Author: Sylvain B.

Projets

Un Explorateur de fractales en Python

Plongez dans des mondes visuels éblouissants créés à partir de simples équations mathématiques, les fractales. Découvrez des fractales emblématiques telles que Julia et Mandelbrot, personnalisez votre expérience avec des palettes de couleurs. Embarquez pour un voyage captivant au cœur de l’art mathématique !

Les prémices du projet

Tout débute durant mon année de seconde. En math, j’ai utilisé le script Mandelbrot initialement présent dans la calculatrice Numworks. Je me suis amusé à analyser le script et grâce à ça et à mon père, je suis tombé dans les fractales. 

Ensuite, j’ai commencé la NSI en première et j’ai réalisé mon premier tutoriel sur ledit script. Et en fin d’année, j’ai modifié ce script afin de faire de plus belles couleurs.

Cette année, j’ai eu envie d’aller bien plus loin, l’idée vient du fait que pour  réaliser de belles images de fractale, j’utilise des explorateurs de fractales trouvables facilement sur internet pour trouver des coordonnées intéressantes. Mais l’expression le dit bien, on n’est jamais mieux servi que par soi-même, et j’ai donc choisi pour mon dernier projet de lycée de faire mon propre explorateur de fractale.

Le début du projet

Je suis parti du script Julia que j’avais fait durant mon projet de fin d’année de première, vous pourrez retrouver l’explication du script ici (lien vers le tuto Julia palette). Ainsi, nous partons de ce script : 

from kandinsky import*
def julia(N_iteration):
    palette = []
    xmax = 2
    xmin = -2
    ymax = 1.3875
    ymin = -1.387
    r = 255
    g = 255
    b = 255
    for j in range(0,128):
        b = 255 -2 * j
        palette.append([r,g,b])
    for j in range(128,256):
        r = 255 -2 * (j-128)
        g = 255 -2 * (j-128)
        palette.append([r,g,b])
    for x in range(320):
        for y in range(222):
            i = 0
            z = complex(xmin+(xmax-xmin)*x/320+(ymax-(ymax-ymin)*y/222)*1J)
            c = complex(0.36,0.36)
            while i < N_iteration and abs(z) < 2:
                i = i + 1
                z = z*z+c
            couleur = palette[int(255*i/N_iteration)]
            col = color(couleur[0],couleur[1],couleur[2])
            set_pixel(x,y,col)

La logique

I – optimisation

Pour faire mon explorateur, je veux générer une nouvelle fractale à chaque zoom, dézoome, déplacement, sur la droite, la gauche, le haut, le bas en modifiant les valeurs des coins de l’image. Mais si je suis cette logique, le script Julia pose déjà un problème. En effet, le script met des dizaines de secondes à fabriquer une seule image, vous conviendrez qu’un zoom en deux minutes, c’est un peu lent non ? Étrangement, un tutoriel a été écrit durant les vacances de Noël 2023 et bizarrement ce script présente exactement ce dont j’ai besoin ici.

Ainsi, j’ai un script qui me permet de générer des images en .png de fractale rapidement. Maintenant, j’ai remplacé la bibliothèque Kandinsky par Pillow et j’ai entièrement modifié les calculs de la fractale pour utiliser NumPy. Nous avons donc ce script :

from PIL import Image
import time
import tkinter as tk
from tkinter import PhotoImage
import keyboard
import numpy as np

global xmax, xmin, ymax, ymin, réso_x, réso_y
#valeurs de base
xmax = 2
xmin = -2
ymax = 1.3875
ymin = -1.387
réso_x = 30720 
réso_y = 21312

def julia_PIL(N_iteration = 100):
    palette = []
    r = 255
    g = 255
    b = 255
    for j in range(0, 128):
        b = 255 - 2 * j
        palette.append((r, g, b))
    for j in range(128, 256):
        r = 255 - 2 * (j - 128)
        g = 255 - 2 * (j - 128)
        palette.append((r, g, b))

    palette = np.array(palette, dtype=np.uint8)

    # Créer une grille de coordonnées complexes
    x = np.linspace(xmin, xmax, réso_x)
    y = np.linspace(ymin, ymax, réso_y)
    X, Y = np.meshgrid(x, y)
    Z = X + 1J * Y

    # Initialiser une matrice d'indices pour la palette
    indices_matrix = np.zeros((réso_y, réso_x), dtype=int)

    for i in range(N_iteration):
        print(i)
        # Mettre à jour les pixels
        mask = np.logical_and(i < N_iteration, np.abs(Z) < 2)
        indices_matrix[mask] = np.round(255 * i / N_iteration).astype(int)

        # Mettre à jour Z pour les pixels actifs
        Z[mask] = Z[mask] ** 2 + complex(0.36, 0.36)

    # Créer une image à partir de la matrice d'indices
    img_array = palette[indices_matrix]

    # Créer une image PIL à partir de l'array
    img = Image.fromarray(img_array, 'RGB')

    # Sauvegarder l'image
    img.save('fractales_images/test.png')

II – Affichage de l’image 

Pour afficher l’image, j’utilise la fonction Pillow mixé à Tkinter. Pillow génère une image en .png et l’enregistre dans un dossier et à chaque nouvelle génération la nouvelle image remplace l’ancienne. 

Tkinter lui génère une fenêtre de la même résolution que l’image générée par Pillow. Ensuite, il va chercher dans le dossier cette image faite par Pillow et l’affiche dans la fenêtre précédemment créée.

def fractal_builder(N_iteration = 100,nom_img='Explorer_image/Image.png'):
  """
  script de génération de la fractale
  """
    # Créer une image à partir de la matrice des indices
    img_array = palette[indices_matrix]

    # Créer une image à partir de l'array
    img = Image.fromarray(img_array, 'RGB')

    # Sauvegarder l'image
    img.save(nom_img)    

def afficher_image():
    img = PhotoImage(file=chemin_image)
    # stocke l'image dans la variable img
    canvas.create_image(0, 0, anchor=tk.NW, image=img)
    #affiche l'image

III – déplacement et zoom 

Afin de me déplacer et de zoomer, je vais utiliser la bibliothèque keyboard. Elle me permet de détecter quand j’appuie sur les touches de mon clavier. Je crée donc une fonction “explorer” qui s’occupe des déplacements et de leur logique. Je vais ainsi modifier les valeurs des coordonnées des coins de l’image que je prends de la fractale puis la générer avec ses nouvelles valeurs dans la fenêtre de Tkinter.

def explorer(action):
    global xmax, xmin, ymax, ymin,img,nbr_img    
    x = xmax - xmin
    y = ymax - ymin
    
    if keyboard.is_pressed('up'):# zoom avant
        xmax = xmax - (x/20)
        xmin = xmin - (x/20)*-1
        ymax = ymax - (y/20)
        ymin = ymin - (y/20)*-1
        fractal_builder()
        afficher_image()      
    elif keyboard.is_pressed('down'):# zoom arrière
        xmax = xmax + (x/20)
        xmin = xmin + (x/20)*-1
        ymax = ymax + (y/20)
        ymin = ymin + (y/20)*-1
        fractal_builder()
        afficher_image()
    elif keyboard.is_pressed('z'): # déplacement haut
        ymax = ymax - (y/40)
        ymin = ymin - (y/40)
        fractal_builder()
        afficher_image()
    elif keyboard.is_pressed('s'): # déplacement bas
        ymax = ymax + (y/40)
        ymin = ymin + (y/40)
        fractal_builder()
        afficher_image()
    elif keyboard.is_pressed('q'): # déplacement gauche
        xmax = xmax - (x/40)
        xmin = xmin - (x/40)
        fractal_builder()
        afficher_image()
    elif keyboard.is_pressed('d'): # déplacement droite
        xmax = xmax + (x/40)
        xmin = xmin + (x/40)
        fractal_builder()
        afficher_image()

IV – Menu, accueil

Au début du projet, ma volonté était qu’à la fin, j’ai réussi à faire un explorateur de fractaleS. Pouvoir explorer des fractales comme Julia et Mandelbrot que je maîtrise déjà et peut-être même d’autres.

Mais pour faire ça il faut que l’utilisateur puisse choisir dans un menu quelle fractale veut-il explorer et faire un menu, quand j’ai commencé le projet été pour moi le plus dur à réaliser.

Durant les vacances de février 2024 il nous a été demandé de faire un gestionnaire de base de données, d’ailleurs voici ce que j’ai réalisé (lien vers le projet). Mais quel rapport avec des fractales ? Eh bien le fait que ce projet utilise Tkinter pour réaliser un menu, exactement ce que cherche à faire et surtout, c’est simple ! (même si honnêtement, on ne dirait pas).

Parallèlement à ce projet de base de données, j’ai donc piqué des bouts de mon code pour le mettre dans mon explorateur et en seulement quelques minutes, j’ai un menu ! Il ne sert à rien et il est moche (et il le restera, je suis pas designer).

Faire une fenêtre avec Tkinter est plutôt simple à comprendre, on crée des variables qui vont être chaque élément de la page, texte, menu déroulant, champs pour écrire, etc. Pour les construire, Tkinter nous offre des fonctions comme Label() pour les textes, Entry() pour les champs d’écritures entre autres. Il ne nous reste qu’à trouver sur internet les paramètres à mettre à l’intérieur (comme text = “le texte que l’on veut afficher” pour un texte).

titre_acceuil = tk.Label(cadre_acceuil, text="Bienvenue sur cet explorateur de fractales", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
soustitre_acceuil = tk.Label(cadre_acceuil, text="Choisissez les paramètres de votre fractale", font=("Consolas", 15), bg="#C2C2C2", fg="black")
titre_acceuil.pack(pady=10)
soustitre_acceuil.place(x=130,y=50)

#création de la liste déroulante de choix des palettes
desc_liste_deroul_palette = tk.Label(cadre_acceuil, text="Choisissez la palette de couleur que vous voulez utiliser", font=("Consolas", 12), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_liste_deroul_palette.place(x=15,y=100)
liste_choix = ["Blanc - Jaune - Noir","Blanc - Noir"] # élément de la liste déroulante
variable_palette = tk.StringVar() # élément initial
variable_palette.set("Blanc - Noir")
liste_deroulante_palette = ttk.Combobox(cadre_acceuil, textvariable=variable_palette, values=liste_choix)
liste_deroulante_palette.place(x=15,y=125)
select = liste_deroulante_palette.get() # sélection de l'élément choisi dans la liste

#création de la liste déroulante de choix de la fractale
desc_liste_deroul_fractale = tk.Label(cadre_acceuil, text="Choisissez la fractale que vous voulez voir", font=("Consolas", 12), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_liste_deroul_fractale.place(x=15,y=145)
liste_choix = ["Julia","Mandelbrot"] # élément de la liste déroulante
variable_fractal = tk.StringVar() # élément intiaux
variable_fractal.set("Julia")
liste_deroulante_fractal = ttk.Combobox(cadre_acceuil, textvariable=variable_fractal, values=liste_choix)
liste_deroulante_fractal.place(x=15,y=170)

# création du champ de texte pour choisir la valeur de c
desc1_chmp_val_julia = tk.Label(cadre_acceuil, text="Si vous avez choisi de générer une fractale de Julia :", font=("Consolas", 12), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc2_chmp_val_julia = tk.Label(cadre_acceuil, text="Choisissez la valeur de la constante c (où laisser par défaut), sachant c est un complexe", font=("Consolas", 10), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc1_chmp_val_julia.place(x=15,y=195)
desc2_chmp_val_julia.place(x=25,y=220)
variable_r = tk.StringVar()
variable_r.set("0.36")
chmp_str_c_r_julia = tk.Entry(cadre_acceuil, textvariable=variable_r, font=("Helvetica",12), bg="#ffffff", fg="black", width=5)
chmp_str_c_r_julia.place(x=40,y=245)
variable_i = tk.StringVar()
variable_i.set("0.36")
chmp_str_c_i_julia = tk.Entry(cadre_acceuil, textvariable=variable_i, font=("Helvetica",12), bg="#ffffff", fg="black", width=5)
chmp_str_c_i_julia.place(x=100,y=245)

#création de la liste déroulante de choix de la résolution
desc_liste_deroul_resolution = tk.Label(cadre_acceuil, text="Choisissez la résolution de l'explorateurr", font=("Consolas", 12), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_liste_deroul_resolution.place(x=15,y=270)
liste_choix = ["320x222","480x333","720x555"]
variable_resolution = tk.StringVar()
variable_resolution.set("320x222")
liste_deroulante_resolution = ttk.Combobox(cadre_acceuil, textvariable=variable_resolution, values=liste_choix)
liste_deroulante_resolution.place(x=15,y=295)

