Vous avez un travail à faire avec des collègues et vous voulez que cela soit efficace sans forcément devoir vous voir en personne. Les sites collaboratifs seront l’outil idéal pour vous. Dans ce tutoriel nous verrons comment utiliser l’un d’entre eux et plus particulièrement Google doc. Ce tutoriel vous permettra de mieux connaitre google doc et vous permettra d’atteindre une meilleure efficacité lors de vos futurs travaux collaboratifs.
Qu’est ce qu’un document collaboratif ?
Avant de commencer je vais vous expliquer ce qu’est un document collaboratif . Celui-ci a pour but de vous permettre d’interagir avec vos collègues à distance et simultanément. C’est particulièrement utile lorsque vous avez à préparer le texte d’un oral, répondre à des questions à distance. J’ai décider de parler de google doc en particulier car il est accessible depuis n’importe quel ordinateur ou appareil mobile avec une connexion Internet à condition d’avoir une adresse mail google. Ce qui en fait un outil de travail très pratique pour ceux qui travaillent en groupe ou qui doivent accéder à leurs documents à distance.
commencer un travail collaboratif, quelques astuces.
Pour créer votre document, taper dans la barre de recherche « Doc.new » ce qui va vous ouvrir une page google doc
Ensuite vous devez inviter vos collègues en appuyant sur le bouton partager
3. une fois cette étape faite, il vous sera demandé un nom pour le document
Le nom peut également être écrit en appuyant ici
4. Après avoir écrit le nom du document vous devrez inscrire l’adresse des personnes avec qui vous souhaitez travailler. Ceux-ci recevront une invitation sur leur messagerie google qu’ils devront accepter.
Bien organiser son fichier collaboratif
Pour organiser son fichier Google doc, je vous conseille d’utiliser des titres et des sous titres. Pour cela, il faut avoir déterminer les différentes parties et sous partie qui vont constituer votre travail. Chaque partie devra avoir un nom que l’on appellera titre 1 puis 2 etc. Chaque sous partie sera affectée dans le sous-titre (sous-titre 1 puis 2 etc).
pour que vos titres aient la même couleur ou le même style de texte il vous suffit de sélectionner un titre et d’appuyer sur « mettre à jour » ainsi tous les titres auront directement la même mise en forme ce qui vous permettra un gain de temps
Une fois vos titres sélectionnés pour mieux vous repérer dans votre fichier, il vous suffit de cliquer dans l’onglet insertion sur « table des matières », en bas du menu déroulant. Vous choisissez ensuite le premier dessin représenté par les chiffres.
Vous obtiendrez un document qui ressemblera à l’exemple ci-dessous. Ce rendu vous permettra de naviguer et vous repérer plus simplement dans votre document.
Si vous voulez ajouter une image sur votre fichier, vous devez cliquer sur insertion puis image et rechercher sur WEB. Cela vous permet d’importer les photos directement depuis un navigateur. On peut aussi choisir d’importer depuis l’ordinateur des photos enregistrer dans son drive ou ses documents.
Pour finir sur l’organisation de votre document je vais vous expliquer comment insérerer des liens internet dans votre document. Cela peut vous permettre de partager une adresse url avec les autres personnes qui collabore à la création de ce document.
Pour se faire, il vous faut cliquer ou marquer « rechercher ou un coller un lien » vous y inscrirez l’adresse url du site internet.
Différentes astuces sur Google doc
raccourcis clavier
Je vais vous présenter les raccourcis clavier les plus utiles pour travailler efficacement. Ils vous permettront d’être plus rapide quand vous travaillerez.(les touches sont à actionner simultanément)
ctrl+c (copier)
ctrl+x (couper)
ctrl+v(copier)
ctrl+maj+e(centrer)
Pour annuler une action : Ctrl + Z
Pour rétablir une action annulée : Ctrl + Maj + Z
Pour mettre en gras : Ctrl + B
Pour mettre en italique : Ctrl + I
Pour mettre en souligné : Ctrl + U
Il en existe bien d’autres mais vous connaissez dorénavant les plus importantes pour une utilisation optimale de google Doc.
Envoyer son document, les différentes possibilités
Je vais vous montrer la manière principale pour envoyer son document
il suffit ici de remplacer le mot edit par preview quand vous enverrez l’url à quelqu’un. Avec cette astuce la personne qui reçoit votre document a une interface différente où il ne peut pas voir qui a collaboré à la création du document ni même le modifier.
Si vous remplacez le mot édit par copy cela enverra une copie à la personne. Cela lui permet de travailler sur le document sans modifier le document principal.
Si vous remplacer le mot edit par export?format=pdf la personne qui recevra le document pourra directement le télécharger sous format pdf
Conclusion:
Dans cette article j’aurais essayer de vous expliquer les fonctions principales de Google et quelle que astuce pour augmenter votre productivité sur site encore plus que Google vous le donnera déjà lui même. Tout au long de votre utilisation Google doc vous sera de plus en plus facile est intuitif. Si jamais des explications à moi n’ont pas était clair je vous tourne vers ces vidéos YouTube qui pourront vous être expliqué d’une différente manière et pourra peut être mieux vous convenir.
Vous vous demandez pourquoi votre ordinateur est lent et semble être ralenti ? Ce tutoriel pourrez vous offrir une solution pour résoudre ce problème en vous présentant comment mettre à jour ses composants informatiques !
A quoi ça sert ?
Lorsque vous obtenez votre premier ordinateur et au bout de quelques mois voir années, vous devez mettre à jour ces composants. En effet, cela permet à votre ordinateur d’être beaucoup plus performant, optimisé et d’éviter des virus ce qui, vous conviendrez, est bien pratique. Ainsi ce tutoriel va vous montrer comment connaitre ses composants si vous les avez oublié ou que vous avez acheté un ordinateur tout fait et comment les mettre à jour.
Trouver tous ses composants
Pour pouvoir mettre à jour il faut déjà connaître ses composants, pour ce faire il y a deux méthodes, la première et plutôt simple puisque si vous connaissez vos composants ainsi que la marque de ceux-ci vous pouvez passer à l’étape suivante mais je vous conseille de quand même vérifier car sans la référence exacte la mise à jour ne marchera pas. La deuxième méthode est d’aller sur le site : Driverscloud, un site pouvant vous donner tous vos composants suite à une analyse et même donner les mises à jour récente de vos pilotes. Mais concentrons nous tout d’abord sur comment trouver ses composants.
En premier lieu allez sur le site et cliquer sur ce lien.
Descendez ensuite la page et cliquez sur le lien surligné
Téléchargez ensuite en cliquant sur installation automatique
Lancez ensuite l’exécutable se trouvant dans les téléchargements de votre ordinateur
Après l’avoir exécuté, installez DriversCloud en cliquant sur Installer jusqu’à arriver sur cet onglet
Cliquez ensuite sur Lancer la détection et attendez qu’un onglet se lance sur votre navigateur pour connaitre vos composants
Descendez ensuite pour apercevoir le nom et la référence de vos composants
Mettre à jour ses composants
Une fois la liste des références de vos composants connue, il faut maintenant les mettre à jour et pour ce faire nous allons utiliser une nouvelle fois DriversCloud, qui est la méthode la plus rapide et la plus sûr.
Toujours sur la même page que sur la liste des composants, choisissez pilotes et non configuration
Descendez et vous devriez arriver au niveau des pilote, vérifiez que la case Version la plus récente disponible est cochée et cliquez sur le lien entouré en rouge.
Téléchargez le pilote
Choisissez le Serveur du Constructeur et lancez le téléchargement
Lancez l’éxécutable
Puis suivez les instructions et les recommandations données par l’exécutable. Une fois fait, répétez l’action pour chaque pilote que vous voulez mettre à jour et pensez une fois fini à redémarrer votre ordinateur pour que les mises à jour soit bien en place.
Conclusion
Maintenant que vous avez mis à jour tous vos composants de votre ordinateur, il devrait être bien plus rapide, optimisé et sécurisé ! Cependant, n’oubliez pas qu’il faut penser à le faire tous les 2-3 mois pour garder et conserver un ordinateur au maximum de ses performances.
