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Perspective : un paysage Synthwave

Dans le cadre de la 5ème édition du dispositif “Regards de Géomètre”, nous avons décidé dans le thème « Perspective » de produire un paysage synthwave.

Origines de la Synthwave

Avant tout la synthwave est un genre musical électronique ayant émergé dans les années 2000/2010 qui s’inspire d’éléments des années 80. Et c’est justement dans les clips de ces musiques que l’on va retrouver ce type d’image.

Pour en savoir plus nous vous conseillons cette vidéo qui explique brièvement les origines.

Le Projet

Revenons donc au projet. Pour ce projet nous avons donc décidé de produire une image d’un paysage synthwave. Pour cela nous utilisons le module turtle ainsi que le module random, le module turtle est utilisé pour produire l’image est le module random est utilisé pour les étoiles de l’image où la taille et leur position est générée aléatoirement nous avons également utilisé le script permettant d’exporter une image générée par turtle en .png que vous pouvez retrouver ici.

Structure du script

Pour la structure du script nous avons décidé de découper chaque partie de l’image (pavage, fond, étoiles, soleil, ville et montagnes) afin de créer des fonctions et à la fin nous les avons toutes appelées dans un ordre précis pour que les différentes parties de l’image soit dans leur plan respectif.

Analyse du script

Nous allons donc analyser le script.

Commençons par l’appel des modules et la mise en place de turtle.

from turtle import *
from random import randint
# vérification des modules importés
try:
    from PIL import Image
    pillow_installed = True
except:
    print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
    print("https://nsi.xyz/py2png")
    pillow_installed = False
titre = "Perspective - Un paysage Synthwave"
title(titre+" | Au lycée, la meilleure spécialité, c'est la spé NSI")
setup(1280, 720) # définit la taille de la fenêtre
colormode(255) # permet l'utilisation de couleurs rgb
speed(0) #Remplaçable par tracer(2) (10x plus rapide) mais si il est utilisé des lignes du pavage peuvent manquer
hideturtle() #dissimule la tortue

On appelle les fonctions turtle, random avec pour random uniquement randint et on utilise une partie du script « exporter une image générée par turtle » pour vérifier que l’utilisateur a bien installé le module PIL et dans le cas contraire un message d’erreur s’affichera et lui donnera un lien pour installer le module et tout ça sans que le script ne s’arrête. Après la vérification on met en place le titre de la fenêtre qui va affiché le rendu ainsi que sa taille. Enfin on définit le type de couleurs utilisées (R,G,B), la vitesse de la tortue, et on dissimule la tortue (c’est plus joli).

Commençons par la première fonction : le fond

def fond():
    penup()
    rciel = 0
    gciel = 0 
    bciel = 0
    hauteur = -360
    goto(-642,-358)
    pendown()
    while hauteur != 360:
        pencolor(round(239 + rciel), round(41 + gciel), round(209 + bciel))
        forward(1280)
        hauteur += 1
        goto(-640, hauteur)
        rciel += (-29/180)
        gciel += (2/45)
        bciel += (7/720)

Pour le fond on aurait pu utiliser une fonction qui crée un rectangle et qui le remplit avec fill_rect, cependant la couleur dans ce cas est uni ce qui ne nous intéresse pas. Nous avons donc produit un script qui fait un fond dégradé qui fait avancer la tortue sur une ligne d’un pixel de large et à la fin de cette ligne la tortue est envoyé grâce à un goto à la ligne d’après et qui ajoute la différence de chaque couleur (rouge,vert et bleu) entre la couleur de début du dégradé et la couleur de fin. Tout ceci est arrondi car turtle n’est pas compatible avec des arguments à virgule (pour la fonction pencolor en tout cas).

Par la suite la fonction qui produit les étoiles a été codée :

def etoile():
    for i in range(90):
        penup()
        goto(randint(-720,720), randint(0,360))
        pendown()
        pencolor(255, 255, 255)
        lcercle = randint(1,3)
        fillcolor('white')
        begin_fill()
        circle(lcercle)
        end_fill()

Pour les étoiles on définit aléatoirement leur position sur la moitié haute de l’image, on les met en blanc, on définit aussi aléatoirement la taille de l’étoile et on créer l’étoile avec sa position, et sa taille en aléatoire puis on refait ce processus 90 fois pour avoir 90 étoiles.

Ensuite nous avons le soleil (Le script affiché n’est qu’une petite partie du script total du soleil car il est très long et qu’il se répète, il est donc inutile de commenter la suite) :

def soleil():
    penup()
    liste1 = [10,7,5,4,3,3,3,3,2,2,2,2,2,2,2,1,2,1,2,1,1,2,1,1,1,1,2,1,1,1]
    liste2 = [1,1,1,0,1,1,1,1,1,0,1,1,1,0,1,1,0,1,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,1,0,0,0,1,0,0,0,0,1,0,0,0,0,0,0,1,0,0,0,0,0,0,0,0,0,0]
    pliste1 = 0
    pliste2 = 0
    rsoleil = 0
    gsoleil = 0
    bsoleil = 0
    lsoleil = 8
    hauteur = 30
    goto(0,30)
    pendown()
    for i in range(15):
        pencolor(round(255 + rsoleil), round(23 + gsoleil), round(226 + bsoleil))
        forward(lsoleil)
        backward(2*lsoleil)
        hauteur += 1
        lsoleil += liste1[pliste1]
        pliste1 += 1
        goto(0, hauteur)
        rsoleil += (0)
        gsoleil += (114/101)
        bsoleil += (-203/202)
    forward(lsoleil)
    backward(2*lsoleil)
    penup()

Pour le soleil nous réutilisons le script du dégradé, cependant nous l’avons modifier pour que le point d’origine de la tortue soit au centre du rectangle et que la longueur de chaque ligne soit défini par une liste (ce qui permet de faire un cercle en prenant les longueur d’un cercle utilisable en pixel art). Pour ce qui est des endroits ou le soleil est coupé la tortue fait le tracé mais on a utilisé la fonction penup() qui fait que la tortue ne dessine plus.

Après nous avons la fonctions des montagnes (Encore une fois le script n’est pas complet car il se répète encore 3 fois après.) :

def montagne():
    #montagne derrière la première
    penup()
    goto(-480,0)
    fillcolor(110, 27, 188)
    begin_fill()
    for i in range(3):
        forward(250)
        left(120)
    end_fill()
    
    goto(-480,0)
    pencolor(51, 210, 246)
    ymontagne = 10
    for i in range(11):
        pendown()
        goto(-355,ymontagne)
        goto(-230,0)
        penup()
        goto(-480,0)
        ymontagne += 20

Pour le script des montagnes nous avons utilisé le script pour faire des triangles équilatéraux retrouvable ici. Et ensuite nous avons utilisé un ‘for i in range’ pour faire des goto enchaîné pour faire les lignes des montagnes.

Ensuite nous avons les fonctions de la ville. Pourquoi les fonctions car il y a une fonction pour chaque bâtiment différent ainsi qu’une fonction finale qui définit l’ordre des bâtiments.

def bat1():
    penup()
    rbat = 0
    gbat = 0 
    bbat = 0
    hauteur = 0
    pendown()
    xturtle, yturtle = pos()
    while hauteur != 72:
        pencolor(round(125 + rbat), round(35 + gbat), round(216 + bbat))
        forward(42)
        hauteur += 1
        goto(xturtle, hauteur)
        rbat += (-5/3)
        gbat += (-7/15)
        bbat += (-72/25)
    forward(42)
    penup()
    right(90)
    forward(72)
    left(90)

Pour le bâtiment 1 il y a un dégradé (toujours le même script) puis on fait que la tortue finisse le bâtiment en bas à droite de ce dernier pour pouvoir enchainer les bâtiments.

fun fact : Au début nous n’avions pas prévu les quelques lignes à la fin pour que la tortue puisse enchaîner les bâtiments sans que les fonctions des bâtiments aient besoin d’être modifiés ce qui nous a amené à avoir tous les bâtiments qui se chevauchaient.

def ville():
    penup()
    goto(-320,0)
    bat3(), bat2(), bat1(), bat4() ,bat3(), bat4(), bat3(), bat2(), bat1(), bat2(), bat1(), bat3(), bat1(), bat4(), bat2(), bat1(), bat3(), bat1(), bat4(), bat3()

Et à la fin on a fait la fonction ville qui appelle dans l’ordre choisi les bâtiments. Le goto permet de définir où commence le premier bâtiment, les autres se mettent juste après le premier sans se chevaucher ni laisser un espace.

Par la suite nous avons le pavage (très long aussi, il sera donc coupé) :

def pavage():
    colormode(255)
    pensize(5)
    speed(0)
    rciel = 0
    gciel = 0 
    bciel = 0
    hauteur = -360
    penup()
    goto(-640,-360)
    pendown()
    while hauteur != 0:
        pencolor(round(15 + rciel), round(4 + gciel), round(76 + bciel))
        forward(1280)
        hauteur += 1
        goto(-640, hauteur)
        rciel += (91/180)
        gciel += (1/36)
        bciel += (7/18)

Pour le début du pavage on retrouve encore le script du dégradé mais avec les couleurs modifiées.

pencolor(229, 123, 240)
    #Lignes au dessus du pavage
    pensize(4),penup(),goto(-640,0),pendown(),goto(640,0),pensize(2),penup(),goto(-640, 0),pendown()
    #lignes gauche
    penup(),goto(-20.00,0),pendown(),goto(-60.00,-360.00),penup(),goto(-60.00,0),pendown(),goto(-180.00,-360.00),penup(),goto(-100.00,0),pendown(),goto(-300.00,-360.00),penup(),goto(-140.00,0),pendown(),goto(-420.00,-360.00),penup(),goto(-180.00,0),pendown(),goto(-540.00,-360.00),penup(),goto(-220.00,0),pendown(),goto(-660.00,-360.00),penup(),goto(-260.00,0),pendown(),goto(-780.00,-360.00),penup(),goto(-300.00,0),pendown(),goto(-900.00,-360.00),penup(),goto(-340.00,0),pendown(),goto(-1020.00,-360.00),penup(),goto(-380.00,0),pendown(),goto(-1140.00,-360.00),penup(),goto(-420.00,0),pendown(),goto(-1260.00,-360.00),penup(),goto(-460.00,0),pendown(),goto(-1380.00,-360.00),penup(),goto(-500.00,0),pendown(),goto(-1500.00,-360.00),penup(),goto(-540.00,0),pendown(),goto(-1620.00,-360.00),penup(),goto(-580.00,0),pendown(),goto(-1740.00,-360.00),penup(),goto(-620.00,0),pendown(),goto(-1760.00,-360.00)
    #lignes droites
    penup(),goto(20,0),pendown(),goto(60.00,-360.00),penup(),goto(60.00,0),pendown(),goto(180.00,-360.00),penup(),goto(100.00,0),pendown(),goto(300.00,-360.00),penup(),goto(140.00,0),pendown(),goto(420.00,-360.00),penup(),goto(180.00,0),pendown(),goto(540.00,-360.00),penup(),goto(220.00,0),pendown(),goto(660.00,-360.00),penup(),goto(260.00,0),pendown(),goto(780.00,-360.00),penup(),goto(300.00,0),pendown(),goto(900.00,-360.00),penup(),goto(340.00,0),pendown(),goto(1020.00,-360.00),penup(),goto(380.00,0),pendown(),goto(1140.00,-360.00),penup(),goto(420.00,0),pendown(),goto(1260.00,-360.00),penup(),goto(460.00,0),pendown(),goto(1380.00,-360.00),penup(),goto(500.00,0),pendown(),goto(1500.00,-360.00),penup(),goto(540.00,0),pendown(),goto(1620.00,-360.00),penup(),goto(580.00,0),pendown(),goto(1740.00,-360.00),penup(),goto(620.00,0),pendown(),goto(1760.00,-360.00)
    #Lignes horizontales
    penup(),goto(-640, -300),pendown(),goto(640, -300),penup(),goto(-640, -240),pendown(),goto(640, -240),penup(),goto(-640, -190),pendown(),goto(640, -190),penup(),goto(-640, -140),pendown(),goto(640, -140),penup(),goto(-640, -100),pendown(),goto(640, -100),penup(),goto(-640, -70),pendown(),goto(640, -70),penup(),goto(-640, -40),pendown(),goto(640, -40),penup(),goto(-640, -15),pendown(),goto(640, -15),

On a par la suite énormément de goto afin de faire le quadrillage du pavage.

Pour produire l’image finale nous avons les appels des différents fonctions à la fin :

#appel de toutes les fonctions
fond(), etoile(), soleil(), montagne(), ville(), pavage()

Et pour exporter l’image finale en .png il y a la suite du script pour exporter une image générée par turtle en .png utilisé au début du script.

#enregistrement de l'image finale avec vérification des modules importés
image = getcanvas()
nom_du_fichier_sans_extension=titre+"_"+hex(randint(2**30+2**25,2**30+2**25+2**24-1))[2:]
image.postscript(file=nom_du_fichier_sans_extension+".ps", colormode='color')
try:
    psimage = Image.open(nom_du_fichier_sans_extension+".ps")
    psimage.load(scale=2)
    psimage_resized = psimage.resize((1280, 720))
    psimage.save(nom_du_fichier_sans_extension+".png")
    print(nom_du_fichier_sans_extension+".png", psimage.size, "sauvegardé dans le dossier")    
except:
    if not pillow_installed:
        print("Oops! - ModuleNotFoundError: No module named 'PIL' - RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")
    else:
        print("Oops! - 'ghostscript' not installed- RTFM :")
        print("https://nsi.xyz/py2png")
exitonclick()

Le script va donc générer une image en .ps et la convertir en .png avec un nom généré aléatoirement pour éviter que à chaque fois que vous générez une image l’image soit écrasée

Télécharger le .py

L’image finale

Tutoriels

Utiliser Git et GitHub dans ses projets

Marre de sans cesse envoyer son bout de code à tous les membres de son groupe à chaque petite modification ? Marre de devoir intégrer le code de son partenaire à son code à chacune de ses modifications ? Je pense avoir la solution à vos soucis.