V – Menu, faire devenir utile l’accueil

Maintenant qu’on a un superbe menu, rendons le utile. Pour cela, je crée des fonctions pour sélectionner la palette, la résolution, la fractale etc que j’affecte à une grande fonction start que j’affecte elle au bouton qui lance l’explorateur. Les fonctions de sélection récupèrent ce qui est écrit dans les champs de textes, menu déroulant pour pouvoir donner c’est paramètre à la fonction mère, start().

start (), elle initialise toutes les variables utiles à l’explorateur, supprime la fenêtre du menu, crée la fenêtre de l’explorateur, initialise l’explorateur avec la première image et lance les dernières fonctions nécessaires comme explorer().

def selection_reso(): # fonction de sélection de la résolution utilisée
    global réso_x,réso_y
    if liste_deroulante_resolution.get() == "320x222":
        réso_x = 320
        réso_y = 222
    if liste_deroulante_resolution.get() == "480x333":
        réso_x = 480
        réso_y = 333
    if liste_deroulante_resolution.get() == "720x555":
        réso_x = 720
        réso_y = 555

def selection_palette(): # fonction de sélection de la palette utilisée
    global palette
    palette = []
    select = liste_deroulante_palette.get()
    if select == "Blanc - Jaune - Noir":
        r, g, b = 255, 255, 255
        for j in range(0, 128):
            b = 255 - 2 * j
            palette.append((r, g, b))
        for j in range(128, 256):
            r = 255 - 2 * (j - 128)
            g = 255 - 2 * (j - 128)
            palette.append((r, g, b))
    else :
        palette = [[i,i,i] for i in range(255)]

def start(): # fonction de lancement de l'exploration
    global img,chemin_image,canvas,choix_fract,compl_r,compl_i, réso_x, réso_y
    selection_palette()
    # sélèction de la fractale
    if liste_deroulante_fractal.get() == "Julia":
        choix_fract = 0
    if liste_deroulante_fractal.get() == "Mandelbrot":
        choix_fract = 1
    selection_reso()
    compl_r,compl_i = chmp_str_c_r_julia.get(),chmp_str_c_i_julia.get() # sélection des valeurs de c
    
    fenetre.destroy() #supprime la fenêtre de l'accueil
    cadre_acceuil_explo = tk.Tk() # crée la fenètre de l'explorateur
    cadre_acceuil_explo.title("Affichage d'une Image")
    
    chemin_image = "Explorer_image/Image.png"
    # Charge l'image
    img = PhotoImage(file=chemin_image)
    # Crée un widget Canvas pour afficher l'image
    canvas = tk.Canvas(cadre_acceuil_explo, width=réso_x, height=réso_y)
    canvas.pack()
    # initialisation de la 1ère fractale
    fractal_builder()
    afficher_image()
    cadre_acceuil_explo.mainloop()

# création et placement du bouton de lancement de l'explorateur
bouton_start_explo = tk.Button(cadre_acceuil, text="Commencer l'exploration", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black", command = start)
bouton_start_explo.place(x=230,y=495)

VI – Menu, prévisualisation

Actuellement, j’ai donc un menu qui me permet d’explorer 2 fractales différentes avec x palette différente et une infinité de fractales de Julia. Mais pendant que je joue avec mon script, je me rends compte que c’est lourd de devoir mettre les paramètres, lancer l’exploration, se rendre compte que ce n’est pas ce qu’on veut, donc on relance le script et ainsi de suite… Une idée me vient alors en tête : “pouvoir prévisualiser la fractale qu’on génère dans le menu, ce serait bien non ?” et voilà un nouvel objectif et pas des moindres, il me demande de mettre plusieurs variables en global pour y accéder, d’utiliser les fonctions de sélection, etc.

Pour réaliser cette fonction, on fait la même chose que la fonction start(). Mais cette fois, on ne supprime ni ne crée aucune fenêtre, on vient juste placer un canvas, l’image de la fractale que nous voulons prévisualiser au bon endroit avec les bons paramètres.

def previsu():
    global palette, choix_fract,compl_r,compl_i, réso_x, réso_y
    #sélèction des diffèrents paramètres
    réso_x, réso_y = 240,167
    selection_palette()
    if liste_deroulante_fractal.get() == "Julia":
        choix_fract = 0
    if liste_deroulante_fractal.get() == "Mandelbrot":
        choix_fract = 1
    compl_r,compl_i = chmp_str_c_r_julia.get(),chmp_str_c_i_julia.get()
    
    fractal_builder() # génération d'une fractale avec ces paramètres
    prévi = PhotoImage(file="Explorer_image/Image.png") # récupération de l'image
    # création du cardre et placement de l'image dans le cadre
    label_image = tk.Label(cadre_acceuil, image=prévi)
    label_image.place(x=245,y=310)
    label_image.mainloop()

VII – Menu, tutoriel

La dernière barrière entre mon explorateur et l’utilisateur est ainsi ma logique. En effet, les touches que j’ai choisies pour mon explorateur ne sont sûrement pas les meilleures, donc je rajoute une nouvelle page à mon menu pour y écrire un petit guide des touches. Je profite de ça pour ajouter deux nouvelles fonctions. La première fonction récupère les coordonnées de la fractale qu’on voit pour les nerds. La seconde, plus complexe, prend des “screenshot” de ce qu’on voit dans l’explorateur. En réalité, elle génère une fractale avec les mêmes paramètres que celle que l’on voit dans l’explorateur, mais change son nom au moment de l’enregistrer.

#création du cadre de tutoriel dans la fenêtre de l'accueil
cadre_acceuil = tk.Frame(fenetre, bg="#C2C2C2",heigh = 555,width=720)
cadre_acceuil.pack_propagate(False) 
cadre_tuto = tk.Frame(fenetre, bg="#C2C2C2",heigh = 555,width=720)
cadre_tuto.pack_propagate(False) 
# création et placement du texte du tuto
titre_tuto = tk.Label(cadre_tuto, text="Guide des Touches", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
soustitre_tuto = tk.Label(cadre_tuto, text="Vous vous sentez un peu  perdu ?", font=("Consolas", 15), bg="#C2C2C2", fg="black")
titre_tuto.pack()
soustitre_tuto.pack(pady=10)
texte_tuto = tk.Label(cadre_tuto, text="z - aller vers le haut \ns - aller vers le bas \nq - aller à droite \nd - aller à gauche \n\nflèche du haut - zoom avant \nflèche du bas - zoom arrière \n\nm - renvoie les coordonnées de \n    où vous êtes dans la fractale \n\nc - sauvegarde un PNG de ce que \n    vous voyez dans le dossier Explorer_image \n", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
texte_tuto.pack()
fin = tk.Label(cadre_tuto, text="Amusez-vous !", font=("Consolas", 15), bg="#C2C2C2", fg="black")
fin.pack(pady=20)

#nouvelles fonctions ajoutées à l'explorateur
def explorer(action):
    global xmax, xmin, ymax, ymin,img,nbr_img
    x = xmax - xmin
    y = ymax - ymin
    """
    différentes fonctions de déplacements
    """
    elif keyboard.is_pressed('m'): # récupération de nos coordonnées (pour les nerds)
        print("xmax = ",xmax)
        print("xmin = ",xmin)
        print("ymax = ",ymax)
        print("ymin = ",ymin)
    elif keyboard.is_pressed('c'): # prend un screenshot de la fractale
        print("Image enregistrée !")
        nbr_img +=1
        fractal_builder(100,'Explorer_image/Image_saved'+str(nbr_img)+'.png')
        afficher_image()
        print(nbr_img)

Conclusion

En conclusion, ce projet ma permis d’utiliser la plupart de mes compétences. Il m’a suivi durant la moitié de mon année de terminale.

Galerie

Quelques exemples de fractale que vous pourrez à votre tour explorer :

Script complet

Voici le script final en .7z, il vous suffit de l’extraire et vous pourrez directement commencer à explorer !

vous pouvez également voir les futures mise à jour sur GitHub ici.

Projets

SPA – les bases de données

En 2022, on estime que 41 186 animaux ont été adoptés à la SPA et 44 199 animaux ont été recueillis par celle-ci. Afin de pouvoir répertorier les animaux présents à la SPA, une table de données est l’outil indispensable.

I – Présentation du projet

Pour commencer, la réalisation de la base de données se porte sur la simulation d’une SPA. Celle-ci se compose d’une page d’Acceuil comportant le menu en haut de la page.

Puis d’une page Ajouter où l’on rentre les informations sur un nouvel animal.

Par la suite, d’une page Modifier permettant de modifier les informations sur un animal déjà enregistré sur la base de données en rentrant son id et en choisissant la donnée à modifier. De plus, lorsque vous choisissez de supprimer un animal, il vous suffit de rentrer son id et de cliquer sur Supprimer l’animal ayant cet id.

Et enfin, la page Parcourir où l’on choisit par quel type de donnée nous souhaitons faire la recherche (id, espèce, race, nom, date et lieu) et où l’on écrit la valeur recherchée ou si c’est une date, si elle est égale, plus grande, plus petites, etc.

Pour chaque page, il est possible de supprimer toute la table, c’est-à-dire supprimer tout le tableau crée. Lorsque vous ajoutez et modifiez, le résultat de Parcourir se trouve sur la fenêtre blanche en dessous de Rechercher.

II – Mise en place du projet

Dans un premier temps, il a été primordial d’importer les librairies présentes pour la création de la base de données.

from tkinter import *
from tkinter import ttk
from tkinter.messagebox import showinfo
import sqlite3

La première ligne de code permet d’utiliser le nom des classes et fonctions définies sur tkinter. La seconde permet de créer des widgets. La troisième, showinfo permet de fournir des instructions à l’utilisateur. Enfin, d’importer le module SQLite3 permet d’interagir avec la base de données en .db .

Après avoir importé les modules dont on a besoin, il faut établir une connexion avec la base de données « base_SPA.db » et créer un curseur pour exécuter les commandes SQL .

connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
curseur = connection.cursor()
Ensuite, il faut créer les différentes fenêtres telles que accueil, ajouter, modifier, parcourir qui sont présents tout le long et dès le début à la page Accueil avec le bouton pour vider la table, c'est-à-dire effacer les données de la table.
from tkinter import *
from tkinter import ttk
from tkinter.messagebox import showinfo
import sqlite3

#génération du lien de la base de donnée
connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
curseur = connection.cursor()

#génération de la base de donnée si elle n'existe pas
curseur.execute("CREATE TABLE IF NOT EXISTS ANNIMAL(id INTEGER PRIMARY KEY AUTOINCREMENT UNIQUE, nom TEXT, espèce TEXT, race TEXT, age INT, trouvé_où TEXT)")

connection.commit()
curseur.close()
connection.close()

# création de toutes les fenêtres
def afficher_nouvelle_fenetre(message):
    fenetre.withdraw()  # Masque la fenêtre actuelle
    nouvelle_fenetre = Toplevel(fenetre)
    nouvelle_fenetre.title("Nouvelle Fenêtre")
    nouvelle_fenetre.geometry("720x555") 
    Label(nouvelle_fenetre, text=message).pack(padx=20, pady=20)

def affiche_acceuil():
    cadre_pile.append(cadre_acceuil)  # création de la page d'accueil
    afficher_cadre(cadre_acceuil)

def affiche_ajoute():
    cadre_pile.append(cadre_ajoute)  # création de la page ajoute
    afficher_cadre(cadre_ajoute)

def affiche_modifier():
    cadre_pile.append(cadre_modifier)  # création de la page modifier
    afficher_cadre(cadre_modifier)
    
def affiche_parcourir():
    cadre_pile.append(cadre_parcourir)  # création de la page parcourir
    afficher_cadre(cadre_parcourir)


def afficher_cadre(cadre):
    for c in [cadre_acceuil, cadre_ajoute, cadre_modifier, cadre_parcourir]:
        c.pack_forget()
    cadre.pack()

#génération de la fenêtre
fenetre = Tk()

fenetre.title("SPA - les bases de données")
fenetre.geometry("720x555")
fenetre.config(bg="#C2C2C2")
fenetre.iconbitmap("logo.ico")

#fonction pour vider la table
def vider_table():
    connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
    curseur = connection.cursor()
    curseur.execute("DROP TABLE ANNIMAL")
    curseur.execute("CREATE TABLE ANNIMAL(id INTEGER PRIMARY KEY AUTOINCREMENT UNIQUE, nom TEXT, espèce TEXT, race TEXT, age INT, trouvé_où TEXT)")
    connection.commit()
    curseur.close()
    connection.close()
    
bouton_vider_table = Button(fenetre, text="vider la table", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black",command = vider_table)
bouton_vider_table.place(x=530,y=480)

# Cadres pour différentes pages
cadre_acceuil = Frame(fenetre, bg="#C2C2C2")
cadre_ajoute = Frame(fenetre, bg="#C2C2C2")
cadre_modifier = Frame(fenetre, bg="#C2C2C2")
cadre_parcourir = Frame(fenetre, bg="#C2C2C2")

cadre_acceuil.pack()

# Création du menu
menubar = Menu(fenetre)

# Ajout des commandes directement au menu principal
menubar.add_command(label="Acceuil", command=affiche_acceuil)
menubar.add_command(label="Ajouter", command=affiche_ajoute)
menubar.add_command(label="Modifier", command=affiche_modifier)
menubar.add_command(label="Parcourir", command=affiche_parcourir)

# Configuration de la fenêtre avec la barre de menus
fenetre.config(menu=menubar)

# Initialisation de la pile des cadres
cadre_pile = [cadre_acceuil]

fenetre.mainloop()

Les fonctions permettent de gérer la navigation entre les différentes pages en fonction des actions de l’utilisateur. De plus, elles permettent de masquer les cadres précédemment affichés et affichent le cadre correspondant à la page demandée.