Le logiciel OBS est un célèbre logiciel qui permet l’enregistrement d’un ou plusieurs écrans sur PC, nous verrons à travers cet article pourquoi et comment l’utiliser !
Pourquoi utiliser ce logiciel au lieu d’un autre ? Quels sont ses atouts ?
Tout d’abord, OBS est un logiciel d’enregistrement gratuit et open source : c’est-à-dire qu’il est possible de retrouver son code très facilement afin de le réutiliser. On le retrouve sur la grande majorité des plateformes softwares, incluant Windows, macOS et Linux (pour les plus aventuriers). De plus, il intègre une option de streaming en direct pour des plateformes comme Twitch,.. mais nous resterons ici sur le simple enregistrement. 🤫
Comment utiliser OBS ?
Installer OBS
Il est nécessaire d’installer le logiciel avant de pouvoir s’en servir tout comme il est nécessaire d’avoir de la nourriture pour manger ! 👨🏫 Se rendre à l’adresse suivante : Téléchargement | OBS (obsproject.com), et bien sûr choisir la plateforme adéquate.
Une fois ceci fait, il suffit simplement d’exécuter l’installateur (ce qui a été téléchargé) et procéder à l’installation du logiciel en suivant les instructions. On se retrouve alors avec cet écran avec un fond noir.
Quelques préréglages nécessaires
Se rendre dans les paramètres, puis dans la section « Sortie ». Dans la partie « Enregistrement » : modifier à sa guise le chemin d’accès s’il ne convient pas en cliquant sur l’icône « Parcourir », la vidéo sera stockée à cet emplacement ; vérifier si le format vidéo est en mp4, ce format est considéré comme universel et peut donc être utilisé partout ! 😱
Facultativement, il peut être nécessaire de modifier le débit d’images dans la section « Vidéo » à 60, ce qui enregistrera une vidéo à 60 images chaque seconde, créant alors une vidéo plus fluide (utile pour les jeux-vidéos). Il est également recommandé d’associer des raccourcis claviers dans la section du même nom, notamment pour le démarrage de l’enregistrement, son arrêt, sa pause et sa reprise (pour les coupures).
Les scènes et sources
Afin d’enregistrer l’écran, on doit donner au logiciel une scène à laquelle on associe une source, celle-ci peut être une fenêtre de navigateur, de logiciel ou même l’écran entier de l’ordinateur. 😵 Ici, la scène sélectionnée est associée à une source de l’écran entier de l’ordinateur.
À noter que l’on peut créer une liste de scènes pour chaque source récurremment enregistrée, par exemple : la scène « Écran » associée à la source « Capture d’écran » ; la scène « Minecraft » associée à la fenêtre du jeu Minecraft par la source « Capture de fenêtre » ; …
Il ne reste plus qu’à lancer le logiciel, sélectionner la scène adéquate à l’usage et à user des raccourcis clavier pour maîtriser l’enregistrement dès que l’on veut enregistrer une vidéo ! 🤗
Vous voulez convertir un fichier pdf en fichier docx, un mp4 en mp3 ou encore d’autres types de fichiers ? Mais vous ne savez pas comment faire : ce tutoriel est fait pour vous. Vous retrouverez une sélection de convertisseurs, des astuces pour convertir au mieux vos fichiers, et sans oublier les risques et les menaces liés à ce procédé.
Les meilleurs sites pour convertir
Lorsque l’on recherche sur internet, on fait face à une multitude de liens vers différents convertisseurs; mais on ne sait souvent pas lesquels choisir.
Voici une liste de convertisseurs testés et approuvés avec chacun leurs particularités et leurs avantages.
Convertio est un des convertisseurs les plus connus et les plus utilisés (33 573 To de données converties). Il bénéficie d’un grand nombre de fichiers et d’une forte sécurité car il supprime votre fichier 24 heures après l’avoir converti. Autre avantage et pas des moindres, il est gratuit. Mais attention, le site limite le nombre de conversions à 10 par jour et n’accepte aucun fichier de plus de 100 Mo, ce qui limite la conversion de photos ou de vidéos de bonne qualité.
Free Online File Converter est un convertisseur similaire à Convertio car il est également gratuit et il dispose aussi d’un grand nombre de fichiers disponibles. Mais à l’inverse, il y a aucune limite journalière et la limite pour le poids du fichier est de 300 Mo. Cependant, ce site dispose de quelques défauts notamment son affichage « old school », ou son manque de clarté concernant la sécurité des documents.
Top-conv est un convertisseur payant (mais avec un bon rapport qualité/prix). Je le conseille si vous avez besoin d’un convertisseur puissant, rapide, sécurisé. C’est le meilleur notamment grâce à son offre à 50 centimes pour 48h qui permet de convertir de nombreux fichiers de poids important comme des images ou des vidéo avec de très bonnes qualités. Par contre, attention à bien arrêter l’abonnement à 50 centimes (au bout de 48h) afin d’éviter de payer la suite de l’abonnement qui est beaucoup plus onéreuse (28,20 euros par mois).
On fait comment ?
Pour notre exemple, on va partir d’un simple fichier bloc-notes pour qu’il devienne une photo ( format jpg).
Choisir le convertisseur le plus adapté à votre besoin. Dans cette exemple, on va prendre Convertio, mais on aurait très bien pu en prendre un autre.
–
Prendre le fichier que vous souhaitez convertir. ⚠️ Il faut respecter la taille maximale acceptée, sinon il y aura une erreur ( je n’aime pas les erreurs).
2ème étape, il y aura un choix capital à faire, un choix déterminant… Il faudra décider du format dans lequel le document sera converti. Comme dit précédemment, le choix de formats de fichier est vaste. Un document texte peut devenir une photo (format jpg), un PDF, un gif…
Enfin attendez la fin de la conversion pour télécharger votre nouveau fichier. Youpi 👍
⚠️Je vous déconseille fortement de convertir un fichier plusieurs fois car cela pourrait altérer la qualité de votre document et modifier la mise en page, les photos ou encore les formes utilisées dans votre document.
Dangers ⛔
Ce procédé de conversion de fichier n’est pas sans risque, et peut vous provoquer plusieurs problèmes.
Premièrement, un site peut stocker sur des serveurs vos fichiers, je déconseille de convertir des documents sensibles. Aussi, ces fichiers peuvent fuiter car aucun site de conversion n’est à l’abri d’un piratage et votre fichier se retrouverait entre de mauvaises mains.
Certains sites peuvent donner des virus pouvant endommager votre ordinateur. C’est pourquoi je vous conseille d’utiliser principalement les 3 convertisseurs proposés au début de l’article. Dans le cas contraire si vous souhaitez utiliser d’autres convertisseurs, vérifier leur fiabilité sur les différents forums et utiliser un anti-virus pour une meilleur protection.
J’espère que cet article vous a aidé et que vous êtes devenu des pros😎 de la conversion de fichiers.
Le montage vidéo avec CapCut ! CapCut est une application de montage vidéo gratuite et facile à utiliser, disponible sur les appareils Android et iOS. Dans ce tutoriel, nous vous guiderons pas à pas à travers les étapes de base du montage vidéo avec CapCut.
On va faire un montage simple et rapide sur un logiciel qui s’appel CapCut, on va le faire en trois étapes :
Première étape le dérushage de la vidéo
Deuxième étape les effets et incrustation de la vidéo
Troisième étape le Sound Design du montage
Le Dérushage
Pour faire un dérushage, on commence à séparer le son et les images cela va permettre de remarquer les moments où l’on parle, comme l’exemple d’en dessous :
Ensuite, on prend l’outil découpage ou on peut faire « Crtl B » puis découper ces moments de vide et les supprimer.
Effet et incrustation
Pour cela on peut faire plusieurs choses CapCut propose une multitude d’effets, mais si on veut faire un effet zoom on va devoir poser une balise d’où on veut commencer le zoom, puis mettre une balise de fin en définissant à l’échelle jusqu’à où on veut que le zoom s’arrête.
