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Comment héberger une page web gratuitement avec Cloudflare ?

Trouver un hébergeur de site web est une étape primordiale pour rendre votre site accessible sur Internet. Cela permet de le mettre en ligne de façon publique et permet aux visiteurs de pouvoir y accéder n’importe où et n’importe quand. En effet, un hébergeur va vous permettre de rendre votre site accessible 24h/24 ! Dans ce tutoriel, vous découvrirez comment héberger votre site, de façon totalement gratuite, grâce à CloudFlare Pages !

Cloudflare Pages, c’est quoi ?

Cloudflare est un de package de solutions pour les sites Web. Il agit autant en matière de sécurité que de performance. Néanmoins, les services de Cloudflare se diversifient de plus en plus ! Dans ce tutoriel par exemple, nous allons utiliser le service Cloudflare Pages. Cloudflare Pages va ici nous permettre de mettre en ligne notre site web. A noter que Cloudflare Pages ne supporte que les pages web HTML statique (ceci incluant les pages faites à partir de Framework JavaScript).

Héberger son site

Pour commencer, inscrivez-vous sur le site de Cloudflare. Une fois inscrit(e), vous serez automatiquement redirigé(e) vers la page d’ajout de site. Si vous n’avez pas encore de domaine, Cloudflare propose depuis peu l’enregistrement de domaine directement depuis sa plateforme. Cette étape est facultative sachant que Cloudflare Pages propose un sous-domaine gratuit (exemple.pages.dev). Une fois sur la page ci-dessous, cliquez sur l’onglet Pages du menu latéral.

Page d'accueil du tableau de bord Cloudflare

Une fois sur l’onglet Pages du tableau de bord, cliquez sur Create a project afin de démarrer la procédure.

Onglet Pages du tableau de bord Cloudflare

Vous aurez ici le choix entre 3 possibilités pour importer votre site web :

  • Importation via Git (GitHub ou GitLab)
  • Importation directe des fichiers du site (ZIP)
  • Importation via interface de ligne de commande (CLI)

Nous allons dans ce tutoriel utiliser l’importation via fichier .zip, mais la documentation du site peut vous aider à réaliser la manipulation via les autres méthodes proposées.

Page de sélection d'importation de site Cloudflare Pages

Avant de pouvoir téléverser les fichiers de votre site web, vous allez devoir choisir un nom pour votre projet. A noter que ce nom sera utilisé comme sous-domaine par défaut pour votre site.

Choix du nom et création du projet Cloudflare Pages

Une fois avoir choisi le nom que vous souhaitez, vous pouvez dès à présent téléverser les fichiers de votre site web, via un dossier ou un fichier .zip compressé.

Téléversement de fichiers sur Cloudflare Pages

Les fichiers de votre site web sont désormais téléversés.

Vous pouvez dès à présent déployer votre site web !

Pour accéder à votre site, rendez-vous sur la page dont vous avez choisi le nom précédemment à travers le processus de déploiement Cloudflare Pages. Dans le cas présent, il s’agit de la page NSI42.pages.dev.

Et voilà ! Vous savez désormais comment héberger une page web gratuitement avec Cloudflare.

Pour ceux qui veulent aller plus loin, nous allons désormais apprendre à connecter notre site à un nom de domaine personnalisé !

BONUS : Mise en place d’un nom de domaine personnalisé

Pour profiter d’un nom de domaine personnalisé pour votre site, il va tout d’abord vous falloir vous en procurer un. Depuis peu, Cloudflare propose des offres d’enregistrement de noms de domaine. Une fois votre domaine enregistré et ajouté sur Cloudflare, rendez-vous sur l’onglet Custom domains depuis votre espace Cloudflare Pages.

Une fois sur l’onglet, cliquez sur sur le bouton ci-dessous.

Vous pouvez dès à présent entrer votre nom de domaine personnalisé que vous vous êtes procuré précédemment.

Une fois le nom de domaine ajouté, vous devez configurer vos enregistrements DNS afin de faire pointer celui-ci vers le sous-domaine Cloudflare de votre site. Pour se faire, recopiez la configuration suivante.

Une fois le nom de domaine ajouté, vous pourrez désormais y accéder via votre domaine personnalisé !


Et voilà ! Vous savez désormais héberger une page web gratuitement avec un nom de domaine personnalisé grâce à Cloudflare Pages.

Tutoriels

Comment enregistrer une chanson à partir de plusieurs pistes…

Vous êtes un musicien solo et souhaitez créer un morceau qui sonne comme celui d’un grand groupe ? La plateforme musicale BandLab est faite pour vous ! Vous pourrez créer votre propre musique à partir de plusieurs pistes audio, y ajouter des effets sonores et même la partager avec vos abonnés ! Ne perdez plus de temps, et laissez place à votre inspiration…

Qu’est ce que BandLab ?

BandLab est une plateforme de musique gratuite créée en 2015 qui fonctionne comme un réseau social. Elle permet aux artistes de collaborer les uns avec les autres et de partager leur travail avec les auditeurs. BandLab est utilisée pour l’enregistrement ainsi que pour l’édition numérique d’enregistrements audio. Elle est accessible en se rendant sur son site Web ou en téléchargeant ses applications de bureau (MacOs et Windows) et mobiles (Android et iOS).

Premiers pas sur BandLab

Pour commencer, après avoir téléchargé l’application ou vous être rendus sur le site, il va falloir vous créer un compte. Vous pourrez y renseigner votre nom ou pseudo, votre âge et la musique que vous aimez écouter ou jouer. De plus, il existe une fonctionnalité très pratique pour insérer des liens vers vos contenus musicaux, si vous en avez, sur d’autre plateformes musicales telles Deezer ou Spotify. Il est possible de mettre votre profil en privé afin que seul vos abonnés puissent avoir accès à votre contenu.