Après avoir créé nos différentes pages, il faut les construire, rajouter du texte, du champ de texte, etc. Tout d’abord, commence la page d’accueil, très simplement, on crée des blocs :

# création des "blocs" 
titre_acceuil = Label(cadre_acceuil, text="Bienvenue sur la base de données de la SPA", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
soustitre_acceuil = Label(cadre_acceuil, text="DONNONS-LEUR AUTANT QU'ILS NOUS APPORTENT !", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")

# affichage de ces blocs
titre_acceuil.pack(pady=20)
soustitre_acceuil.pack()

Après cela, il ne nous reste plus qu’à créer les autres pages.

# création des different blocs + affichage des blocs
titre_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="AJOUTER", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
titre_ajoute.pack(pady=20)
soustitre_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="Veuillez entrer les données de l'animal", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
soustitre_ajoute.pack()
desc_chmp_nom_str_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="entrez son nom", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_nom_str_ajoute.pack()
chmp_nom_str_ajoute = Entry(cadre_ajoute, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp_nom_str_ajoute.pack()
desc_chmp_espece_str_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="entrez son espèce", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_espece_str_ajoute.pack()
chmp_espece_str_ajoute = Entry(cadre_ajoute, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp_espece_str_ajoute.pack()
desc_chmp_race_str_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="entrez sa race", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_race_str_ajoute.pack()
chmp_race_str_ajoute = Entry(cadre_ajoute, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp_race_str_ajoute.pack()
desc_chmp_age_str_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="entrez son âge", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_age_str_ajoute.pack()
chmp_age_str_ajoute = Entry(cadre_ajoute, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp_age_str_ajoute.pack()
desc_chmp_localisation_str_ajoute = Label(cadre_ajoute, text="entrez le lieu où il a été trouvé", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_localisation_str_ajoute.pack()
chmp_localisation_str_ajoute = Entry(cadre_ajoute, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp_localisation_str_ajoute.pack()

#fonction pour ajouter les donnée choisies dans les champs de texte de la page ajouter dans la base de donnéee
def ajouter_donnee():
    connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
    curseur = connection.cursor()
    data = (chmp_nom_str_ajoute.get(),chmp_espece_str_ajoute.get(),chmp_race_str_ajoute.get(),chmp_age_str_ajoute.get(),chmp_localisation_str_ajoute.get())
    curseur.execute("INSERT INTO ANNIMAL (nom,espèce,race,age,trouvé_où) VALUES (?,?,?,?,?)",data)
    connection.commit()
    curseur.close()
    connection.close()

# création et placement du bouton utiliser pour valider l'ajout de donnée
bouton_ajouter = Button(cadre_ajoute, text="Ajouter l'annimal", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black",command = ajouter_donnee)
bouton_ajouter.pack(pady=20)

Dans ce code, nous créons la fenêtre Ajouter avec les informations à remplir. Lorsque l’on clique sur le bouton Ajouter l’animal, celui ci sera ajouté automatiquement à la table de données.

# création des different blocs + affichage des blocs
titre_modifier = Label(cadre_modifier, text="MODIFIER", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
titre_modifier.pack(pady=20)
desc_chmp_modifier = Label(cadre_modifier, text="entrez l'id de l'annimal", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_modifier.pack()
chmp_str_modifier = Entry(cadre_modifier, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=5)
chmp_str_modifier.pack()

# création de la liste déroulante
desc_liste_deroul_modifier = Label(cadre_modifier, text="Choissisez quel donnée voulez vous modifier", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_liste_deroul_modifier.pack(pady=10)
liste_choix = ["Nom","Race","Espèce","Age","Localisation"]
liste_deroulante = ttk.Combobox(cadre_modifier, values=liste_choix)
liste_deroulante.pack()

desc_chmp2_modifier = Label(cadre_modifier, text="entrez la modification", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp2_modifier.pack(pady=10)
chmp2_str_modifier = Entry(cadre_modifier, font=("Helvetica",15), bg="#ffffff", fg="black", width=30)
chmp2_str_modifier.pack()

# fonction pour modifier une donnée dans la base de donnée à partir de la liste déroulante et le champ de texte
def modifier_donnee():
    select = liste_deroulante.get()
    datas = (chmp2_str_modifier.get(),chmp_str_modifier.get())
    connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
    curseur = connection.cursor()
    if select == "Nom":
        curseur.execute("UPDATE ANNIMAL SET nom = ? WHERE id = ?",datas)
    if select == "Race":
        curseur.execute("UPDATE ANNIMAL SET race = ? WHERE id = ?",datas)
    if select == "Espèce":
        curseur.execute("UPDATE ANNIMAL SET espèce = ? WHERE id = ?",datas)
    if select == "Age":
        curseur.execute("UPDATE ANNIMAL SET age = ? WHERE id = ?",datas)
    if select == "Localisation":
        curseur.execute("UPDATE ANNIMAL SET trouvé_où = ? WHERE id = ?",datas)
    connection.commit()
    curseur.close()
    connection.close()

# fonction pour supprimer toutes les données lié à un identifiant dans la base de donnée   
def supprimer_donnee():
    sup_select = chmp_str_modifier.get()
    connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
    curseur = connection.cursor()
    curseur.execute("DELETE FROM ANNIMAL WHERE id = ?",sup_select)
    connection.commit()
    curseur.close()
    connection.close()

# création et placement des boutons pour valider les modifications / suppressions
bouton_sup = Button(cadre_modifier, text="Supprimer l'annimal ayant cet id", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black", command = supprimer_donnee)
bouton_sup.pack(pady=30)
bouton_modifier = Button(cadre_modifier, text="Modifier", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black", command = modifier_donnee)
bouton_modifier.pack()

La fenêtre modifier quant à elle a besoin de l‘id de l’animal. En effet, pour modifier une information sur un animal, la personne doit rentrer l’id présente sur la table de donnée correspondant à l’animal, après cela, elle choisit l‘information à modifier dans la liste déroulante puis rentre la correction à faire. Ensuite, cette fenêtre abrite aussi la possibilité de supprimer l’animal comme cela a été dit précédemment grâce à la fonction supprimer_donnee() par l’id de l’animal.

# création des different blocs + affichage des blocs
titre_parcourir = Label(cadre_parcourir, text="PARCOURIR", font=("Consolas", 20), bg="#C2C2C2", fg="black")
titre_parcourir.pack(pady=10)
desc_liste_deroulante_parcourir = Label(cadre_parcourir, text="Choississez par qu'elle type de donnee souhaitez vous rechercher", font=("Consolas", 13), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_liste_deroulante_parcourir.pack(pady=10)

# création de la liste déroulante du type de donnée
liste_deroulante_parcourir = ttk.Combobox(cadre_parcourir, values=["id","Nom","Espèce", "Age","Race","Localisation"])
liste_deroulante_parcourir.set("id")
liste_deroulante_parcourir.pack(pady=10)

# création du cadre blanc où apparaissent les recherches effectuées
frame_info_recherche = Frame(cadre_parcourir, bg="#C2C2C2",heigh = 50,width=650)
frame_info_recherche.pack_propagate(False) 
frame_info_recherche.pack()

desc_chmp_str_parcourir = Label(frame_info_recherche, text="écrivez cette information de recherche", font=("Consolas", 10), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_str_parcourir.place(x=0,y=0)

chmp_str_parcourir = Entry(frame_info_recherche, font=("Helvetica",10), bg="#ffffff", fg="black", width=15)
chmp_str_parcourir.place(x=0,y=23)

desc_chmp_str_parcourir = Label(frame_info_recherche, text="Si c'est une valeur elle doit être :", font=("Consolas", 10), bg="#C2C2C2", fg="black")
desc_chmp_str_parcourir.place(x=390,y=0)

# création de la liste déroulante pour préciser la recherche par valeurs numériques
liste_deroulante_info_recherche = ttk.Combobox(frame_info_recherche, values=["=","<=",">=","<",">"],width=15)
liste_deroulante_info_recherche.set("=")
liste_deroulante_info_recherche.place(x=390,y=23)

variable = StringVar()
variable.set("1")
chmp_str_info_recherche_parcourir = Entry(frame_info_recherche,textvariable=variable, font=("Helvetica",10), bg="#ffffff", fg="black", width=15)
chmp_str_info_recherche_parcourir.place(x=510,y=23)

# création de la variable qui stocke tout le résultat d'une recherche
global recherche
recherche = ""

# fonction pour construire notre variable
def parcourir_donnee():
    global recherche
    recherche = ""
    connection = sqlite3.connect('base_SPA.db')
    curseur = connection.cursor()
    data = [chmp_str_parcourir.get()]
    data2 = [chmp_str_info_recherche_parcourir.get()]
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "Nom":
        recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE nom = ?",data).fetchall()
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "Race":
        recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE race = ?",data).fetchall()
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "Espèce":
        recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE espèce = ?",data).fetchall()
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "Localisation":
        recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE trouvé_où = ?",data).fetchall()
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "Age":
        if liste_deroulante_info_recherche.get() == "=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE age = ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == "<":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE age < ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == ">":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE age > ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == "<=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE age <= ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == ">=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE age >= ?",data2).fetchall()
    if liste_deroulante_parcourir.get() == "id":
        if liste_deroulante_info_recherche.get() == "=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE id = ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == "<":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE id < ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == ">":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE id > ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == "<=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE id <= ?",data2).fetchall()
        elif liste_deroulante_info_recherche.get() == ">=":
            recherche = curseur.execute("SELECT nom,espèce,race,age,trouvé_où FROM ANNIMAL WHERE id >= ?",data2).fetchall()
    connection.commit()
    curseur.close()
    connection.close()

# fonction pour afficher la recherche sous une forme lisible
def texte_parcourir():
    texte_widget_frame_parcourir.delete("1.0","end")
    parcourir_donnee()
    for car in str(recherche):
        if car == "[" or car == "]" or car == "(" or car == "'"  :
            texte_widget_frame_parcourir.insert(INSERT,"")
        elif car == ",":
            texte_widget_frame_parcourir.insert(INSERT,"")
        elif car == ")":
            texte_widget_frame_parcourir.insert(INSERT,"\n")
        else :
            texte_widget_frame_parcourir.insert(INSERT,car)
  
# création et placement du bouton pour valider une recherche
bouton_parcourir = Button(cadre_parcourir, text="Rechercher", font=("Consolas",15), bg="white", fg="black",command = texte_parcourir)
bouton_parcourir.pack(pady=10)


frame_parcourir = Frame(cadre_parcourir, bg="#ffffff",heigh = 210,width=650)
frame_parcourir.pack_propagate(False) 
frame_parcourir.pack()

# création et placement de la barre de scroll lié à la recherche effectuée
scrollbar = Scrollbar(frame_parcourir, orient=VERTICAL)
scrollbar.pack(side=RIGHT, fill=Y)

texte_widget_frame_parcourir = Text(frame_parcourir, yscrollcommand=scrollbar.set)
texte_widget_frame_parcourir.pack(fill=BOTH, expand=True)

scrollbar = Scrollbar(texte_widget_frame_parcourir)

scrollbar.config(command=texte_widget_frame_parcourir.yview)

texte_recherche_parcourir = Text(frame_parcourir)

Dans ce code, nous créons la fenêtre Parcourir avec toutes ses informations.