Qu’est-ce que Git ?

Git est un système de contrôle de version distribué, ce qui signifie qu’un clone local du projet est un référentiel de contrôle de version complet. Ces référentiels locaux entièrement fonctionnels facilitent le travail hors connexion ou à distance. Les développeurs valident leur travail localement, puis synchronisent leur copie du référentiel avec la copie sur le serveur. Ce paradigme diffère de la gestion de version centralisée où les clients doivent synchroniser le code avec un serveur avant de créer de nouvelles versions du code.

Selon docs.microsoft.com

Concrètement, à notre échelle, grâce à Git, ainsi que GitHub, vous aurez la possibilité de stocker le code de votre projet sur un serveur, on appelle ça un dépôt (ou repository, dans la langue de Shakespeare). Ainsi, les modifications que vous apportez à votre code sur votre PC (en local), seront envoyés au serveur. À quoi ça sert ? Les autres personnes de votre groupe pourront directement accéder au nouveau code !

Git ? GitHub ? Quelles différences ?

Pour simplifier au maximum, Git est le logiciel installé sur votre PC qui vous permettra de créer un dépôt (votre projet qui contiendra le code), envoyer les modifications, etc.
GitHub lui, va héberger votre dépôt, c’est une sorte de Cloud (comme Microsoft OneDrive ou Google Drive).

Installation de Git

Commençons sans plus attendre ! Tout d’abord, il vous faudra installer le logiciel Git.

Rendez-vous sur le site officiel, puis sélectionnez votre système d’exploitation (Linux/Unix, évidemment 😉).
Lors de l’installation, si vous êtes sur Windows, vous pouvez décocher les Windows Explorer integration, qui ne sont pas utiles à notre échelle et qui pourront vous gêner :

Vous pouvez ensuite appuyer sur Next, jusqu’à la fin.

Création de votre dépôt (projet)

Désormais, vous allez devoir vous créer un compte gratuitement sur GitHub.

Ensuite, tout en haut à droite de la page, dirigez vous vers le « + », et cliquez sur New repository.

⚠️ Attention: Dans un projet en groupe, seulement une personne du groupe doit créer le dépôt, n’allez pas créer 4 dépôts pour le même projet en groupe.

Vous allez après devoir renseigner, le nom de votre dépôt et éventuellement une description.
Pensez bien à mettre votre dépôt en privé. Sinon, vos travaux seront accessibles publiquement.
Éventuellement, vous pouvez ajouter un fichiez README. Le reste est peu utile en l’occurrence.

Votre projet désormais créé, rendez-vous dans l’onglet Settings de ce dernier, puis dans Collaborators. Vous pourrez ainsi ajouter l’accès au dépôt à d’autres comptes GitHub, par exemple aux autres membre de votre groupe.

Votre dépôt est alors désormais créé.

Cloner le dépôt dans un environnement local

Le dépôt maintenant présent. Il faut pouvoir envoyer les futurs fichiers de notre projet dans le dépôt, pour qu’une contribution soit accessible directement par tous les membres du groupe.

Pour ce faire, nous aurons besoin de l’URL du dépôt, récupérable dans la page principal du dépôt, puis dans Code dans l’onglet HTTPS.

Ceci étant fait, nous allons désormais configurer Git, installé précédemment.

Ouvrez un terminal, sur Windows, vous pouvez faire un clic-droit dans le menu démarrer et sélectionner Terminal. Exécutez ensuite les 2 lignes de commandes suivantes séparément :

git config --global user.name "<github-username>"
git config --global user.email "<github-email>"

Vous remplacerez <github-username> par votre nom d’utilisateur sur GitHub dans un premier temps, et <github-email> par votre adresse e-mail sur GitHub dans un second temps.
Dans le cas où git ne serait pas reconnu comme commande, redémarrer votre ordinateur pourrait régler le problème.

Nous allons ensuite cloner le dépôt dans un dossier de votre ordinateur, rendez-vous dans le dossier où vous souhaitez cloner le dépôt, vous pouvez pour cela utiliser la commande cd dans le Terminal précédemment ouvert. Lorsque vous êtes bien situé, exécutez la commande :

git clone <repository-url>

Vous remplacerez <repository-url> par l’URL du dépôt que avez copié précédemment, dans mon cas, ce serait https://github.com/ilyas-r/Projet-NSI.git.

Votre dépôt désormais cloner, vous pouvez maintenant utiliser votre IDE préféré pour commencer le développement de votre projet !

Envoyer les fichiers sur GitHub

Imaginons que vous ayez créé un fichier index.html et que vous souhaitiez l’envoyer sur GitHub. Vous devez alors effectuer 2 manipulations. Tout d’abord, il faut faire ce qu’on appelle un commit.

Un commit permet d’enregistre les modifications que vous avez apportées aux fichiers de votre projet. C’est une sorte de paquet contenant les modifications que vous avez faîtes à votre projet.
Commençons alors par remplir ce paquet. Pour cela, nous allons exécuter la commande :

git add index.html

J’ai précédemment créé un fichier index.html, et je souhaite l’ajouter à mon commit. J’utilise alors l’argument add. Si j’avais créé plusieurs fichiers, par exemple un fichier index.html et un ficher styles.css, j’aurai pu ajouter plusieurs fichiers en même temps, en ajouter le nom du second fichier juste après le premier, cela aurait ressemblé à :

git add index.html styles.css

Finalement, la syntaxe ressemble à ça :

git add fichier1 fichier2 fichier3 (...)

J’aurais pu également ajouter automatiquement tous les fichiers modifiés (créés ou supprimés) dans le projet avec :

git add .

Maintenant, que nous avons sélectionner les modifications que nous ajouterons au paquet, nous allons créer le paquet (le commit). Tout simplement en exécuter la commande :

git commit

Je peux également mettre un message au commit, une sorte d’étiquette permettant d’indiquer à quoi sert ce commit et qu’est-ce qu’il change. J’aurai par exemple pu écrire :

git commit -m "Création du fichier index.html, la page principale du site"

Le commit maintenant prêt, nous pouvons le ou les envoyer avec la commande :

git push

Si je rafraichis alors la page de mon dépôt sur GitHub, je verrai qu’il a bien été mis à jour !

Mettre à jour mon dépôt local

Pour mettre à jour votre dépôt local avec les dernières modifications du dépôt distant (par exemple, si d’autres personnes ont envoyé des commits depuis la dernière fois que vous avez mis à jour votre copie locale), vous pouvez utiliser la commande :

git pull

⚠️ Attention: Ne pas exécuter cette commande si vous êtes en train de modifier des fichiers et que vous n’avez pas créer de commits.

Conclusion

En conclusion, l’utilisation de Git et GitHub peuvent s’avérer être très utile pour aider les développeurs à travailler en collaboration. Il existe de nombreuses alternatives qui permettent de faire cela, comme GitLab, qui remplacerait alors GitHub.

Il existe également d’autres outils permettant de travailler en groupe, notamment Replit.

Tutoriels

Comment allumer et accéder à son ordinateur à distance

Vous avez un puissant ordinateur fixe chez vous ? Une connexion internet satisfaisante ? Et vous aimeriez entièrement contrôler votre ordinateur à distance pour profiter de la puissance de celui-ci ? Et bien sachez qu’allumer et prendre le contrôle de cet appareil est aujourd’hui possible, sur tous vos appareils : ordinateur portable, téléphones, tablettes, etc.

Présentation

En lisant ce tutoriel, vous allez :

  • configurer le Wake-On-Lan (WOL) : un standard des réseaux Ethernet qui permet à un ordinateur en veille ou éteint d’être démarré à distance1 ;
  • configurer son routeur pour permettre le démarrage de son ordinateur via internet ;
  • découvrir une liste de logiciels qui permettent d’allumer son ordinateur à distance à l’aide de WOL ;
  • découvrir une liste de logiciels accordants l’accès et le contrôle de son ordinateur ;
  • installer et configurer un logiciel en particulier comme exemple (Parsec qui fonctionne pour MacOS et Windows).

Avant toute chose, voici des précisions concernant quelques limitations en rapport avec mon tutoriel :

  • La configuration du WOL est décrite pour Windows. Dans la suite de l’article, vous trouverez des liens vers des tutoriels pour le faire sur MacOS. Veuillez noter qu’après quelques recherches, le support du WOL sur MacOS est dit « bizarre », il ne fonctionnerait pas tout le temps. Je ne peux pas essayer de mon côté, donc si cela ne fonctionne pas, je suis navré pour vous ;
  • Je ne peux pas vous montrer la configuration du logiciel Parsec sur MacOS, mais le système étant réputé comme simple d’utilisation, vous devriez y arriver en suivant mes indications générales ;
  • Les listes de logiciels pour allumer son ordinateur à distance ou pour y accéder contiendront des logiciels que je n’ai pas essayé par moi-même, mais rassurez-vous, vous pourrez trouver bon nombre de tutoriels en ligne concernant ceux-ci (je mettrai en lien des tutoriels pour que vous n’ayez pas à chercher). Je ne suis pas responsable de problème.s avec des logiciels présent dans la liste, notamment sur les produits de la marque Apple (je pense notamment aux logiciels pour allumer son ordinateur à distance).

Configurer le Wake-On-Lan (WOL) sur son ordinateur

Windows

1. Vérifier que le paramètre est activé dans le BIOS :

Vous devez vous assurer que le Wake-On-Lan est activé dans les paramètres de votre carte mère. Pour cela vous devez vous rendre dans le BIOS (interface permettant de configurer sa carte mère), puis rechercher dans tous les paramètres un paramètre qui a un nom similaire à « Wake-On-Lan ». Pour accéder au BIOS, il faut lors du démarrage de l’ordinateur (entre le moment où vous appuyez sur le bouton et le moment où vous voyez le logo Windows apparaître) appuyer à plusieurs reprises sur l’une des touches de votre clavier parmi celles-ci : Suppr ; F2 ; F12. En effet, cette touche dépend de votre carte-mère. Soit vous appuyez à plusieurs reprises sur toutes les touches en même temps, soit vous recherchez sur internet quelle touche permet d’accéder au BIOS. La recherche internet ressemblerait à ce qui suit :

[Marque de la Carte Mère] [Modèle de la carte mère] accéder au BIOS

Note : Et si je ne connais pas le modèle de ma carte mère ni la marque qui l’a produite ? – Si c’est un ordinateur portable, vous pouvez mettre la marque puis le modèle du pc portable et « accéder au BIOS » (si vous ne trouvez rien, cherchez en anglais). Pour les ordinateurs fixes2 :

  1. Appuyez simultanément sur les  touches Windows + R ;
  2. Entrez le code suivant : msinfo32 puis Entrée ;
  3. Une fenêtre d’affichage avec les informations du système Windows, consultez les éléments fabricant, produit, version de la carte de base.

Une fois que vous avez accès au BIOS, veuillez noter que chaque BIOS est différent, ainsi je vous suggère de faire une recherche sur internet comme suit :

[Marque de la Carte Mère] [Modèle de la carte mère] Wake On Lan BIOS settings

Suite à cela, vous pourrez trouver soit des articles, soit mieux, des vidéos qui vous montreront avec des images qui correspondent à votre BIOS. Internet regorge de ressources pour cela, vous devriez trouver sans crainte.

Voici des images d’illustrations. Ici est représenté le BIOS de la carte mère Gigabyte B550M-DS3H :

2. Activer le paramètre dans Windows :

Pour ce faire, dans la barre de recherche, écrivez « Panneau de configuration ».

Appuyez sur la touche Entrée, puis allez dans la catégorie « Réseau et Internet », puis dans « Centre Réseau et partage ». Regardez l’image ci-dessous. Dans « Afficher vos réseaux actifs » se trouvent la liste de toutes vos interfaces réseaux. Choisissez quelle interface sera utilisée : votre wifi, votre connexion filaire, etc. Sur cette image on constate qu’il n’y a qu’une seule interface. Donc on choisit celle-ci. Notez que vous pouvez toujours répéter les mêmes étapes pour chaque interface afin d’être sûr que ça fonctionne partout.

Note : Si votre réseau wifi ou votre connexion filaire n’est pas directement relié à votre box, cela posera problème pour l’étape de configuration de la box internet. Renseignez vous auprès de votre administrateur réseau pour avoir l’information.

Il faut donc cliquer là où c’est souligné sur l’image.

Puis, cliquez sur Propriété, puis Configurer puis Avancé et dans cette liste, cherchez « Wake on Magic Packet » (Traduis en français : « Réveil par paquet magique »). Une fois trouvé, à droite il y a « Valeur ». Définissez la sur Enable (ou « Activé »). Une fois cela fait, cliquez sur OK.

MacOS

Comme dit au début de ce tutoriel, le support du WOL sur MacOS est dit « bizarre », il ne fonctionnerait pas tout le temps. Je ne peux pas essayer de mon côté, je vous fournis les liens, à vous d’essayer de de bidouiller pour que ça fonctionne :

Maintenant, passons à la configuration du routeur.

Configuration du routeur pour permettre un démarrage via internet

Avant toute chose, il est important que vous vérifiez comment est construit votre réseau là où vous vous situez.

  • Si votre ordinateur est directement relié à la box internet, par câble, par wifi, ou même par répéteur/routeurs qui servent uniquement à amplifier le réseau, alors vous n’aurez qu’à configurer la box. Si vous n’êtes pas en possession de cette information, veuillez vous rapprocher de votre administrateur réseau.
  • Si votre ordinateur n’est pas directement relié à la box internet mais qu’il transite via un sous-réseau au réseau de votre box (via un routeur configuré comme tel), la tâche est plus ardue et ne sera pas explicitement décrite ici. Dans l’idée, vous devez répéter l’étape réalisée sur la box sur le routeur qui contrôle le sous-réseau, de sorte qu’un port soit « visible » sur le réseau de la box et donc de rendre « visible » ce port sur internet. Pour ce cas particulier plus complexe, veuillez vous référer à votre administrateur réseau (ou à internet avec vos précieuses recherches).

