé lancer le :

Une fenêtre s’ouvre, elle vous permettra d’installer le logiciel. Par la suite une fenêtre de ce genre s’ouvre

Il vous suffit de patienté. Une fois ouvert on arrive sur cette grande page :

Cliquez ici :

On arrive sur cette page. Il vous suffiras de configuré le taux d’enregistrement par défaut etc.

Pensez bien a régler votre micro dans la section son

Maintenant lancer un jeu. Pour ma part je vais lancer Sea Of Thieves. Lorsque je lance le jeu une pop-up apparait :

Si jamais j’appuie sur la touche F9 alors un replay de la dernière minute va ce crée, voici un exemple :

La pop-up s’affiche pour nous dire que l’ordre a bien été reçu ! Une fois que je ferme mon jeu Medal me montre ce que j’ai enregistrer :

Je peux cliquer dessus pour avoir un grand aperçu :

Vous pouvez donner un titre, des hastags puis le publié ou alors faire un mini montage !

Si jamais l’on veux crée un montage simple sans aucune connaisance c’est très simple, on clique sur Open in Editor :

En cliquant sur les icones a droite je peux :

Mettre une musique ;

Insérer des meme ;

Mettre des effets en 1 clic ;

Ajouté du texte ;

Ajouté des stickers/gif ;

Et enfin importer des fichiers personnalisé ! Petit exemple de ce que l’on peux faire :

https://medal.tv/games/sea-of-thieves/clips/MEWKWCZVgntvW/d1337MAGHEVe?invite=cr-MSx2ejIsNTE0NzYwODAs

Après tout est possible :

https://medal.tv/games/csgo/clips/MF71Yly9MicDz/d1337FbLsmVB?invite=cr-MSxneGosNTE0NzYwODAs

Maintenant vous serez les pro des replays instantanée !

Si vous avez des questions n’hésitez pas a les déposer dans les commentaires !

Tutoriels

Faire un travail collaboratif avec l’outil Google Doc

Vous avez un travail à faire avec des collègues et vous voulez que cela soit efficace sans forcément devoir vous voir en personne. Les sites collaboratifs seront l’outil idéal pour vous. Dans ce tutoriel nous verrons comment utiliser l’un d’entre eux et plus particulièrement Google doc. Ce tutoriel vous permettra de mieux connaitre google doc et vous permettra d’atteindre une meilleure efficacité lors de vos futurs travaux collaboratifs.

Qu’est ce qu’un document collaboratif ?

Avant de commencer je vais vous expliquer ce qu’est un document collaboratif . Celui-ci a pour but de vous permettre d’interagir avec vos collègues à distance et simultanément. C’est particulièrement utile lorsque vous avez à préparer le texte d’un oral, répondre à des questions à distance. J’ai décider de parler de google doc en particulier car il est accessible depuis n’importe quel ordinateur ou appareil mobile avec une connexion Internet à condition d’avoir une adresse mail google. Ce qui en fait un outil de travail très pratique pour ceux qui travaillent en groupe ou qui doivent accéder à leurs documents à distance.

commencer un travail collaboratif, quelques astuces.

  1. Pour créer votre document, taper dans la barre de recherche « Doc.new » ce qui va vous ouvrir une page google doc
  2. Ensuite vous devez inviter vos collègues en appuyant sur le bouton partager


3. une fois cette étape faite, il vous sera demandé un nom pour le document

  • Le nom peut également être écrit en appuyant ici

4. Après avoir écrit le nom du document vous devrez inscrire l’adresse des personnes avec qui vous souhaitez travailler. Ceux-ci recevront une invitation sur leur messagerie google qu’ils devront accepter.