Maintenant, pour incruster une image il suffira juste de glisser et mettre notre image dans le vidéo, cette image on pourra la modifier sa taille et sa rotation, puis CapCut propose des animations pour qu’on introduise cette image dans la vidéo.
Le Sound Design
CapCut propose plusieurs musique libre de droits, ces musiques et effets de son vont permettre de dynamiser la vidéo, les musiques sont en fonction de la vidéo, mais on peut utiliser des petits son comme un bruitage de « ding » quand on introduit l’image apparait.
Voilà on peut exporter notre vidéo en 4K, Sans Les Filigranes pour avoir un meilleur rendu ! Et profitez de votre vidéo !
Obsidian est un logiciel gratuit qui vous permettra de ne plus jamais apprendre ou lire quelque chose inutilement. En effet, il vous permettra de prendre des notes et de les lier entre elles de façon très intuitive. Je vous propose ici un petit aperçu de ce logiciel de prise de note en vous conseillant les différents paramètres et modules à activer, afin de débuter en toute sérénité et rapidité. Vous pourrez ainsi immédiatement commencer son utilisation et devenir un pro en prise de note.
Installation du logiciel
Tout d’abord, rendez vous sur le site https://obsidian.md/. Téléchargez Obsidian soit en appuyant sur le bouton violet s’il détecte votre version ou bien en choisissant le lien qui correspond à votre plateforme.
Lors de l’ouverture du logiciel, la fenêtre ci-dessous s’ouvre.
Je vous conseille de créer un nouveau coffre. En effet, un coffre (« vault » en anglais) correspond à un dossier où sont stockées toutes les notes sur Obsidian.
Vous pouvez ensuite choisir le nom du coffre et son emplacement sur votre ordinateur.
Si vous souhaitez approfondir votre connaissance du logiciel, vous pouvez aller sur le coffre « Aide » qui se situe en bas à gauche de la fenêtre (caractérisé par un point d’interrogation dans un cercle). Cependant, il n’existe pas en français, mais vous pouvez le lire en anglais ou dans les autres langues proposées.
Markdowns essentiels
Le markdown est un langage de balisage léger qui permet d’offrir une syntaxe facile à lire et à écrire.
Le niveau de titre est spécifié par # (Il existe six niveaux de titres différents. Plus il y a d’hashtags, plus le niveau de titre est élevé et petit.).
Le mot en gras est entouré de deux étoiles de chaque coté : ** **
Le mot en italique est entouré d’une étoile de chaque coté : * *
La liste à puce est spécifiée par des tirets.
Notation
Présentation
La liste numérotée est spécifiée par des 1. au début de chaque élément.
Notation
Présentation
Créer un lien s’effectue avec des doubles crochets : [[]] . Sélectionnez ensuite la note vers laquelle vous souhaitez créer un lien.
Pour aller vers cette note faite Command + clic gauche.
Pour connaitre tous les markdowns disponibles, vous pouvez vous rendre sur le coffre « Aide », puis dans « how to » et « format your notes ». C’est très intuitif et même si vous ne comprenez pas l’anglais vous pouvez tout de même réussir à les utiliser.
Interface
Nous allons maintenant nous intéresser à l’interface du logiciel.
Tout d’abord, nous allons passer en revue les différents paramètres qui selon moi sont utiles d’activer.
Les paramètres qui sont déjà activés peuvent rester actifs. Puis dans l’onglet Editeur, activez le pliage de l’en-tête et le pliage de l’indentation. Cela permet de replier le contenu dans l’en-tête, afin d’avoir une vision plus clair de la note.
Ensuite, dans l’onglet Fichiers & Liens, je vous conseille que les « fichiers supprimés » soit déplacés vers la corbeille d’Obsidian et non dans la corbeille du système. Par conséquent, si vous souhaitez retrouver un fichier supprimé, même si la corbeille a été vidée, vous le retrouverez.
Activez aussi le fait de toujours mettre à jour les liens internes. Ainsi si vous modifiez le nom d’une note, le lien vers elle sera aussi modifié.
De plus, dans l’onglet Apparence vous avez accès à une bibliothèque de thèmes, qui ont été créés par la communauté. Vous pouvez choisir celui qui vous plaît et l’utiliser comme interface de votre Obsidian. Pour cela cliquez sur le thème choisi, puis appuyez sur « utiliser » et le tour est joué !
Par ailleurs, l’onglet Modules principaux regroupe des petits logiciels qui sont rajoutés à Obsidian et lui donnent des fonction en plus. Je vous conseille d’en activer trois en plus de ceux déjà activés, afin de rendre votre utilisation plus facile.
Mes modules préférés
En outre, il existe de nombreux modules, en plus de ceux déjà téléchargés par défaut, qui ont été créés par des membres de la communauté. Je vous en propose ici quatre qui améliorent l’utilisation d’Obsidian. Mais vous pouvez en télécharger autant que vous le souhaitez.
Dans un premier temps, rentrez dans les paramètres, puis dans modules complémentaires. Ensuite, cliquez sur « Parcourir » et recherchez vos modules pour pouvoir les télécharger par la suite.
Module « Advanced Slides »
Ce module est très intéressant lorsque vous souhaitez faire une présentation avec vos notes actuelles. Il suffit d’espacer les différentes parties de la note avec trois tirets pour créer des diaporamas. Cela vous permet ainsi de présenter votre travail de façon claire et concise.
Module « Calendar »
Ce module est un bon outil pour afficher toutes les notes quotidiennes et s’y retrouver.
Il suffit d’aller sur le symbole en haut à droite (comme montré sur l’image), afin d’identifier les jours et le nombre de notes écrites.
Module « Kanban »
Cela permet de créer des listes qui classent les notes en fonction de thèmes, ou par exemple de révisions à effectuer.
Pour créer un kanban :
taper command + P
sélectionnez « Kanban: create a new board«
Choisissez ensuite un titre à votre liste et appuyez sur « add list« .
Vous pouvez ensuite sélectionner une note et la glisser dans cette liste.
Module « Récupération de fichiers »
Ce module complémentaire est très utile, car il vous permet de retrouver des modifications faites sur votre note, mais qui ne sont plus récupérable par la touche command + Z.
Allez dans les paramètres (en bas à gauche), puis séléctionnez « récupération de fichiers« .
Appuyez sur Ouvrir et sélectionnez la note souhaitée.
Choisissez le texte recherché, puis Copier dans le presse-papier
Il vous suffira ensuite de le coller où vous le souhaitez.
Raccourcis clavier
Je vous rassure, il ne faut pas tous les apprendre. Avec la commande (command+P) vous pouvez avoir accès à tous les raccourcis en un claquement de doigts.
Néanmoins, voici les plus importants et les plus utiles à connaitre :
CMD (= command) + O : a comme conséquence de vous proposer de basculer vers une autre note ou bien d’en créer une autre ( shift + entrée)
CMD OPT ->: nous permet de revenir en arrière ou d’aller en avant comme sur un navigateur avec les deux flèches.
CMD + N : a pour effet de créer une nouvelle note.
CMD + Shift + F : a comme résultat de rechercher votre note dans la barre de recherche dans Obsidian, par conséquent dans toute votre base de données.
CMD + G : montre la vue graphique, cela n’est pas très utile, mais la représentation est sympa. cela vous permettra d’impressionner votre entourage !
Conclusion
Si l’application « Note » suffit largement pour des personnes prenant des notes simples, des utilisateurs avancés seront vites limités et se tourneront vers des logiciels de prise de note expert comme Obsidian qui promeut la créativité et l’émergence de nouvelles idées .
Étudiante en spécialité NSI en classe de 1ère en 2022.
« I have never tried that before, so I think I should definitely be able to do that. » Astrid Lindgren
Dans ce tutoriel, vous allez découvrir Adobe Photoshop qui est un logiciel de retouche et de création graphique. Il offre une grande variété d’outils et de fonctionnalités qui permet de manipuler des images numériques de manières avancées. Il est également possible d’utiliser Photoshop pour travailler sur des documents multicalques. Dans ce tutoriel, vous allez comprendre l’utilisation de Photoshop et maitriser ses principaux outils.