Une fois votre compte activé, vous allez pouvoir commencer à créer votre musique. Pour cela, il vous suffit simplement d’appuyer sur le bouton « créer » se trouvant en haut à droite, puis sur « nouveau projet ».

Création de votre projet

Vous voila ensuite dans votre nouvel espace de travail !

Comme vous pourrez le constater, c’est à vous d’insérer vos pistes audios à l’endroit prévu à cet effet.

Vous pouvez enregistrer votre instrument via un enregistreur numérique ou tout simplement depuis votre téléphone portable. Ensuite, il vous suffit simplement d’appuyer sur « déposer une boucle ou un fichier audio/MIDI » puis de sélectionner votre fichier audio.

Libre à vous d’ajouter le nombre de pistes que vous souhaitez !

A présent, vous pouvez raccourcir vos pistes audio, les faire débuter à différents moments, les diviser, modifier leur volume… Toutes ces options sont réalisables pour chaque piste de façon indépendante.

Pour cela, sélectionner la piste que vous souhaitez modifier puis faites un clic droit. Vous pouvez alors choisir les différentes options pour travailler votre piste audio.

Focus sur le travail du volume :

Il est aussi possible de rectifier le volume en l’augmentant, le diminuant ou en le faisant ressortir du coté gauche ou droit de la sortie audio. Tout d’abord, sélectionner la piste concernée, puis penchez vous sur les réglages se trouvant à gauche de la piste. Pour modifier le volume, faites glisser le curseur vers la droite pour l’augmenter et vers la gauche pour le diminuer. Si vous préférez que la piste sélectionnée ressorte plus d’un côté que de l’autre, tourner le curseur (en forme de cadran) vers L (left) pour une sortie à gauche et inversement avec R (right).

Il est aussi possible de mettre une piste en mode « Solo » afin de n’écouter que cette dernière (appuyez sur le S). Au contraire, pour la mettre en « Muet » afin d’avoir un rendu sans la piste sélectionnée, appuyez sur M.

Ajout d’effets :

De plus, si l’envie vous prend, vous pouvez vous amuser à ajouter des effets sur votre piste (style classique, rap moderne, robot, reverb…) en appuyant soit sur « AutoPitch » soit sur « Effets » en bas à gauche de votre écran.

Il est aussi possible d’ajouter une autre source extérieure (voix, clap…) sur cette même piste en vous rendant sur « Source » pour l’enregistrer directement sur la piste.

Pour changer la hauteur (tonalité) ou la vitesse (tempo) d’une piste, rendez vous sur le bouton « Editeur ».

Si votre création contient des paroles, vous pouvez aussi vous rendre sur « Paroles/Notes » en bas à droite du poste de travail, afin de les ajouter. Ainsi, elles apparaitront sur votre post BandLab et défileront en même temps que la chanson.

Enfin, la touche « BandLab Sounds » qui est juste à côté permet de rajouter des boucles ou extraits de musique déjà créés par BandLab !

Pour finir, lorsque vous êtes satisfait du résultat final et souhaitez le partager, il vous suffit d’appuyer sur le bouton « Publier » en haut à droite pour que vos auditeurs y aient accès.

Il est toutefois possible d’enregistrer votre création si vous souhaitez l’améliorer à un autre moment ou simplement la garder pour vous en appuyant sur « Enregistrer », à gauche de « Publier ».

Accéder à vos projets

Une fois revenu au fil d’actualité de BandLab, il vous suffit d’appuyer sur « Bibliothèque » pour accéder à vos différents projets et sélectionner celui qui vous intéresse.

Vous pouvez alors l’ajouter à vos favoris, partager le lien sur tout autre type de réseaux sociaux, le télécharger sur votre ordinateur ou votre téléphone, le publier si cela n’est pas encore fait ou tout simplement le modifier à nouveau comme vous avez pu le faire précédemment en vous rendant sur « Studio ».

Vous voilà maintenant prêt à créer votre morceau avec BandLab, à vous de découvrir les astuces et modifications qui vous plaisent le plus…

Laissez place à votre imagination !

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Comment installer des fichiers de 4Go ou plus sur…

Depuis un certain temps vous cherchez à transférer un fichier sur la clé USB d’un copain; d’une copine; d’un ou une collègue mais vous n’y arrivez pas ? Alors ne cherchez plus ! Ce tutoriel simple, efficace et précis vous aidera à résoudre ce problème, que vous soyez un expert en informatique ou un novice dans ce domaine complexe !

L’apprentissage est la seule chose que l’esprit n’épuise jamais, ne craint jamais et ne regrette jamais.

Léonard de Vinci

Mise en situation :

Si vous regardez ce tutoriel c’est normalement parce que lorsque vous tentez de déplacer un fichier sur votre clé USB, le message d’erreur affiché ci-dessous apparaît avec le titre de votre fichier à la place du mien qui se nomme donc : « film qui ne peut pas être cité pour droits d’auteur »

Pour expliquer ce message il vous suffit d’observer que la taille de votre fichier est bien supérieure à 4Go mais pour le résoudre il faudra d’abord s’intéresser aux différents systèmes de fichiers pouvant être appliqués à votre clé USB et à vos disques durs.