Admettons que nous sommes dans le 1er cas décrit : votre ordinateur est directement relié à votre box internet.

Sur Windows, veuillez vous rendre à nouveau dans le Panneau de configuration, Réseau et Internet, Centre de réseau et partage, cliquer sur l’interface que vous allez utiliser pour le WOL, puis cette fois-ci cliquer sur Détails… plutôt que Configurer. Ici vous avez plein d’informations. Notez quelque part celles-ci :

  • Adresse physique (également appelé adresse MAC) : sous la forme XX-XX-XX-XX-XX-XX
  • Adresse IPv4 : sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx
  • Passerelle par défaut IPv4 : sous la forme 192.168.xxx.xxx

Maintenant, ouvrez une page internet et mettez l’adresse IP qui était sur la même ligne que « Passerelle par défaut IPv4 » puis appuyez sur Entrée.

Vous tombez sur la page d’administration de votre box internet. Il va vous falloir un mot de passe que votre administrateur réseau doit connaître pour vous connecter. Une fois cela fait, vous allez devoir rendre accessible sur internet un port qui sera utilisé pour allumer votre ordinateur.

Vous allez avoir différents liens selon votre box internet, mais ces liens vont vous expliquer comment rendre accessible un port quelconque sur internet (dit autrement « ouvrir un port quelconque de votre box internet »). Vous devrez suivre à la lettre la vidéo sauf que vous devrez choisir le port 7 ou 9. Il existe deux ports pour le WOL, donc choisissez-en un arbitrairement, et si lorsque vous essaierez d’allumer votre pc à distance et que cela ne fonctionne pas, considérez parmi les problèmes possibles le port utilisé, et donc tentez celui que vous n’avez pas choisi.

  • SFR :
    • Il prend exemple pour un serveur Minecraft, remplacez juste 25565 par 7 ou 9. Concernant les protocoles, mettez soit « UDP » soit « les deux » ;
    • La vidéo
  • Free :
    • remplacez le port 80 par 7 ou 9. Plus tôt dans l’article, vous avez noté l’adresse IP de votre ordinateur ;
    • La vidéo
  • Orange
    • il parle beaucoup pour rien dire, mais c’est la plus claire – ATTENTION LE SON EST TRÈS FORT AU DÉBUT DE LA VIDÉO ;
    • la partie qui nous intéresse commence à 5:32, partez du principe qu’il ne parle pas de l’xbox mais d’un pc, faites donc les mêmes manipulations pour votre pc ;
    • notez que vous n’êtes pas obligé de renommer votre pc et qu’il suffit de vous rappeler du nom de celui-ci ;
    • A 7:42, quand il commence à remplir les informations, mettez le nom que vous voulez, il sert uniquement à le retrouver dans la liste des ports « ouverts ». Pour le port interne et externe, mettez bien 7 ou 9, pour les protocoles, mettez soit « UDP », soit « les deux », choisissez votre pc à la place de l’xbox (si le pc n’est pas listé, vous l’avez mal ajouté dans l’onglet DHCP) et si vous avez un onglet supplémentaire « IP externe », laissez vide ;
    • Après 8:00, la vidéo ne nous intéresse plus, vous avez fini vos manipulations ;
    • La vidéo
  • Si vous avez une autre box, ou en tout cas un panel administrateur différent, je vous suggère de chercher comme suit sur un moteur de recherche :
    • [Opérateur] [Nom de la box] [Version de la box] ouverture port
    • Ajoutez après port « nat » ou « nat/pat » si vous ne trouvez rien

En cas de doutes, rapprochez-vous de votre administrateur réseau.

Une fois le PC configuré, de même pour la box, passons à la suite !

Logiciels pour allumer son ordinateur à distance

Voici une liste de logiciels pour démarrer son ordinateur à distance :

  • Windows : Wake On Lan
  • Linux : 😂 – Vous voulez pas qu’on vous tienne la main aussi… Bon bon ok : lien 😒 ou lui
  • Mac OS : lien (je n’ai pas pu tester, alors attention)
  • Android : lien Play store (Remarque : Quand vous ajoutez une connexion, choisissez le petit nuage et ne vous occupez pas des 2 dernières cases à remplir)
  • iOS : lien Apple store (je n’ai pas pu tester, alors attention)

Dans la majorité des logiciels, qui font plus ou moins peur dus à leur choix de design plus ou moins douteux, vous devrez fournir les informations suivantes :

  • Le nom de l’appareil : n’a aucune utilité autre que vous permettre d’identifier pour vous à quel appareil correspond cette configuration ;
  • Le port utilisé (pas de panique si ce n’est pas à précisé, c’est sûrement que par défaut le logiciel va utiliser le port 7 ou 9 ou les deux) ;
  • L’adresse physique/l’adresse MAC ;
  • l’adresse IP du routeur/nom d’hôte : votre adresse IP publique, qui peut changer de temps en temps : vous pouvez la retrouver en allant sur ce site par exemple.

N’hésitez pas à faire un test en éteignant votre ordinateur, en vous branchant en connexion LTE (4G, 5G) en partage de connexion ou avec le logiciel pour téléphone mobile et en essayant d’allumer votre ordinateur. Si cela ne fonctionne pas, rendez-vous dans la partie Si ça ne fonctionne pas…

Logiciels pour accéder et contrôler son ordinateur à distance

Il existe une multitude de logiciel pour faire ceci, voici une courte liste des plus connus :

Il existe même des manipulations plus complexes mais plus performantes et qui fonctionnent même sur linux (😱) à base de création de réseaux privés virtuels et de logiciels de diffusions…

Un exemple de logiciel : Parsec

Parsec est un logiciel parmi tant d’autres. Il permet l’host sur Windows et Mac OS. « Host » veut dire que l’ordinateur se place en tant qu’appareil sur lequel on peut se connecter. C’est un hôte.
A contrario, le client signifie les appareils qui se connectent aux hôtes. Le client existe sur Windows, Mac OS, Linux, Android, et Web.

Suivez ce lien pour télécharger l’application.

Suivez l’installeur qui vous guide dans l’installation.

Remarque 1 : Si l’installeur vous demande si vous souhaitez cocher « Virtual Display Driver » (ou nom similaire), vous pouvez le cocher, c’est utile pour certaines fonctionnalités du logiciel.

Remarque 2 : L’installeur vous proposera un choix entre « Per User » et « Shared » si vous êtes sur un appareil hôte (windows par ex), VOUS DEVEZ INPERATIVEMENT CHOISIR « Shared » !

Une fois l’installation achevée, le logiciel se lance automatiquement (lancez le si ce n’est pas le cas), puis cliquez sur « Sign Up » si vous n’avez pas de compte. Cela va vous rediriger vers une page internet, suivez toutes les étapes pour créer un compte, vérifier l’email, etc. puis connectez-vous sur l’application.

Une fois que vous êtes connecté, l’interface ressemblera à celle-ci.

Cliquez sur l’engrenage à gauche, entouré en bleu dans les images précédentes. C’est là que vous verrez une différence entre les différentes versions de Parsec (selon la plateforme). En effet, seuls les appareils hôtes ont la catégorie « Host », et les clients entre-eux n’ont pas les mêmes paramètres.

Nous n’allons pas aller plus loin au niveau des paramètres, le site de parsec contient un support (article) très complet qui explique tout parfaitement et clairement. Pour la démonstration nous allons laisser les paramètres par défaut et tenter une connexion.

Tips : Allez tout de même jeter un coup d’œil dans la catégorie « Hotkeys » qui liste quelques raccourcis utiles, et gardez en mémoire les premiers raccourcis : « Disconnect » et « Menu ».

Remarque : Sachez que parmi les paramètres, il y en a qui peuvent aider à optimiser la connexion entre les 2 appareils sans perdre de qualité et de fluidité, et pouvant l’améliorer selon votre connexion et selon vos appareils. Il est donc intéressant que vous vous y intéressiez dans un second temps.

Il faut que Parsec soit démarré sur les deux machines et que vous vous soyez connecté (avec le même compte ou pas car il y a un système d’amis et de liens de partages, mais c’est plus simple avec le même compte puisque c’est pour un usage personnel).

Sur votre client, vous allez voir votre ordinateur hôte apparaitre dans la liste :

Vous allez pouvoir cliquer sur « Connect » (ou « Connecter »), et après un temps de chargement, ça y est vous êtes connecté et vous pouvez utiliser votre ordinateur à distance. En haut à gauche est présente une petite icône qui vous permet de changer quelques paramètres, passer en mode immersif, etc. Évitez de faire dis paître cette icône (il y a un bouton qui masque l’icône, évitez de l’utiliser), pour que le menu se ferme, il suffit de cliquer n’importe où sur l’écran autre que sur le menu que la petite icône a ouvert quand vous avez cliqué dessus. Si vous l’avez quand même fermé par mégarde, plusieurs solutions :

  • le raccourci pour se déconnecter, si vous vous en souvenez ou même mieux, le raccourci pour faire réapparaitre la petite icône ;
  • vous rendre sur internet et crier au secours auprès de google, le support (article) de parsec et les forums communautaires vous donneront des conseils (vous devriez trouver réponse à vos questions, ce logiciel a une communauté) ;
  • vous avez accès au logiciel sur l’hôte ! Et bien oui, vous avez tout le contrôle, et notamment le contrôle du logiciel, et si vous cliquez ici, vous pouvez vous kick :

Conclusion

Et bien voilà, il ne vous reste plus qu’à tout tester, c’est-à-dire éteindre votre ordinateur hôte, vous mettre en connexion 4G (par exemple), tenter de démarrer l’ordinateur, confirmer qu’il s’allume bien. Je vous conseille d’essayer lorsque vous mettez l’ordinateur en veille, puis lorsque vous l’arrêtez. Puis, assurez-vous à distance (ne touchez pas à l’ordinateur hôte, l’objectif est qu’il fasse tout les démarrages tout seul, comme si vous n’étiez pas devant l’ordinateur) que le logiciel Parsec a fini par se lancer et que l’ordinateur est bien affiché dans la liste des ordinateurs hôtes. Finalement, tentez de vous connecter, et si ça fonctionne, c’est gagné !

Merci d’avoir lu ce tutoriel, il reste la catégorie juste en dessous qui répertorie quelques problèmes, sinon je vous invite à rechercher méthodiquement sur internet ou demander à une intelligence artificielle de le faire pour vous.
Vous retrouverez les sources utilisées en dernière catégorie de cet article.

Si ça ne fonctionne pas…

S’il y a un ou plusieurs problèmes, tentez ces différentes solutions (une par une, dans l’ordre que vous voulez) :

  • Vérifier les paramètres dans le BIOS du PC, ainsi que les paramètres Windows ;
  • Vérifier les paramètres dans la box internet :
    • Changer le port ouvert en le remplaçant par le port que vous n’avez pas choisi entre 7 et 9 ;
    • Changer le protocole (Si vous avez choisi « UDP », mettez « les deux », si vous avez choisi « les deux », mettez « UDP ») ;
    • Vérifier que l’adresse IP de l’ordinateur ou le nom de l’ordinateur soit correct.e ;
    • Assurez-vous d’avoir bien suivi chaque étape des tutoriels vidéos ainsi que mes commentaires pour chacune d’entre-elles ;
  • Vérifier les informations indiquées dans le logiciel pour allumer votre ordinateur à distance :
    • Adresse MAC de l’ordinateur (que vous avez normalement noté) ;
    • L’adresse IP publique de votre box internet (celle qui vous identifie sur internet) : il est possible que l’adresse ait changé, rendez-vous sur ce site pour vous en assurer ;
  • Pour le moindre problème en rapport avec Parsec :
    • Rendez-vous sur le support (article) officiel
    • Le reddit
    • Chercher comme ceci une information :
      • Parsec [problème décrit en anglais, explication concise, qu’avec des mots clés] [Système d’exploiration]
      • Au pire demandez à une IA 😆 (Bing Copilot qui a accès à internet par exemple)
    • Si vous avez un problème d’écran noir quand vous vous connectez à un ordinateur à distance : ça ou ça

Sources

Tutoriels

Optimiser son code python

Vous cherchez à rendre l’affichage d’une image plus rapide ? où simplement, vous trouvez votre code un peu long à se faire ? Ici, nous nous plongerons dans l’art de perfectionner nos codes pour en maximiser l’efficacité. Vous trouverez ici des moyens de mieux utiliser certaines bibliothèques ou des alternatives à celle-ci.

Teaser du tutoriel

Kandinsky

Vous avez peut-être déjà remarqué que Kandinsky, bibliothèque utile pour dessiner en python, est très lent sur ordinateur. Mais l’avez-vous bien paramétré ? Et êtes-vous satisfait de sa rapidité ? Regardons ensemble comment y remédier.

Comment bien utiliser Kandinsky

Tout d’abord, regardons comment vous avez et pourrez paramétrer l’émulateur de Kandinsky. Pour vérifier ça, ouvrez votre IDE, lancez votre script.

vous partez donc de cela :

Ensuite suivez, ces indications :

tout d’abord allez dans le menu « Options » :

D’ici, vous pouvez :

  • avec l’onglet « OS », choisir l’os utilisé.
  • avec l’onglet « Model », choisir une version de la calculatrice Numworks, ici émulé.
  • avec l’onglet « Zoom », choisir la taille de la fenêtre.

Ici pour accélérer notre script, nous utiliserons l’OS « PC ».

Et voilà, déjà, votre script va bien plus vite sur votre ordinateur. Il est important de savoir que ce n’affecte pas la vitesse du script sur la calculatrice, mais seulement ici sur votre ordinateur.

Pillow, Kandinsky en plus rapide (et plus encore)

Vous trouvez encore votre script lent à l’exécution ? Alors voici la bibliothèque PIL. Avant de commencer, il est important de rappeler que Pillow n’est pas disponible sur Numworks là où l’est Kandinsky.

