Le choix de la pochette d’album « The Dark Side of the Moon » n’a, d’après les membres du groupe, pas de signification précise. Lassés des photographies chargées ou des collages compliqués, ceux-ci cherchaient un visuel simple et facile à retenir. C’est bien le cas puisque 50 ans après, l’image du spectre lumineux se dispersant à travers un prisme est presque toujours associée au groupe Pink Floyd.
Sommaire
Vidéo de présentation du projet
De la physique à la musique
Lors du feuilletage d’un manuel de physique, l’attention du graphiste des Pink Floyd a été retenue par une photographie en noir et blanc d’un prisme à travers lequel se dispersait la lumière. L’idée lui est alors venue de choisir cette image en guise de pochette d’album.
En physique, un spectre lumineux est le résultat de la décomposition de la lumière par un spectroscope. Il permet d’analyser celle ci grâce aux radiations qui la composent.
Cette image n’est pas sans rappeler les éclairages des concerts où des faisceaux lumineux traversent la scène en se modifiant au contact des musiciens, tel le spectre traversant le prisme.
De la musique à la NSI
Nous avons donc décidé de récréer numériquement cette pochette d’album. Pour ce faire, nous avons utilisé le langage python et l’émulateur Thonny.
Tout d’abord, nous avons instauré le fond de couleur noir en utilisant la fonction bgcolor()
.
Nous avons ensuite tracé le triangle principal en veillant à le placer au centre. Pour cela, nous avons mis pour point d’abscisse de départ la valeur « -100 » afin que la longueur du triangle soit de « 200 ».
Puis, nous nous sommes penchés sur la partie gauche de notre image en commençant par tirer un trait défini par ses points de coordonnées de départ et d’arrivée.
Effet dégradé à l’intérieur du triangle :
Vient ensuite une partie plus complexe : l’élargissement du trait en dégradé, partant de la couleur initiale du trait pour aller vers le noir de l’arrière plan.
Pour cela, le script effectue des traits en allers-retours (grâce à une boucle for), d’un point défini sur le triangle jusqu’au milieu du triangle. Pour chaque trait, l’opacité (a) diminue au fur et à mesure que le trait se rapproche du milieu du triangle. L’opacité est remise à sa valeur initiale (a=255) avant chaque traçage de trait.
turtle.colormode(255) for i in range(20): penup() a = 255 go to(-40, 100) for i in range(41): turtle.color(a,a,a) pendown() turtle.forward(1) a += -6 turtle.right(1)
Et voici le résultat:
Création de l’arc en ciel :
Ensuite, en partant d’un point situé sur la bordure droite du triangle, nous avons créé une boucle for permettant de réaliser les traits de couleur à droite, définis par une liste. Pour que les couleurs attendus soient identiques à celle de la pochette d’album originale, nous avons trouvé leur équivalent en hexadécimal grâce au site « Image Color Picker ».
liste = ["#6f597a","#3476b2","#78ab23", "#f9fc49","#e8b30d","#de2b05",] goto(63 - 10/6, 81) turtle.right(12) turtle.pensize(10) s=5 for i in range(6): turtle.color(liste[i%6]) pendown() turtle.forward(355 + 0.1*i) penup() goto(58 - 10/6*i, 80 + s + 4*i) turtle.left(1) s+=-1
Enfin, nous avons reproduit les commandes de lecture, situées dans la partie inferieure de notre rendu visuel, en utilisant encore une fois des boucles for pour créer des formes géométriques telles que des rectangles ou des triangles.
Afin de créer un effet visuel plus esthétique nous avons aussi intégré les fonctions begin_fill()
et end_fill()
qui permettent de colorer l’intérieur de formes géométriques telles que le « bouton pause » par exemple.
Nous vous proposons la découverte de notre rendu final ci-dessous, j’espère qu’il vous plaira!
Télécharger le .py :
Pour finir, nous vous partageons l’intégralité de notre projet afin que vous puissiez le découvrir plus en détail !