Author: Marie GS.

Tutoriels

Comment synchroniser son Google Drive avec son ordinateur ?

Google Drive est un service de stockage en ligne qui permet de sauvegarder, partager et accéder à vos fichiers depuis n’importe quel appareil connecté à Internet. Pour faciliter l’accès et la gestion de vos documents, il est possible de synchroniser votre Google Drive avec votre ordinateur. Cette synchronisation vous permet de travailler directement sur vos fichiers depuis votre bureau, sans avoir besoin d’ouvrir votre navigateur. Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer cette fonctionnalité et tirer le meilleur parti de votre espace cloud.

Les avantages liés à cette manipulation.

Synchroniser Google Drive avec votre ordinateur présente de nombreux avantages. Cette configuration permet d’accéder à vos fichiers hors ligne, avec une synchronisation automatique dès que vous êtes reconnecté à Internet. Vous gagnez du temps en travaillant directement depuis un dossier local, sans avoir à passer par un navigateur. De plus, vos fichiers sont sauvegardés en continu dans le cloud, réduisant les risques de perte de données. Il devient également plus facile de partager des documents ou de collaborer en temps réel, car toutes les modifications sont instantanément visibles pour les autres utilisateurs. Cette solution combine la praticité du cloud avec le confort d’un accès local.

Ouvrir le navigateur « Chrome »



Dans un premier temps, pour accéder à Google Drive, connectez vous au navigateur Chrome ou Google. Cliquez ensuite sur l’icône de l’application pour ouvrir la page.

Se connecter à son compte Google

Avec un seul compte Google, vous pouvez accéder à une multitude d’applications et de services qui fonctionnent de manière connectée, comme Gmail, Google Drive, Google Sheets, Google Docs et bien d’autres. Tout est centralisé, ce qui signifie qu’il n’est pas nécessaire de créer plusieurs comptes pour chaque application. Par exemple, tous les fichiers que vous créez ou modifiez dans Google Sheets, Google Docs ou Google Slides sont automatiquement enregistrés dans votre Google Drive, ce qui vous permet de les retrouver facilement au même endroit. Donc pour accéder à votre Drive, il vous suffit de vous reconnectez simplement avec votre adresse Google habituelle.

Se rendre sur Google Drive

Une fois connecté à votre compte Google, cliquez sur l’icône située en haut à droite de la page, intitulée « Applications Google ». Une liste d’applications liées à votre adresse e-mail apparaîtra, y compris Google Drive.

Parmi les applications proposées, cherchez une icône en forme de triangle aux couleurs de Google : vert, jaune et bleu. C’est celle de Google Drive. Cliquez dessus pour ouvrir une nouvelle page.

Télecharger Drive pour ordinateur

Une fois sur la page de Google Drive, cliquez sur l’icône en forme de rouage située en haut à droite de l’écran, à côté de votre photo de profil.

Ensuite, sélectionnez l’option « Télécharger Drive pour ordinateur » ou, si votre interface est en anglais, « Get Drive for Desktop ».



Une nouvelle page s’affichera avec des instructions. Faites défiler jusqu’en bas pour trouver le lien hypertexte « Télécharger Drive pour Ordinateur ».

Ce lien vous permettra de télécharger Google Drive sur votre ordinateur, facilitant ainsi la synchronisation des données, une étape essentielle.

Cliquez sur « Installer ». Parfois, des messages d’autorisation et d’accès peuvent s’afficher après l’ouverture du dossier de téléchargement. C’est normal, il suffit de les accepter.

Paramétrer à sa guise

Il se peut qu’on vous demande de vous connecter à votre Drive (ce qui n’est normalement pas nécessaire). Connectez-vous alors à celui que vous souhaitez synchroniser avec votre ordinateur.

Une série de questions vous sera posée pour déterminer les données que vous souhaitez synchroniser ( documents, photos, tout). Cochez celles que vous souhaitez jumeler, puis cliquez sur « Suivant ».

Démarrer la synchronisation



Pour vérifier que la demande a été prise en compte et que la synchronisation des informations est en cours, rendez-vous sur la barre des tâches, cliquez sur la flèche et cliquez de nouveau sur l’icône de Drive.

Pour vérifier, cliquez sur l’icône des paramètres, puis sélectionnez « Reprendre la synchronisation ».

Accéder à son Drive depuis l’ordinateur

Maintenant, vous pouvez accéder à votre Drive directement depuis votre ordinateur, et tous les fichiers y seront synchronisés automatiquement.