Comparatif de vitesse entre Pillow et Kandinsky

Pour analyser la vitesse de mes deux options, je vais utiliser le script disponible sur le tuto ici qui génère un « Julia set », et je le modifie pour qu’il utilise Pillow plutôt que Kandinsky.

Afin de chronométrer le temps de génération, j’ai rajouté la bibliothèque Time :

#si le script utilise Pillow
from PIL import Image
#si le script utilise Kandinsky
#import Kandinsky
import time

def julia_PIL(N_iteration):
    start_time = time.time()  # Enregistrez le temps de début

    # création de la palette de couleurs
    palette = []
    xmax = 2
    xmin = -2
    ymax = 1.3875
    ymin = -1.387
    r = 255
    g = 255
    b = 255
    for j in range(0, 128):
        b = 255 - 2 * j
        palette.append((r, g, b))
    for j in range(128, 256):
        r = 255 - 2 * (j - 128)
        g = 255 - 2 * (j - 128)
        palette.append((r, g, b))

    # Création de l'image avec Pillow (rien a mettre si on utilise Kandinsky)
    img = Image.new('RGB', (320, 222))

    #generation de la fractale
    for x in range(320):
        for y in range(222):
            i = 0
            z = complex(xmin + (xmax - xmin) * x / 320 + (ymax - (ymax - ymin) * y / 222) * 1J)
            c = complex(0.36, 0.36)
            while i < N_iteration and abs(z) < 2:
                i = i + 1
                z = z * z + c
            couleur = palette[int(255 * i / N_iteration)]

            # Avec Pillow : Définir la couleur du pixel dans l'image aux coordonnées (x,y)
            img.putpixel((x, y), couleur)
            # Avec Kandinsky : même but que Pillow
            #col = color(couleur[0],couleur[1],couleur[2])
            #set_pixel(x,y,col)

    # Affichage de l'image (rien a mettre si on utilise Kandinsky)
    img.show()

    end_time = time.time()  # Enregistrez le temps de fin
    elapsed_time = end_time - start_time
    print("Temps d'exécution : ",elapsed_time," secondes")

Ici, le script utilisant Kandinsky prend 3,25 secondes, celui avec Pillow prend 4,40 secondes quand je génère une fractale avec 1000 itérations. Mais il est plus lent ?!! en fait non, car Pillow, avec son .show() (ligne 40), doit ouvrir une nouvelle fenêtre photo, ce qui prend longtemps. Si à la place, on enregistre l’image et qu’on ne l’affiche pas, le script prend 0,39 seconde à s’exécuter. On rajoute donc ceci à notre script au même endroit que .show().

img.save('Julia.png')

L’image générée est enregistrée dans le même répertoire que le script, sous le nom « Julia.png » (le nom est modifiable à souhait).

Utilisations

De mon côté, j’ai utilisé le script modifié grâce à Pillow. Ainsi, je peux générer des images a très grand format et j’ai donc réalisé ceci, un « Julia set » en 8k en 211,25 secondes (ce qui est impossible avec Kandinsky, car la bibliothèque est limitée en 320p par 222p) :

En outre, je peux l’utiliser par exemple pour faire un explorateur de fractale sur des images plus petites que de la 8k quand même.

Si vous avez besoin de plus d’information, voici la documentation complète de Pillow, ici.

NumPy

NumPy est une bibliothèque python très utile dans le calcul de tableaux ou de matrices pour accélérer ces calculs ou simplifier la lecture du code grâce à ses fonctions directement implémentée comme la multiplication matricielle. C’est une bibliothèque très utilisée par exemple pour :

  • Calcul Scientifique : NumPy est largement utilisé dans le domaine scientifique pour la modélisation mathématique, les simulations numériques et l’analyse de données.
  • Apprentissage Automatique : De nombreuses bibliothèques d’apprentissage automatique, comme scikit-learn, utilisent NumPy pour la manipulation des données et les opérations numériques.
  • Traitement des Images et du Son : NumPy est souvent utilisé dans le traitement des images et des signaux sonores en raison de ses capacités à travailler avec des tableaux multidimensionnels.
  • Analyse de Données : Les analystes de données et les scientifiques des données utilisent NumPy pour effectuer des opérations numériques efficaces sur de grands ensembles de données.

Pourquoi utiliser les tableaux de NumPy plutôt que de simples listes ?

Les listes normales en Python sont des structures de données de base qui peuvent contenir des éléments de types différents. Elles offrent une grande souplesse, mais peuvent être moins performantes pour les opérations numériques sur de grands ensembles de données. D’un autre côté, les tableaux de NumPy (ou array) sont des structures de données spécialisées pour les calculs numériques qui offrent des performances optimisées.

En outre, voici quelques exemples montrant les différences entre les deux :

  • Type d’Éléments :
    • Liste : Peut contenir des éléments de différents types (entiers, chaînes de caractères, etc.).
    • Array : Contient des éléments d’un type de données homogène. Les Array sont typés, ce qui signifie que tous les éléments doivent être du même type.
  • Performance :
    • Liste : Moins efficace pour les opérations numériques sur de grands ensembles de données en raison de sa flexibilité.
    • Array : Conçu pour les calculs numériques, offrant des opérations vectorielles efficaces et des performances optimisées.
  • Fonctions et Opérations :
    • Liste : Offre des fonctionnalités de base pour la manipulation de données, mais peut nécessiter des boucles explicites pour certaines opérations numériques.
    • Array : Fournit une vaste gamme de fonctions optimisées pour les opérations numériques, y compris des opérations vectorielles, des fonctions mathématiques et des fonctions de statistiques.
  • Taille Dynamique :
    • Liste : La taille d’une liste peut changer dynamiquement en ajoutant ou en supprimant des éléments.
    • Array : La taille d’un Array est fixée à la création. Pour ajouter ou supprimer des éléments, un nouveau tableau doit être créé.
  • Syntaxe :
    • Liste : Définie avec des crochets, par exemple, ma_liste = [1, 2, 3]
    • Array : Créé avec la fonction numpy.array(), par exemple, mon_tableau = numpy.array([1, 2, 3])

Démonstration

Imaginons que nous devons faire des calculs sur des éléments d’une liste d’integer :

liste = [i for i in range(10000000)]
resultat = []
for nb in liste :
    resultat.append(nb ** 2)

Ici, on élève chaque élément de notre liste au carré, ce script prend 3,42 seconde. Avec NumPy, on peut faire ceci :

import numpy as np

arr = np.array([i for i in range(10000000)])
# Applique une fonction pour élever chaque élément de la liste au carré
result = np.square(arr)

Ici, le script prend 1,15 seconde, NumPy est utile pour gérer des tableaux de valeurs très grandes et appliquer des règles de calculs sur ces tableaux. Les array sont un nouveau type d’objet qui correspondent aux listes et matrices.

Fonctions natives intéressantes

NumPy offre un grand nombre de fonctions qui pourront simplifier la lecture de votre code et l’accélérer :

  • Produits de tous les éléments :
import numpy as np

liste = [1, 2, 3, 4, 5]

produit = np.prod(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 120
  • moyenne et écart-type :
import numpy as np

liste = [1, 2, 3, 4, 5]

moyenne = np.mean(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 3.0
ecart_type = np.std(liste)
# renvoie donc avec un print ou un return 1.4142135623730951
  • Chercher des éléments suivants une condition et liste des éléments unique de la liste
import numpy as np

#va renvoyer tous les éléments du tableau supérieur à 2 dans une nouvelle liste
liste_sat = [1, 2, 3, 4, 5]
elements_satisfaisants = np.extract(np.array(liste_sat) > 2, liste_sat)
# renvoie donc avec un print ou un return [3 4 5]

#va renvoyer tous les éléments uniques du tableau et leur nombre d'apparitions dans une nouvelle liste
liste_uni = [1, 2, 2, 3, 4, 4, 5]
elements_uniques, comptages = np.unique(liste_uni, return_counts=True)
# renvoie donc avec un print ou un return [1 2 3 4 5] [1 2 1 2 1]

Si vous avez besoin de plus d’information, voici la documentation complète de NumPy, ici.

Tutoriels

Comment installer et utiliser MicroPython sur un ESP32

Dans le premier projet de l’année, nous avons eu la possibilité d’utiliser un ESP32. Cependant, il fallait que cet ESP32 utilise MicroPython pour que le projet soit valable. Nous verrons donc comment installer et utiliser MicroPython sur un ESP32.

Installation de MicroPython

Avant toute chose, il faut télécharger plusieurs fichiers :

  • Le logiciel qui va permettre de flasher ESP32. Le terme flasher correspond à mettre à jour, modifier le micrologiciel d’un appareil
  • Et le micrologiciel qui va être flashé dans l’ESP32
  • Un logiciel pour décompresser les fichiers

Pour cela il vous faut accéder à ce lien qui renvoie vers le site Github et c’est là où vous trouverez le micrologiciel.

Une fois sur cette page, il vous faut cliquer sur le bouton Code puis sur Download ZIP pour télécharger le micrologiciel en format compressé.

Il faut également télécharger le logiciel qui va permettre de flasher l’ESP32. Il vous faut donc accéder à ce lien pour le télécharger.

Pour avoir la bonne version du logiciel qui est compatible avec notre ESP32, il faut trier à gauche par ESP32-S3 :

La page va s’actualiser et vous n’aurez qu’à cliquer sur le bouton Download à côté de Flash Download Tools.

Vous avez donc téléchargé les deux fichiers nécessaires. Cependant il vous faut les décompresser. Pour cela il vous faut un logiciel pour décompresser comme 7zip.

Vous vous retrouverez donc avec deux dossiers comme ceci :

À partir de maintenant il faut que votre ESP32 soit connecté en USB à votre ordinateur.

Nous allons maintenant installer le nouveau micrologiciel dans votre ESP32, pour cela, dans le dossier flash_download_tool_3.9.5 exécutez le fichier flash_download_tool_3.9.5.exe.

Un invite de commande et une petite fenêtre s’ouvre. Nous allons nous intéresser à la petite fenêtre :

Il faut paramétrer la fenêtre selon votre ESP32, dans mon cas il s’agit d’un ESP32-S3 je sélectionne donc ESP32-S3 dans le ChipType et dans LoadMode il faut mettre USB comme l’ESP32est connecté en USB sur l’ordinateur.

Appuyez sur OK.

Dans cette fenêtre il faut cocher la première case et dans la même ligne cliquer sur les 3 points afin de sélectionner le nouveau micrologiciel. Le micrologiciel se trouve dans l’autre dossier st7789s3_mpy-main et dans le sous dossier firmware et il s’agit du fichier firmware.bin . Et à droite du @ il faut mettre un 0. Vous pouvez savoir si vous avez fait une erreur si une des cases est en rouge si par exemple le chemin vers le fichier est mauvais ou si le numéro n’est pas valide. Vous devriez avoir plus ou moins ceci :

Par la suite en bas à droite dans la catégorie COM il faut choisir le port correspondant à celui de votre ESP32. Si vous ne le connaissez pas il vous faut ouvrir le gestionnaire de périphériques, pour ce faire, appuyez sur le bouton Windows + r et écrivez devmgmt.msc pour ouvrir la fenêtre. Et dans la catégorie Port, il faut trouver le Périphérique série USB

Dans mon cas il s’agit du COM5 donc je renseigne le COM5 dans l’application et dans la catégorie BAUD il faut mettre à 9216000.

Vous devriez avoir la même chose sauf peut-être pour le COM et dans ce cas là avant d’appuyer sur START il faut mettre l’ESP32 en mode téléchargement, pour ça il faut appuyer en même temps sur le bouton de reset sur le côté et celui de boot, qui est le plus proche du bouton de reset, en commençant par appuyer sur le bouton reset. Après cela vous pouvez appuyer sur START et le téléchargement commencera.

Utilisation de MicroPython

Après avoir installé votre version de MicroPython vous avez probablement envie de l’utiliser. Et pour cela il vous faut un IDE comme Thonny mais il ne suffit pas de juste le démarrer, il faut configurer votre ESP32 dessus.

Pour configurer votre interpréteur afin d’utiliser l’ESP32 et non l’ordinateur il faut cliquer en bas à droite sur Python 3 local, qui correspond à votre python installé sur votre ordinateur. Cliquez ensuite sur Configurer l’interpréteur.

Dans le type d’interpréteur, il faut choisir MicroPython (ESP32) comme il s’agit d’un ESP32sous MicroPython. un nouveau paramètre apparait, il s’agit du port de l’ESP32 et il s’agit du même que sur le logiciel d’installation du micrologiciel sauf si vous avez changer de port l’ESP32. Vous devriez donc vous retrouver avec ceci :

Cliquez sur OK, la fenêtre va se fermer et retourner sur l’interface normal avec quelques changements sur ce qui est écrit dans la console et aussi en bas à droite dans l’interpréteur.

Vous pouvez taper help() pour avoir quelques informations mais vous y trouverez principalement de la documentation générique qui ne correspond pas forcément à l’ESP32, pour avoir quelque chose de plus détaillé, vous pouvez retourner sur le Github de la version du firmware, c’est en anglais mais vous aurez la documentation qui correspond le mieux à l’ESP32.

Conseils

Je vous conseille d’afficher les fichiers de l’ESP32, pour ça en haut dans affichage il faut cliquer sur Fichiers.

Cette fenêtre permet d’accéder aux fichiers présents sur l’ESP32, de les supprimer, de les télécharger ou de téléverser des fichiers de votre ordinateur vers l’ESP32.

Vous remarquerez deux fichiers importants : boot.py et main.py. Ces fichiers sont importants car ce sont des fichiers qui vont être exécutés automatiquement par l’ESP32 dès qu’il sera alimenté, dans ce cas, boot.py sera exécuté puis main.py dès que l’exécution de boot.py est terminée. Dans l’image ci-dessus les fichiers correspondent aux fichiers de ma Station Météo sur ESP32, le fichier boot est vide mais tout le code est contenu dans main.py, sachant que les autres fichiers sont soit des modules supplémentaires ou des images qui sont utilisés dans le code principal.

