Depuis la nuit des temps, l’Homme est fasciné par ce qu’il se trouve au-dessus de sa tête à tel point qu’il a créé des cartes pour répertorier ces astres lumineux. Cette fascination pour l’inconnu a perduré au fil des siècles et, grâce aux cartes du ciel, les aventuriers d’hier, d’aujourd’hui et de demain on réussit à se repérer dans l’espace et surtout à rêver comme nous le montre James Michener dans La course aux étoiles.
-Prisonnier ?
La course aux étoiles, p. 76
-Oui. Les étoiles peu à peu vous happent. Elles vous font changer de perspective, d’une façon radical
Il lui tendit la carte avec respect et lui demanda :
« Avez-vous jamais vus les étoiles ? »
Sommaire
Genèse de l’idée
Lors de l’explication du projet, nous avons réfléchi et nous avons tout de suite pensé au domaine de l’astronomie. Au début nous avons pensé que faire une représentation en Pixel Art serait une bonne idée mais après de longues réflexions nous sommes revenus aux bases de l’astronomie et nous avons eu notre idée actuelle ; une carte du ciel de l’hémisphère Nord. C’est ainsi que notre projet a pu débuter…
Développement
Pour commencer nous avions besoin d’un fond dégradé du bleu au noir pour représenter notre beau ciel étoilé. De ce fait nous avons dû chercher comment le réaliser et nous avons trouvé un exemple de code sur Internet et nous avons pu l’adapter à notre manière.
Une fois le fond terminé et opérationnel, nous nous sommes concentrés sur la création des étoiles qui composeront notre carte. Ainsi, nous avons défini 3 types d’étoiles :
Les petites étoiles :
def etoilep(): pensize(1) pencolor("white") for i in range(150): penup() x,y = randint(-640,640), randint(-360,360) goto(x,y) pendown() circle(1)
Nous avons positionné les petites étoiles de façon aléatoire grâce à un module python nommé random permettant un meilleur rendu visuel puisqu’elles servent à définir les étoiles les plus lointaines et donc visibles seulement par la NASA, l’ESA et également visibles dans les films de science-fiction tel H2G2.
Les étoiles moyennes :
def etoilen(): pendown() pensize(2) pencolor("yellow") for i in range(5): right(30) forward(2) right(120) forward(2) left(78)
Celles-ci servent à constituer les étoiles formant les constellations visibles dans notre hémisphère et donc forment les différentes constellations.
L’étoile polaire :
def etoilepolaire(): pendown() pensize(2) pencolor("yellow") for i in range(5): right(30) forward(2) right(120) forward(2) left(78)
L’étoile polaire est une étoile particulière. En effet, sa position dans l’espace ne varie pas et indique globalement le nord. Elle servait notamment aux marins pour se repérer en pleine mer. C’est pour ça que nous l’avons défini aux coordonnées (0 , 0).
Maintenant que nous avons toutes nos étoiles, il faut les positionner !
Donc, pour ce faire, nous avons utilisé une carte du ciel en notre possession et nous avons mesuré à la règle la distance des étoiles par rapport à l’étoile polaire en essayant de les mettre à une certaine échelle pour ne pas sortir du cadre imposé.
Une fois toutes les mesures prises, nous avons créé deux listes, une première avec toutes les coordonnées x (horizontales) et une deuxième avec tous les coordonnés y (verticales) des étoiles formant les constellations. Pour séparer les constellations entre elles nous avons utilisé le mot-clé « None » .
Cependant, celui-ci nous a posé quelques problèmes. En effet, nous avions tout d’abord mis les « None » entre parenthèses (ne nous demandez pas pourquoi on a fait ça, on ne le sait pas nous-mêmes), ce qui nous a posé des problèmes. Après s’être rendu compte de cette erreur, un autre problème est apparu ! Mais nous avons pu la parer puisqu’il suffisait de mettre une condition à ce « None » . S’il apparait on passe au nombre suivant de la liste et s’il n’y est pas on trace !
En parlant de problèmes, nous en avons eu un autre, l’échelle des constellations. En effet, nous nous y sommes pris à trois fois pour avoir la bonne taille, d’abord trop petite, ensuite trop grande, mais à coups mathématiques très compliqués, nous avons réussi à trouver la bonne échelle !
Conclusion
Malgré les quelques difficultés rencontrées nous avons réussi à modéliser, assez grossièrement, nous devons l’admettre, une carte du ciel. Néanmoins, cette esquisse ravira sans aucun doute les amateurs d’astronomie pour sa beauté graphique et les informations données, malgré son imprécision elle reste tout de même assez juste et véridique. Notre projet se prête bien au thème de l’astronomie et nous en sommes fières. Cependant , il peut bien évidemment être amélioré avec un script plus optimisé et un peu plus de constellations.
Et puis, comme disait Léonard de Vinci, Celui qui s’oriente sur l’étoile ne se retourne pas.