Les différents systèmes de fichiers d’une clé USB :

Tout d’abord, il faut savoir qu’un système de fichiers est un système de classement, d’organisation sur un support de stockage qui structure et organise l’écriture, la recherche, la lecture, le stockage, la modification et la suppression de fichiers d’une manière spécifique.

Il existe plusieurs systèmes de fichiers et nous allons vous en décrire quelques-uns.

Le FAT32 :

Le FAT32 est généralement le système de fichier formaté de base sur votre ordinateur.

Il est en service depuis plusieurs années déjà et commence à être vieillissant mais reste très performant sur plusieurs sujets.

Voici un tableau qui nous montre ses capacités, avantages et inconvénients.

AvantagesInconvénients
– compatible avec la plupart des ports USB
Possède un poids maximal de 4Go pour les fichiers

Le NTFS :

Le NTFS est surement le système de fichiers le plus sécurisé d’aujourd’hui.

Comme tout à l’heure voici un tableau vous résumant ses forces et faiblesses :

AvantagesInconvénients
Possède un poids maximal de 16To pour les fichiers
– Très sécurisé
-Fonctionne avec toutes les versions de Windows depuis Windows XP
– N’est pas compatible avec tout les systèmes d’exploitation ( il est compatible seulement les versions récentes de Windows mais pas avec Mac et d’autres…)

Le exFAT :

Le système de fichiers exFAT est une amélioration du système FAT32. Il comprend entre autre une extension de la taille des fichiers pouvant être utilisée.

AvantagesInconvénients
Possède un poids maximal de 128Po
-Compatible avec la plupart des systèmes d’exploitation( Windows et Mac…)

Comment formater sa clé USB :

Comme nous l’avons vu précédemment, il existe différents systèmes de fichiers qui ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients.

Maintenant, nous allons voir comment formater notre clé USB pour pouvoir changer de système de fichiers selon nos besoins au travers de 4 étapes :

  1. Tout d’abord, il faudra faire un clic droit avec la souris sur la clé USB ou sur le disque dur dans  » explorateur de fichiers ».

2. Ensuite, il faudra cliquer sur « formater… » :

3. Puis, il faudra cliquer sur « système de fichiers » afin de choisir celui que nous souhaitons appliquer à notre appareil :

4. Une fois notre système de fichiers sélectionné, il ne nous restera qu’à cliquer sur le bouton « démarrer » en bas de le fenêtre. A ce moment ce message doit s’afficher sur votre écran :

Nous vous conseillons donc de copier le contenu de votre clé USB ou disque dur sur le disque dur interne de l’ordinateur, ou sur un autre disque dur ou une clé USB avant d’effectuer l’opération voulue.

Ainsi, vos fichiers ne seront pas supprimés par le formatage.

Normalement, à la fin de l’opération le message ci-dessous s’affichera. Recommencez le formatage sil se s’affiche pas !

Conclusion :

Ainsi, afin de pouvoir transférer un fichier supérieur à 4Go, il vous faudra appliquer les consignes citées précédemment et choisir de formater au choix sa clé USB ou son disque dur en NTFS ou en exFAT.

Je vous conseille si vous êtes sur Windows d’utiliser le NTFS. Mais attention, il faudra être sûr de brancher votre disque dur ou votre clé USB sur un appareil possédant Windows depuis sa version XP.

Si vous avez un doute, le format exFAT est tout aussi pratique quoique moins sécurisé mais vous serez sûr au moins de pouvoir télécharger vos fichiers tranquillement, peu importe leurs poids, puisque comme le système de fichiers NTFS, ses limites en terme de taille maximale d’un fichier pouvant être stockées ne sont pas atteignable.

Si toutefois le problème persiste et que vous ne parvenez pas à accueillir un fichier supérieur à 4Go après l’application de ce tutoriel, je vous invite à bien vérifier que votre clé USB possède assez d’espace de stockage pour accueillir le fichier souhaité.

Si des amis ont le même problème que vous n’hésitez pas à leur parler de ce tutoriel,

Bonne compréhension !

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Tutoriel Montage Vidéo

Le montage vidéo avec CapCut ! CapCut est une application de montage vidéo gratuite et facile à utiliser, disponible sur les appareils Android et iOS. Dans ce tutoriel, nous vous guiderons pas à pas à travers les étapes de base du montage vidéo avec CapCut.

On va faire un montage simple et rapide sur un logiciel qui s’appel CapCut, on va le faire en trois étapes :

  • Première étape le dérushage de la vidéo
  • Deuxième étape les effets et incrustation de la vidéo
  • Troisième étape le Sound Design du montage

Le Dérushage

Pour faire un dérushage, on commence à séparer le son et les images cela va permettre de remarquer les moments où l’on parle, comme l’exemple d’en dessous :

Ensuite, on prend l’outil découpage ou on peut faire « Crtl B » puis découper ces moments de vide et les supprimer.

Effet et incrustation

Pour cela on peut faire plusieurs choses CapCut propose une multitude d’effets, mais si on veut faire un effet zoom on va devoir poser une balise d’où on veut commencer le zoom, puis mettre une balise de fin en définissant à l’échelle jusqu’à où on veut que le zoom s’arrête.

Maintenant, pour incruster une image il suffira juste de glisser et mettre notre image dans le vidéo, cette image on pourra la modifier sa taille et sa rotation, puis CapCut propose des animations pour qu’on introduise cette image dans la vidéo.

Le Sound Design

CapCut propose plusieurs musique libre de droits, ces musiques et effets de son vont permettre de dynamiser la vidéo, les musiques sont en fonction de la vidéo, mais on peut utiliser des petits son comme un bruitage de « ding » quand on introduit l’image apparait.