Également dans le dossier contenant le firmware soit st7789s3_mpy-main il y a un dossier exemples qui contient quelques exemples qui peuvent être utiles pour comprendre le fonctionnement des différentes fonctions et méthodes. Cela passe de l’affichage de l’heure, à de l’écriture, ou un jeu. Il y a aussi deux fichiers importants qui sont tft_buttons.py et tft_config.py qui sont les deux modules permettant de s’occuper de l’écran et des boutons et qui doivent donc être en tout temps dans l’ESP32.

Conclusion

Pour conclure, j’espère que ce tutoriel vous sera utile afin de comprendre le fonctionnement de MicroPython sur ESP32 et vous donnera envie d’en savoir plus sur ces derniers.

Tutoriels

Astuces et Conseils d’utilisation du logiciel PowerPoint

PowerPoint, un outil incontournable dans le monde professionnel et éducatif, offre des possibilités infinies pour créer des présentations percutantes. Ce tutoriel explore des astuces pratiques et des conseils essentiels, visant à optimiser votre utilisation de PowerPoint. Découvrez comment tirer le meilleur parti de ce logiciel puissant pour captiver votre auditoire avec des diaporamas exceptionnels.

Introduction

Créer un diaporama à l’aide de PowerPoint présente de nombreux avantages pour communiquer de manière efficace et visuellement impactante. En utilisant cet outil de présentation, vous pouvez organiser vos idées de manière structurée, rendre des concepts complexes accessibles grâce à des images saisissantes, et captiver l’attention de votre auditoire grâce à des animations et des transitions fluides. Que ce soit pour des présentations professionnelles, des exposés scolaires ou des événements spéciaux, PowerPoint vous permet de créer des supports visuels soignés qui rendent l’information plus claire et mémorable. En résumé, l’efficacité de PowerPoint réside dans sa capacité à transformer des données brutes en présentations dynamiques et captivantes, adaptées à un large éventail d’auditoires.

Objectifs

Ce tutoriel vise à vous guider à travers une série d’astuces visant à transformer vos présentations avec PowerPoint en des chefs-d’œuvre visuels. L’accent est mis sur l’amélioration de l’aspect visuel, en explorant les subtilités des transitions, du formatage et des éléments visuels pour créer des diaporamas qui captivent l’œil. Fini les diaporamas ennuyeux ! En mettant l’accent sur la forme, vous apprendrez à choisir des designs percutants, tout en comprenant l’importance de l’organisation et de la structure pour un impact optimal. Ce tutoriel se penche également légèrement sur le fond, en vous aidant à optimiser vos choix de présentation, l’ordre des informations et les enchaînements pour créer des présentations qui non seulement attirent l’attention, mais aussi communiquent efficacement votre message. Transformez vos diaporamas en des expériences visuelles mémorables avec ces conseils pratiques.

ATTENTION

Ce tutoriel s’adresse en particulier aux personnes disposant de la version payante de Microsoft Office. Si vous possédez la version gratuite, certaines fonctionalités du logiciel comme l’application de transitions, utilisées dans ce tutoriel, ne vous seront pas disponibles. Si vous souhaitez acheter légalement Microsoft Office, les étapes à suivre :

Acheter Microsoft Office en ligne via le Microsoft Store

  1. Accès au Microsoft Store :
  2. Recherche de Microsoft Office :
    • Utilisez la barre de recherche en haut du site pour trouver « Microsoft Office ».
    • Sélectionnez la version que vous souhaitez acheter, par exemple « Microsoft 365 » (Si vous préférez une formule d’abonnement avec des mises à jour régulières) ou « Microsoft Office »
  3. Sélection du Produit :
    • Sur la page du produit, explorez les différentes options et caractéristiques.
    • Cliquez sur « Acheter » ou « Ajouter au panier » pour passer à la page de paiement.
  4. Ajout au Panier et Paiement :
    • Vérifiez votre panier pour vous assurer que vous avez la bonne version et la bonne quantité.
    • Cliquez sur « Acheter » ou « Passer à la caisse » pour démarrer le processus de paiement.
  5. Création d’un Compte Microsoft :
    • Si vous n’avez pas de compte Microsoft, suivez les étapes pour en créer un.
    • Si vous avez déjà un compte, connectez-vous.
  6. Paiement et Confirmation :
    • Choisissez votre méthode de paiement (carte de crédit, PayPal, etc.).
    • Suivez les instructions pour finaliser le paiement.
    • Vous devriez recevoir une confirmation de votre achat avec les détails de votre licence Office.

N’oubliez pas de conserver les informations de licence et de confirmation pour référence future. Vous pourrez ensuite télécharger et installer Microsoft Office sur votre ordinateur en utilisant les informations fournies après l’achat.

Modifier les paramètres de langue

Pour faciliter la compréhension de ce tutoriel, les captures d’écran inclues dans ce dernier seront effectuées sur le logiciel configuré intégralement en français. Si votre version du logiciel est pour quelconque raison paramétré dans une autre langue, par exemple parce que vous préferez comme moi utiliser le logiciel en anglais pour apprendre du vocabulaire tout en travaillant ; vous pouvez au choix suivre ce tutoriel sans modifier la langue, car cela ne changera pas la position des éléments sur les captures d’écran que vous pourrez donc repérer facilement, ou bien vous pouver suivre les étapes suivantes pour configurer PowerPoint en Français.

Lorsque vous ouvrez Microsoft PowerPoint, si vous n’avez aucun projet déjà ouvert, vous arrivez sur la page d’acceuil :

  • Sur la page d’acceuil, cliquez sur « Options » situé en bas à gauche
  • Sur le menu de gauche, cliquez sur « Langue »
  • Sélectionnez « Français » dans « Langue d’affichage d’Office » pour l’affichage les éléments d’utilisation du logiciel ET dans « Langues de création et vérification linguistique d’Office » si ce n’est pas déjà fait pour la langue dans laquelle vous allez écrire dans vos présentations
  • N’oubliez pas de cliquer sur « Définir comme langue par défaut » en haut et en bas (comme sur la capture ci dessous) pour enregistrer vos modification avant d’appuyer sur « OK »
  • Vous devez redémarrer PowerPoint pour appliquer les modifications (fermer le logiciel puis le démarrer à nouveau). Si vous avez des présentations en cours de développement, veillez à bien enregistrer votre travail avant de fermer.

Présentation de l’interface de PowerPoint.

Ouvrez une nouvelle présentation :

vous êtes accueilli par une interface conviviale conçue pour simplifier la création de présentations percutantes. Voici une brève visite de ses éléments clés :

  • Ruban :
    • Situé en haut de l’écran, le ruban est votre boîte à outils principale. Il regroupe toutes les fonctionnalités et commandes essentielles. Vous y trouverez des onglets tels que « Accueil », « Insertion », « Mise en page », etc., chacun offrant un ensemble spécifique d’outils.
  • Zone de Travail :
    • La zone centrale est votre toile virtuelle. C’est là que vous allez créer vos diapositives. Vous pouvez sélectionner différentes mises en page et ajouter du contenu comme du texte, des images, des formes et plus encore.
  • Volet des Diapositives :
    • À gauche, le volet des diapositives affiche une miniature de chaque diapositive de votre présentation. Cela facilite la navigation et la gestion de l’ordre des diapositives.
  • Volet des Notes :
    • En bas de l’écran, le volet des notes vous permet d’ajouter des annotations pour vous aider lors de la présentation. Ces notes ne sont pas visibles par le public, mais seulement par le présentateur.
  • Barre de Zoom :
    • En bas à droite de la zone de travail, cette barre permet d’ajuster le niveau de zoom pour affiner les détails de votre diapositive.

Cette disposition intuitive et organisée rend la navigation et la création de présentations fluides, que vous soyez un débutant ou un utilisateur expérimenté.

Avant de commencer à créer

Avant de plonger dans la création de vos diapositives, assurez-vous d’avoir une vision claire de ce que vous souhaitez accomplir. Prenez un moment pour définir l’objectif de votre présentation et le message que vous voulez transmettre. Considérez le ton approprié, qu’il soit informatif, persuasif ou éducatif, et ayez une idée générale de la structure que vous souhaitez donner à votre présentation.

En planifiant à l’avance, vous gagnerez du temps et maintiendrez une cohérence tout au long de votre diaporama. Pensez aux points clés que vous voulez mettre en avant, aux visuels qui appuieront votre propos, et à la manière dont vous souhaitez que votre public interagisse avec votre contenu.

Rappelez-vous que la clarté de votre message est essentielle. Privilégiez la simplicité et évitez la surcharge d’informations sur une seule diapositive. En gardant à l’esprit vos objectifs dès le départ, vous pourrez façonner une présentation qui non seulement répond à vos attentes mais captive également votre auditoire. Prenez le temps de planifier, puis plongez dans l’exploration des fonctionnalités de PowerPoint pour donner vie à votre vision.

Fonctionnalités de Base

Lorsque vous plongez dans les fonctionnalités de base de PowerPoint, vous découvrirez des outils essentiels pour donner vie à vos idées de manière simple et efficace :

  • Création d’une Diapositive :
    • Commencez par cliquer sur l’onglet « Accueil » dans le ruban.
    • Sélectionnez « Nouvelle Diapositive » pour ajouter une nouvelle toile à votre présentation.

Vous pourrez par la suite choisir parmi une variété de mises en page pour adapter la diapositive à vos besoins.

NB : Dans le cas où vous connaissez déjà le nombre de diapositives dont vous aurez besoin pour votre présentation, il est conseillé de les travailler une par une plutôt que de toutes les créer avant de les modifier (car cela pourrait par la suite vous compliquer la tâche lors de l’application de certaines transitions qui nécéssitent la duplication d’une slide existante).

  • Ajout de Texte, Images et Formes :
    • Utilisez la zone de travail centrale pour saisir du texte à l’aide de la boîte de texte (vous pouvez insérer une nouvelle zone de texte depuis l’onglet « Insertion » → « Zone de texte »).
    • Insérez des images en sélectionnant « Image » dans l’onglet « Insertion », et même des vidéos ou du son depuis la section « Médias ».
    • Intégrez des formes et des éléments graphiques pour dynamiser visuellement votre diapositive (Dans la section « Ilustrations », « Formes » ou « Icônes » par exemple).
    • Pour supprimer un élément, sélectionnez le puis appuyez sur la touche supprimer de votre clavier (attention si vous souhaiter supprimer une zone de texte à bien sélectionner la boîte et non le texte, le curseur ne doit pas apparaître sur votre texte)

Arrière-Plan

Une bonne présentation sur un fond blanc est une mauvaise présentation

Prenons une diapositive encore vide, vous pouvez modifier l’arrière plan via un clic droit sur le fond blanc par défaut puis cliquez sur « Mise en forme de l’arrière plan ». S’ouvre alors automatiquement la rubrique « Remplissage » du menu de mise en forme de l’arrière plan à droite de votre diapositive. Vous pouvez désormais modifier l’arrière plan, 4 options vous sont proposées :

  • Remplissage uni
  • Remplissage dégradé
  • Remplissage avec image ou texture
  • Motif de remplissage

Remplissage uni

C’est le réglage par défaut, pour un arrière plan d’une couleur uni, modifiable (pas forcément blanc). Vous pouvez régler la transparence avec la barre de pourcentage.

Remplissage dégradé

Cochez la case « Remplissage dégradé ». Vous pouvez alors opter parmi une sélection de dégradés prédéfinis ou bien créer le votre en ajustant des paramètres pour modifier son aspect : le type et l’orientation modifient la forme du dégradé ; pour modifier sa couleur, il vous faudra ajouter autant de points de dégradé que vous souhaitez de couleurs, cela va créer des bandes de couleurs que vous pouvez rapprocher ou espacer entre elles pour un effet plus au moins fondu.

Remplissage avec image ou texture

Cochez « Remplissage avec image ou texture » puis cliquez sur « Insérer… » puis « à partir d’un fichier » pour sélectionner dans votre dossier une image que vous avez par exemple téléchargé sur une banque d’images libres et gratuites ou bien sur « Presse-papier » si vous venez de copier une image

Motif de remplissage

Pour sélectionner parmi une large portée de motifs dont vous pouvez changer la ou les couleurs :

Vous pouvez désormais appliquer un arrière-plan original à votre présentation. N’oubliez pas que l’arrière-plan ne se règle qu’une fois (sur la première diapositive en principe) et s’applique à toute la présentation, il est déconseillé de le modifier au cours de celle-ci, sauf pour créer un effet voulu.

Jusqu’ici la prise en main reste assez intuitive, et il est facile de créer une présentation basique en utilisant juste les éléments que vous venez de voir. Voici un exemple de diapositive qu’un débutant pourrait produire sans plus de connaissance en explorant un peu le logiciel :

Astuces

Si vous n’aimez pas la forme d’une de vos images, vous pouvez lui donner par exemple un aspect rectangulaire avec des bords arrondis comme ci dessus. Pour cela insérez un rectangle aux coins arrondis (« Insertion »→ »Formes »→ »Rectangle : coins arrondis »)

Vous pouvez maintenant placer une forme où vous voulez sur votre diapositive et régler sa taille comme vous le souhaitez, en sachant que vous allez ensuite transformer cette forme en image. Pour cela, il faut suivre les mêmes étapes que pour l’arrière-plan : clic droit sur la forme, puis « Format de la forme », « Remplissage avec image ou texture » dans le menu de droite, cliquez sur « Insérer… » puis « à partir d’un fichier » pour sélectionner dans votre dossier une image que vous avez par exemple téléchargé sur une banque d’images libres et gratuites ou bien sur « Presse-papier » si vous venez de copier une image

Vous avez inséré une image de la forme souhaitée, vous pouvez ajuster les derniers réglages de forme, position, taille avec le curseur.