On peut réaliser quoi sur Photoshop ?
Voici quelques exemples de créations que l’on peut réaliser sur Photoshop:
Maintenant passons à l’installation, il faut savoir que Photoshop fonctionne sous forme d’abonnement payant, pour le télécharger il vous faudra suivre les étapes suivantes :
Allez sur le site d’Adobe https://www.adobe.com/ et cliquer sur » Découvrir Créative Cloud »
Cliquez sur « Essai Gratuit » pour obtenir un essai gratuit de 7 jours. Si vous souhaitez acheter l’abonnement, cliquez sur « Acheter Maintenant »
Il vous faudra créer un compte adobe.
Suivez les instructions pour télécharger et installer la Créative Cloud sur votre ordinateur.
Une fois que l’installation est finie, ouvrez le Créative Cloud et cliquez sur l’icône de Photoshop pour le lancer.
Maintenant, vous êtes prêt à suivre le tutoriel.
Ouverture de Photoshop et Création De Projet
Une fois le logiciel lancé, l’interface de la page devrait s’afficher comme ceci :
Cette page d’accueil vous permet de choisir comment vous souhaitez utiliser Photoshop, que ce soit pour ouvrir un document, importer une image ou accéder à des tutoriels en ligne. Cette page d’accueil affiche également les derniers projets ouverts sur le logiciel comme nous pouvons le voir sur cette capture d’écran.
Ainsi, vous allez donc appuyer sur le bouton « Nouveau Fichier » en bleu situé en haut à gauche de votre écran afin de créer un nouveau projet. Un onglet comme celui-ci devrait être affiché.
Cet onglet vous permet de créer un projet avec les dimensions que vous voulez. Aujourd’hui, vous allez créer un projet avec une dimension de 1920×1080 et insérer cette dimension à droite de l’onglet, une fois que les valeurs sont rentrées, vous allez appuyer sur créer.
Une fois que le document est créé, vous devriez avoir cette page apparaitre devant votre écran, il faut savoir que vous pouvez entièrement personnalisé l’interface afin d’obtenir l’interface le plus optimisé selon vous. À gauche, on peut retrouver les différents outils que l’on peut utiliser sur Photoshop, à droite, on peut apercevoir la présence de calques, des couleurs et des propriétés qui sont fortement utiles lorsqu’on utilise les outils présents à gauche.
Utilisation des différents outils sur le logiciel
Outil de Déplacement
L’outil de déplacement est un outil très utile et fréquemment utilisé dans Photoshop, il permet de déplacer des éléments de votre projet tels que des images, du texte, des formes, les calques… Le raccourci pour sélectionner l’outil de déplacement est V. Il faut savoir que cet outil est essentiel pour pouvoir naviguer sur l’interface, sans cette maitrise cela risque d’être compliqué pour la suite du tutoriel.
Voici une vidéo permettant de mettre en scène les explications de l’outil de déplacement, ici, nous avons créé une forme avec les outils de forme que nous verrons dans ce tutoriel afin de pouvoir déplacer le rectangle crée.
(Le bloc noir qui apparait n’est pas fait exprès, c’est un bug d’enregistrement qui apparait de nombreuse fois dans les vidéos de ce tutoriel)
Outil lasso polygonal
L’outil lasso polygonal est un outil de sélection qui permet de sélectionner une zone précise de votre image en dessinant une forme à main levée. Cet outil est particulièrement utile lorsque vous avez besoins de sélectionner une zone irrégulière ou complexe de votre image, mais il est également utile pour créer des formes afin de les remplir avec l’outil Pot de peinture.
Les étapes à suivre pour l’outil lasso polygonal :
Sélectionner l’outil dans la barre d’outils, ou utiliser la touche L de votre clavier pour le sélectionner.
Placer le curseur de la souris n’importe où sur la surface blanche afin d’obtenir un premier point de contrôle
Ensuite, cliquer à chaque endroit où vous voulez un point de contrôle dans votre sélection
Et enfin cliquer sur le premier point de contrôle afin de fermer la sélection.
Une fois la sélection fermée, vous devriez obtenir la même chose que sur la capture d’écran.Il manquera plus qu’à appuyer sur la touche supprimer si vous voulez supprimer des éléments ou utiliser le pot de peinture dans le but de créer une forme.
Outil pot de peinture
L’outil pot de peinture permet de remplir une zone de sélection avec une couleur comme nous l’avons fait juste avant.
Pour sélectionner l’outil pot de peinture plus rapidement, vous pouvez également utiliser la touche G de votre clavier.
Lorsque vous avez le pot de peinture dans la main, il vous faudra suivre les étapes suivantes:
Placez le curseur de votre souris sur la zone que vous souhaitez remplir et cliquez pour appliquer la couleur.
Appuyez sur la touche L afin de revenir à l’outil lasso polygonal
Cliquez sur le bouton droit de la souris et appuyez sur le bouton « Désélectionner »
Dans cette vidéo, j’utilise l’outil lasso polygonal et le pot de peinture comme utilisé dans les deux tutoriels ci-dessus.
Outil Pipette
L’outil pipette est un outil qui permet d’échantillonner une couleur pour la définir comme nouvelle couleur. On peut également l’utiliser en combinaison avec un autre outil tel que le pinceau (Voir tutoriel Pinceau) pour ajouter de la couleur à votre image de manière précise et contrôlée.
Pour utiliser l’outil pipette plus rapidement, il vous faudra appuyer sur la touche I de votre clavier.Lorsque vous appuierez sur une zone dont vous souhaitez la couleur,vous l’obtiendrez en tant que couleur de premier plan ou de second plan.
Vidéo expliquant le tutoriel de la pipette.
Outil Pinceau
Le pinceau dans Photoshop est un outil de dessin qui permet de créer des couleurset des textures en jouant avec les différentes options de couleur et de transparence. Vous pouvez également utiliser le pinceau pour ajouter des effets spéciaux.
Avant de savoir utiliser l’outil pinceau il faut savoir que en ayant sélectionner le pinceau ( B ) et en restant appuyé sur la touche Alt de votre clavier vous avez accée à la pipette.
Ensuite, avec l’outil pinceau, vous pouvez régler l’épaisseur du pinceau et également la dureté.
Pour régler l’épaisseur il existe 2 solutions
Il vous faudra faire un clique droit en ayant le pinceau en main et vous réglerez la flèche de l’épaisseur selon votre choix.
En ayant le pinceau en main, il faut que vous restiez appuyé sur Alt et que vous décaliez votre souris à droite ou à gauche tout en restant appuyé sur la touche Alt l’épaisseur que vous voulez.
Pour régler la dureté, il existe également 2 solutions :
Il vous faudra faire un clique droit en ayant le pinceau en main et vous réglerez la flèche de la dureté selon votre choix, à savoir que plus la flèche est vers la droite plus le pinceau sera dure (nette).
En ayant le pinceau en main, il faut que vous restiez appuyé sur Alt et que vousmontez votre souris vers le haut afin d’obtenir un pinceau moins dure tandis que si vous baissez votre souris le pinceau sera beaucoup plus dure.
Voici une vidéo expliquant le tutoriel du pinceau.
Outil Plume
L’outil plume sur Photoshop est un outil qui permet de créer des formes et des chemins à l’aide de points et de segments de lignes. Vous pouvez l’utiliser pour créer des formes précises, des lignes droites ou des courbes. Son utilité peut être comparée à celui du lasso polygonal (vue précédemment).
Pour utiliser l’outil plume :
Commencez par sélectionner dans la barre d’outil ou en appuyant sur la touche P de votre clavier.
Cliquez sur la souris, maintenez le bouton de la souris enfoncé tout en déplaçant la souris pour réaliser une courbe
Vous pouvez utiliser les point de contrôle pour ajuster la forme de la ligne et les courbes de la ligne.