Bien organiser son fichier collaboratif

Pour organiser son fichier Google doc, je vous conseille d’utiliser des titres et des sous titres. Pour cela, il faut avoir déterminer les différentes parties et sous partie qui vont constituer votre travail. Chaque partie devra avoir un nom que l’on appellera titre 1 puis 2 etc. Chaque sous partie sera affectée dans le sous-titre (sous-titre 1 puis 2 etc).

pour que vos titres aient la même couleur ou le même style de texte il vous suffit de sélectionner un titre et d’appuyer sur « mettre à jour » ainsi tous les titres auront directement la même mise en forme ce qui vous permettra un gain de temps

Une fois vos titres sélectionnés pour mieux vous repérer dans votre fichier, il vous suffit de cliquer dans l’onglet insertion sur « table des matières », en bas du menu déroulant. Vous choisissez ensuite le premier dessin représenté par les chiffres.

Vous obtiendrez un document qui ressemblera à l’exemple ci-dessous. Ce rendu vous permettra de naviguer et vous repérer plus simplement dans votre document.

Si vous voulez ajouter une image sur votre fichier, vous devez cliquer sur insertion puis image et rechercher sur WEB. Cela vous permet d’importer les photos directement depuis un navigateur. On peut aussi choisir d’importer depuis l’ordinateur des photos enregistrer dans son drive ou ses documents.

Pour finir sur l’organisation de votre document je vais vous expliquer comment insérerer des liens internet dans votre document. Cela peut vous permettre de partager une adresse url avec les autres personnes qui collabore à la création de ce document.

Pour se faire, il vous faut cliquer ou marquer « rechercher ou un coller un lien » vous y inscrirez l’adresse url du site internet.

Différentes astuces sur Google doc

raccourcis clavier

Je vais vous présenter les raccourcis clavier les plus utiles pour travailler efficacement. Ils vous permettront d’être plus rapide quand vous travaillerez.(les touches sont à actionner simultanément)

  • ctrl+c (copier)
  • ctrl+x (couper)
  • ctrl+v(copier)
  • ctrl+maj+e(centrer)
  • Pour annuler une action : Ctrl + Z
  • Pour rétablir une action annulée : Ctrl + Maj + Z
  • Pour mettre en gras : Ctrl + B
  • Pour mettre en italique : Ctrl + I
  • Pour mettre en souligné : Ctrl + U

Il en existe bien d’autres mais vous connaissez dorénavant les plus importantes pour une utilisation optimale de google Doc.

Envoyer son document, les différentes possibilités

Je vais vous montrer la manière principale pour envoyer son document

« https://docs.google.com/document/d/1w8rjeAF59iAwYfECp-Dx9gDXZITvj1urlSvs4GKq0Vg/edit »

il suffit ici de remplacer le mot edit par preview quand vous enverrez l’url à quelqu’un. Avec cette astuce la personne qui reçoit votre document a une interface différente où il ne peut pas voir qui a collaboré à la création du document ni même le modifier.

Si vous remplacez le mot édit par copy cela enverra une copie à la personne. Cela lui permet de travailler sur le document sans modifier le document principal.

Si vous remplacer le mot edit par export?format=pdf la personne qui recevra le document pourra directement le télécharger sous format pdf

Conclusion:

Dans cette article j’aurais essayer de vous expliquer les fonctions principales de Google et quelle que astuce pour augmenter votre productivité sur site encore plus que Google vous le donnera déjà lui même. Tout au long de votre utilisation Google doc vous sera de plus en plus facile est intuitif. Si jamais des explications à moi n’ont pas était clair je vous tourne vers ces vidéos YouTube qui pourront vous être expliqué d’une différente manière et pourra peut être mieux vous convenir.

https://www.youtube.com/watch?v=g8-XrLeG2lE

Tutoriels

Comment mettre à jour ses pilotes de composants informatiques…

Vous vous demandez pourquoi votre ordinateur est lent et semble être ralenti ? Ce tutoriel pourrez vous offrir une solution pour résoudre ce problème en vous présentant comment mettre à jour ses composants informatiques !

A quoi ça sert ?