Voilà on peut exporter notre vidéo en 4K, Sans Les Filigranes pour avoir un meilleur rendu ! Et profitez de votre vidéo !

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Comment héberger un serveur Minecraft sur son ordinateur ?

N’avez vous jamais rêvé de pouvoir avoir un serveur Minecraft pour pouvoir jouer avec vos amis autre que sur un serveur public ? Avec ce tutoriel vous apprendrez comment en héberger un sur votre ordinateur et comment le configurer. 

Prérequis

Tableau des exigences pour un serveur minecraft (pris sur le fandom)

Télécharger le serveur

La première chose à faire est de télécharger le fichier .jar du serveur. Pour cela rendez-vous sur le site : https://mcversions.net/

Puis téléchargez le fichier de la version que vous voulez pour votre serveur.

Prenons par exemple un serveur en 1.16.2 :

Je recherche la version 1.16.2 dans la barre de recherche et deux choix s’offrent à moi : soit télécharger une version stable ou une version snapshot (instable). Je vais choisir la version stable pour éviter de futurs problèmes de crash, bugs ou autres.

Une fois que j’ai cliqué sur Download j’arrive sur cette page : 

Sur la page je vais cliquer sur “Download Server Jar” pour récupérer le .jar du serveur.

Après l’avoir téléchargé faites un dossier sur votre ordinateur (peu importe sa localisation) puis placez le .jar dedans. Exécutez le, des fichiers vont apparaître.

Avant :

Après :

Vous allez maintenant ouvrir le eula.txt et changer le eula=false en eula=true. Accepter le EULA fait que vous acceptez le Contrat de Licence Utilisateur Final de Minecraft.

Après ça sauvegardez le fichier et relancez le server.jar

Le serveur va désormais se lancer quand vous exécuterez le fichier.

Pour éteindre le serveur tapez stop dans la console et après quelques instants il devrait se fermer.

De nouveaux fichiers sont apparus !

Passons en revue ces derniers : 

  • logs : vous trouverez des fichiers .txt avec la totalité de la console écrite dedans. Un nouveau fichier se crée lors de la fermeture du serveur.
  • world : la map de votre serveur, vous pouvez glisser un de vos monde à l’intérieur pour charger celui-ci.
  • banned-ips/players des fichiers texte ou vous pourrez retrouver la liste des personnes bannis sur le serveur.
  • ops : un fichier texte ou vous trouverez toutes les personnes avec les permissions administrateur.
  • usercache : un fichier texte qui liste toutes les personnes qui se sont connecté au moins une fois sur le serveur.
  • whitelist : un fichier texte ou vous pouvez mettre des gens en liste blanche si vous voulez que le serveur ne soit accessible que pour les personnes répertorié dans le fichier.
  • server.properties : le fichier texte de configuration du serveur.

Configuration

Pour configurer le serveur vous devez ouvrir le server.properties

Voici une liste des paramètres de base qui peuvent être intéressant : 

spawn-protection=16 	// Définit une zone de protection autour du point d'apparition.
force-gamemode=false 	// Force le changement de mode de jeu pour celui par défaut pour les joueurs qui se connectent.
allow-nether=true 	// Active ou non le Nether
gamemode=survival 	// Définit le mode de jeu par défaut
difficulty=easy 	// Définit la difficulté par défaut
spawn-monsters=true 	// Active ou non l'apparition des monstres
pvp=true 	// Active ou non les dégâts entre joueurs
level-type=default 	// Définit le type de monde pour la génération
hardcore=false 	// Active ou non le mode Hardcore
enable-command-block=false 	// Active ou non les blocs de commandes
max-players=20 	// Définit la limite de joueurs sur le serveurs
spawn-npcs=true 	// Active ou non l'apparition des Villageois
allow-flight=false 	// Autorise ou pas le vol (ne permet pas aux joueurs de voler mais autorise seulement le vol)
level-name=world 	// Définit le nom du dossier ou le monde se trouve (permet notamment de changer de monde)
view-distance=10 	// Définit la distance de rendu maximal sur le serveur
resource-pack= 	// Active un pack de ressource pour le serveur (les joueurs auront le choix ou pas de l'activer)
spawn-animals=true 	// Active ou non l'apparition des animaux
white-list=false 	// Active ou non une liste blanche pour le serveur (mettre le nom des joueurs dans le whitelist.json)
generate-structures=true 	// Active la génération des structures ou pas lors de la génération du monde
max-build-height=256 	// Définit la hauteur de construction maximale
online-mode=true 	// IMPORTANT : Si activé les joueurs n'ayant pas acheté le jeu (minecraft cracké) ne pourront pas rejoindre et seuls les joueurs ayant acheté le jeu le pourront, cependant si désactivé les skins des joueurs sera le skin d'Alex soit le skin de base
level-seed= 	// Définit la seed du monde pour la génération
motd=A Minecraft Server 	// Définit ce que le serveur affichera dans le menu multijoueurs (Utilisez ce site pour le modifier plus facilement https://minecraft.tools/fr/motd.php)

Si vous voulez en savoir plus sur le server.properties n’hésitez pas à visiter ce site : https://minecraft.fandom.com/wiki/Server.properties

Après avoir configuré votre serveur il va vous falloir faire une dernière chose afin de pouvoir utiliser le serveur correctement :

Vous allez maintenant ouvrir un fichier texte et à l’intérieur vous allez placer cette ligne de code :

java -Xmx4096M -Xms4096M -jar forge-1.16.2-33.0.61.jar

Après cela, enregistrez le fichier en .bat avec le nom que vous souhaitez.