Vous pouvez également utiliser les options de l’outil plume dans la barre d’option en haut il vous faudra sélectionner Forme (comme indiqué dans l’image à droite) afin d’ajuster l’épaisseur ou encore la couleur.
Il existe encore de nombreux outils tels que l’outil tampon, l’outil doigt… mais nous ne pouvons pas tout voir dans un seul tutoriel. Je vous ai présenté les outils essentiels de Photoshop. Maintenant, nous allons passer au fonctionnement des calques.
Fonctionnement des calques
Les calques sont des éléments centraux de Photoshop et permettent de superposer et de combiner plusieurs images ou éléments graphiques dans un seul document. Chaque calque peut contenir un élément différent, comme une image, du texte, un masque ou un effet, et vous pouvez les réorganiser et les ajuster individuellement pour créer un rendu final.
Pour créer un nouveau calque, vous pouvez appuyer sur Ctrl + Maj + N
Pour créer un nouveau groupe, vous pouvez appuyer sur Ctrl + G
Pour pouvoir mettre des calques dans le groupe, il vous suffira de sélectionner le calque et le glisser dans le groupe.
Tutoriel Recommandé
Il existe de nombreux tutoriels sur YouTube et on peut facilement si perdre, voici quelques noms de youtubeur orienter dans le graphisme, design, ou vous pourrait trouver des tutoriels sur leurs chaines.
En résumé, nous n’avons pas pu voir tous les outils sur Photoshop mais nous avons vu l’essentiel, Photoshop est un outil incontournable pour tous ceux qui travaille dans le domaine de l’art, du design, de la photo. En espérant que ce tutoriel vous auras été utile 🙂
Vous avez décidé de créer un script python et de porter ce script sur la couche graphique de la calculatrice NumWorks, vous serez vite limité par my.numworks.com qui ne propose qu’une interface très limité de développement.
Si vous codez un script python qui n’exploite que la console, vous pouvez le développer sur n’importe quel outil puis simplement copier / coller votre script dans votre espace de stockage en ligne proposé par NumWorks sur my.numworks.com/python/
Si vous souhaitez d’exploiter des modules propriétaires de la calculatrice NumWorks, tels que ion (gestion du clavier) ou kandinsky (pour gérer l’écran pixel par pixel) alors tout est plus compliqué, enfin tout était plus compliqué !
Il était une fois le workshop …
Le site officiel de NumWorks qui héberge les script s’appelle désormais my.numworks.com mais au départ, il y a fort longtemps, on parlait du workshop, il était accessible en ligne depuis cette adresse workshop.numworks.com et proposait une interface de programmation primitive, qui n’a malheureusement que peu évolué depuis 2017.
Si vous aimez les ascenseurs vous allez adorer cette interface de programmation !
Pas pratique, pas collaborative, bogué, bref on y a codé des jeux et ce fut épique.
La révolution Omega et son IDE en ligne
Le développement de petits jeux sur la NumWorks a été rendu possible par la sortie de la version 13 officielle, et lorsque nous avons commencé à faire des jeux, comme le démineur nous avons très vite suggéré l’idée de rendre possible de développement des projets avec Kandinsky sur PC sans passer par l’interface officielle de NumWorks.
En septembre 2020, l’équipe de Omega (un fork de Epsilon, l’Os de la calculatrice) lançait un IDE en ligne. Il est toujours utilisable à l’adresse https://getomega.dev/ide mais il nécessite un compte GitHub, car les fichiers .py qui y seront crées seront enregistrés sur GitHub.
Pour l’avoir utilisé et exploité avec les élèves en octobre / novembre 2020 pour leurs projets de spécialités NSI, nous pouvons certifier que c’est un superbe outil et une belle amélioration du workshop officiel.
Notre jeu Tetris a été développé sans cet IDE, tout aurait été tellement plus simple avec !
Il est désormais possible d’utiliser un IDE classique (testé uniquement sous Windows) pour développer sur la NumWorks :
Ici le jeu Factors,, il tourne sur un PC alors qu’il exploite des modules spécifiques de la NumWorks.
Comment installer les modules de la NumWorks sur Thonny
Thonny est un IDE léger, simple et excellent pour débuter en python.
Nous allons voir ici comment installer des modules simplement sur Thonny, c’est-à-dire en se passant des traditionnels pip install dans un terminal.
Tout d’abord, il vous faut ouvrir Thonny, cela va de soit, ensuite accéder à l’onglet « Tools » ou « Outils » (selon votre langue), puis à la section « Manage packages… » ou « Gérer les paquets… ». Enfin, il suffit plus que de rechercher les modules « kandinsky » et « ion-Numworks » et de les installer !
Comment installer les modules de la NumWorks sur PyCharm
PyCharm est un IDE un peu lourd, mais très complet. Il peut être notamment utile si vous gérez des projets avec Git.
Nous allons donc voir ici comment installer des modules encore une fois simplement sur PyCharm, c’est-à-dire en se passant des traditionnels pip install dans un terminal.
Tout d’abord, il vous faut évidemment ouvrir PyCharm, ensuite accéder à l’onglet « File », puis aux options « Settings ». À présent, rendez-vous dans la catégorie « Python Interpreter » dans votre Projet « Project: <project_name> ». Désormais, pour installer un module, appuyez sur le bouton « + » :
il suffit plus que de rechercher les modules « kandinsky » et « ion-Numworks » et de les installer !
Comment exploiter les modules ainsi installés
Pour exploiter les modules, rien de plus simple, il faut seulement les importer dans votre code :
from kandinsky import *
from ion import *
Votre code sera donc compatible avec votre IDE et la calculatrice, sans aucune modification requise.
Bugs et limite du portage de la première version stable 1.9
Évidemment, cette technique n’est pas sans limite. Notamment, si vous utilisez Turtle en plus de kandinsky. En installant ces deux modules et en les utilisant, deux émulateurs graphiques s’ouvriront, un exploitant kandinsky, et l’autre Turtle. C’est pour ça qu’il est déconseillé d’utiliser les deux en même temps, utiliser soit l’un soit l’autre.
De plus, est à éviter de changer de fenêtre pendant l’exécution du programme, cela risque de freeze l’émulateur :
Si vous souhaitez discuter de cet émulateur, faire remonter des bugs ou juste dire merci à son concepteur, tiplanet.org a bien voulu nous créer un salon dédié sur le serveur discord.
Le bug du freeze est corrigé, nous utilisons actuellement la version 2.4dev1 et tout fonctionne très bien.
Depuis le gestionnaire de paquet de Thonny, il suffit de cliquer sur les … pour choisir la version à installer.
Il est possible de choisir la version installée simplement, choisissez la pilule verte ! La « version stable » 1.9 est paradoxalement moins stable que la « version de développement » 2.4dev1.
Enseignant de mathématiques et de spécialité NSI, Lycée Louis Pasteur d’Avignon.
Aime compter jusqu’à 666 mais s’arrête souvent à 42.
Auteur du livre Découvrir la calculatrice NumWorks.
Vous êtes heureux car Windows 11 est sorti, à vous les toutes dernières nouveautés, une nouvelle fenêtre s’ouvre sur votre vie et votre avenir, vous êtes encore plus heureux que le 25 au matin quand vous ouvrez vos cadeaux. En effet, aujourd’hui c’est un jour de fête, vous allez enfin pouvoir avoir le design tant voulu de macOS Big Sur, avec ses bords si arrondis, ses effets transparents, son Dock centré, et même son mode sombre !
Sauf que le joug du marketing et de l’obsolescence programmée vient de tomber. Vous êtes déjà trop vieux, à moins que ce soit les composants de votre PC… Votre Ryzen 5 de première génération qui marche à la perfection et parvient même à faire tourner le Démineur n’est pas accepté dans les nouvelles conditions d’installation de Windows 11, contrairement à un Intel Atom qui lui, est mis à jour.