Lorsque vous obtenez votre premier ordinateur et au bout de quelques mois voir années, vous devez mettre à jour ces composants. En effet, cela permet à votre ordinateur d’être beaucoup plus performant, optimisé et d’éviter des virus ce qui, vous conviendrez, est bien pratique. Ainsi ce tutoriel va vous montrer comment connaitre ses composants si vous les avez oublié ou que vous avez acheté un ordinateur tout fait et comment les mettre à jour.

Trouver tous ses composants

Pour pouvoir mettre à jour il faut déjà connaître ses composants, pour ce faire il y a deux méthodes, la première et plutôt simple puisque si vous connaissez vos composants ainsi que la marque de ceux-ci vous pouvez passer à l’étape suivante mais je vous conseille de quand même vérifier car sans la référence exacte la mise à jour ne marchera pas. La deuxième méthode est d’aller sur le site : Driverscloud, un site pouvant vous donner tous vos composants suite à une analyse et même donner les mises à jour récente de vos pilotes. Mais concentrons nous tout d’abord sur comment trouver ses composants.

En premier lieu allez sur le site et cliquer sur ce lien.

Descendez ensuite la page et cliquez sur le lien surligné

Téléchargez ensuite en cliquant sur installation automatique

Lancez ensuite l’exécutable se trouvant dans les téléchargements de votre ordinateur

Après l’avoir exécuté, installez DriversCloud en cliquant sur Installer jusqu’à arriver sur cet onglet

Cliquez ensuite sur Lancer la détection et attendez qu’un onglet se lance sur votre navigateur pour connaitre vos composants

Descendez ensuite pour apercevoir le nom et la référence de vos composants

Mettre à jour ses composants

Une fois la liste des références de vos composants connue, il faut maintenant les mettre à jour et pour ce faire nous allons utiliser une nouvelle fois DriversCloud, qui est la méthode la plus rapide et la plus sûr.

Toujours sur la même page que sur la liste des composants, choisissez pilotes et non configuration

Descendez et vous devriez arriver au niveau des pilote, vérifiez que la case Version la plus récente disponible est cochée et cliquez sur le lien entouré en rouge.

Téléchargez le pilote

Choisissez le Serveur du Constructeur et lancez le téléchargement

Lancez l’éxécutable

Puis suivez les instructions et les recommandations données par l’exécutable. Une fois fait, répétez l’action pour chaque pilote que vous voulez mettre à jour et pensez une fois fini à redémarrer votre ordinateur pour que les mises à jour soit bien en place.

Conclusion

Maintenant que vous avez mis à jour tous vos composants de votre ordinateur, il devrait être bien plus rapide, optimisé et sécurisé ! Cependant, n’oubliez pas qu’il faut penser à le faire tous les 2-3 mois pour garder et conserver un ordinateur au maximum de ses performances.

Tutoriels

Comment utiliser le logiciel d’enregistrement OBS ?

Le logiciel OBS est un célèbre logiciel qui permet l’enregistrement d’un ou plusieurs écrans sur PC, nous verrons à travers cet article pourquoi et comment l’utiliser !


Pourquoi utiliser ce logiciel au lieu d’un autre ? Quels sont ses atouts ?


Tout d’abord, OBS est un logiciel d’enregistrement gratuit et open source : c’est-à-dire qu’il est possible de retrouver son code très facilement afin de le réutiliser.
On le retrouve sur la grande majorité des plateformes softwares, incluant Windows, macOS et Linux (pour les plus aventuriers).
De plus, il intègre une option de streaming en direct pour des plateformes comme Twitch,.. mais nous resterons ici sur le simple enregistrement. 🤫


Comment utiliser OBS ?

  • Installer OBS


Il est nécessaire d’installer le logiciel avant de pouvoir s’en servir tout comme il est nécessaire d’avoir de la nourriture pour manger ! 👨‍🏫
Se rendre à l’adresse suivante : Téléchargement | OBS (obsproject.com), et bien sûr choisir la plateforme adéquate.