Le code est assez simple : -Xmx4096M -Xms4096M désigne la quantité de RAM que vous allouerez au serveur (veuillez si vous voulez changer de valeur mettre une puissance de 2 : 1024, 2048, 3072, 4096 …)

ensuite le forge-1.16.2-33.0.61.jar désigne le fichier du serveur qui va s’ouvrir, il est donc à modifier afin de correspondre au nom du fichier de votre serveur

Vous pouvez aussi rajouter le paramètre nogui à la fin de la ligne si vous ne souhaitez pas cet interface et que vous ne voulez avoir qu’un interpréteur de commande :

Une fois ceci fait votre serveur est configuré et est prêt à être utilisé pour jouer à minecraft dans sa version vanilla (sans mods) et à partir de maintenant il va falloir permettre à vos amis de vous rejoindre, et une des solutions est d’utiliser le logiciel Hamachi. Voici une vidéo permettant d’utiliser Hamachi pour vous connecter vous et vos amis sur le serveur :

https://youtu.be/f3L_g2phhyI

Important

Pour se connecter au serveur si il est hébergé sur votre ordinateur l’ip du serveur sera : localhost alors que vos amis devront regarder sur Hamachi l’adresse ip de l’odinateur qui héberge le serveur et la copier afin d’avoir ce modèle : xx.xx.xx.xx:port sachant que le port par défaut est 25565 si il n’est pas modifié dans le server.properties

adresse ip de mon ordinateur sur Hamachi. l’adresse Ip de mon serveur serait 25.47.160.63:25565

Et la première fois que vous vous connecterez n’oubliez pas dans la console du serveur de faire la commande : op 'Votre pseudo' afin de vous ajouter les permissions administrateur

Maintenant vous avez un serveur que vous pouvez utiliser avec vos amis mais le tutoriel ne s’arrête pas là sauf si votre serveur vous plaît comme il est et que vous ne voulez pas ajouter de mods

Avoir un serveur avec des mods

Après vous avoir montré comment héberger un serveur dit Vanilla je vais vous montrer comment avoir un serveur avec des mods grâce à Forge. Forge est une API qui permet à Minecraft de rajouter du contenu (mods).

Le serveur Forge est fortement similaire au serveur Vanilla (à par les mods) donc vous devrez probablement retourner sur les explications du serveur Vanilla pour le serveur Forge

Télécharger le serveur

Pour télécharger le serveur rendez vous sur ce site : https://files.minecraftforge.net/net/minecraftforge/forge/

Dans la partie de gauche, choisissez la version que vous voulez pour votre serveur (et accessoirement votre jeu) :

Enfin télécharger la dernière version du serveur en cliquant sur Installer :

Lorsque vous cliquerez sur Installer vous arriverez sur un site où vous aurez une pub, après quelques secondes cliquez sur SKIP en haut à droite et après cela le téléchargement se lancera.

Une fois que vous aurez téléchargé le .jar lancez le :

Enfin cliquez sur Install server et choisissez le dossier où vous souhaitez votre serveur enfin faites OK et patientez pendant que le serveur se télécharge

Après cela n’oubliez pas d’installer la version forge sur votre jeu : Install client, OK

Après que tout soit installé votre dossier de serveur devrait ressembler à cela :

comme pour le serveur Vanilla il vous faut exécuter le forge-1.xx.x.jar (et non pas le minecraft_server.1.xx.x.jar)

Ensuite acceptez le eula comme pour le serveur Vanilla et relancer le .jar

Le serveur est maintenant prêt il ne manque plus qu’à mettre les mods dans le dossier mods et pour la configuration, le serveur se configure comme la version Vanilla la seule différence peut venir du level-type si vous utilisez un mod qui modifie la génération du monde (Biomes O’ Plenty par exemple où il faut mettre biomesoplenty à la place de default dans le server.properties)

Et pour rejoindre le serveur n’oubliez pas de mettre aussi les mods présent sur le serveur dans votre jeu car sinon vous ne pourrez pas le rejoindre ce qui est dommage…

Le serveur est finalement fini et vous pouvez jouer avec vos amis dessus.

Art

Perspective : un paysage Synthwave

Dans le cadre de la 5ème édition du dispositif “Regards de Géomètre”, nous avons décidé dans le thème « Perspective » de produire un paysage synthwave.

Origines de la Synthwave

Avant tout la synthwave est un genre musical électronique ayant émergé dans les années 2000/2010 qui s’inspire d’éléments des années 80. Et c’est justement dans les clips de ces musiques que l’on va retrouver ce type d’image.

Pour en savoir plus nous vous conseillons cette vidéo qui explique brièvement les origines.

Le Projet

Revenons donc au projet. Pour ce projet nous avons donc décidé de produire une image d’un paysage synthwave. Pour cela nous utilisons le module turtle ainsi que le module random, le module turtle est utilisé pour produire l’image est le module random est utilisé pour les étoiles de l’image où la taille et leur position est générée aléatoirement nous avons également utilisé le script permettant d’exporter une image générée par turtle en .png que vous pouvez retrouver ici.

Structure du script

Pour la structure du script nous avons décidé de découper chaque partie de l’image (pavage, fond, étoiles, soleil, ville et montagnes) afin de créer des fonctions et à la fin nous les avons toutes appelées dans un ordre précis pour que les différentes parties de l’image soit dans leur plan respectif.

Analyse du script

Nous allons donc analyser le script.