Puis, finalement, on peut terminer le script :

# Affichage de la page d'accueil au lancement du script
cadre_acceuil.pack()

# Création du menu
menubar = Menu(fenetre)

# Ajout des commandes directement au menu principal
menubar.add_command(label="Acceuil", command=affiche_acceuil)
menubar.add_command(label="Ajouter", command=affiche_ajoute)
menubar.add_command(label="Modifier", command=affiche_modifier)
menubar.add_command(label="Parcourir", command=affiche_parcourir)

# Configuration de la fenêtre avec la barre de menus
fenetre.config(menu=menubar)

# Initialisation de la pile des cadres
cadre_pile = [cadre_acceuil]

fenetre.mainloop()

Cette fin de script permet d’afficher l’interface et ses informations. Sans cela, Le script ne serait pas utilisable

III – Conclusion

Ainsi, ce projet nous a permis de mobiliser nos bases acquises en python et SQL pour monter un projet traitant sur les bases de données. Ce type de projet n’est pas des plus simples compte tenu de la technique à avoir et des difficultés rencontrées telles que le positionnement des blocs et les interactions avec la base de données. Pour continuer, il est important dans ce type de projets de comprendre son code ligne à ligne afin de ne pas se tromper sur un nom, une valeur ou autres.

Tutoriels

Optimiser son code python

Vous cherchez à rendre l’affichage d’une image plus rapide ? où simplement, vous trouvez votre code un peu long à se faire ? Ici, nous nous plongerons dans l’art de perfectionner nos codes pour en maximiser l’efficacité. Vous trouverez ici des moyens de mieux utiliser certaines bibliothèques ou des alternatives à celle-ci.

Teaser du tutoriel

Kandinsky

Vous avez peut-être déjà remarqué que Kandinsky, bibliothèque utile pour dessiner en python, est très lent sur ordinateur. Mais l’avez-vous bien paramétré ? Et êtes-vous satisfait de sa rapidité ? Regardons ensemble comment y remédier.

Comment bien utiliser Kandinsky

Tout d’abord, regardons comment vous avez et pourrez paramétrer l’émulateur de Kandinsky. Pour vérifier ça, ouvrez votre IDE, lancez votre script.

vous partez donc de cela :

Ensuite suivez, ces indications :

tout d’abord allez dans le menu « Options » :

D’ici, vous pouvez :

  • avec l’onglet « OS », choisir l’os utilisé.
  • avec l’onglet « Model », choisir une version de la calculatrice Numworks, ici émulé.
  • avec l’onglet « Zoom », choisir la taille de la fenêtre.

Ici pour accélérer notre script, nous utiliserons l’OS « PC ».

Et voilà, déjà, votre script va bien plus vite sur votre ordinateur. Il est important de savoir que ce n’affecte pas la vitesse du script sur la calculatrice, mais seulement ici sur votre ordinateur.

Pillow, Kandinsky en plus rapide (et plus encore)

Vous trouvez encore votre script lent à l’exécution ? Alors voici la bibliothèque PIL. Avant de commencer, il est important de rappeler que Pillow n’est pas disponible sur Numworks là où l’est Kandinsky.

Comparatif de vitesse entre Pillow et Kandinsky

Pour analyser la vitesse de mes deux options, je vais utiliser le script disponible sur le tuto ici qui génère un « Julia set », et je le modifie pour qu’il utilise Pillow plutôt que Kandinsky.

Afin de chronométrer le temps de génération, j’ai rajouté la bibliothèque Time :

#si le script utilise Pillow
from PIL import Image
#si le script utilise Kandinsky
#import Kandinsky
import time

def julia_PIL(N_iteration):
    start_time = time.time()  # Enregistrez le temps de début

    # création de la palette de couleurs
    palette = []
    xmax = 2
    xmin = -2
    ymax = 1.3875
    ymin = -1.387
    r = 255
    g = 255
    b = 255
    for j in range(0, 128):
        b = 255 - 2 * j
        palette.append((r, g, b))
    for j in range(128, 256):
        r = 255 - 2 * (j - 128)
        g = 255 - 2 * (j - 128)
        palette.append((r, g, b))

    # Création de l'image avec Pillow (rien a mettre si on utilise Kandinsky)
    img = Image.new('RGB', (320, 222))

    #generation de la fractale
    for x in range(320):
        for y in range(222):
            i = 0
            z = complex(xmin + (xmax - xmin) * x / 320 + (ymax - (ymax - ymin) * y / 222) * 1J)
            c = complex(0.36, 0.36)
            while i < N_iteration and abs(z) < 2:
                i = i + 1
                z = z * z + c
            couleur = palette[int(255 * i / N_iteration)]

            # Avec Pillow : Définir la couleur du pixel dans l'image aux coordonnées (x,y)
            img.putpixel((x, y), couleur)
            # Avec Kandinsky : même but que Pillow
            #col = color(couleur[0],couleur[1],couleur[2])
            #set_pixel(x,y,col)

    # Affichage de l'image (rien a mettre si on utilise Kandinsky)
    img.show()

    end_time = time.time()  # Enregistrez le temps de fin
    elapsed_time = end_time - start_time
    print("Temps d'exécution : ",elapsed_time," secondes")

Ici, le script utilisant Kandinsky prend 3,25 secondes, celui avec Pillow prend 4,40 secondes quand je génère une fractale avec 1000 itérations. Mais il est plus lent ?!! en fait non, car Pillow, avec son .show() (ligne 40), doit ouvrir une nouvelle fenêtre photo, ce qui prend longtemps. Si à la place, on enregistre l’image et qu’on ne l’affiche pas, le script prend 0,39 seconde à s’exécuter. On rajoute donc ceci à notre script au même endroit que .show().

img.save('Julia.png')

L’image générée est enregistrée dans le même répertoire que le script, sous le nom « Julia.png » (le nom est modifiable à souhait).

Utilisations

De mon côté, j’ai utilisé le script modifié grâce à Pillow. Ainsi, je peux générer des images a très grand format et j’ai donc réalisé ceci, un « Julia set » en 8k en 211,25 secondes (ce qui est impossible avec Kandinsky, car la bibliothèque est limitée en 320p par 222p) :

En outre, je peux l’utiliser par exemple pour faire un explorateur de fractale sur des images plus petites que de la 8k quand même.

Si vous avez besoin de plus d’information, voici la documentation complète de Pillow, ici.

NumPy

NumPy est une bibliothèque python très utile dans le calcul de tableaux ou de matrices pour accélérer ces calculs ou simplifier la lecture du code grâce à ses fonctions directement implémentée comme la multiplication matricielle. C’est une bibliothèque très utilisée par exemple pour :

  • Calcul Scientifique : NumPy est largement utilisé dans le domaine scientifique pour la modélisation mathématique, les simulations numériques et l’analyse de données.
  • Apprentissage Automatique : De nombreuses bibliothèques d’apprentissage automatique, comme scikit-learn, utilisent NumPy pour la manipulation des données et les opérations numériques.
  • Traitement des Images et du Son : NumPy est souvent utilisé dans le traitement des images et des signaux sonores en raison de ses capacités à travailler avec des tableaux multidimensionnels.
  • Analyse de Données : Les analystes de données et les scientifiques des données utilisent NumPy pour effectuer des opérations numériques efficaces sur de grands ensembles de données.

Pourquoi utiliser les tableaux de NumPy plutôt que de simples listes ?

Les listes normales en Python sont des structures de données de base qui peuvent contenir des éléments de types différents. Elles offrent une grande souplesse, mais peuvent être moins performantes pour les opérations numériques sur de grands ensembles de données. D’un autre côté, les tableaux de NumPy (ou array) sont des structures de données spécialisées pour les calculs numériques qui offrent des performances optimisées.

En outre, voici quelques exemples montrant les différences entre les deux :

  • Type d’Éléments :
    • Liste : Peut contenir des éléments de différents types (entiers, chaînes de caractères, etc.).
    • Array : Contient des éléments d’un type de données homogène. Les Array sont typés, ce qui signifie que tous les éléments doivent être du même type.
  • Performance :
    • Liste : Moins efficace pour les opérations numériques sur de grands ensembles de données en raison de sa flexibilité.
    • Array : Conçu pour les calculs numériques, offrant des opérations vectorielles efficaces et des performances optimisées.
  • Fonctions et Opérations :
    • Liste : Offre des fonctionnalités de base pour la manipulation de données, mais peut nécessiter des boucles explicites pour certaines opérations numériques.
    • Array : Fournit une vaste gamme de fonctions optimisées pour les opérations numériques, y compris des opérations vectorielles, des fonctions mathématiques et des fonctions de statistiques.
  • Taille Dynamique :
    • Liste : La taille d’une liste peut changer dynamiquement en ajoutant ou en supprimant des éléments.
    • Array : La taille d’un Array est fixée à la création. Pour ajouter ou supprimer des éléments, un nouveau tableau doit être créé.
  • Syntaxe :
    • Liste : Définie avec des crochets, par exemple, ma_liste = [1, 2, 3]
    • Array : Créé avec la fonction numpy.array(), par exemple, mon_tableau = numpy.array([1, 2, 3])

Démonstration

Imaginons que nous devons faire des calculs sur des éléments d’une liste d’integer :

liste = [i for i in range(10000000)]
resultat = []
for nb in liste :
    resultat.append(nb ** 2)

Ici, on élève chaque élément de notre liste au carré, ce script prend 3,42 seconde. Avec NumPy, on peut faire ceci :

import numpy as np

arr = np.array([i for i in range(10000000)])
# Applique une fonction pour élever chaque élément de la liste au carré
result = np.square(arr)

Ici, le script prend 1,15 seconde, NumPy est utile pour gérer des tableaux de valeurs très grandes et appliquer des règles de calculs sur ces tableaux. Les array sont un nouveau type d’objet qui correspondent aux listes et matrices.

Fonctions natives intéressantes

NumPy offre un grand nombre de fonctions qui pourront simplifier la lecture de votre code et l’accélérer :

  • Produits de tous les éléments :
import numpy as np

liste = [1, 2, 3, 4, 5]

produit = np.prod(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 120
  • moyenne et écart-type :
import numpy as np

liste = [1, 2, 3, 4, 5]

moyenne = np.mean(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 3.0
ecart_type = np.std(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 1.4142135623730951
  • Chercher des éléments suivants une condition et liste des éléments unique de la liste
import numpy as np

#va renvoyer tous les éléments du tableau supérieur à 2 dans une nouvelle liste
liste_sat = [1, 2, 3, 4, 5]
elements_satisfaisants = np.extract(np.array(liste_sat) > 2, liste_sat)
# renvoie donc avec un print ou un return [3 4 5]

#va renvoyer tous les éléments uniques du tableau et leur nombre d'apparitions dans une nouvelle liste
liste_uni = [1, 2, 2, 3, 4, 4, 5]
elements_uniques, comptages = np.unique(liste_uni, return_counts=True)
# renvoie donc avec un print ou un return [1 2 3 4 5] [1 2 1 2 1]

Si vous avez besoin de plus d’information, voici la documentation complète de NumPy, ici.

Projets

Un météorologue personnel en briquette !

Qui n’a jamais rêvé d’avoir un robot en LEGO qui lui annonce la météo ? Et bien même si ce n’est pas le cas, nous l’avons fait pour vous ! Venez découvrir un robot capable de comprendre son environnement pour vous donner la météo.

Fonctionnalités du robot

Notre robot au doux nom de ROBKEY est capable de :

  • déplacer ses bras et son bassin ;
  • reconnaitre l’endroit où il se trouve pour donner précisément la météo ;
  • afficher l’heure, la météo et la température ambiante ;
  • d’avoir quelques réactions faciales ;
  • et bien plus.

La conception du robot

Pour concevoir notre robot, nous avons dû prendre en compte plusieurs choses. Tout d’abord, les moteurs n’ont pas été particulièrement dur à installer car il ne font que la moitié de la taille de l’esp 32. Il nous a donc paru évident de mettre les moteurs des bras dans le torse du robot et le moteur du bassin dans le châssis de ses chenilles.

Ensuite il a fallu installer planche de test qui a eu plusieurs positions possibles. Premièrement dans son dos car cela aurait permis de pouvoir faire tourner le bassin du robot à 360°, mais les câbles auraient difficilement bien tenu à l’esp 32 et au robot lui-même. Nous nous sommes finalement entendu à l’idée de mettre la planche sur la batterie des chenilles bien que cela empêche le robot de faire des tours sur lui même.