Pour y accéder suivez ces étapes : Fichiers > Ce PC > Google Drive > Mon Drive.

Conclusion

Grâce à cette manipulation, plus besoin de vous tracassez sur la possibilité de ne pas pouvoir modifier vos documents lors de déplacements, où votre connexion n’est pas au rendez-vous. De plus, les avantages liés à l’utilisation du Drive sont conservés : vos documents s’enregistreront automatiquement, ne risquant plus de perde de documents importants.

Risques liés à cette manipulation

La synchronisation de Google Drive avec votre PC présente de nombreux avantages, notamment l’accès facile à vos fichiers depuis n’importe quel appareil, mais elle comporte également certains risques qu’il est important de prendre en compte.

Tout d’abord, la sécurité des données peut être un point faible. Si votre PC est compromis par un piratage, les fichiers synchronisés avec Google Drive deviennent accessibles aux personnes malintentionnées. Bien que Google propose un chiffrement des données, la sécurité dépend en grande partie de la gestion de vos mots de passe et de la configuration de votre appareil. Si ces aspects ne sont pas bien protégés, vous pourriez exposer vos fichiers à des risques de vol ou de corruption.

En outre, la synchronisation peut entraîner aussi des problèmes d’espace disque local. En synchronisant un grand nombre de fichiers ou des fichiers volumineux, vous risquez de saturer rapidement l’espace de stockage de votre PC. Même si vous pouvez choisir de ne synchroniser que certains dossiers, il est important de gérer cet aspect pour éviter de manquer d’espace.

Un autre danger réside dans la synchronisation automatique des fichiers. En effet, si vous supprimez ou modifiez un fichier sur votre PC, ces changements se répercutent immédiatement sur votre Google Drive et inversement. Cette synchronisation dans les deux sens peut entraîner une perte accidentelle de données si vous ne faites pas attention. De plus, si des fichiers sont modifiés simultanément sur plusieurs appareils, des conflits peuvent survenir, créant des versions multiples d’un même fichier, ce qui complique leur gestion. (relou)

La consommation internet est également un facteur à prendre en compte, surtout si vous travaillez avec de gros fichiers. La synchronisation continue peut épuiser rapidement votre connexion Internet, particulièrement si vous avez une bande passante limitée. Cela peut ralentir votre activité en ligne ou causer des problèmes de performance sur d’autres tâches.

Sur le plan de la confidentialité, bien que Google prenne des mesures pour protéger vos données, certains utilisateurs préfèrent éviter de synchroniser des informations sensibles sur un service cloud, par crainte de voir leurs données exploitées ou analysées à des fins commerciales.

Palier à ces risques

Pour limiter ces risques, il est conseillé de mettre en place des mots de passe forts sur votre compte Google. Vous pouvez également utiliser la synchronisation sélective pour ne synchroniser que les dossiers dont vous avez réellement besoin, et effectuer des sauvegardes régulières sur d’autres supports comme des disques durs externes ou d’autres services cloud. Enfin, l’utilisation d’un antivirus et de logiciels de sécurité sur votre PC est indispensable pour prévenir toute intrusion malveillante. En prenant ces précautions, vous pourrez profiter des avantages de la synchronisation avec Google Drive tout en réduisant les risques liés à la sécurité, à l’espace disque et à la confidentialité.

Pour plus d’informations sur ces risques, regardez cet article

Projets

Torii : portail traditionnel japonais

Pour ce premier projet de NSI d’art génératif, nous avons décidé de représenter une scène en perspective avec des torii, portails japonais traditionnels symboles majeurs de la culture du pays du soleil levant.

Qu’est-ce qu’un torii ?

Un torii est une porte traditionnelle japonaise, souvent en bois ou en pierre, qui marque l’entrée d’un sanctuaire shintoïste. Symboliquement, le torii représente la frontière entre le monde terrestre et le monde spirituel : en passant sous cette porte, on entre dans un espace sacré. Ce symbole est profondément lié à la spiritualité japonaise et au respect de la nature et des divinités dans cette religion.

Le Script

Pour ce projet nous avons décidé de découper chaque partie principale en une fonction distincte : le sol, le fond, les escaliers, la forme d’un torii et l’effet de perspective, nous permettant de travailler indépendamment sur chaque partie et de bien les séparer. A la fin chacune des fonctions est appelées dans un ordre méticuleusement choisi afin de donner le résultat souhaité.