Commençons par l’appel des modules et la mise en place de turtle.

from turtle import *
from random import randint
# vérification des modules importés
try:
    from PIL import Image
    pillow_installed = True
except:
    print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
    print("https://nsi.xyz/py2png")
    pillow_installed = False
titre = "Perspective - Un paysage Synthwave"
title(titre+" | Au lycée, la meilleure spécialité, c'est la spé NSI")
setup(1280, 720) # définit la taille de la fenêtre
colormode(255) # permet l'utilisation de couleurs rgb
speed(0) #Remplaçable par tracer(2) (10x plus rapide) mais si il est utilisé des lignes du pavage peuvent manquer
hideturtle() #dissimule la tortue

On appelle les fonctions turtle, random avec pour random uniquement randint et on utilise une partie du script « exporter une image générée par turtle » pour vérifier que l’utilisateur a bien installé le module PIL et dans le cas contraire un message d’erreur s’affichera et lui donnera un lien pour installer le module et tout ça sans que le script ne s’arrête. Après la vérification on met en place le titre de la fenêtre qui va affiché le rendu ainsi que sa taille. Enfin on définit le type de couleurs utilisées (R,G,B), la vitesse de la tortue, et on dissimule la tortue (c’est plus joli).

Commençons par la première fonction : le fond

def fond():
    penup()
    rciel = 0
    gciel = 0 
    bciel = 0
    hauteur = -360
    goto(-642,-358)
    pendown()
    while hauteur != 360:
        pencolor(round(239 + rciel), round(41 + gciel), round(209 + bciel))
        forward(1280)
        hauteur += 1
        goto(-640, hauteur)
        rciel += (-29/180)
        gciel += (2/45)
        bciel += (7/720)

Pour le fond on aurait pu utiliser une fonction qui crée un rectangle et qui le remplit avec fill_rect, cependant la couleur dans ce cas est uni ce qui ne nous intéresse pas. Nous avons donc produit un script qui fait un fond dégradé qui fait avancer la tortue sur une ligne d’un pixel de large et à la fin de cette ligne la tortue est envoyé grâce à un goto à la ligne d’après et qui ajoute la différence de chaque couleur (rouge,vert et bleu) entre la couleur de début du dégradé et la couleur de fin. Tout ceci est arrondi car turtle n’est pas compatible avec des arguments à virgule (pour la fonction pencolor en tout cas).

Par la suite la fonction qui produit les étoiles a été codée :

def etoile():
    for i in range(90):
        penup()
        goto(randint(-720,720), randint(0,360))
        pendown()
        pencolor(255, 255, 255)
        lcercle = randint(1,3)
        fillcolor('white')
        begin_fill()
        circle(lcercle)
        end_fill()

Pour les étoiles on définit aléatoirement leur position sur la moitié haute de l’image, on les met en blanc, on définit aussi aléatoirement la taille de l’étoile et on créer l’étoile avec sa position, et sa taille en aléatoire puis on refait ce processus 90 fois pour avoir 90 étoiles.

Ensuite nous avons le soleil (Le script affiché n’est qu’une petite partie du script total du soleil car il est très long et qu’il se répète, il est donc inutile de commenter la suite) :

def soleil():
    penup()
    liste1 = [10,7,5,4,3,3,3,3,2,2,2,2,2,2,2,1,2,1,2,1,1,2,1,1,1,1,2,1,1,1]
    liste2 = [1,1,1,0,1,1,1,1,1,0,1,1,1,0,1,1,0,1,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,0,1,0,0,0,0,1,0,0,0,0,0,0,1,0,0,0,0,0,0,0,0,0,0]
    pliste1 = 0
    pliste2 = 0
    rsoleil = 0
    gsoleil = 0
    bsoleil = 0
    lsoleil = 8
    hauteur = 30
    goto(0,30)
    pendown()
    for i in range(15):
        pencolor(round(255 + rsoleil), round(23 + gsoleil), round(226 + bsoleil))
        forward(lsoleil)
        backward(2*lsoleil)
        hauteur += 1
        lsoleil += liste1[pliste1]
        pliste1 += 1
        goto(0, hauteur)
        rsoleil += (0)
        gsoleil += (114/101)
        bsoleil += (-203/202)
    forward(lsoleil)
    backward(2*lsoleil)
    penup()

Pour le soleil nous réutilisons le script du dégradé, cependant nous l’avons modifier pour que le point d’origine de la tortue soit au centre du rectangle et que la longueur de chaque ligne soit défini par une liste (ce qui permet de faire un cercle en prenant les longueur d’un cercle utilisable en pixel art). Pour ce qui est des endroits ou le soleil est coupé la tortue fait le tracé mais on a utilisé la fonction penup() qui fait que la tortue ne dessine plus.

Après nous avons la fonctions des montagnes (Encore une fois le script n’est pas complet car il se répète encore 3 fois après.) :

def montagne():
    #montagne derrière la première
    penup()
    goto(-480,0)
    fillcolor(110, 27, 188)
    begin_fill()
    for i in range(3):
        forward(250)
        left(120)
    end_fill()
    
    goto(-480,0)
    pencolor(51, 210, 246)
    ymontagne = 10
    for i in range(11):
        pendown()
        goto(-355,ymontagne)
        goto(-230,0)
        penup()
        goto(-480,0)
        ymontagne += 20

Pour le script des montagnes nous avons utilisé le script pour faire des triangles équilatéraux retrouvable ici. Et ensuite nous avons utilisé un ‘for i in range’ pour faire des goto enchaîné pour faire les lignes des montagnes.