Maintenant, le plus important : le placement de l’ESP32. Nous avions deux idées, l’une le plaçait dans le torse du robot, l’autre faisait en sorte qu’il soit la tête légèrement rentrée dans les épaules. Nous avons opté pour la seconde option car celle-ci nous permet d’afficher un petit visage sur l’écran du microcontrôleur.

Pour conceptualiser l’apparence de notre robot, nous avons donc réalisé un schéma en 3D très simple sur Paint 3D en regroupant nos idées pour imaginer ce à quoi il ressemblera.

Construction de la structure du robot

Pour construire le robot, j’ai (Sylvain) commencé par regarder les constructions Lego que j’avais précédemment réalisées et qui pouvaient être détruite pour commencer à récupérer leurs pièces. Avec toutes ses matières premières je me suis laissé porter par mon imagination pour construire le LEGO le plus ressemblant à un robot en essayant de faire en sorte qu’il soit plutôt résistant (bon d’accord j’ai peut-être failli à cette tâche).

C’est grâce aux joies de la maladie que j’ai pu entamer la construction. Pour commencer, j’ai récupéré le châssis d’une autochenille radiocommandée en la modifiant pour la rendre plus compacte et en laissant un espace pour le moteur du bassin.

Ensuite j’ai commencé à faire ledit bassin, que j’élargis à la fin de la construction car je l’avais fait trop fin. Suivi du torse, le plus simple car il devait être creux pour laisser la places aux câbles et aux moteurs. Il fallait aussi préparer les trous pour les axes des bras.

Après j’ai fait les bras qui sont vraiment très simplistes mais à ce moment je commençais sérieusement à manquer de pièces plus techniques et même des plus simples pour faire quelque chose de plus sympathique. Mais quoi qu’il en est l’un des deux bras représente un soleil pour quand il fait beau, tandis que l’autre représente un ciel nuageux.

Pour finir j’ai réalisé la cage de la planche de test et solidifié les éléments les moins solides et résolu les quelques problèmes mécaniques rencontrés lors des premiers tests des moteurs.

L’électronique du robot

En parallèle de la construction du LEGO, je (Thomas) me suis lancé dans la conception électronique de celui-ci.

Pour cela, j’ai d’abord listé tout ce que je voulais intégrer à l’électronique :

  • 2 boutons,
  • 1 capteur de température,
  • 3 moteurs.

Pour m’aider dans la réalisation électronique, je me suis aidé de tous ces sites :

Allez c’est parti !

On commence par le branchement des boutons :

Les câbles blancs (entourés en rouge) récupèrent l’information de la pression du bouton et les câbles noirs (entourés en vert) s’occupe de fermer le circuit (de l’électricité passent dans le bouton, et il faut que l’électricité puisse faire une boucle). Si vous voulez, les boutons reçoivent de l’énergie par les câbles blancs et l’expulsent par les câbles noirs.

Concernant le branchement du capteur :

A droite à quoi ressemble le capteur de température de face et à gauche son branchement. La câble de gauche, en blanc récupère les mesures du capteur, celui du milieu en marron, alimente positivement le capteur (le capteur reçoit de l’énergie par ce câble) et le câble noir à droite du câble marron lui ferme la boucle (le capteur expulse l’énergie par ce câble.)

Et pour finir, les moteurs ont 3 câbles :

Le câble orange sert à contrôler le moteur, le rouge à l’alimenter et le marron à fermer la boucle. On refait ça 3 fois puisqu’on a 3 moteurs.

On branche tout ceci à la planche de test puis à l’ESP32, et voilà montage terminé :

Programmation du robot

Maintenant que le robot est construit et le montage électronique assemblé, il faut passer à la programmation de l’ESP32. Veuillez noter que depuis l’écriture de ce qui suit, le code a bénéficié de quelques mises à jours. Vous retrouverez l’archive en fin d’article avec les fichiers à jours.

Tout d’abord, il faut coder les briques de bases, qui vont nous permettre de manipuler différents outils, capteurs, actionneurs, api, etc.

  • C’est pour cela que nous créons un fichier buttons.py qui contient une classe Button dans laquelle nous initialisons 4 boutons : les 2 du microcontrôleur et les deux boutons ajoutés. Dans cette classe, vous verrez que chaque boutons a des caractéristiques supplémentaires. En effet il est possible de rendre un bouton poussoir équivalent à un levier. Nous créons différentes fonctions pour récupérer ou modifier des informations en rapport avec les boutons.
from machine import Pin
from time import sleep

# Importer les modules est inutile car ils sont déjà importés dans boot.py

class Buttons():
    def __init__(self):
        #self.name = "t-display-s3"
        
        # NomDuBouton : [                    PinUtilisé                     ,    mode    , value ]
        #      1      : [ Pin 3 en mode INPUT avec une résistance Pull-Down ,   levier   ,   0   ]
        # 1 : [ Pin(3, mode=Pin.IN, pull=Pin.PULL_DOWN), 1, 0 ]
        
        # Note : le chiffre de value dans la liste n'est pas pris en compte si le bouton est en mode "poussoir" -> On ne peut pas mettre None car si on décide de changer le mode du bouton, la valeur devient importante.
        
        
        # Pour une raison inconnue, "left" et "right" ne fonctionne plus.
        self.list_button = {"left" : [Pin(0, Pin.IN, Pin.PULL_UP),0,1],
                            "right" : [Pin(14, Pin.IN, Pin.PULL_UP),0,1],
                            1 : [Pin(2, mode=Pin.IN, pull=Pin.PULL_UP),0,1],
                            2 : [Pin(3, Pin.IN, Pin.PULL_UP),0,1]
                            }


    def getButton(self, button):
        return self.list_button[button]
    
    def setButton(self, button, pin, mode, value=None): # Le set fait également add.
        self.list_button[button] = [pin,mode,value]

    def setMode(self, button, val:bool): # Ce mode change le mode du bouton -> soit "levier" soit "poussoir"
        if isinstance(val, bool) or val in (0,1):
            self.list_button[button][1] = val
            if not(val):
                self.list_button[button][2] = 1
            return print("Mode définie sur : " + str(self.list_button[button][1]))
        else:
            raise ValueError("val must be a boolean or a integer included between 0 and 1.")
    
    def setValue(self, button, value):
        if self.list_button[button][1]:
            self.list_button[button][2] = value
            return print("Valeur définie sur : " + str(self.list_button[button][2])) 
        else:
            print("Button must be a toogle button, not a push button.")
            return False
    
    def getValue(self, button): # Renvoie la valeur du bouton
        if not(self.list_button[button][1]): # Si le statut de mode_toogle est égal à 0 <=> Si le bouton est en mode "poussoir" et non "levier"
            return self.list_button[button][0].value()
        else:
            if not(self.list_button[button][0].value()):
                self.list_button[button][2] = 0 if self.list_button[button][2] else 1
                sleep(0.25)
            return self.list_button[button][2]
    
    def isButtonPressed(self,button): # Renvoie True si le bouton est pressé (donc si value = 0) et False sinon
        return not(self.getValue(button))
  • Continuons avec le fichier temperature.py dans lequel nous avons une simple fonction qui nous renvoie les données récupérées par le capteur de température et d’humidité.
from time import sleep  #Inutile car importé dans boot.py

def getTemperatureAndHumidity(capteur): # Capteur doit etre sous cette forme : capteur = dht.DHT11(Pin(17)) -> Ne pas oublier d'importer le module dht
    try:
        capteur.measure() # Met à jour les données de températures et d'humidités
        sleep(1)
        return (capteur.temperature(),capteur.humidity())
    except:
        print("Valeurs non récupérées")
        return False
  • Egalement, à l’aide des fichiers motor.py et servo.py (trouvé sur internet), nous créons des fonctions qui réaliseront des déplacements particuliers :
from servo import Servo
import time

motor=Servo(pin=12) # A changer selon la broche utilisée
motorbd=Servo(pin=10)
motorbg=Servo(pin=11)
 
def droit(t=1):
    motor.move(285)
    time.sleep(t)

def bassin(t=2):
    motor.move(265)
    time.sleep(t)
    motor.move(305)
    time.sleep(t)

def baissebg(t=0.5):
    motorbg.move(335)
    time.sleep(t)
    
def levebg(t=0.5):
    motorbg.move(270)
    time.sleep(t)

def baissebd(t=0.5):
    motorbd.move(335)
    time.sleep(t)
    
def levebd(t=0.5):
    motorbd.move(270)
    time.sleep(t)
    
droit()
  • Pour finir, à l’aide du fichier connection.py, nous créons plusieurs fonctions en rapport avec la partie sans-fil de l’ESP32.
import network
import st7789 #En théorie inutile car déjà importé dans boot.py
from time import sleep

def connect_to_wifi(display, font, ssid, mdp):
    wlan = network.WLAN(network.STA_IF)
    wlan.active(True)
    if not wlan.isconnected():
        display.init()
        display.draw(font,"Connexion a un point",0,111)
        display.draw(font,"d'acces en cours",15,126)
        wlan.connect(ssid,mdp)
        while not wlan.isconnected():
            pass
    display.fill_rect(0,107,170,25,st7789.BLACK)
    display.draw(font,'Connecte !',40,111)
    sleep(0.8)
    display.fill_rect(0,107,170,10,st7789.BLACK)
    display.deinit()

def search_wlan():
    station = network.WLAN(network.STA_IF)
    station.active(True)
    return station.scan()

Passons aux modules qui vont utiliser des apis :

  • En premier lieu, nous avons le fichier geoloc.py dans lequel nous utilisons l’api de google qui à l’aide des réseaux wifi aux alentours est capable de situer l’ESP32. Dans ce fichier est présent une fonction qui récupère les coordonnées géographiques de l’ESP32.
from modules.connection import search_wlan
import ustruct as struct
import urequests as requests
import ujson as json
import modules.api_txt as api_txt


def getLocation(api_key): # Avec Google maps API + sécurité sur le nombre de requête.    
    
    if int(api_txt.get_api_counter()[0]) > 24000:
        print("Quota de demande dépassé !!! Vous ne pouvez pas faire de requête...")
        return False
    
    list_wlan = search_wlan()
    data = {
        "considerIp": False,
        "wifiAccessPoints": []
    }

    for wifi in list_wlan:
        entry = {
            "macAddress": "%02x:%02x:%02x:%02x:%02x:%02x" % struct.unpack("BBBBBB", wifi[1]),
            "signalStrength": wifi[3],
            "channel": wifi[2]
        }
        data["wifiAccessPoints"].append(entry)
    
    headers = {"Content-Type": "application/json"}
    url = "https://www.googleapis.com/geolocation/v1/geolocate?key=" + api_key
    response = requests.post(url, headers=headers, data=json.dumps(data))

    api_txt.add_api_counter(0)

    return json.loads(response.content)["location"]
  • En second et dernier lieu, il reste le fichier meteo.py qui va être capable d’utiliser une api de météorologie pour récupérer, analyser et mettre en forme des données en rapport avec la météo.
import urequests
import modules.api_txt as api_txt

def get_meteo(latitude, longitude): # Sur la prochaine heure
    
    if int(api_txt.get_api_counter()[1]) > 10000:
        print("Quota de demande dépassé !!! Vous ne pouvez pas faire de requête...")
        return False
    
    url = "https://api.open-meteo.com/v1/forecast?latitude={0}&longitude={1}&current=temperature_2m,precipitation&daily=temperature_2m_max,temperature_2m_min,precipitation_sum&timezone=auto&forecast_days=3".format(latitude,longitude)
    json_meteo = urequests.get(url).json()
    
    api_txt.add_api_counter(1)
    
    return {"current":
            {"temperature":
             [
                 json_meteo["current"]["temperature_2m"],
                 json_meteo["current_units"]["temperature_2m"]
                 ],
             "precipitation":
             [
                 json_meteo["current"]["precipitation"],
                 json_meteo["current_units"]["precipitation"]
                 ]
             },
            "demain":
            {"temperature": [round((json_meteo["daily"]["temperature_2m_min"][1] + json_meteo["daily"]["temperature_2m_max"][1]) / 2, 1), json_meteo["daily_units"]["temperature_2m_min"]],
             "precipitation":
             [
                 json_meteo["daily"]["precipitation_sum"][1],
                 json_meteo["daily_units"]["precipitation_sum"]
                 ]
             },
            "apres-demain":
            {"temperature": [round((json_meteo["daily"]["temperature_2m_min"][2] + json_meteo["daily"]["temperature_2m_max"][2]) / 2, 1), json_meteo["daily_units"]["temperature_2m_min"]],
             "precipitation":[
                 json_meteo["daily"]["precipitation_sum"][2],
                 json_meteo["daily_units"]["precipitation_sum"]
                 ]
             }
            }

Passons à la gestion graphique, nous avons récupérer le module tft_config.py fournit par les développeurs du pilotes graphiques pour l’esp32. Celui-ci permet de créer facilement une gestion de l’écran avec les bonnes caractéristiques. Nous n’afficherons pas le code ici, car ce n’est pas nous qui l’avons codé. Vous pouvez le retrouver dans l’archive à la fin de cet article ou ici.