Astuces pour ajuster un objet (image, forme, boîte de texte, icône…)

  • Lorsque vous déplacez un objet :
    • Maintenez la touche Maj pour le déplacer uniquement dans le sens de la verticalité ou de l’horizontalité. Cela peut être très utile par exemple pour déplacer un objet entre deux diapositives tout en le gardant sur une même ligne.
    • Maintenez la touche ctrl pour dupliquer l’objet et le déplacer.
    • Combinez les deux, Maj + ctrl en déplaçant un objet pour aligner une copie.
  • Lorsque vous modifiez la taille d’un objet :
    • Maintenez la touche Maj pour conserver la forme (le rapport hauteur/largeur pour un rectangle par exemple) de votre objet.
    • Maintenez la touche ctrl pour conserver la position du centre de l’objet.
  • Lorsque vous créez un objet :
    • Maintenez la touche Maj en insérant un rectangle pour créer un carré, en insérant un ovale pour créer un cercle, en insérant un triangle pour le rendre équilatéral…

Exemple d’utilité de la touche Maj en déplaçant un objet entre deux slides :

Ici les chiffres sont dans la même zone de texte et alignés verticalement simplement à l’aide de retours à la ligne, en utilisant l’astuce et déplaçant la zone de texte vers le haut sur un même axe, je peut placer sur la prochaine diapositive le numéro 3 au même endroit que le numéro 2 l’était sur la précédente. Ce qui est utile car après application d’une transition (« morphose »), nous pourrons voir les chiffres se déplacer ; le numéro 2 sortant du champs vers le haut et le 3 arrivant par le bas de manière à ce que l’un laisse sa place à l’autre.

rendu après transition :

Transitions et Effets Sonores

Vous pouvez appliquer une transition à une diapositive pour la faire apparaître de manière animée. Lorsque vous ouvrez la section transition, le ruban vous propose une sélection de transitions, cliquez sur « Effets de transition » (indiqué sur la capture d’écran) pour toutes les affichez et explorez les différentes options pour trouver celle qui vous convient le mieux.

Vous pouvez utiliser une transition à chaque changement de diapositive, mais veillez à garder un enchaînement cohérent lorsque vous ajoutez du mouvement à votre présentation, et n’hésitez pas à vous amuser à multiplier les slides avec transitions pour des enchaînements plus fluides. Par exemple vous pouvez revenir à la slide précédente avant de passer à une nouvelle, mais attention si vous êtes passés de la slide A à la slide B avec une transition de la gauche vers la droite par exemple, il faudra inverser le sens si vous voulez retourner à la slide A, puis vous pouvez par exemple utiliser une autre transition de haut en bas ou morphose pour passer à la C. Exemple avec la transition cube : ouvrez « Effets de transition » (voir captures d’écran précédentes), sélectionnez « Cube », puis ouvrez « Option de l’effet » et choississez le sens d’apparition de votre diapositive. Répétez l’opération en choississant le sens inverse pour votre prochaine diapositive.

Vous pouvez ajouter un son à votre transition en cliquant sur « Son » puis sélectionnez un son proposé par le logiciel ou en importer un depuis votre ordinateur via « Autre son ». Vous pouvez également ajuster la durée de votre transition (au plus la durée sera courte au plus la transition sera rapide)

Vous pouvez très bien utiliser la même transition tout au long de votre présentation si cela rend bien, ou ne pas en utiliser à chaque changement de diapositive.

Il n’est pas non plus toujours nécéssaire d’ajouter du son à vos transitions, mais cela peut donner lieu à des effets agréables. Vous aussi pouvez jouer un audio en arrière plan pendant votre présentation (ou une partie) si vous le préferez, l’attention de votre auditoire pourrait ainsi être captivée, mais attention à ne pas la détourner avec une musique trop endiablée . Pour cela, retour dans le menu « Insertion », cliquez sur « Audio » → « Audio sur mon PC » puis choississez un morceau que vous avez téléchargée (Pixabay vous propose de télécharger des musiques gratuites et libres de droit) ou que vous avez vous même créé.

Une petite icône apparaîtra sur votre zone de travail, cliquez dessus et dirigez vous vers la section « Lecture » maintenant disponible et affichée en orange, puis cliquez sur « lire en arrière plan ». Inutile de reproduire cette opération pour toutes les diapositives, la lecture en arrière plan s’applique à toutes les diapositives.

Un dernier conseil

Lorsque vous créez une présentation, qu’elle soit professionnelle, éducative ou à but personnel ; amusez vous ! Prenez le temps d’explorer les différentes possibilités que vous offre le logiciel, et n’ayez pas peur de tenter de nouvelles choses, c’est comme ça que vous progresserez. Avec ce tutoriel et un peu de pratique, vous deviendrez vite capable de créer des présentations époustouflantes !

Tutoriels

Extensions utiles pour l’utilisation de chrome

De nombreuses extensions peuvent nous faciliter la vie, mais on ne les connait pas forcément. Ce tutoriel propose donc des extensions qui vous seront utiles dans diverses tâches comme par exemple le travail tout en vous expliquant comment les installer et comment les utiliser à bon escient.

Pourquoi utiliser des extensions ?

Il y a plusieurs raisons d’utiliser des extensions:

  1. Améliorer son écriture: des extensions telles que Grammarly qui améliore la qualité de l’écriture en temps réel, que ce soit dans les e-mails, les messages sur les réseaux sociaux, ou la rédaction en ligne.
  2. Mieux gérer ses onglets : certaines extensions permettent une meilleure organisation des onglets et de même de suspendre automatiquement ceux qui ne sont pas utilisés.
  3. Personnaliser son navigateur: en utilisant des extensions, vous pouvez accéder à de nouvelles fonctionnalités (Exemple : télécharger en un clic une vidéo trouvée sur Twitter).
  4. Optimisation de la Productivité: les extensions offrent des outils dédiés à l’efficacité, comme des gestionnaires de tâches, des rappels, et des fonctionnalités de bloc-notes intégrées, pour maximiser la productivité.

Une extension pour ne plus jamais faire de fautes d’orthographe


L’une des extensions les plus populaires et efficaces pour éviter les fautes d’orthographe est Languagetool.

En bref, c’est un outil qui fonctionne automatiquement en arrière-plan. Il soulignera les erreurs d’ orthographes (en jaune) et grammaticales et vous fournira des suggestions pour les corriger.

Pour cela, il faudra cliquer juste ici.

Une fois l’extension installée, LanguageTool fonctionnera automatiquement en arrière-plan, soulignant les erreurs d’orthographe et de grammaire et fournissant des suggestions de correction.

Et voilà, maintenant votre orthographe est corrigée et vous êtes intelligents ! 😁

À noter : l’efficacité de cette extension peut varier en fonction de la complexité des erreurs grammaticales et de la spécificité linguistique de chaque langue. Il peut être utile d’essayer différentes extensions pour trouver celle qui correspond le mieux à vos besoins et à votre style d’écriture.

Une extension pour mieux gérer ses onglets

La gestion des onglets dans le navigateur peut rapidement devenir chaotique, ce qui peut entrainer une perte de productivité et une expérience de navigation « désorganisée ».

C’est pour cela que je vous présente TabMaster qui résout ce problème en offrant les avantages suivants :

  • Sauvegarde et reprises rapides : Avec la possibilité d’enregistrer des sessions d’onglets, TabMaster permet aux utilisateurs de reprendre rapidement leur travail là où ils l’ont laissé.

Voici ce qu’on obtient, par exemple comme fonctionnalité, en faisant Ctrl + K :

  • Économie de ressources : Cette extension peut vous permettre de fermer automatiquement les onglets inactifs, ainsi TabMaster optimise les performances du navigateur en libérant de la mémoire.

Il y a aussi une liste de commandes utiles pour bien utiliser l’extension :

Vous pouvez donc aller ajouter l’extension ici.

Des extensions pour améliorer votre expérience navigateur

  • Une extension pour disposer toujours du dark mode

Vous en avez marre des sites web qui utilisent des fonds blancs lorsque vous naviguez sur internet la nuit ?

L’extension Dark Reader propose un mode sombre (ou « dark mode ») pour les sites web en inversant les couleurs des sites web, remplaçant les fonds blancs par des fonds noirs ou sombres, et les textes noirs par des textes blancs ou de couleurs sombres.

Voici un avant/après usage de l’extension :

Bien sûr, l’option est activable/désactivable. Et cette extension est aussi intéressante pour d’autres points : vous pouvez gérer la luminosité actuelle, mais aussi le contraste, ce qui peut être utile ! 😁

Comme le montre ici ce screen :

L’extension juste ici. D’autres options non citées ici sont aussi fournies grâce à cette extension.

  • Une extension pour personnaliser son navigateur

Il est intéressant de personnaliser son navigateur à ses gouts, c’est que propose l’extension Stylish.

Stylish est une extension polyvalente qui vous permet de personnaliser l’apparence des sites web que vous visitez. Que vous souhaitiez ajuster les couleurs, les polices de caractères, ou même la disposition d’un site, Stylish offre une grande flexibilité pour créer une expérience de navigation qui vous convient.

Prenons un exemple : vous êtes fan du jeu Hollow Knight et vous voulez personnaliser votre navigateur en fonction de votre jeu favori qu’est Hollow Knight, ainsi Stylish vous permet d’avoir un thème Hollow Knight pour regarder des videos Youtube (comme on le voit sur le screen).

Vous pouvez retrouver l’extension juste ici.

Pour conclure, vous pouvez trouver plus d’extensions quelles qu’elles soient juste ici.

Tutoriels

Comment faire une vidéo avec une qualité correcte ?

Une bonne vidéo, pour avoir une meilleure qualité, dépend des conditions de l’endroit, de l’éclairage, du micro, des appareils utilisés, et des applications utilisées. Nous allons voir dans cet article les bons paramètres ainsi que certains matériels que l’on peut utiliser.

Une bonne qualité sonore ?

L’objectif est d’avoir un bon environnement acoustique. Être dans une pièce isolée permet de réduire les bruits de fond. On peut utiliser des micros peu coûteux avec une bonne qualité, mais il faut les bien paramétrer. Par exemple, si l’on s’enregistre avec un micro sur OBS, il faut optimiser sa qualité comme l’image ci-dessous

Ces filtres sur OBS permet d’avoir un meilleur rendu. Le RNNoise permet de réduire les sons, et le fait en automatique cela permet d’avoir une meilleur qualité de son. Le Gain c’est la détection de la voix le micro s’active que lorsque vous parlez à partir d’un certains décibel cela permet d’éviter qu’il s’active lorsqu’une personne parle, une télévision en marche, etc.

Autre exemple, on peut utiliser un téléphone pour s’enregistrer, on retrouve plusieurs application comme dictaphone sur où il suffit juste d’appuyer sur le bouton rouge pour s’enregistrer. Donc au montage rajouter correctement l’enregistrement avec la vidéo filmer avec un autre téléphone. Pour les Android on peut retrouver PowerDirector qui fonctionne quasiment pareil.

Pour finir pour avoir une qualité audio, découper correctement vos pistes audio puis ajouter de la musique pour bien être dans la vidéo car l’audio est le plus important dans une vidéo et pour finir créer des effets sonores pour que les images paraient plus vivantes.

Les lumières, l’éclairage du lieu !

Les lumières sont importantes, c’est là que la qualité varie et change souvent. La lumière naturelle permet généralement de meilleurs résultats, à condition que la lumière ne vienne pas de derrière vous. Si les lumières viennent de derrière vous, cela va créer un contre-jour, alors que si les lumières viennent de devant, on peut obtenir une meilleure qualité qui mettra bien en évidence le visage et l’environnement derrière vous.

Lorsque vous enregistrez à l’intérieur, l’un des moyens les plus simples d’obtenir un bon éclairage est de vous placer face à une fenêtre pendant votre enregistrement. De plus, vous pouvez utiliser des lumières disponibles chez vous en étant dans une pièce sombre, en plaçant des projecteurs derrière la caméra dirigés vers vous. On peut utiliser des lumières telles que des lampes de bureau, des torches, des écrans, etc. Ces objets conviendront très bien. Cependant, si vous visez un niveau professionnel dans la vidéo, vous pouvez opter pour des spotlights Elgato, qui sont de qualité exceptionnelle.

Essayez de choisir des lumières blanches cela permettra de ne pas faire des couleurs anormal ni de flou de la caméra sur la vidéo.

Spotlights : une lampe projetant un faisceau de lumière étroit et intense directement sur un lieu ou une personne, en particulier un artiste sur scène.

Une phrase, un plan

Votre objectif principal devrait être de développer une stratégie bien définie pour vos vidéos. Un plan complet est important pour garantir que vos spectateurs peuvent naviguer de manière compréhensif dans votre contenu. Considérez votre vidéo comme un récit, doté d’une introduction captivante, d’un milieu bien structuré et d’une conclusion satisfaisante.

Commencez par capter l’attention de votre public avec une introduction intrigante, puis présentez vos idées de manière logique et organisée. Améliorez vos arguments en incorporant des aides visuelles qui illustrent efficacement vos concepts, telles que des comparaisons côte à côte d’une scène correctement éclairée par rapport à une scène faiblement éclairée, lorsque vous discutez d’où l’importance d’un bon éclairage dans les vidéos.

Profitez des opportunités offertes par le montage vidéo pour renforcer l’attractivité de votre contenu. Incorporez des images de vous-même pour établir une connexion personnelle avec vos téléspectateurs. Intégrez des visuels pertinents qui renforcent vos arguments et insufflent de la vitalité à vos concepts. N’hésitez pas à enrichir votre contenu en intégrant des vidéos informatives qui proposent des démonstrations concrètes. Par exemple, si vous expliquez diverses techniques de montage, incluez des clips vidéo présentant des transitions efficaces. Faites attention que vos coupes se déroulent sans problème, en évitant un nombre excessif de coupes consécutives. Optez pour des phrases complètes pour conserver une compréhension cohérente du contenu.

Vous pouvez trouver des images et clips vidéo sur plusieurs banque gratuite et libre de droit, par exemple :

Sur ces sites vous trouverez des images et vidéos avec une bonne qualité pour vos vidéos ! Par exemple ci-dessous image de Pixabay :

https://pixabay.com/fr/photos/clavier-cl%C3%A9s-mat%C3%A9riel-ordinateur-338505/

La caméra pour vous filmez

Voici une correction de votre texte :

Comment se filmer ? Si les conditions de lumière sont bien appliquées, la plupart des appareils téléphoniques suffisent pour se filmer avec une très bonne qualité. Vous pouvez modifier la qualité de votre appareil, par exemple sur iPhone, pour mettre sa qualité au maximum.