Composition du script

A présent nous allons analyser le script étape par étape afin de mieux comprendre son cheminement.

from turtle import *
from random import randint

try:
    from PIL import Image
    pillow_installed = True
except:
    print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
    print("https://nsi.xyz/py2png")
    pillow_installed = False

titre = "Fushimi Inari - construite avec turtle"
title(titre+" | Imene S. Marie GS")
setup(1280, 720)
speed(0)
hideturtle()

flash = True 
if flash:
    wn = Screen()
    wn.tracer(0)

Pour ce faire nous utilisons le module Turtle ainsi que la fonction Randint du module Random. Le script inclut une vérification pour s’assurer que le module PIL est bien installé, essentiel pour exporter une image créer avec Turtle; Si PIL n’est pas trouvé, un message d’erreur apparaît avec un lien vers la page d’installation du module, sans interrompre l’exécution du script. Ensuite, nous définissons le titre de la fenêtre pour afficher le rendu final, ajustons sa taille


Commençons par la première fonction : le sol.

from turtle import *
from random import randint

def sol():
    penup()
    goto(-720, 0)  
    pendown()
    
    color("#E8E9F3")      
    begin_fill()       
    fillcolor("#E8E9F3") 

  
    for _ in range(4):
        forward(2000)
        right(90)

    end_fill()
    penup()

Pour le sol afin de rester dans la sobriété et éviter la surcharge de couleur, nous avons opté pour un sol d’un gris clair uni remplit avec fill_rect rappelant des rochers. Le script consiste à créer un rectangle puis de le remplir de gris.

def escaliers():
    color("black")
    penup()
    goto(-220, -320)
    pendown()
    forward(500)    
    penup()
    goto(-210, -256)
    pendown()
    forward(440)    
    penup() 
    goto(-200, -205)
    pendown()
    forward(420)    
    penup()
    goto(-190, -164)
    pendown()
    forward(390)    
    penup()
    goto(-165, -132)
    pendown()
    forward(345)    
    penup() 
    goto(-155, -106)
    pendown()
    forward(325)    
    penup() 
    goto(-140, -85)
    pendown()
    forward(295)    
    penup()
    goto(-130, -67)
    pendown()
    forward(275)    
    penup() 
    goto(-120, -53)
    pendown()
    forward(255)    
    penup() 
    goto(-110, -42)
    pendown()
    forward(235)    
    penup()
    goto(-100, -33)
    pendown()
    forward(220)    
    penup() 
    goto(-95, -26)
    pendown()
    forward(210)    
    penup()
    goto(-90, -20)
    pendown()
    forward(200)    
    penup()
    goto(-85, -16)
    pendown()
    forward(190)        
    penup()
    goto(-80, -12)
    pendown()
    forward(180)    
    penup()
    goto(-75, -9)
    pendown()
    forward(170)    
    penup()
    goto(-70, -12)
    pendown()
    forward(160)    
    penup()
    goto(-65, -9)
    pendown()
    forward(150)    
    penup()
    goto(-60, -9)
    pendown()
    forward(140)    
    penup()
    goto(-55, -9)
    pendown()
    forward(130)    
    penup()
    goto(-50, -9)
    pendown()
    forward(120)    
    penup()
    goto(-45, -9)
    pendown()
    forward(110)    
    penup()
    goto(-40, -9)
    pendown()
    forward(100)
    

Cette fonction dessine des marches d’escalier en grande partie grâce a la fonction goto(), en commençant par une ligne longue en bas et en réduisant progressivement la longueur à chaque marche supérieure . Chaque marque a un point de départ et une longueur spécifiques, qui diminuent au fur et à mesure qu’on se rapproche du centre de l’image.

list1 = ["#308E30","#31572C", "#4F772D", "#90A955", "#ECF39E"]
def fond():
    for i in range(9999):
        penup()
        goto(randint(-730,720), randint(-10,720)) 
        pendown()
        color(list1[i%5])
        rcercle = randint(5,10)
        begin_fill()
        circle(rcercle)
        end_fill()
        penup()
       

Pour le fond, afin de représenter une forêt, la fonction fond() dessine plusieurs cercles remplis de couleurs aléatoires tirées de list1, en choisissant des positions et des tailles aléatoires pour chaque cercle. Elle utilise un grand nombre de répétitions (9999) pour couvrir la surface de l’écran.

def dessiner_rectangle(largeur, hauteur, couleur):
    fillcolor(couleur)
    begin_fill()
    for _ in range(2):
        forward(largeur)
        left(90)
        forward(hauteur)
        left(90)
    end_fill()

Pour rendre l’utilisation plus simple et rapide d’une des fonctions principales torii(), nous avons créer la fonction dessiner_rectangle() ayant pour but de seulement dessiner un rectangle de la couleur, largeur et hauteur souhaitées.