Nous avons créé le fichier affichage.py qui contient un certain nombre de fonctions pour réaliser le rendu graphique pour l’ESP32. Il contient également le code qui récupère des images pour les animations du visage et des icones. Ces dessins et animations ont été réalisé par Ilana, ancienne première NSI.

import st7789
from time import sleep, localtime
import modules.motor as motor

last_temps = -1

def display_time(display,font,x,y):
    global last_temps
    temps = localtime()
    if last_temps < temps[5]:
        display.png("/images/icones/horloge.png",x,y,True)
        display.fill_rect(x+30,y+5,60+6,10,st7789.BLACK)
        display.draw(font, str(temps[3]) + ":" + str(temps[4]) + ":" + str(temps[5]),x+30,y+10)
    last_temps = temps[5]

def display_meteo(display,font,infos_meteo, x, y):
    display.draw(font,str(infos_meteo["temperature"][0]),x,y)
    display.draw(font, font.LAST,x + display.draw_len(font,str(infos_meteo["temperature"][0])), y)
    display.draw(font, " C",x + display.draw_len(font,str(infos_meteo["temperature"][0])), y)
    
    display.draw(font,str(infos_meteo["precipitation"][0]),x+80,y)
    display.draw(font,str(infos_meteo["precipitation"][1]),x + 80 + display.draw_len(font,str(infos_meteo["precipitation"][0])),y)

def display_temperature(display,font,infos_temperature,x,y):
    display.fill_rect(x,y,70,20,st7789.BLACK)
    display.png("/images/icones/temperature.png",x,y,True)
    display.draw(font,str(infos_temperature) + " C",x+30,y+9)
    display.draw(font,font.LAST,x+30+display.draw_len(font,str(infos_temperature)), + y+9)    
    
def meteo_icon(display,icone,x,y):
    display.fill_rect(x,y,50,50,st7789.BLACK)
    if icone == "pluie":
        display.png("/images/icones/mauvais_temps.png",x,y,True) #Nuage pluie gris pas content
    else:
        display.png("/images/icones/beau_temps.png",x,y,True) # Soleil content
        

def meteo_widget(display,font,infos_meteo,x,y):
    display.fill_rect(x,y,170,200,st7789.BLACK)
    
    
    display.draw(font, "Auj.",x,y)
    display_meteo(display,font,infos_meteo["current"],x, y+20) #x,y+20)
    
    display.draw(font, "Dem.", x, y+40) #x+50, y)
    display_meteo(display,font,infos_meteo["demain"], x, y+60) #x+50,y+20)
    
    display.draw(font, "Apr-Dem.", x, y+80) #x+90, y)
    display_meteo(display,font,infos_meteo["apres-demain"], x, y+100) #x+90,y+20)

def main_menu(display,font,infos_temp,infos_meteo):
    display_time(display,font, 10, 111) # x = 52 pour un semblant de centrage
    display_temperature(display,font,infos_temp,10,151)
    
    if infos_meteo["current"]["precipitation"][0] > 0:
        icone = "pluie"
        motor.baissebg()
        motor.levebd()
    else:
        icone = "soleil"
        motor.baissebd()
        motor.levebg()
    
    meteo_widget(display,font,infos_meteo,10,191)
    meteo_icon(display,icone,110,111)

def animation(display,name:str,iteration:int,i_fixe:int): # list_anim : {"content":(2,1),"endormi":(4,1),"somnole":(3,1),"observe":(0,0),"monocle":(2,1)}
    display.fill_rect(0,0,170,105,st7789.BLACK)
    for i in range(2,iteration+1):
        display.png("/images/" + name + "/" + name + str(i) + ".png",0,0)
        if name == "endormi":
            sleep(0.3)
    for i in range(iteration,0,-1):
        display.png("/images/" + name + "/" + name + str(i) + ".png",0,0)
        if name == "endormi":
            sleep(0.3)
    display.png("/images/" + name + "/" + name + str(i_fixe) + ".png",0,0)
    

Pour finir nous avons le fichier api_txt.py qui s’occupe de gérer des fichiers de textes importants pour le fonctionnement du programme, présents dans le dossier data.

"""
api[0] => Google Maps API
api[1] => Météo API
"""

def get_api_counter():
    fichier_r = open("data/counter-api.txt",'r')
    liste = fichier_r.read().split(",")
    fichier_r.close()
    return liste

def add_api_counter(indice_api): # ne fonctionne qu'avec deux apis
    fichier_w = open("data/counter-api.txt",'w')
    val = get_api_counter()
    val[indice_api] = int(val[indice_api]) + 1
    
    fichier_w.write(str(val[0]) + "," + str(val[1]))
    fichier_w.close()

def set_api_counter(indice_api,value): # ne fonctionne qu'avec deux apis
    fichier_w = open("data/counter-api.txt",'w')
    api_value = get_api_counter()
    api_value[indice_api] = str(value)
    fichier_w.write(api_value[0] + "," + api_value[1])
    fichier_w.close()

Maintenant que toutes nos briques sont construites, il ne reste qu’à écrire le fichier python principal qui va organiser tout le programme tel un chef d’orchestre.

Assemblage final

Maintenant, il faut simplement assembler notre montage électronique à notre construction LEGO. Puis à brancher notre ESP32 à un câble, lui injecter le code, et tout en le gardant brancher, le lancer, et la magie opère !

Fichiers

Veuillez noter que vous devrez ajouter votre propre clé api Google Maps API pour que la position soit mise à jour (dans boot.py à la ligne 21). Sinon vous pouvez changer manuellement la position dans le fichier old-location.txt se trouvant dans le dossier data. Veuillez respecter l’ordre suivant et ne surtout rien ajouter d’autre dans le fichier, pas même un espace :

latitude,longitude

Vous devrez également ajouter vos propres informations pour un point d’accès dans le fichier boot.py au niveau de la ligne 19 : wlan_info = ("SSID","MDP")
Le projet ne fonctionne pas sans une connexion à internet !!

Projets

Un ensemble de Julia sur la calculatrice et avec…

Pour ce dernier projet de cette année, j’ai décidé de faire, le tout sur la calculatrice Numworks, un ensemble de Julia en utilisant des palettes de couleurs, cela donnera une image bien plus belle que le script Mandelbrot de la calculatrice par exemple.

D’où vient l’idée ?

J’ai déjà réalisé des projets sur les fractales, mais surtout sur les ensemble de Mandelbrot. Cette fois, j’ai voulu faire un ensemble de Julia, la « mère » des ensemble de Mandelbrot. Mais je voulais pousser la technique un peu plus loin.

Pour rendre mes fractales encore plus belles, j’ai voulu créer une palette de couleur ce qui rendra les dégradés de couleurs bien plus beaux.

Qu’est-ce qu’un ensemble de Julia ?

Avant d’expliquer comment faire cette palette, qu’est-ce qu’un ensemble de Julia ?

Un ensemble de Julia, c’est une fractale qui peut avoir plusieurs formes, ici, j’utilise l’ensemble ayant pour valeur du nombre complexe c : 0,36 + 0,36i ce qui nous donne cela quand on met 100 itérations maximum :

Comment ajouter et rendre les couleurs de ma fractale plus belle ainsi que les problèmes rencontrés ?

Avant de commencer à regarder les modifications, il faut comprendre la différence entre les couleurs de mon premier script et les couleurs de la palette. Dans le premier script, ma couleur prenait le nombre d’itérations pour se définir (voir si elle est rouge, bleu, vert…). La palette, elle, regarde à quel point le pixel est loin ou près de la fractale pour choisir la teinte et la couleur du pixel.

Pour créer une fractale de l’ensemble de Julia en utilisant des palettes de couleurs, j’ai procédé comme cela :

  • Tout d’abord à partir du script Mandelbrot de la Numworks et grâce à des recherches, je crée un script Julia qui fabrique un ensemble de Julia avec c = 0,36 + 0,36J. Cela donne une image comme ci-dessus. les lignes :
z = complex(0,0)
c = complex(xmin+*x/319-2.5, -2.5*y/221+1.25)

Deviennent :

z = complex(xmin+(xmax-xmin)*x/320+(ymax-(ymax-ymin)*y/222)*1J)
c = complex(0.36,0.36)
  • Ensuite, je crée dans mon script deux boucles for j in range qui vont me fabriquer une liste « palette » de 255 listes ayant 3 valeurs chacune qui représente les valeurs RGB :
palette = []
r = 255
g = 255
b = 255
for j in range(0,128):
  b = 255 -2 * j
  palette.append([r,g,b])
for j in range(128,256):
  r = 255 -2 * (j-128)
  g = 255 -2 * (j-128)
  palette.append([r,g,b])
  • Explication : Pour modifier la couleur, je crée au début de ma fonction JULIA 3 variables, R pour le rouge, G pour le vert et B pour le bleu qui ont chacune comme valeur initiale 255. Pour réaliser la fractale, je rentre dans le range() les valeurs 0 et 128 pour faire une coupure entre quand je transforme le blanc en bleu et quand je transforme le bleu en noir. Je modifie les variables R et G en faisant 255 – 2 * j ce qui va diminuer les deux valeurs, puis je les rajoute dans une liste de ma palette qui contient mes valeurs R, G et B à chaque nouvelles valeurs de j dans une autre boucle for qui va de 128 à 255 je modifie la valeur du bleu avec l’équation 255 – 2 * (j – 128) et je rajoute à nouveau une liste avec les valeurs r g et b.
  • Je modifie la définition de ma variable « col » pour qu’elle récupère les trois valeurs contenues dans l’une des listes de ma palette et je rajoute une variable couleur pour rendre plus simple le code :
couleur = palette[int(255*i/N_iteration)]
col = color(couleur[0],couleur[1],couleur[2])
  • Et voilà, quand je lance mon programme avec 100 itérations, cela me donne cette fractale :

Code complet :

from kandinsky import*
def Julia(N_iteration):
    palette = []
    xmax = 2
    xmin = -2
    ymax = 1.3875
    ymin = -1.387
    r = 255
    g = 255
    b = 255
    for j in range(0,128):
        b = 255 -2 * j
        palette.append([r,g,b])
    for j in range(128,256):
        r = 255 -2 * (j-128)
        g = 255 -2 * (j-128)
        palette.append([r,g,b])
    for x in range(320):
        for y in range(222):
            i = 0
            z = complex(xmin+(xmax-xmin)*x/320+(ymax-(ymax-ymin)*y/222)*1J)
            c = complex(0.36,0.36)
            while i < N_iteration and abs(z) < 2:
                i = i + 1
                z = z*z+c
            couleur = palette[int(255*i/N_iteration)]
            col = color(couleur[0],couleur[1],couleur[2])
            set_pixel(x,y,col)

Télécharger le .py

Autres modifications possibles :

  • Tout d’abord la couleur, pour l’instant, je n’ai seulement réussi à faire les 6 couleurs des synthèses additive et soustractive (rouge, vert, bleu, magenta, cyan et jaune). Je m’y suis pris trop tard pour faire les autres couleurs, car il faut modifier les équations des lignes qui modifie les variables R, G et B. Pour faire cela il faut modifier le code comme ceci :
for j in range(0,128):
        b = 255 -2 * j
        palette.append([r,g,b])
    for j in range(128,256):
        r = 255 -2 * (j-128)
        g = 255 -2 * (j-128)
        palette.append([r,g,b])
  • On peut modifier le point de vue en modifiant les valeurs de ces lignes :
xmax = 2
xmin = -2
ymax = 1.3875
ymin = -1.387

Il faut faire attention aux proportions sinon l’image sera distordue, par exemple si on met ces valeurs, on obtient :

xmax = 0.5
xmin = -0.5
ymax = 0.346875
ymin = -0.346875

Ici, j’ai seulement zoomé au milieu de l’image

  • Et on peut aussi faire comme sur l’image ci-dessous en passant par plusieurs couleurs en faisant plusieurs boucles for j in range :

Ici, on passe du gris, au jaune, au rouge, puis au noir.