Une fois ceci fait, il suffit simplement d’exécuter l’installateur (ce qui a été téléchargé) et procéder à l’installation du logiciel en suivant les instructions.
On se retrouve alors avec cet écran avec un fond noir.


  • Quelques préréglages nécessaires


Se rendre dans les paramètres, puis dans la section « Sortie ».
Dans la partie « Enregistrement » : modifier à sa guise le chemin d’accès s’il ne convient pas en cliquant sur l’icône « Parcourir », la vidéo sera stockée à cet emplacement ; vérifier si le format vidéo est en mp4, ce format est considéré comme universel et peut donc être utilisé partout ! 😱


Facultativement, il peut être nécessaire de modifier le débit d’images dans la section « Vidéo » à 60, ce qui enregistrera une vidéo à 60 images chaque seconde, créant alors une vidéo plus fluide (utile pour les jeux-vidéos).
Il est également recommandé d’associer des raccourcis claviers dans la section du même nom, notamment pour le démarrage de l’enregistrement, son arrêt, sa pause et sa reprise (pour les coupures).


  • Les scènes et sources


Afin d’enregistrer l’écran, on doit donner au logiciel une scène à laquelle on associe une source, celle-ci peut être une fenêtre de navigateur, de logiciel ou même l’écran entier de l’ordinateur. 😵
Ici, la scène sélectionnée est associée à une source de l’écran entier de l’ordinateur.


À noter que l’on peut créer une liste de scènes pour chaque source récurremment enregistrée, par exemple : la scène « Écran » associée à la source « Capture d’écran » ; la scène « Minecraft » associée à la fenêtre du jeu Minecraft par la source « Capture de fenêtre » ; …


Il ne reste plus qu’à lancer le logiciel, sélectionner la scène adéquate à l’usage et à user des raccourcis clavier pour maîtriser l’enregistrement dès que l’on veut enregistrer une vidéo ! 🤗

Tutoriels

Comment utiliser les convertisseurs de fichiers en ligne ?

Vous voulez convertir un fichier pdf en fichier docx, un mp4 en mp3 ou encore d’autres types de fichiers ? Mais vous ne savez pas comment faire : ce tutoriel est fait pour vous. Vous retrouverez une sélection de convertisseurs, des astuces pour convertir au mieux vos fichiers, et sans oublier les risques et les menaces liés à ce procédé.

Les meilleurs sites pour convertir

Lorsque l’on recherche sur internet, on fait face à une multitude de liens vers différents convertisseurs; mais on ne sait souvent pas lesquels choisir.

Voici une liste de convertisseurs testés et approuvés avec chacun leurs particularités et leurs avantages.

  • Convertio est un des convertisseurs les plus connus et les plus utilisés (33 573 To de données converties). Il bénéficie d’un grand nombre de fichiers et d’une forte sécurité car il supprime votre fichier 24 heures après l’avoir converti. Autre avantage et pas des moindres, il est gratuit. Mais attention, le site limite le nombre de conversions à 10 par jour et n’accepte aucun fichier de plus de 100 Mo, ce qui limite la conversion de photos ou de vidéos de bonne qualité.
  • Free Online File Converter est un convertisseur similaire à Convertio car il est également gratuit et il dispose aussi d’un grand nombre de fichiers disponibles. Mais à l’inverse, il y a aucune limite journalière et la limite pour le poids du fichier est de 300 Mo. Cependant, ce site dispose de quelques défauts notamment son affichage « old school », ou son manque de clarté concernant la sécurité des documents.

  • Top-conv est un convertisseur payant (mais avec un bon rapport qualité/prix). Je le conseille si vous avez besoin d’un convertisseur puissant, rapide, sécurisé. C’est le meilleur notamment grâce à son offre à 50 centimes pour 48h qui permet de convertir de nombreux fichiers de poids important comme des images ou des vidéo avec de très bonnes qualités. Par contre, attention à bien arrêter l’abonnement à 50 centimes (au bout de 48h) afin d’éviter de payer la suite de l’abonnement qui est beaucoup plus onéreuse (28,20 euros par mois).