Ensuite nous avons les fonctions de la ville. Pourquoi les fonctions car il y a une fonction pour chaque bâtiment différent ainsi qu’une fonction finale qui définit l’ordre des bâtiments.

def bat1():
    penup()
    rbat = 0
    gbat = 0 
    bbat = 0
    hauteur = 0
    pendown()
    xturtle, yturtle = pos()
    while hauteur != 72:
        pencolor(round(125 + rbat), round(35 + gbat), round(216 + bbat))
        forward(42)
        hauteur += 1
        goto(xturtle, hauteur)
        rbat += (-5/3)
        gbat += (-7/15)
        bbat += (-72/25)
    forward(42)
    penup()
    right(90)
    forward(72)
    left(90)

Pour le bâtiment 1 il y a un dégradé (toujours le même script) puis on fait que la tortue finisse le bâtiment en bas à droite de ce dernier pour pouvoir enchainer les bâtiments.

fun fact : Au début nous n’avions pas prévu les quelques lignes à la fin pour que la tortue puisse enchaîner les bâtiments sans que les fonctions des bâtiments aient besoin d’être modifiés ce qui nous a amené à avoir tous les bâtiments qui se chevauchaient.

def ville():
    penup()
    goto(-320,0)
    bat3(), bat2(), bat1(), bat4() ,bat3(), bat4(), bat3(), bat2(), bat1(), bat2(), bat1(), bat3(), bat1(), bat4(), bat2(), bat1(), bat3(), bat1(), bat4(), bat3()

Et à la fin on a fait la fonction ville qui appelle dans l’ordre choisi les bâtiments. Le goto permet de définir où commence le premier bâtiment, les autres se mettent juste après le premier sans se chevaucher ni laisser un espace.

Par la suite nous avons le pavage (très long aussi, il sera donc coupé) :

def pavage():
    colormode(255)
    pensize(5)
    speed(0)
    rciel = 0
    gciel = 0 
    bciel = 0
    hauteur = -360
    penup()
    goto(-640,-360)
    pendown()
    while hauteur != 0:
        pencolor(round(15 + rciel), round(4 + gciel), round(76 + bciel))
        forward(1280)
        hauteur += 1
        goto(-640, hauteur)
        rciel += (91/180)
        gciel += (1/36)
        bciel += (7/18)

Pour le début du pavage on retrouve encore le script du dégradé mais avec les couleurs modifiées.

pencolor(229, 123, 240)
    #Lignes au dessus du pavage
    pensize(4),penup(),goto(-640,0),pendown(),goto(640,0),pensize(2),penup(),goto(-640, 0),pendown()
    #lignes gauche
    penup(),goto(-20.00,0),pendown(),goto(-60.00,-360.00),penup(),goto(-60.00,0),pendown(),goto(-180.00,-360.00),penup(),goto(-100.00,0),pendown(),goto(-300.00,-360.00),penup(),goto(-140.00,0),pendown(),goto(-420.00,-360.00),penup(),goto(-180.00,0),pendown(),goto(-540.00,-360.00),penup(),goto(-220.00,0),pendown(),goto(-660.00,-360.00),penup(),goto(-260.00,0),pendown(),goto(-780.00,-360.00),penup(),goto(-300.00,0),pendown(),goto(-900.00,-360.00),penup(),goto(-340.00,0),pendown(),goto(-1020.00,-360.00),penup(),goto(-380.00,0),pendown(),goto(-1140.00,-360.00),penup(),goto(-420.00,0),pendown(),goto(-1260.00,-360.00),penup(),goto(-460.00,0),pendown(),goto(-1380.00,-360.00),penup(),goto(-500.00,0),pendown(),goto(-1500.00,-360.00),penup(),goto(-540.00,0),pendown(),goto(-1620.00,-360.00),penup(),goto(-580.00,0),pendown(),goto(-1740.00,-360.00),penup(),goto(-620.00,0),pendown(),goto(-1760.00,-360.00)
    #lignes droites
    penup(),goto(20,0),pendown(),goto(60.00,-360.00),penup(),goto(60.00,0),pendown(),goto(180.00,-360.00),penup(),goto(100.00,0),pendown(),goto(300.00,-360.00),penup(),goto(140.00,0),pendown(),goto(420.00,-360.00),penup(),goto(180.00,0),pendown(),goto(540.00,-360.00),penup(),goto(220.00,0),pendown(),goto(660.00,-360.00),penup(),goto(260.00,0),pendown(),goto(780.00,-360.00),penup(),goto(300.00,0),pendown(),goto(900.00,-360.00),penup(),goto(340.00,0),pendown(),goto(1020.00,-360.00),penup(),goto(380.00,0),pendown(),goto(1140.00,-360.00),penup(),goto(420.00,0),pendown(),goto(1260.00,-360.00),penup(),goto(460.00,0),pendown(),goto(1380.00,-360.00),penup(),goto(500.00,0),pendown(),goto(1500.00,-360.00),penup(),goto(540.00,0),pendown(),goto(1620.00,-360.00),penup(),goto(580.00,0),pendown(),goto(1740.00,-360.00),penup(),goto(620.00,0),pendown(),goto(1760.00,-360.00)
    #Lignes horizontales
    penup(),goto(-640, -300),pendown(),goto(640, -300),penup(),goto(-640, -240),pendown(),goto(640, -240),penup(),goto(-640, -190),pendown(),goto(640, -190),penup(),goto(-640, -140),pendown(),goto(640, -140),penup(),goto(-640, -100),pendown(),goto(640, -100),penup(),goto(-640, -70),pendown(),goto(640, -70),penup(),goto(-640, -40),pendown(),goto(640, -40),penup(),goto(-640, -15),pendown(),goto(640, -15),

On a par la suite énormément de goto afin de faire le quadrillage du pavage.