En conclusion :

Même si ce travail ne m’a pas permis d’apprendre de nouvelles choses en python, il m’a fait travailler mon raisonnement pour programmer de futurs codes. Je me suis bien amusé à le faire, car je l’ai fait avec mon père qui avait déjà fait la même chose, mais dans d’autres langages de programmation comme RUST, et vu qu’il n’est pas très fort en python, même si il a la réflexion pour le code, nous avons pu croiser nos compétences pour finir le programme. Le seul bémol, la résolution de la calculatrice est tellement faible que cela nous donne une image très pixelisée.

Sources :

Tutoriels

Comprendre et s’amuser avec le script « Mandelbrot » de la…

Les fractales sont des figures mathématiques qui présentent des formes fragmentées et répétitives lorsqu’on les observe de manière de plus en plus précise. Elles peuvent prendre des formes similaires à des flocons de neige ou à des éponges.

C’est quoi une fractale / un ensemble de Mandelbrot ?

Pour analyser le code, il est important de comprendre ce qu’est une fractale de Mandelbrot. Cette figure mathématique a été nommée ainsi en l’honneur de Benoît Mandelbrot, qui en a popularisé les représentations dans les années 1980.


Les fractales de Mandelbrot sont basées sur l’ensemble des points c du plan complexe pour lesquels la suite de nombres complexes suivante est définie par récurrence :

Cet ensemble de points a été découvert par Gaston Julia et Pierre Fatou avant la première guerre mondiale, et permet de déterminer les ensembles de Julia associés à la suite. Chaque point du plan complexe correspond à un ensemble de Julia distinct. Les points de l’ensemble de Mandelbrot correspondent précisément aux ensembles de Julia connexes (c’est-à-dire formant une seule partie), tandis que ceux en dehors correspondent aux ensembles de Julia non connexes. L’ensemble de Mandelbrot est étroitement lié aux ensembles de Julia, et ils produisent des formes similairement complexes. (Wikipedia)

Pour en apprendre plus sur l’histoire et le fonctionnement de la géométrie fractale et des fractales de Mandelbrot le documentaire les couleurs de l’infini écrit par Arthur C. Clarke, sorti en 1995, disponible sur Netflix explique très bien, bien que la qualité d’image soit un peu dépassée.

Pour dessiner la fractale de Mandelbrot, on va associer à chaque point du plan un nombre complexe. On insère ce nombre dans la formule ci-dessus, puis le résultat de la formule est à nouveau mis dans la formule et ainsi de suite. Au bout d’un moment le résultat soit grandit de plus en plus vers l’infini, soit le résultat ne grandit plus. Selon si le résultat va vers l’infini ou ne grandit plus, on va colorier le point d’une couleur ou d’une autre. Pour ne pas calculer jusqu’à l’infini, on fixe un nombre maximum de fois où on fait le calcul, le nombre d’iterations. Quand on atteind ce nombre d’itérations, si le résultat de la formule est inférieur à deux, on considère que le point fait partie de l’ensemble de Mandelbrot.

Explication du script de la Numworks :

Dans notre calculatrice Numworks, il y a un script nommé « Mandelbrot », il sert, quand on lui donne un nombre d’itérations (répétition d’une opération sur une valeur de départ), à « dessiner » avec Kandinsky une fractale Mandelbrot. Mais on peut le modifier pour faire en sorte qu’il affiche une fractale différente :

Par exemple faire un flocon de neige beaucoup trop complexe bien que plus beau qu’un flocon de koch selon moi.

Analyse du script ligne par ligne :

# This script draws a Mandelbrot fractal set
# N_iteration: degree of precision
import kandinsky
def mandelbrot(N_iteration):
  for x in range(320):
    for y in range(222):
# Compute the mandelbrot sequence for the point c = (c_r, c_i) with start value z = (z_r, z_i)
      z = complex(0,0)
# Rescale to fit the drawing screen 320x222
      c = complex(3.5*x/319-2.5, -2.5*y/221+1.25)
      i = 0
      while (i < N_iteration) and abs(z) < 2:
        i = i + 1
        z = z*z+c
# Choose the color of the dot from the Mandelbrot sequence
      rgb = int(255*i/N_iteration)
      col = kandinsky.color(int(rgb*0.81),int(rgb*0.13),int(rgb*0.18))
# Draw a pixel colored in 'col' at position (x,y)
      kandinsky.set_pixel(x,y,col)

On va expliquer le script sans prêter attention au commentaire pour les anglophobes :

  • Ligne 3 : on importe le module Kandinsky qui sera utile pour dessiner pixel par pixel l’ensemble de Mandelbrot
  • Ligne 4 : on définit la fonction avec l’argument N_iteration qui représente ici le degré de précision du dessin, plus il est grand plus la fractale sera précise.
  • Ligne 5 et 6 : on crée deux boucles « for » qui vont faire en sorte de « peindre » sur tout le format de l’écran
  • Ligne 8 : on définit la variable z par un nombre complexe qui est ici (0,0)
  • Ligne 10 : on crée la variable c qui prend comme valeur un nombre complexe qui correspond au format de l’écran
  • Ligne 11 : on crée la variable i, on lui donne la valeur 0
  • Ligne 12 : on commence à peindre le Mandelbrot à partir d’une boucle while qui se répète tant que i est plus petit que l’argument N_iteration et que la valeur absolue de z est plus petite que 2
  • Ligne 13 : on incrémente 1 a i pour que la boucle ne soit pas infinie
  • Ligne 14 : on calcule la suite qui définit le Mandelbrot : z*z+c
  • Ligne 16 : on crée la variable rgb qui est l’integer de 255 fois i divisé par N_iteration
  • Ligne 17 : on crée la variable col qui choisit la couleur générale de la fractale
  • Ligne 19 : on pose le pixel à l’abscisse x l’ordonnée y la couleur col

Explication des modifications possibles et simples du script :

La couleur :

Maintenant que l’on a compris le script, on peut commencer par modifier très simplement la couleur du Mandelbrot. On ne peut pas vraiment changer le fond, mais la couleur de la fractale. Par défaut, elle est orange-jaune, mais peut être changée si on modifie les valeurs de la ligne 17 au niveau des endroits où il y a marqué rgb*une_valeur.

Si on modifie cette valeur, on va modifier la couleur du Mandelbrot. Il y a trois endroits avec rgb*une_valeur qui définissent donc le code RGB de la fractale, la première fois que l’on a l’opération, elle représente le rouge puis le vert puis le bleu. Ainsi avec ceci en tête, on peut faire une fractale de la couleur que l’on veut. On peut sinon essayer de saturer les couleurs par exemple en mettant des valeurs supérieures à 1.

Ici par exemple en mettant 98 à chaque valeur on obtient cela :

La forme :

Si on veut modifier la forme, la tâche n’est pas beaucoup plus dure. Il faut modifier le calcul de la suite à la ligne 14, par exemple de base, on a z*z+c, mais on peut y mettre ce que l’on veut, par exemple z**42+c le plus important est de garder au moins un c et un z, car sinon la calculatrice n’affichera que le font.

Et voila quelques exemple de forme et de couleur jolies :

La fractale parfaite :

  • Ligne 14 :
z = z**42+c
  • Ligne 17 :
 col = kandinsky.color(int(rgb*0.95),int(rgb*0.2),int(rgb*0.2))

Et voila le résultat :

Le flocon de neige :

  • Ligne 14 :
:z = z**7+c
  • Ligne 17 :
 col = kandinsky.color(int(rgb*0.75),int(rgb*0.75),int(rgb*0.98))

Et voilà le résultat :

Et voilà, je trouve ça mieux qu’un flocon de Koch personnellement. Maintenant libre à vous de créer votre fractale !

Explication possible mais complexe de modification du script :

En fin d’année scolaire 2022, M. Robert, professeur de mathématiques de seconde nous a proposé de faire un devoir maison nommé « les mathématiques sont belles« , le but : créer de la beauté via des maths sous forme de fonction ou de script python en turtle. Personnellement, j’avais découvert le script Mandelbrot de la calculatrice et je voulais le réutiliser, j’ai donc modifié sa couleur (et pas sa forme, ça m’aurait valu un 20, mais bon) et surtout, j’ai modifié la prise de vue de la fractale :

Pour réaliser cette fractale, j’ai dû être aidé, car de base en tant qu’élève de seconde, je ne connaissais pas grand choses au nombre complexe, mon père m’a donc aidé et nous avons réussi à modifier la prise de vue du Mandelbrot.

Tout d’abord, on rajoute avant les deux boucles 4 variables qui vont delimiter le cadre de la vue que l’on veut. Mais il faut faire attention à incrémenter des valeurs qui feront un cadre proportionnel au format de l’écran de la calculatrice. Ci-dessous les valeurs que j’ai personnellement utilisées :

  • Xmax = -0.635
  • Xmin = -1.905
  • Ymax =  0.491
  • Ymin = 0.488

Ensuite On modifie la ligne 10 on l’écrit comme cela :

c = complex(Xmin+(Xmax-Xmin)*x/319,Ymin+(Ymax-Ymin)*y/221)

Et voilà, pour l’instant avec les valeurs inscrites dans les quatre nouvelles variables, on a juste zoomé légèrement sur l’avant du Mandelbrot, mais vous pouvez modifier à souhait les valeurs pour voir le Mandelbrot sous d’autres angles. Pour rechercher les coordonnées que vous voulez, vous pouvez rechercher des « Mandelbrot explorer » comme sur le site Science démos.

Conclusion :

En conclusion, avec tout ce qui vous est proposé dans ce tutoriel, vous pouvez modifier : la couleur, la forme et la prise de vue de votre fractale. À vous de créer votre œuvre d’art !

Art

Astronomie : L’amas de trous noirs

« L’amas de trous noirs » est le nom de notre premier projet développé en Python. Notre petit programme vous permettra de profiter d’un magnifique ciel étoilé… avec quelques trous noirs. En effet, ce programme générera pour vous une image d’une beauté à couper le souffle… Enfin, nous espérons !

Introduction

Représenter ce que l’être humain ne peut atteindre est une de ses passions favorites. En effet, nous allons vous présenter notre projet Python se prénommant : L’amas de trous noirs. Effrayant, n’est-ce pas ?

Le résultat final doit ressembler à ceci, mais vous le savez déjà :

Cette image est un des multiples résultats de notre code. Nous y reviendrons plus tard.

Comme vous pouvez le voir, il y a plusieurs éléments sur cette image : des trous noirs, des étoiles et un arrière-plan noir. Commençons par le programme pour former les trous noirs.

Nous avons utilisé le module turtle de python qui permet de dessiner à l’écran. Dans la suite de l’article, nous ferons référence à ce module sous le nom de tortue.

Les trous noirs

Un code non optimisé

C’est la première chose sur laquelle nous avons travaillé. Afin que vous conserviez votre santé mental, nous éviterons de vous montrer le code qui forme cette image :

Si vous le voulez vraiment :

def cercle(rayon, x, y, r=1, v=1, b=1):
    pensize(5)
    while rayon > 372 and r < 254:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= 1
        r += 2
    while rayon > 244 and v < 254:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= 1
        v += 2
    while rayon > 119 and b < 254:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= 1
        b += 2
    while r > 0 and v > 0 and b > 0:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        pensize(2)
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= 1
        b -= 16
        v -= 16
        r -= 16


cercle(500, 0, 0)

Ce code ne nous satisfait pas car il a des limites d’utilisations. C’est-à-dire qu’il est impossible de dessiner des trous noirs de n’importe quel diamètre. On a par exemple ce cas où l’on choisi un rayon de 200 :

Ici, on constate que le dégradé n’est pas celui que l’on souhaitait.

Maintenant que nous avons vu un code qui vous pique encore les yeux, nous allons voir une autre version plus optimisée et bien plus flexible.

Un code optimisé

Avant toute chose, nous définissons au début de notre programme colormode(255) qui nous permettra de définir des couleurs au format (r, v, b), r pour rouge, v pour vert et b pour bleu qui sont les trois teintes permettant de composer n’importe quelle couleur.

Ensuite nous définissons notre fonction trou_noir(). Nous allons la découper en plusieurs portions de code afin de vous l’expliquer étape par étape.