On fait comment ?

Pour notre exemple, on va partir d’un simple fichier bloc-notes pour qu’il devienne une photo ( format jpg).

  • Choisir le convertisseur le plus adapté à votre besoin. Dans cette exemple, on va prendre Convertio, mais on aurait très bien pu en prendre un autre.

  • Prendre le fichier que vous souhaitez convertir. ⚠️ Il faut respecter la taille maximale acceptée, sinon il y aura une erreur ( je n’aime pas les erreurs).
  • 2ème étape, il y aura un choix capital à faire, un choix déterminant… Il faudra décider du format dans lequel le document sera converti. Comme dit précédemment, le choix de formats de fichier est vaste. Un document texte peut devenir une photo (format jpg), un PDF, un gif…
  • Enfin attendez la fin de la conversion pour télécharger votre nouveau fichier. Youpi 👍

⚠️Je vous déconseille fortement de convertir un fichier plusieurs fois car cela pourrait altérer la qualité de votre document et modifier la mise en page, les photos ou encore les formes utilisées dans votre document.

Dangers ⛔

Ce procédé de conversion de fichier n’est pas sans risque, et peut vous provoquer plusieurs problèmes.

Premièrement, un site peut stocker sur des serveurs vos fichiers, je déconseille de convertir des documents sensibles. Aussi, ces fichiers peuvent fuiter car aucun site de conversion n’est à l’abri d’un piratage et votre fichier se retrouverait entre de mauvaises mains.

Certains sites peuvent donner des virus pouvant endommager votre ordinateur. C’est pourquoi je vous conseille d’utiliser principalement les 3 convertisseurs proposés au début de l’article. Dans le cas contraire si vous souhaitez utiliser d’autres convertisseurs, vérifier leur fiabilité sur les différents forums et utiliser un anti-virus pour une meilleur protection.

J’espère que cet article vous a aidé et que vous êtes devenu des pros😎 de la conversion de fichiers.

Tutoriels

Tutoriel Montage Vidéo

Le montage vidéo avec CapCut ! CapCut est une application de montage vidéo gratuite et facile à utiliser, disponible sur les appareils Android et iOS. Dans ce tutoriel, nous vous guiderons pas à pas à travers les étapes de base du montage vidéo avec CapCut.

On va faire un montage simple et rapide sur un logiciel qui s’appel CapCut, on va le faire en trois étapes :

  • Première étape le dérushage de la vidéo
  • Deuxième étape les effets et incrustation de la vidéo
  • Troisième étape le Sound Design du montage

Le Dérushage

Pour faire un dérushage, on commence à séparer le son et les images cela va permettre de remarquer les moments où l’on parle, comme l’exemple d’en dessous :

Ensuite, on prend l’outil découpage ou on peut faire « Crtl B » puis découper ces moments de vide et les supprimer.

Effet et incrustation

Pour cela on peut faire plusieurs choses CapCut propose une multitude d’effets, mais si on veut faire un effet zoom on va devoir poser une balise d’où on veut commencer le zoom, puis mettre une balise de fin en définissant à l’échelle jusqu’à où on veut que le zoom s’arrête.

Maintenant, pour incruster une image il suffira juste de glisser et mettre notre image dans le vidéo, cette image on pourra la modifier sa taille et sa rotation, puis CapCut propose des animations pour qu’on introduise cette image dans la vidéo.

Le Sound Design

CapCut propose plusieurs musique libre de droits, ces musiques et effets de son vont permettre de dynamiser la vidéo, les musiques sont en fonction de la vidéo, mais on peut utiliser des petits son comme un bruitage de « ding » quand on introduit l’image apparait.

Voilà on peut exporter notre vidéo en 4K, Sans Les Filigranes pour avoir un meilleur rendu ! Et profitez de votre vidéo !