Aller dans les réglages > Appareil photo

Ensuite vous pouvez choisir la résolution que vous souhaitez pour vos vidéos !

Pour Android, c’est la quasiment la même chose il suffit d’aller dans les paramètres puis caméra et mettre la qualité en « élevé« . Généralement il a déjà ce paramètre. Mais petite astuce pour les Android on retrouve les auto focus qui permettra d’avoir un focus plutôt sur vous ce qui vous permettra de vous mettre en avant !

Vous pouvez également utilisez une caméra mais attention souvent elles ne sont pas paramétré ! Si vous l’utiliser sur votre ordinateur vous pouvez aller dans paramètre > Caméra

Choisissez votre caméra puis vous aurez les paramètre de base !

Si vous vous enregistrez en utilisant OBS les paramètres ne sont pas les même ATTENTION !

Il va falloir correctement les modifier en fonction de votre caméra pour avoir la meilleur qualité possible. Donc cliquer sur la périphérique de la caméra, ensuite sur « propriété » encadré en rouge :

Ensuite cliquer sur configurer la vidéo :

Vous aurez accès à plusieurs paramètre qui va pouvoir bien régler votre caméra !

Pour finir, il manquera plus que d’appliquer et appuyer sur OK.

Petit conseil pour téléphone ou caméra :

Stabilisez votre téléphone ou caméra, utilisez un trépied ou placez votre appareil sur une surface stable pour éviter les tremblements et garantir une vidéo nette. Ainsi cadrez correctement, essayer de vous placer au centre l’appareil élevé face à vous, laissez à un légère espace sur votre droite ou gauche si vous voulez faire plus facilement des incrustations au montage.

Eviter de faire des zoom par vous même manuellement faites le plutôt sur un logiciel de montage sinon vous perdez de la qualité. Certains personnes oublient parfois mais nettoyer la caméra, on peut souvent retrouver des traces de doigt ou de la poussière cela pourrais faire perdre de la qualité. Pour finir, utilise la caméra arrière, elle est toujours de meilleur qualité. On voit énormément la différence donc essayez de suivre ces étapes.

Pour finir choisissez bien le mode HDR il peut améliorer la qualité d’image en capturant une gamme plus large de couleurs et de détails, surtout dans des conditions d’éclairage complexes.

HDR : High Dynamic Range

SI vous suivez toutes ces instructions votre vidéo devrez bien se passer. N’oubliez pas que l’originalité est le plus important dans les vidéos donc essayez de nous montrez vos talents !

Tutoriels

Comment taper des accents français et étrangers sur un…

Aujourd’hui, il est fréquent d’écrire dans des langues étrangères. Or certaines d’entre elles utilisent des accents et nos claviers n’ont pas ces lettres accentuées ou seulement quelques-unes. Pourtant, vous pourriez en avoir besoin ! Je vous propose donc un tutoriel pour pouvoir taper des accents français et étrangers sur ordinateurs ou téléphones.

Mettre des accents sur les téléphones

Sur votre téléphone Android ou Apple, les accents français, mais aussi étrangers sont plutôt faciles à taper.

Dans un premier temps, tapez sur l’application comme vous le feriez normalement jusqu’à ce que vous arriviez à un mot que vous devez accentuer.

Ensuite, lorsque vous arrivez à la lettre accentuée, maintenez votre doigt sur la lettre du clavier virtuel où vous voulez mettre l’accent.

Vous devez normalement voir s’afficher plusieurs accents sur cette lettres puis faites glisser votre doigt vers la lettre accentuée appropriée lorsqu’elle apparaît. Relâchez votre doigt lorsque la lettre souhaitée est mise en surbrillance.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à continuer d’écrire et répéter ce processus lorsque vous vous trouvez confrontés à des lettres avec accents.

Utiliser les raccourcis clavier pour les ordinateurs

En revanche, lorsque vous êtes sur ordinateur, il est plus compliqué d’insérer des accents, mais cela est pour autant possible.

Que ce soit avec un clavier AZERTY ou un clavier QWERTY, l’utilisation reste la même. En effet, il vous suffit d’appuyer sur la touche ctrl, de choisir le type d’accent puis d’appuyer sur la lettre à accentuer.

  • Pour taper une lettre avec un circonflexe (â, ê…), tapez « ^ » puis la voyelle.
  • Pour faire un tréma (ä, ë…), tapez « ¨ » et la voyelle.

Dans le cas présent ci-dessus, nous voulons intégrer le ô. Si nous suivons la technique de raccourci clavier, il suffit d’appuyer sur la touche « ^ » puis de cliquer sur la lettre o.

A noter: certains claviers sont différents donc il est bien évident que les techniques seront différentes pour certains claviers.

Les raccourcis avec un Mac

Pour taper la plupart des accents sur Mac, vous utiliserez soit une longue pression sur la touche, soit la touche option / alt et une autre touche de modification pour obtenir l’accent.  Par exemple, avec la méthode longue pression sur la touche, si vous maintenez la touche « a » enfoncée, une fenêtre contextuelle apparaîtra après avoir maintenu cette touche enfoncée pendant quelques instants, indiquant les accents possibles pour cette lettre.

Sinon, il existe la touche Option qui permet d’inclure un accent sur la lettre.

Pour la lettre « é » par exemple, maintenez la touche « Option » enfoncée et appuyez sur la lettre « e« . Relâchez tout, puis appuyez sur la lettre « e » une seconde fois. Cette méthode fonctionne pour tout les accents aigus.

Pour les accents graves , maintenez la touche Option enfoncée, puis appuyez sur la touche « ` » (juste à côté du bouton « 1 » sur votre clavier). Relâchez vos touches, et appuyez sur la lettre que vous souhaitez accentuer.

Enfin, pour les accents circonflexes, maintenez la touche Option enfoncée, puis appuyez sur la touche « ^ » présente sur la touche 6. Relâchez vos touches, et appuyez sur la lettre que vous souhaitez accentuer comme précédemment.

Utiliser les codes de caractère ASCII(code Unicode)

Si vous ne voulez pas utiliser les raccourcis-claviers, vous pouvez tout aussi bien taper les lettres accentuées en utilisant la touche ALT. Pour cela, il est bien évident qu’il sera difficile de retenir tous les codes pour les lettres accentuées, hors vous devez vous souvenir que la touche ALT est toujours enfoncée en premier puis il faut la maintenir enfoncée tout au long de la frappe numérique du code.

Voici les codes pour les accents aigus:

  • é = ALT + 130
  • í = ALT + 0237
  • ó = ALT + 0243
  • ú = ALT + 0250
  • ý = ALT + 0253

Accents graves :

  • à = ALT +133
  • è = ALT + 0232
  • ì = ALT + 0236
  • ò = ALT + 0242
  • ù = ALT + 0249

 Accents circonflexes:

  • â = ALT + 131
  • ê =ALT + 136
  • î = ALT + 140
  • ô = ALT + 147
  • û = ALT + 150

Avec les tildes:

  • ã = ALT + 0227
  • ñ = ALT + 0241
  • õ = ALT + 0245

Avec les trémas:

  • ä = ALT + 0228
  • ë = ALT + 0235
  • ï = ALT + 0239
  • ö = ALT + 0246
  • ü = ALT + 0252
  • ÿ = ALT + 0255

Avec la cédille:

  • ç = ALT + 135

Comme vous pouvez le remarquer , la table ASCII permet d’écrire les tildes qui nous sont indispensables en espagnol lorsque nous devons écrire des mots comme « mañana » et que nous ne disposons pas sur notre clavier AZERTY. De plus, la table ASCII regroupe tous les symboles dont nous avons besoin pour écrire, Il est donc judicieux de pouvoir s’en servir.

Cependant, les codes ALT fonctionnent uniquement avec le pavé numérique, et non avec la rangée de chiffres en haut de votre clavier. Donc, ils ne fonctionneront pas sur un ordinateur portable. Il est donc impératif de choisir une autre méthode.

Utilisation de la table de caractères sur Windows

La table de caractère Windows peut aussi être un moyen de pouvoir accentuer vos mots.

Pour y accéder, il vous suffit de cliquer sur le menu Démarrer où vous inscrirez votre recherche Table de caractères.

Après cela il vous suffit de l’ouvrir , de cliquer sur la lettre, de la sélectionner puis de la copier.

Enfin il ne vous reste plus qu’à coller votre lettre sélectionnée et copiée dans la table des caractères en utilisant un CRTL + V ou un clic droit, sélectionner, Coller.

Remarque: grâce à cette table, vous avez la possibilité de récupérer toutes les lettres accentuées françaises mais aussi étrangères comme avec le code Unicode.

Tutoriels

Apprendre les bases de l’Arduino

Arduino est une plateforme matérielle et logicielle open source populaire utilisée pour le développement de projets électroniques, notamment pour la création de prototypes, de dispositifs interactifs et de systèmes embarqués.

Arduino comprend un microcontrôleur, un environnement de développement intégré (IDE) et une bibliothèque de logiciels qui facilitent la programmation et le contrôle de composants électroniques. Arduino est une plateforme de prototypage électronique qui simplifie le développement de projets électroniques interactifs, en offrant une approche conviviale pour la programmation et le contrôle de composants électroniques. Il est couramment utilisé dans l’éducation, le bricolage, la robotique, l’automatisation domestique et de nombreux autres domaines, ou pour s’amuser :).

Comment ce présente une carte Arduino ?

Il existe plusieurs types de cartes Arduino (Arduino UNO, Arduino Nano, Arduino Due, Arduino Mega, Arduino Leonardo …) qui appartinrent à de nombreuse gammes, chacune de ces gammes est spécifiques, plus ou moins puissante, et a différentes utilisations. Pour cet présentation j’utiliserais comme base une carte Arduino UNO pour présenté les pins présent et leurs utilité car c’est l’une des plus commune et les plus utilisé pour sa taille et sa polyvalence.

Premièrement voici à quoi ressemble un carte Arduino UNO :

Cela peut paraitre assez compliquer et assez brouillon à première vue mais en réalité plusieurs de ces pin on la même utilité et certains sont rarement utilisé.

En rouge ici nous avons le bouton reset, le bouton de réinitialisation (reset) sur une carte Arduino est utilisé pour redémarrer le programme en cours d’exécution sur le microcontrôleur. Lorsque l’on appuie sur le bouton de réinitialisation, cela a pour effet d’arrêter momentanément l’exécution du programme en cours sur la carte Arduino et de recommencer depuis le début.

En bleu la prise USB , elle sert à plusieurs fins importantes, notamment la programmation, la communication série, et parfois même l’alimentation. C’est grâce à cet prise USB que l’ont transfèrera les programmes.

En vert La prise ronde d’alimentation sur une carte Arduino est un connecteur de type barrel jack. Ce connecteur est utilisé pour fournir une alimentation externe à la carte Arduino.

En rouge les broches numériques (digital pins) sur une carte Arduino sont des broches d’entrée/sortie qui peuvent être configurées pour fonctionner en mode numérique. Elles peuvent être utilisées pour lire des signaux numériques (0 ou 1) ou pour envoyer des signaux numériques (c’est comme cela que nous allons les utilisé pour le reste de ce tutoriel). Voici les différentes manières dont dont laquelle sont utilisé les broches digitales :

  • Entrées numériques : Les broches numériques peuvent être configurées en tant qu’entrées pour lire des signaux numériques. Elles sont souvent utilisées pour détecter l’état logique d’un dispositif externe, tel qu’un capteur de lumière, un interrupteur ou un capteur de mouvement.
  • Sorties numériques : Les broches numériques peuvent être configurées en tant que sorties pour envoyer des signaux numériques. Elles peuvent être utilisées pour contrôler des dispositifs tels que des LED, des relais, des moteurs ou d’autres composants qui réagissent à des signaux logiques.
  • Communication série : Les broches numériques peuvent être utilisées pour la communication série. Par exemple, les broches RX (réception) et TX (transmission) permettent la communication série asynchrone avec d’autres dispositifs, tels qu’un ordinateur via le port USB.
  • Communication I2C et SPI : Certains broches numériques sont spécifiquement dédiées à la communication sur les bus I2C et SPI. Ces protocoles sont souvent utilisés pour interconnecter des composants tels que des capteurs, des écrans, des mémoires, etc.
  • Pulse Width Modulation (PWM) : Certains pins numériques peuvent être configurés en mode PWM, permettant de générer des signaux analogiques simulés. Cette fonction est couramment utilisée pour contrôler l’intensité lumineuse des LED ou la vitesse des moteurs.

En bleu le pin GND (Ground) sur une carte Arduino est la broche de mise à la terre, il est essentiel pour établir une référence commune de tension, fournir une mise à la terre pour les composants du circuit, et assurer des connexions électriques appropriées. Il est souvent utilisé en conjonction avec les broches d’alimentation (VCC) pour créer un circuit complet.