C’est alors que descendu du ciel, vous voyez apparaître comme un oiseau de bonne augure (sauf qu’il ne vole pas, la faute à la sélection naturelle mise en exergue par Darwin), …, un pingouin !
Mais ce pingouin est particulier parce qu’au fin fond de son iris, vous pouvez voir un Gnou ?!
C’est alors que votre cerveau a un déclic ! Mais oui, il s’agit de GNU/Linux, un système d’exploitation à part entière !
Mais bon, à quoi ça sert d’installer des distributions Linux, elles sont avariées et vieillottes.
C’est alors qu’au détour d’une recherche sur l’Internet, vous apprenez que Linux est utilisé par des milliards d’appareils dans le monde, que ce soit dans les serveurs, ou alors dans tous les appareils mobiles, que ce soit les fruits ou les sucreries à la voix robotique.
Alors, si on laissait une chance à Linux ? (à moins que ce soit Linux qui nous laisse une chance)
Début sur Linux ou qu’est-ce-qu’un gestionnaire de paquets
Pour la suite du tutoriel, j’utiliserai la distribution Linux nommée Manjaro avec comme interface de bureau KDE Plasma ; il existe d’autre distribution toutes aussi nombreuses, comme les plus connues Ubuntu avec son interface de bureau Gnome, qui est tiré de Debian et que je vous recommande d’utiliser de par sa facilité.
Mais alors pourquoi est-ce que j’utilise Manjaro ?
C’est très simple, car cela me permet d’interagir avec PacMan, mais aussi pour pouvoir me vanter car cette distribution Linux est basée sur Arch, (ce même est en référence à l’apparente complexité d’utilisation d’Arch, qui était réputée à son départ extrêmement dure).
Mais donc cette histoire de PacMan, d’où ça vient ?
C’est très simple : Sur Windows vous allez avoir le Microsoft Store, et sur vos téléphones, l’App Store ou bien le Google Store, et bien, en quelque sorte, sur Linux il existe ce que l’on appelle des dépôts (ou gestionnaires de paquets) qui jouent à peu près le même rôle (bien qu’il existe des alternatives directes au Microsoft Store sur Linux, mais nous en reparlerons peut-être).
Et donc pour utiliser ces dépôts, pas d’interface graphique disgracieuse, non on utilise le terminal, cette boîte noire qui s’ouvrait discrètement quand un virus essayait d’accéder à vos données sur le bon vieux Windows.
Et donc pour donner l’ordre à des fichiers issus du dépôt de s’installer, on utilise pacman sur les distributions Arch par exemple, ainsi que apt-get sur Debian/Ubuntu (il en existe d’autre mais je ne parlerais que de ces deux là, les plus réprésentatives).
Pour pouvoir télécharger des paquets, il faut passer en super-utilisateur en précédant la commande pacman ou apt-get du fameux sudo (rien avoir avec le sport traditionnel japonais) ; c’est une sorte de mode Admin de Linux.
Bien, maintenant rentrons dans le cœur du sujet, si vous voulez bien installer Linux, vous souhaitez surtout pouvoir utiliser tout ce que vous faisiez avant avec le moins de problèmes possibles.
Et alors, bonne nouvelle, aujourd’hui tout passe par le Web, et vous avez par défaut installé le navigateur Firefox qui marche comme sur sa version Windows !
Donc c’est bon le problème est réglé, on peut utiliser la Suite Office en ligne, du cloud, du cloud gaming, toute la suite Google, etc… C’est super !
Conclusion
Ce tutoriel est fini, merci beaucoup de l’avoir suivi jusqu’au bo…
Les drivers, la clé de voûte du fonctionnement idéal d’un OS
Sauf que non ! Plusieurs problèmes se posent, même si la majorité de nos besoins est en ligne aujourd’hui, certains logiciels, ou drivers peuvent nous êtres nécessaires ou ne pas être présents en ligne, il faut donc plus aller en profondeur en commençant par les drivers pour imprimer, utiliser la connexion sans fil, etc…
Avant d’aller plus loin, la plupart des logiciels exprimés par la suite seront open-source et libres (par volonté). En effet, si l’on passe sur Linux qui est un logiciel open-source, c’est à dire dont le code est visible est modifiable par n’importe quel individu, ce qui crée une communauté d’entraide, beaucoup plus soudée que sur d’autres OS. Ainsi si vous avez le moindre problème, n’hésitez pas à demander à ces communautés qui vous répondront avec plaisir. De même et c’est un avantage indéniable, la plupart des solutions fournies qui sont donc open-source sont gratuites (vous pouvez bien sûr, et ça ne peut être que positif, faire des dons à ces fournisseurs de solutions logicielles pour les remercier dans leur dur travail). C’est toute cette éthique qui fait le cœur de Linux et que je trouve très intéressante.
Bien, revenons à nos moutons. Pour la connexion Wifi ou Bluetooth, ne croyez pas que Linux c’est l’âge de pierre ! Cela marche aussi aisément que sur Windows ou tout autre OS dans les paramètres.
Par contre pour des drivers, ça devient plus dur, prenons par exemple les imprimantes.
La plupart des imprimantes que nous avons aujourd’hui sont Bluetooth ou marchent en réseau local. Lorsque le PC que j’utilisais était encore sur Windows, les impressions buggaient à chaque fois et j’étais obligé de me connecter en filaire à l’imprimante, une galère.
Et bien sur Linux, tout est transparent et marche excellemment bien.
Prenons un exemple. Je possède une imprimante et plus particulièrement, une HP Envy, donc malheureusement il n’existe qu’un driver propriétaire pour qu’elle fonctionne.
Une fois dans les paramètres on clique donc sur Imprimantes
Puis arrive le moment du choix, étant connecté au Wifi, mon imprimante est découverte en réseau :
Il ne me suffit plus qu’à la sélectionner, et à installer le pilote.
En l’occurence celui-ci pour mon imprimante HP.
Une fois cela fait le driver est installé et magie l’impression marche du premier coup sans aucun réglage extérieur (contrairement à Windows).
Maintenant qu’on sait imprimer, on voudrait aussi regarder du contenu en streaming sur Netflix, Disney+, Apple TV+ ou encore Amazon Prime. Sauf que vous le savez peut-être mais ces vidéos ne vous appartient pas, elles vous sont juste « prêtées » en quelque sorte le temps du visionnage. Et bien pour éviter durant votre visionnage que vous ne voliez le contenu de cette vidéo (en faisant un enregistrement d’écran par exemple de tout le film), il existe ce qu’on appelle des DRM, c’est-à-dire grosso modo des sécurités (pas open-source du tout) qui vous empêche de filmer ou d’enregistrer tout contenu issu de ces vidéos. C’est d’ailleurs pour cela que si vous prenez une capture d’écran de votre smartphone par exemple en train de regarder une vidéo en streaming, la seule chose que vous verrez c’est un écran noir et rien de plus.
Sur Linux ces DRM ne sont par défaut pas activées, et vu que les services de streaming s’accèdent tous par le Web, c’est sur un navigateur comme Firefox qu’il faudra les imprimer.
Pour ce faire, rien de plus simple : Prenons l’exemple de Netflix.
Après s’être connecté à son compte sur le navigateur, une petite notification apparaît en haut de la page, comme suit :
Pour les utiliser, il suffit donc tout simplement de cliquer sur « Activer les DRM ». Après un petit chargement ça marche !
Super donc on peut regarder des vidéos en streaming sur Linux !
On a d’ailleurs presque fini avec tous les drivers, il n’en manque plus qu’un, le plus critique et le plus important, le driver de la carte graphique.
Il faut savoir que lors de l’installation, la plupart des distribution Linux installent le pilote graphique nécessaire pour votre carte graphique (en la détectant de façon autonome et automatique), ces pilotes sont donc open-source, mais il peut arriver que pour certains usage il faille utiliser le pilote issu du constructeur surtout pour les cartes graphiques Nvidia. Dans ce cas, rien de plus simple, il suffit de se rendre sur le site du constructeur et de télécharger le driver compatible Linux adapté pour sa carte graphique Nvidia, dont voici le lien.