  • Première étape : Initialisation de diverses informations.
colormode(255)

def trou_noir(x, y, rayon):
    color(0, 0, 0)
    pensize(5)
    r = -1
    v = -1
    b = -1
    penup()
    goto(x, y - rayon - 20)
    pendown()

Notre fonction aura donc besoin de trois paramètres : les coordonnées x, y et le rayon du trou noir. Nous indiquons que la couleur du stylo sera noir, en raison de l’arrière-plan qui sera noir également. Nous définissons le taille du trait à 5, qui est la valeur la plus basse tout en évitant des artéfacts au niveau du trou noir comme ceci :

Nous définissons trois variables qui, comme leur nom l’indique, seront les variables liées au changement de couleur. Nous les définissons avec une valeur négative, ce qui peut paraitre assez étrange, car les valeurs minimales pour le vert, le rouge ou le bleu sont zéro. Nous vous expliquerons un peu plus bas pourquoi nous faisons cela.

La fonction penup() permet de lever le stylo, la fonction goto() permet de le déplacer. On met en paramètre les coordonnées x et y en paramètre. La fonction pendown() permet elle, de poser le stylo.

Concernant la fonction goto(), elle prend en paramètre les coordonnées x et y, qui représente un point de l’écran. La tortue n’est capable de dessiner un cercle qu’à partir de sa base (le point le plus bas du cercle). Nous souhaitons utiliser le centre géométrique d’un cercle pour les positionner. Nous allons donc décaler la coordonnée y de la distance du rayon. Cela donne le code suivant : goto(x, y - rayon).

Nous avons choisi d’ajouter autour de notre trou noir une zone noire (🥴) de 20 pixels d’épaisseur (cette valeur a été défini de façon arbitraire). Nous verrons par la suite que c’est un choix esthétique, cette marge de 20 pixels se retrouve donc dans l’appel de notre fonction goto() : goto(x, y - rayon - 20).

  • Deuxième étape : Création d’un disque noir.
	begin_fill()
    fillcolor("black")
    circle(rayon + 20)
    end_fill()

Ce disque a été rajouté afin d’améliorer la fonction trou_noir() : en effet, après une première version de la fonction trou noir, nous avons amélioré le rendu graphique en dessinant un premier disque noir sur lequel la tortue dessine le trou noir. Cela apporte deux avantages : produire la marge de 20 pixels autour du trou noir (cf. paragraphe au-dessus) et remplir le centre de notre trou noir. Voyez ainsi :

Ce disque noir sert de transition entre le ciel étoilé (que vous verrons par la suite) et le trou noir en lui-même.

  • Troisième étape : Construction du trou noir (dégradé du rouge vers le blanc).
    while r < 255:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        r += 2
        pencolor((r, 0, 0))
        circle(rayon)
        rayon -= rayon/500

    while v < 255:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        v += 2
        pencolor((r, v, 0))
        circle(rayon)
        rayon -= rayon/500

    while b < 255:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        b += 2
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= rayon/500

Ces trois boucles while sont très similaires. Elles servent à créer le dégradé du trou noir. Ce que notre tortue fait est de dessiner un cercle d’une couleur différente à chaque fois que la boucle se répète. La boucle se termine une fois que la variable de la couleur donnée dans la condition while a atteint son maximum, soit 255. A chaque itération, nous incrémentons de 2 chaque variable de couleur, et nous le faisons juste avant de dessiner le cercle. Avec cette incrémentation, il nous faudrait 128 itérations pour arriver à la valeur 256. Cette valeur est donc supérieur à 255, nous avons donc décidé d’initialiser chaque variable de couleur à -1 afin de compenser ce problème. Pour la variable r par exemple, la première fois que notre boucle va s’exécuter, elle va s’incrémenter de 2 ( -1 + 2 = 1 ), puis choisir une couleur pour le stylo : pencolor((r, 0, 0)), puis dessiner le cercle. Lors de la dernière itération, r est égal à 253, donc 253 + 2 = 255, la tortue dessine le cercle avec cette valeur. Nous sortirons ensuite de la boucle. Nous faisons ceci trois fois, pour les trois variables de couleurs.

La dernière ligne qui est intéressant dans l’extrait cité est rayon -= rayon/500. La valeur 500 provient de notre « programme d’essai », celui non optimisé. Nous avons utilisé la proportionnalité par rapport à la valeur trouvée grâce à ce programme. Dans le programme d’essai nous retirions 1 au rayon pour un cercle de rayon 500. Ici nous retirons au rayon le résultat de la division du rayon par 500. Par exemple si le rayon est 500, on retirera 1 ( 500/500 = 1 ), si c’est 250, on retirera 0,5 ( 250/500 = 0,5 ), si c’est 750, on retirera 1,5 ( 750/500 = 1,5 ), etc. Ceci permet de faire des trous noir de la taille que l’on souhaite.

  • Quatrième étape : Dégradé du blanc au noir de finition.
    while r > 0 and v > 0 and b > 0:
        penup()
        goto(x, y - rayon)
        pendown()
        pencolor((r, v, b))
        circle(rayon)
        rayon -= rayon / 500
        b -= 16
        v -= 16
        r -= 16
    pencolor("black")
    circle(rayon)

Cette dernière boucle permet de faire un fort dégradé entre le blanc et le centre du trou noir, qui est… noir (🥴). Elle n’a rien de particulier par rapport à ce que l’on a expliqué plus haut mis à part la valeur forte de la réduction des valeurs des trois variables de couleurs (que l’on décrémente de 16) et également la condition de la boucle qui permet qu’elle s’arrête une fois que la couleur atteinte est le noir.

Les deux dernières lignes de l’extrait permettent d’éviter ce problème :

Les étoiles

Voici le code pour former les étoiles :

def etoile(x, y, branche, longueur, couleur=(255, 230, 0)):
    penup()
    goto(x, y)
    degre_angle = 180 - (360 / (branche * 2))
    begin_fill()
    fillcolor(couleur)
    for i in range(branche):
        forward(longueur)
        right(degre_angle)
    end_fill()

Cette fonction prend en paramètre les coordonnées x et y, le nombre de branche, la longueur des branches (plus précisément la longueur des segments constituants l’étoile) et la couleur (avec une couleur par défaut qui est un jaune-orange qui tend plus vers le jaune). On lève notre stylo, on se positionne de manière à ce que le centre de l’étoile soit les coordonnées données en paramètres et… pas de pendown() ? En effet celui-ci serait inutile pour former les étoiles car nous n’allons pas utiliser la fonction de tracé de ligne mais plutôt utiliser la fonction de remplissage (de couleur) de zone. Ensuite, nous créons une variable degre_angle. Elle est très importante car elle va définir le degré des angles qui vont permettre de former l’étoile. Regardez :

L’étoile est formée de la même manière que l’extrait cité sauf qu’ici le stylo est baissé, et il n’y a pas de couleur de remplissage. Les angles qui nous intéressent sont au bout des branches. Ce sont ces angles là que le programme contrôle.

En A), notre tortue avance. Elle est à une position avec un angle de 0°. L’angle en rouge est égal à 180°. C’est notre 180 dans la formule ! Et (360 / (branche * 2)) est en fait l’angle intérieur. Pour savoir la valeur de cet angle, il faut imaginer l’étoile dans un cercle. La somme de tous les sommets de cette étoile dans un cercle donne 360°. Et dans une étoile, le nombre de sommet est le double du nombre de branche.

Ensuite en B), elle s’oriente de l’angle calculé dans la variable degre_angle. Le trait violet est un trait de construction rajouté pour que le schéma soit plus clair.

Pour finir en C), la tortue avance. Ici on voit bien l’angle formé qui est celui de degre_angle. Le trait en cyan est un trait de construction.

D’une pierre deux coup, nous vous avons expliqué aussi la boucle qui est dans le programme. Avec begin_fill(), fillcolor(couleur) et end_fill() nous remplissons l’intérieur de l’étoile avec la couleur donnée en paramètre.

Le ciel (arrière-plan et étoiles)

Cool ! On a bien avancé. On continue avec cette fois-ci un bon bgcolor("black") qui est censé faire un arrière-plan en noir et… non. Cela ne va pas marcher, nous verrons cela un peu après, une fois le code entièrement présenté. Nous allons donc concevoir une fonction arriere_plan() :

def arriere_plan():
    # .ps est incapable de récupérer le bgcolor() selon internet...
    # Et des barres blanches apparaissent avec ce code dans le .png généré...
    penup()
    goto(-640, 0)
    pendown()
    pensize(900)
    forward(1280)

Il y a un bavard dans le code de ce que je vois, mais il a raison (ou on a tous les deux torts, c’est une éventualité). Encore une fois, nous verrons ceci un peu plus tard. Cette fonction est très simple, elle conçoit simplement un fond noir, en se positionnant le plus à gauche du canvas (zone de dessin) et en traçant un trait de la taille du canvas (le résultat doit avoir une taille de 1280 pixels de largeur par 720 pixels d’hauteur) avec une taille exagérée.

def ciel():
    arriere_plan()
    liste_couleur = [(255, 255, 255), (255, 230, 0)]
    for i in range(0, randint(71, 121)):
        liste_couleur[1] = (255, randint(150, 230), 0)
        etoile(randint(-630, 630), randint(-350, 350), 5, 10, choice(liste_couleur))
    for i in range(0, randint(16, 31)):
        liste_couleur[1] = (255, randint(150, 230), 0)
        etoile(randint(-620, 620), randint(-340, 340), 7, 20, choice(liste_couleur))
    for i in range(0, randint(6, 16)):
        liste_couleur[1] = (255, randint(150, 230), 0)
        etoile(randint(-600, 600), randint(-320, 320), 15, 40, choice(liste_couleur))

Occupons nous maintenant de la fonction ciel(). Nous appelons la fonction arriere_plan() puis le programme dessine des étoiles dans notre ciel. Nous utilisons simplement trois boucles qui dessineront 3 types d’étoiles différentes. En effet grâce aux paramètres branche et longueur, nous pouvons former des étoiles complètements différentes, diversifiant le ciel. Concernant le paramètre couleur, nous avons une liste qui varie à chaque fois que la boucle se répète. C’est plus précisément le second élément qui varie. On modifie aléatoirement la quantité de vert dans la couleur, rendant l’étoile plus ou moins orangée. La fonction choice() permet de choisir un élément aléatoirement parmi une liste donnée en paramètre. Pour finir sur ce bout de code, chaque boucle for génère un nombre aléatoire d’étoile entre deux valeurs précisées (ex : randint(71, 121)). On remarque que les étoiles plus petites apparaissent plus nombreuses.

Voici un rendu de la fonction ciel() :

Taille du canvas : 2560×1080 pixels
Taille du canvas : 1280×720 pixels

On remarque bien le fond généré « artificiellement » dans la première image, et comment cela rend dans les bonnes dimensions.

Assemblement et problèmes

Bien, nous avons notre ciel, plus qu’à rajouter les trous noirs. Nous en ferons trois :

ciel()
trou_noir(randint(-490, -250), randint(-260, 260), randint(50, 150))
trou_noir(randint(100, 250), randint(-260, 260), randint(50, 150))
trou_noir(randint(400, 490), randint(-260, 260), randint(50, 150))

On appelle donc notre fonction ciel() et nous générons trois trous noirs. Ils sont positionnés aléatoirement mais pour éviter une fusion de trou noir, nous les plaçons dans des coordonnées où ils ne peuvent s’entrechoquer. On remarque qu’il y a un décalage de 150 entre chaque plage de coordonnées x. C’est dû à la taille qui est aléatoire entre 50 et 150.

Une fusion de trou noir… C’est très beau, vous ne trouvez pas ?

Nous vous avions proposé un résultat en début d’article, en voici un autre :

Le rendu turtle
Le fichier PNG généré

On remarque diverse imperfection. La plupart provienne d’un problème lors de la conception du fichier postscript et nous n’avons pas trouver comment régler ce problème.

Un autre problème que nous avons eu a été celui-là :

Effectivement, je n’ai plus l’impression de voir un ciel…

Bon, qu’est-ce qui s’est passé ? Lorsque nous avons généré cette image, nous utilisions la fonction bgcolor("black") pour générer le fond noir sauf qu’après une petite recherche sur internet, le fichier postscript ne prend pas en compte cette action, il ne la « voit » pas. Nous avons donc dû changer par la fonction arriere_plan() que nous vous avons expliqué plus haut.

Conclusion

Vous pouvez former des images complètement différentes de ce que l’on a généré simplement en modifiant quelques valeurs ou en rajoutant une boucle for… Vous pouvez faire un ciel beaucoup plus dense, des dégradés plus profonds, des trous noirs plus grands, etc. Nous avons voulu faire un programme qui puisse avec très peu de modification générer des résultats d’une grande diversité.

Télécharger le .py

Si l’envie vous prend de rendre ces personnalisations plus simples d’accès et/ou optimiser notre code, voici un petit cadeau :

L’image finale