Pour produire l’image finale nous avons les appels des différents fonctions à la fin :

#appel de toutes les fonctions
fond(), etoile(), soleil(), montagne(), ville(), pavage()

Et pour exporter l’image finale en .png il y a la suite du script pour exporter une image générée par turtle en .png utilisé au début du script.

#enregistrement de l'image finale avec vérification des modules importés
image = getcanvas()
nom_du_fichier_sans_extension=titre+"_"+hex(randint(2**30+2**25,2**30+2**25+2**24-1))[2:]
image.postscript(file=nom_du_fichier_sans_extension+".ps", colormode='color')
try:
    psimage = Image.open(nom_du_fichier_sans_extension+".ps")
    psimage.load(scale=2)
    psimage_resized = psimage.resize((1280, 720))
    psimage.save(nom_du_fichier_sans_extension+".png")
    print(nom_du_fichier_sans_extension+".png", psimage.size, "sauvegardé dans le dossier")    
except:
    if not pillow_installed:
        print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")
    else:
        print("Oops! - 'ghostscript' not installed- RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")
exitonclick()

Le script va donc générer une image en .ps et la convertir en .png avec un nom généré aléatoirement pour éviter que à chaque fois que vous générez une image l’image soit écrasée

Télécharger le .py

L’image finale

Art

Musique : Pink Floyd et son album lumineux

Le choix de la pochette d’album « The Dark Side of the Moon » n’a, d’après les membres du groupe, pas de signification précise. Lassés des photographies chargées ou des collages compliqués, ceux-ci cherchaient un visuel simple et facile à retenir. C’est bien le cas puisque 50 ans après, l’image du spectre lumineux se dispersant à travers un prisme est presque toujours associée au groupe Pink Floyd.

Vidéo de présentation du projet

De la physique à la musique

Lors du feuilletage d’un manuel de physique, l’attention du graphiste des Pink Floyd a été retenue par une photographie en noir et blanc d’un prisme à travers lequel se dispersait la lumière. L’idée lui est alors venue de choisir cette image en guise de pochette d’album.

En physique, un spectre lumineux est le résultat de la décomposition de la lumière par un spectroscope. Il permet d’analyser celle ci grâce aux radiations qui la composent.

Cette image n’est pas sans rappeler les éclairages des concerts où des faisceaux lumineux traversent la scène en se modifiant au contact des musiciens, tel le spectre traversant le prisme.

De la musique à la NSI

Nous avons donc décidé de récréer numériquement cette pochette d’album. Pour ce faire, nous avons utilisé le langage python et l’émulateur Thonny.

Tout d’abord, nous avons instauré le fond de couleur noir en utilisant la fonction bgcolor().

Nous avons ensuite tracé le triangle principal en veillant à le placer au centre. Pour cela, nous avons mis pour point d’abscisse de départ la valeur « -100 » afin que la longueur du triangle soit de « 200 ».

Puis, nous nous sommes penchés sur la partie gauche de notre image en commençant par tirer un trait défini par ses points de coordonnées de départ et d’arrivée.

Effet dégradé à l’intérieur du triangle :

Vient ensuite une partie plus complexe : l’élargissement du trait en dégradé, partant de la couleur initiale du trait pour aller vers le noir de l’arrière plan.

Pour cela, le script effectue des traits en allers-retours (grâce à une boucle for), d’un point défini sur le triangle jusqu’au milieu du triangle. Pour chaque trait, l’opacité (a) diminue au fur et à mesure que le trait se rapproche du milieu du triangle. L’opacité est remise à sa valeur initiale (a=255) avant chaque traçage de trait.

turtle.colormode(255)
for i in range(20):
    penup()
    a = 255
    go to(-40, 100)
    for i in range(41):
        turtle.color(a,a,a)
        pendown()
        turtle.forward(1)
        a += -6
    turtle.right(1)

Et voici le résultat:

Réalisation du triangle et du faisceaux lumineux entrant

Création de l’arc en ciel :

Ensuite, en partant d’un point situé sur la bordure droite du triangle, nous avons créé une boucle for permettant de réaliser les traits de couleur à droite, définis par une liste. Pour que les couleurs attendus soient identiques à celle de la pochette d’album originale, nous avons trouvé leur équivalent en hexadécimal grâce au site « Image Color Picker ».

liste = ["#6f597a","#3476b2","#78ab23", "#f9fc49","#e8b30d","#de2b05",]
goto(63 - 10/6, 81)
turtle.right(12)
turtle.pensize(10)
s=5
for i in range(6):
    turtle.color(liste[i%6])
    pendown()
    turtle.forward(355 + 0.1*i)
    penup()
    goto(58 - 10/6*i, 80 + s + 4*i)
    turtle.left(1)
    s+=-1
Script initial avec ajout de l’arc en ciel

Enfin, nous avons reproduit les commandes de lecture, situées dans la partie inferieure de notre rendu visuel, en utilisant encore une fois des boucles for pour créer des formes géométriques telles que des rectangles ou des triangles.

Afin de créer un effet visuel plus esthétique nous avons aussi intégré les fonctions begin_fill() et end_fill() qui permettent de colorer l’intérieur de formes géométriques telles que le « bouton pause » par exemple.

Nous vous proposons la découverte de notre rendu final ci-dessous, j’espère qu’il vous plaira!

Rendu final du script après exécution

Télécharger le .py :

Pour finir, nous vous partageons l’intégralité de notre projet afin que vous puissiez le découvrir plus en détail !