Pour vérifier que ses drivers open-source sont bien installés, on peut se rendre dans les paramètres et vérifier automatiquement les drivers adaptés aux composants :
On clique ensuite pour vérifier, et magie les composants sont installés (ou mis à jour le cas échéant). Pour la faible puissance de mes composants, cela rend ça :
Maintenant que la plupart des composants sont au point et tournent sans aucun problème (et surtout la carte graphique), pourquoi, alors ne pas envisager de jouer.
Jouer sur Linux ?!
Et oui, car Linux permet aujourd’hui à ses utilisateurs de jouer à des jeux triples A, comme à des Open-World optimisés pour Linux et même mieux car on peut faire tourner des jeux seulement jouables sur Windows !
Tout cela se passe grâce au launcher Steam, que l’on peut préinstaller lors de l’installation de sa distribution Linux. Sinon, il suffit sur Debian/Ubuntu d’entrer dans le terminal la commande « sudo apt-get install steam » et de suivre les instructions, ou sous Arch d’écrire la commande « sudo pacman -S steam ». Si vous êtes sur d’autre OS, ou encore sur ces derniers et que le terminal vous fait peur, ouvrer la Bibliothèque d’installation de logiciels (qui a un nom différent à chaque distribution) et recherchez puis installez Steam.
Une fois cela fait, il suffit de l’ouvrir, et de se connecter à son compte. Vous retrouvez alors votre bibliothèque de jeux que vous pouviez avoir utilisé et acheté sur Windows. Et bonne nouvelle la plupart marcheront sur Linux !
En effet nombreux sont ceux qui ont été optimisés pour Linux ! Mais comment le savoir ?
C’est très simple, c’est ceux qui en plus d’avoir le logo Windows (et hypothétiquement macOS si le jeu tourne sur cet OS) ont le logo de Steam, comme sur l’exemple ci-dessous :
Il suffit juste de l’installer pour y jouer !
En revanche, il s’avèrent que certains jeux sont optimisés seulement pour Windows (ou macOS), on ne peut donc supposément pas y jouer :
Quel dommage, je ne peux pas jouer à The Witcher 3
Si on clique pour y jouer quand même, on a une erreur d’exécution qui est assez claire :
Le système nous dit que l’on est sur une plateforme invalide !
C’est alors qu’arrive Steam Play avec Proton. Steam Play permet dans Steam de faire tourner la plupart des jeux Windows grâce à Proton. Il faut savoir que Proton est basé sur Wine, vous verrez nous y reviendrons…, et qu’il n’émule pas Windows, il permet de faire tourner en natif les jeux Windows, avec donc moins de perte de performances.
Pour les jeux Windows qui ont été testé (donc souvent les plus grosses ventes / succès) Steam Play est activé par défaut. En revanche, on peut souhaiter jouer à des jeux qui n’ont pas été testé et qui n’activent donc pas par défaut Steam Play.
Pour l’activer dans tous les cas il suffit de se rendre dans les paramètres :
On remarque que par défaut Steam Play est activé pour les « jeux supportés », il suffit de cocher « Activer Steam Play pour tous les autres titres » pour que cela marche dans la plupart des autres cas, et de dire d’exécuter ces jeu avec la dernière version de Proton (6.3-8 dans mon cas), ou la version bêta, pour être sur que le plus de jeux possible fonctionnent !
Une app Windows sur Linux ? Ceci n’est pas un émulateur !
Tout à l’heure j’ai évoqué Wine, un acronyme pour « Wine Is Not an Emulator », lui même un acronyme pour « Wine Is Not an Emulator »… (vous avez compris le petit clin d’œil récursif). Et bien, sachez que ce logiciel très ancien permet de faire tourner nombre d’applications Windows sous Linux ! Magique, au moins les applications que vous utilisiez jadis et qui ne sont pas optimisées pour Linux peuvent être utiles en utilisant ce logiciel magique.
On va installer deux composants ici, Wine donc, mais aussi PlayOnLinux, qui n’est d’autre qu’un solution graphique pour Wine, pour ceux qui sont frileux d’utiliser le terminal et de se débrouiller seuls.
Pour installer Wine, rien de plus simple : Sur Debian/Ubuntu, c’est : « sudo apt-get install wine », et sur les distributions Arch : « sudo pacman -S wine » ; vous avez compris la mécanique ! Pour tous les autres, ça se passe sur votre bibliothèque d’app à moins de connaître la commande pour utiliser votre dépôt.
De même pour PlayOnLinux, ou la commande Debian est : « sudo apt-get install playonlinux » et pour Arch : « sudo pacman -S playonlinux ». On peut aussi retrouver cette app dans la bibliothèque d’app.
Ensuite, pour utiliser les fonctionnalités de Wine, il suffit de télécharger un fichier .exe et de l’exécuter depuis le gestionnaire de fichier (Clic droit / Ouvrir avec Wine). S’il ne manque pas des bibliothèques, alors l’exécuteur de l’app s’ouvrira et vous pourrez procéder à l’installation.
Par exemple, l’émulateur Casio 90E+ disponible uniquement sur Windows et macOS, tourne parfaitement sur Linux :
On retrouve ici l’utilitaire d’installation qui va installer l’app dans une zone de Linux, ou le format des dossiers de Windows est reproduit.
L’installation finie, Wine crée un lien de cette app vers votre bureau et vous pouvez l’utiliser !
En revanche, certaines grosses apps comme par exemple celle de la suite Adobe, peuvent nécessiter l’installation de composants externes, c’est pour cela que pour ce genre d’app, je vous recommande de passer par PlayOnLinux qui possède pour les apps les plus usités, un installateur adapté qui en plus d’installer l’exécutable avec Wine, va aussi installer tous les composants externes nécessaires. Pour ouvrir PlayOnLinux, il suffit de taper dans une page de terminal la commande : « playonlinux » et l’app s’ouvrira :
Il suffit ensuite de cliquer sur Installer pour choisir les apps à installer, logique !
Et voilà vous pouvez ensuite indiquer les apps que vous souhaitez avoir et, sous réserve d’avoir le .exe de l’app, vous pourrez lancer l’installation. Bien évidemment certaines apps ne marcheront malheureusement pas, si c’est le cas, faites un tour sur les communautés de Wine et de PlayOnLinux, pour savoir si le problème est connu ou non, ou si une solution alternative existe.
Conclusion « brève » mais intéressante
Bien ce tutoriel touche bientôt à sa fin et vous vous disez que l’on n’a toujours pas évoqué l’essentiel. En effet je suppose que les seules apps nécessaires aujourd’hui possèdent toutes des alternatives open-source comme Libre Office par exemple en opposition à l’Office de Microsoft, mais je ne souhaitais pas faire une liste exhaustive trop redondante de toutes ces apps, si vous en avez besoin, libre à vous de faire des recherches pour trouver ces alternatives, qui sont très connues et souvent aussi pratiques et puissantes que leurs cousines privées. Encore mieux certaines apps comme Blender par exemple pour la modélisation 3D sont open-source et sont leaders dans leur domaine ; tout le monde les utilise ! Alors bien évidemment, des versions Linux existent. L’essentiel étant de savoir ce que l’on a besoin (par exemple un logiciel de traitement de texte) et de taper sur votre moteur de recherche favori « alternative Linux [Nom de l’app privée] ». Bien sur, s’il n’existe pas d’alternatives pour vos besoins, tournez vous vers Wine, il y a de forte chance que cela fonctionne.
Linux au fil de ces années s’est beaucoup démocratisé, de part la volonté des individus à avoir plus de contrôle sur leur vie privée, leurs données, plus de possibilité de modularité, etc… tous les désavantages d’OS payants comme Windows. C’est donc forcément que des alternatives ont vu le jour par des passionnés qui voulaient que cela corresponde exactement aux besoins de la communauté.