Ce qui nous amène à la fonction suivante torii() :

def torii(x, y, largeur, hauteur):
    penup()
    goto(x, y)
    pendown()

    color("black", "red")
    dessiner_rectangle(largeur * 0.1, hauteur, "red")

    
    penup()
    goto(x + largeur - largeur * 0.1, y)
    pendown()
    dessiner_rectangle(largeur * 0.1, hauteur, "red")

    
    penup()
    goto(x - largeur * 0.1, y + hauteur)
    pendown()
    dessiner_rectangle(largeur * 1.2, hauteur * 0.1, "red")

    
    penup()
    goto(x + largeur * 0.1, y + hauteur - hauteur * 0.1)
    pendown()
    dessiner_rectangle(largeur * 0.8, hauteur * 0.05, "red")

    color("black", "black")
    penup()
    goto(x - largeur * 0.05, y - hauteur * 0.1)
    pendown()
    dessiner_rectangle(largeur * 0.15, hauteur * 0.1, "black")

    penup()
    goto(x + largeur - largeur * 0.1, y - hauteur * 0.1)
    pendown()
    dessiner_rectangle(largeur * 0.15, hauteur * 0.1, "black")

La fonction torii() dessine une structure de torii avec des rectangles, en utilisant des dimensions et des positions spécifiques pour chaque élément.

repeter = 8
def gperspective():
    x = -115  
    y = 0    
    largeur = 25  
    hauteur = 50  
    for i in range(repeter):
        torii(x, y, largeur, hauteur)      
        x -= 20 * (i + 1) 
        y -= 15 * (i + 1) 
        largeur *= 1.5
        hauteur *= 1.5

La fonction gperspective() crée une série de torii en perspective. En répétant et modifiant légèrement les coordonnées et dimensions des torii à chaque étape. On obtient un effet de perspective, où chaque torii semble être plus loin et plus grand que le précédent grâce aux étapes largeur*= 1.5 et hauteur *= 1.5 consistant à créer un torii 1.5 fois plus grand que le précédent.

repeter = 8

def dperspective():
    x = 115  
    y = 0   
    largeur = 25 
    hauteur = 50  
    for i in range(repeter):
        torii(x, y, largeur, hauteur)  
        x += +15 * (i + 1) ** 0.5
        y += -30 * (i + 1) **0.5
        largeur *= 1.5  
        hauteur *= 1.5  
        penup()
        goto(-60, 0)  
        pendown()

La fonction dperspective() est similaire à gperspective(), mais elle crée une série de torii en perspective dans une direction différente. Plutôt que de déplacer chaque torii vers la gauche et le bas, cette fonction les déplace vers la droite et le bas.

sol()
fond()
escaliers()
dperspective()
gperspective()
  
done()

Et enfin, nous avons appelées les différents fonctions dans un ordre défini afin d’obtenir le résultat attendu.

if flash:
    wn.update() 

image = getcanvas()
nom_du_fichier_sans_extension=titre+"_"+hex(randint(2**30+2**25,2**30+2**25+2**24-1))[2:]

image.postscript(file=nom_du_fichier_sans_extension+".ps", colormode='color')

try:
    psimage = Image.open(nom_du_fichier_sans_extension+".ps")
    psimage.load(scale=2)
    psimage_resized = psimage.resize((1280, 720))
    psimage.save(nom_du_fichier_sans_extension+".png")
    print(nom_du_fichier_sans_extension+".png", psimage.size, "sauvegardé dans le dossier")    
    
except:
    if not pillow_installed:
        print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")
    else:
        print("Oops! - 'ghostscript' not installed- RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")

exitonclick()

Cette toute dernière parti du script n’a aucun impacte sur le résultat final, c’est pour exporter l’image finale au format .png. En effet, le script comprend une suite de commandes permettant de sauvegarder une image générée par turtle en .png. D’abord, l’image est créée au format .ps puis elle est convertie en .png avec un nom aléatoire (cela permet d’éviter de remplacer les anciennes images avec un nom similaire).

L’image Finale

Télécharger le fichier .py