Un seul bémol si je puis dire sur ces alternatives, qui est dans les idées reçues autour de Linux, est le design des logiciels, souvent très vieillot. Et bien c’est vrai, ce n’est pas qu’une idée reçue, mais cela tend à changer de part la volonté des utilisateurs. De même la communauté open-source se développe, même à l’aide d’acteurs privés, Apple s’est très récemment engagé auprès Blender pour l’aider dans son développement aussi bien économique que logiciel, soutenant cette communauté open-source (et permettant d’avoir plus d’amélioration de Blender pour son système).
Nous sommes donc arrivés à la fin, j’espère que cela vous aura convaincu d’installer et d’utiliser Linux au lieu de Windows, car vous avez vu que vous n’aurez pas à drastiquement changer votre utilisation, grâce aux solutions mises en place par des passionnés, car après tout l’humanité n’est-elle pas que le fruit d’échange entre les individus, ce que l’on retrouve dans l’essence même de Linux et de l’open-source.
La télémétrie n’est peut-être pas connue de tous mais celle-ci est une technologie qui permet d’effectuer des mesures à distance . Ce terme englobe une grande généralité de fonctions , c’est pour cela que dans ce tutoriel nous n’allons voir que la partie liée à la mesure de la vitesse et de facteurs pouvant aider à trouver des réglages en course . En suivant ce tutoriel vous pourrez apprendre à manipuler ce genre de logiciel pour comprendre comment deux mêmes voitures peuvent avoir une différence de vitesse suivant les réglages adoptés ou comprendre comment le pilotage peut influencer les temps .
Si vous suivez un peu des courses de sports automobiles comme la Formule 1 vous avez surement déjà vu des grands écrans avec des courbes colorées dans les garages . Ces courbes sont obtenues en temps réel et permettent de se renseigner sur un gain de temps liés à différents facteurs comme la vitesse maximale , l'accroche au sol ou encore la vitesse d'accélération .
Pour vous montrer les bases de ces logiciels , je vais m’aider de Race Studio 3 Analysis qui sert le plus souvent pour le karting qui demande moins de technologie et est beaucoup moins cher qu’un logiciel comme ceux utilisés en Formule 1 . Il est aussi plus simple à comprendre car le karting est une machine beaucoup plus simple qu’une voiture .
Tout d’abord ce logiciel nécessite un boîtier qui est un AIM MyChron ( ici nous verrons avec le MyChron 5S 2t ) .
Ce dernier accueillera la plupart des capteurs permettant le relevé des informations comme par exemple le GPS qui va nous servir plus tard à obtenir la vitesse sur un tour ou encore les trajectoires prises . Cependant tous les capteurs ne sont pas placés dans ce boîtier , mais vont quand même renvoyer les données obtenues au MyChron . Dans ce cas-là , nous pouvons trouver par exemple la sonde de température d’eau mais aussi de température des échappements , mais surtout nous allons trouver le compteur de tours/minutes (RPM) .
Maintenant la présentation du boîtier faite , nous allons voir comment récupérer et analyser les données prises par le MyChron . En réalité pour cela nous aurons 2 logiciels distincts qui vont chacun remplir les fonctions de récupérer les données (RaceStudio 3) et d’analyser (Race Studio Analysis) . Ceux-ci sont disponibles gratuitement sur Internet et ne demandent rien d’autre que les données du MyChron pour fonctionner .
Pour les télécharger , vous pouvez suivre ce lien : https://www.aim-sportline.com/en/sw-fw-download.htm
Nous verrons donc dans un premier temps comment récupérer les données depuis le MyChron et à partir du logiciel RaceStudio 3 (RS3)
Tout d’abord il va falloir se connecter au MyChron en WIFI . Ceci peut se faire grâce à l’icône réseau en haut à droite de l’écran , pour cela le boîtier doit être allumé . Une fois que vous avez vu le nom de votre appareil s’afficher il faudra tout simplement y cliquer dessus et entrer le code si besoin .
Une fois ceci fait , il faudra que vous alliez sur les doubles flèches pour accéder à l’interface permettant le téléchargement des données puis vous allez partir dans l’onglet DOWNLOAD .
Ensuite vous aurez juste à cliquer sur le temps que vous voulez télécharger .
Dans ce second temps nous allons voir comment téléverser ces données sur le logiciel Race Studio Analysis
Les actions faites précédemment vous auront donc permis de télécharger le (ou les) tour(s) à analyser . Mais maintenant vient la partie la plus intéressante , celle de l’analyse qui se fera sur Race Studio Analysis . Pour accéder à ce logiciel installé gratuitement au préalable sur Internet , il y a deux moyens : soit on ouvre directement le logiciel depuis le bureau de l’ordinateur , soit on passe par l’onglet de RS3 à droite des engrenages nommé ANALYSIS .
Quand vous ouvrirez Race Studio Analysis , les sessions téléchargées juste avant arriveront automatiquement dans l’interpréteur qui les mettra au début soit sous forme de courbes ( dans ce cas cette étape est finie ) soit sous forme de temps au tour qu’il y a eu dans la session . Dans ce dernier cas , il faudra cliquer sur l’onglet en bas MEASURE GRAPH qui vous affichera les courbes associées .
Maintenant , tout est fait , il ne restera plus qu’à interpréter les résultats donnés par les courbes en fonction de ce que l’on recherche pour estimer une perte de temps .
Maintenant que vous savez comment faire , il reste encore quelques détails à éclaircir car avec ce qui a été dit précédemment , vous savez comment utiliser les données relevées mais vous ne savez toujours pas quoi en faire .
Pour finir nous verrons donc l’utilité de la télémétrie dans les courses
On peut donc voir sur Analysis à gauche dans MESURES une liste d’actions pouvant être effectuée dans le logiciel . Pour les utiliser , il suffira d’y cliquer dessus .
Les fonctionnalités les plus importantes sont :
GPS_Speed
RPM
Cependant il en existe encore d’autres pouvant être utiles mais ces deux-là sont les plus utilisés .
Dans le cas de GPS_Speed , on pourra voir la vitesse sur tout un tour . On pourra donc en déduire la vitesse de passage dans des virages , les points de freinage , les points de reprise de l’accélération , …
Pour savoir s’il y a un gain (ou une perte) de temps entre deux tours , on devra déplacer la barre verticale à un point de la courbe puis se référer au graphique d’en dessous qui sert à estimer une perte de temps .
Ici , on peut voir que le pilote dont le tour est représenté en rouge freine plus tôt que le pilote à la courbe bleue car au point où se situe la droite noire , la courbe rouge tombe avant la courbe bleue .
Sur cette même courbe , si on prend le point de reprise de l’accélération , c’est-a-dire le point le plus bas en vitesse , on ne remarque pas de grandes différences au niveau de la reprise de l’accélération puisque pour les deux pilotes elle se fait presque au même moment . Cependant quand on regarde la courbe estimant la perte de temps (en bas) , on voit un écart qui se creuse qui est de près de 2 dixièmes de seconde . On peut donc en déduire qu’en freinant plus tôt , le pilote de la courbe rouge a perdu du temps sur le pilote de la courbe bleue .
Ensuite, nous pouvons aussi voir pour justifier la perte de temps les réglages du véhicule , pour cela et notamment pour voir le réglage dans la partie du moteur , on va utiliser RPM qui va nous permettre de voir le nombre de tours par minute que le moteur prend.
Si on prend le même point , là où on a mesuré la perte de temps liée au freinage , on peut voir que le régime moteur est presque le même . On peut donc en déduire que les 2 dixièmes de seconde perdus sont dus à une erreur de pilotage et non à une différence de réglage .
Il existe encore d’autres fonctions qui permettent de trouver une différence au niveau des réglages comme une différence au niveau de l’appui qui pourrait ralentir dans une ligne droite ou encore trop coller le châssis au sol dans les virages.
Si toutes ces fonctions donnent presque les mêmes courbes , on pourra en déduire que pour améliorer son temps , il faudra que le pilote freine plus tard car la plupart de ses réglages sont identiques à ceux de l'autre pilote . Sinon il faudra repérer quel réglage changer pour obtenir le plus de performances possible par le véhicule .