En jaune le pin AREF (Analog REFerence) est utilisé pour définir une tension de référence pour les mesures analogiques effectuées par les broches analogiques de la carte. Il permet de spécifier la plage de tension à laquelle les valeurs analogiques seront comparées lors de la conversion analogique-numérique (CAN). Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En violet le pin SDA sur une carte Arduino est une broche utilisée dans les communications I2C (Inter-Integrated Circuit). I2C est un protocole de communication série à deux fils utilisé pour connecter différents composants électroniques sur un même bus. La signification de l’acronyme SDA est « Serial Data Line » (Ligne de Données Série). La broche SDA est utilisée pour transférer les données entre les différents composants connectés sur le bus I2C. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En orange le pin SCL (Serial Clock Line) sur une carte Arduino est utilisé dans le cadre du protocole de communication I2C (Inter-Integrated Circuit). Le bus I2C est un protocole de communication série à deux fils qui permet la connexion de plusieurs composants électroniques sur un même circuit. Le pin SCL est utilisé pour transmettre l’horloge synchronisant les échanges de données entre les différents composants connectés au bus I2C. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En vert le port ICSP (In-Circuit Serial Programming) est un ensemble de broches destinées à la programmation du microcontrôleur à l’aide d’un programmateur ISP (In-System Programmer). Ce port permet de reprogrammer le microcontrôleur sans avoir besoin de retirer le microcontrôleur de la carte. il y a 12 des ces ports sur la carte Arduino répartis en deux groupes de 6 à différentes endroits de la carte. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En rouge les broches « Analog In » (entrées analogiques) sur une carte Arduino permettent de mesurer des tensions analogiques. Contrairement aux broches numériques (digitales) qui peuvent prendre des valeurs logiques (0 ou 1), les broches analogiques peuvent mesurer une plage continue de tensions, généralement entre 0 et la tension de référence (par exemple, entre 0 et 5 volts sur une Arduino standard). Voici quelques utilisations et fonctionnalités des broches Analog In :

  • Lecture de capteurs analogiques : Les broches Analog In sont couramment utilisées pour lire les signaux provenant de capteurs analogiques tels que des capteurs de lumière, des capteurs de température, des potentiomètres, des capteurs de pression, etc. Ces capteurs fournissent des informations analogiques qui peuvent être lues avec précision à l’aide des broches Analog In.
  • Conversion analogique-numérique (CAN) : Les broches Analog In sont équipées de convertisseurs analogique-numérique (CAN) qui convertissent la tension analogique mesurée en une valeur numérique que le microcontrôleur de la carte Arduino peut comprendre et traiter.
  • Lecture de signaux analogiques externes : Les broches Analog In peuvent également être utilisées pour mesurer des signaux analogiques externes provenant d’autres dispositifs électroniques.
  • Tension de référence : La carte Arduino utilise généralement la tension d’alimentation (VCC) comme référence par défaut pour les mesures analogiques. Cependant, il est possible de configurer une tension de référence différente en utilisant le pin AREF (Analog REFerence).
  • Pulse Width Modulation (PWM) : Bien que les broches Analog In soient principalement conçues pour la lecture de signaux analogiques, certaines d’entre elles peuvent également être utilisées en mode de sortie PWM (Pulse Width Modulation) pour contrôler la luminosité des LED ou la vitesse des moteurs.

En vert le pin « Vin » est l’entrée d’alimentation. Il est conçu pour recevoir une tension d’alimentation externe qui peut être utilisée pour alimenter la carte. « Vin » signifie « Voltage In », ce qui indique que c’est l’endroit où l’on fournie une tension d’alimentation à la carte. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En bleu ce sont encore des pin GND (grounds) qui ont la même utilité que ceux déjà présenté.

En rouge foncé le pin 5V (5 volts) sur une carte Arduino est une sortie qui fournit une tension de 5 volts. Il peut être utilisé pour alimenter des composants externes tels que des capteurs, des modules, des écrans ou d’autres dispositifs qui nécessitent une alimentation de 5 volts. Cela permet de simplifier le câblage en utilisant la source d’alimentation de la carte Arduino.

En jaune le pin 3.3V (3,3 volts) sur une carte Arduino est une sortie qui fournit une tension de 3,3 volts. Certains capteurs, modules et dispositifs électroniques fonctionnent avec une tension d’alimentation de 3,3 volts. Le pin 3.3V permet d’alimenter ces composants spécifiques sans nécessiter de conversion de tension externe.

En orange le pin RESET sur une carte Arduino est utilisé pour réinitialiser le microcontrôleur de la carte. Lorsqu’une impulsion basse (un passage de l’état haut à bas) est appliquée au pin RESET, le microcontrôleur de la carte Arduino est réinitialisé. Cette réinitialisation force le microcontrôleur à recommencer l’exécution du programme à partir du début. Ce pin est équivalent au bouton reset. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

En blanc le pin IOREF (Input/Output REFerence) sur une carte Arduino sert à indiquer le niveau de tension de référence utilisé par les broches d’entrée/sortie de la carte. C’est généralement une broche de sortie qui fournit une indication de la tension de référence actuellement utilisée par les broches I/O (E/S) de la carte. Dans ce tutoriel nous n’utiliserons pas ce pin.

Enfin, il y a un dernier pin que je n’ai pas présenté, sur certaines cartes Arduino, à côté du pin IOREF, il peut y avoir un pin marqué « Reserved » (réservé) ou « Not Connected » (non connecté). Ce pin n’a pas de fonctionnalité ou d’utilisation standard spécifique définie par le schéma officiel de la carte Arduino. Son but est souvent de prévoir des options d’extension pour des fonctionnalités futures ou de permettre aux concepteurs de cartes d’ajouter des fonctionnalités personnalisées.

Installation et fonctionnement de l’IDE Arduino

Premièrement, il faudra se rendre sur le site d’Arduino, sur la page de téléchargement. Ensuite, une fois arrivé sur cette page, il faudra cliquer sur le système d’exploitation sur lequel vous êtes. Dans mon cas, je cliquerais sur Windows.

Une fois cela fait, vous arriverez sur cette page qui vous propose de faire une donation. Si vous en avez l’envie, vous pouvez le faire. Pour passer et continuer le téléchargement, il suffira de cliquer sur « JUST DOWNLOAD ».

Ensuite, vous arriverez sur cette page qui vous propose de vous inscrire à leur newsletter. Si vous le voulez, faites-le, mais dans notre cas, nous allons nous contenter de continuer le téléchargement en appuyant sur « JUST DOWNLOAD ».

Normalement, le téléchargement va se lancer, et une fois fini, je vous invite à « Extraire tout » du dossier dans un dossier approprié de votre ordinateur.

Une fois cela fait, nous allons nous retrouver avec tous ces fichiers. Il suffira simplement d’exécuter le fichier nommé « Arduino IDE.exe ». Pour y accéder plus facilement, je vous invite à créer un raccourci sur votre Bureau.

Et voilà, vous venez de terminer l’installation de l’IDE Arduino. Maintenant, il va falloir comprendre comment il fonctionne. Voici comment il se présente.

Premièrement, si l’on regarde en haut à gauche de l’IDE, on trouve trois boutons. Le premier (✓) sert à compiler le code que l’on insère afin de vérifier s’il fonctionne avant de l’envoyer dans la carte. Le second (➔) est celui qui sert à transférer le code dans la carte, et le dernier sert au débogage. En ce qui concerne la fenêtre où il y a écrit « Select Board », c’est ici que nous allons sélectionner notre carte pour y transférer le code.

Une fois cliqué sur « Select Board », vous pouvez choisir votre carte. Bien sûr, il faut qu’elle soit branchée à votre ordinateur et bien détectée. Personnellement, dans l’exemple ci-dessous, cela me propose les deux cartes qui sont branchées sur mon ordinateur avec les bons ports COM. Il faut faire attention à ce que ce soit bien les bons ports COM.

Sur le reste de l’écran, vous avez la zone de programmation où vous allez entrer votre code.

En bas de l’écran, vous avez la console qui vous indiquera les erreurs que vous faites lors de la compilation de votre code.

Et en haut à droite de votre écran, vous avez un petit symbole qui ressemble à une loupe, c’est le Serial Monitor. Il vous servira à voir certaines informations (il sera utile lorsque l’on utilisera le capteur à ultrason).

Ce ne sont pas toutes les fonctionnalités de l’IDE Arduino ; il y en a bien plus encore. Cependant, pour le moment, c’est de ces fonctionnalités que nous allons nous contenter.

Les composants de base et leurs fonctionnements

Nous allons donc voir quelques composants de base qui servent particulièrement lorsque l’on utilise l’Arduino. Je vous expliquerai leur fonctionnement, à quoi ils servent, et où les procurer.

La Platine d’expérimentation ou Breadboard

Voici une platine d’expérimentation, et comme son nom l’indique, elle sert à faire nos expériences. C’est donc sur cet objet que nous allons réaliser nos branchements. Cela peut paraître compliqué à première vue, mais son fonctionnement est très simple. Voici à quoi ressemble l’interrupteur d’une platine.

Les lignes bleues représentent la masse ou GND, comme nous l’avons vu précédemment. Quant aux lignes rouges, elles représentent l’alimentation. En ce qui concerne les lignes vertes, c’est ici que nous allons brancher nos composants pour les relier entre eux.

Les câbles

Ils permettent de réaliser des branchements entre différents composants. On les insère dans les trous prévus sur la carte et ceux dans la platine d’expérimentation pour faire circuler le courant électrique.

Les résistances

Les résistances sont des composants électroniques qui limitent le courant électrique dans un circuit en opposition à sa circulation. La principale fonction d’une résistance est de limiter le courant électrique qui circule dans un circuit. Elle agit comme un obstacle au passage du courant, ce qui permet de contrôler la quantité de courant circulant dans une partie spécifique du circuit. Les résistances sont souvent utilisées pour protéger d’autres composants électroniques, tels que les LED, en limitant le courant qui les traverse. Cela empêche ces composants de recevoir un courant excessif et de s’endommager. Il existe différents types de résistances, plus ou moins puissantes. On peut reconnaître leur valeur grâce au code couleur (les petites traits) qui se trouve sur elles, et cela permet de connaître leur valeur en ohms. Une résistance est généralement représentée par le symbole suivant :

Les LED

Les LED (Light Emitting Diode) sont des diodes électroluminescentes qui émettent de la lumière lorsqu’un courant électrique les traverse. Elles sont largement utilisées dans l’électronique pour diverses applications en raison de leur efficacité énergétique, de leur longue durée de vie et de leur faible consommation d’énergie. Dans ce tutoriel, nous les utiliserons beaucoup, car c’est un élément très visuel qui permet de facilement constater des changements. Une des précautions qu’il faut prendre avec les LED est qu’elles ont un sens. Les grandes pattes de la LED représentent le + et la petite patte le -. Si elles sont mal positionnées, la LED peut griller. Une LED est représentée par le symbole suivant :

Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter une LED :

void setup() { // pour ce qui font du python "void setup" est assimilable à "def __init__"
  pinMode(8, OUTPUT); //on déclare le pin que l'on utilise
}

void loop() { // la fonction "void loop" est une boucle
  digitalWrite(8, HIGH); //on allume la LED
  delay(1000); // attendre 1000 millisecond(s)
  digitalWrite(8, LOW); // on etteint la LED
  delay(1000); // attendre 1000 millisecond(s)
}

Pour résumer le fonctionnement du circuit précédent, on envoie de l’électricité dans le fil rouge qui passe par la résistance (220Ω) pour réduire l’intensité du courant, puis qui arrive à la LED et l’allume. Enfin, on ferme le circuit en arrivant au GND. Et tout cela avec des intervalles d’une seconde.

Les boutons poussoir

Un bouton-poussoir, également appelé interrupteur à bouton-poussoir, est un composant électronique simple qui permet d’établir ou de couper un circuit électrique lorsqu’on appuie sur son bouton.

Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter une LED et un bouton :

void setup() {
  pinMode(8, OUTPUT); //on déclare le pin de la LED que l'on utilise
  pinMode(7, INPUT); //on déclare le pin du bouton que l'on utilise et la déclare comme entré
}

void loop() {
  if (digitalRead(7) == HIGH){ //on applique la condition au "if" qui est si la pin 7 resois un signal 
  	digitalWrite(8, HIGH); // dans ce cas on allume la LED
  }
  else{
    digitalWrite(8, LOW); // sinon est reste éteint
  }
}

Ce qui se passe dans le circuit précédent est que l’on alimente le bouton. Quand on appuie sur le bouton, cela laisse passer l’électricité qui alimente alors la pin 7. Lorsque la pin 7 reçoit un signal, cela valide la condition d’allumage de la LED. La pin 8 envoie alors de l’électricité, et donc la LED s’allume. La LED est toujours protégée par une résistance de 220Ω, et le bouton lui est protégé par une résistance de 10kΩ.

Les buzzer

Un buzzer est un composant électronique qui émet un son lorsqu’il est alimenté en courant. Il est souvent utilisé pour fournir des indications sonores dans divers projets électroniques. Un buzzer est représentée par le symbole suivant :

Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter un buzzer :

void setup() {
  pinMode(13, OUTPUT); //on déclare le pin du buzzer que l'on utilise
}

void loop() {
  tone (13, 650); //On utilise "tone" pour activer le buzzer avec comme deuxième paramètre la fréquence émise par le buzzer.
}

Dans ce circuit, on allume le buzzer via la pin 13 avec une tonalité de 650. Il est possible de modifier ce chiffre pour obtenir différentes tonalités.

Les potentiomètre

Un potentiomètre est un composant électronique ajustable qui permet de régler la résistance électrique dans un circuit. Il est également souvent appelé « potar ». Un potentiomètre peut être décrit comme une résistance variable. Il permet de régler la résistance électrique dans un circuit. Le principe de fonctionnement d’un potentiomètre implique de déplacer un curseur le long d’une piste résistive, ce qui modifie la portion de résistance entre le curseur et les bornes fixes. il existe de multiples modèle qui sous tous différent les un des autres. Un potentiomètre est représentée par les symboles suivant :

Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter une LED et un potentiomètre :

void setup() {
  Serial.begin(9600); // instanciation 
  pinMode(A0, INPUT); // on définit le pin analog 0 comme pin d'entré
  pinMode(13, OUTPUT); // le pin 13 comme sorti
}

void loop() {
  analogWrite(13, analogRead(A0)/4);// Ici, on dit que la LED va s'éclairer à l'intensité 
									// de "analogRead(A0)", soit ce qui est ressorti par le 
									// potentiomètre. Cependant, cette valeur est dans l'intervalle 
									//[0, 1023], et une LED ne peut prendre que des valeurs entre 
									//[0, 255]. On divise donc "analogRead(A0)" par 4 pour obtenir 
 									//une valeur lisible pour la LED.
}

On définit notre potentiomètre sur la pin A0 et notre LED sur la pin 13. Enfin, dans la fonction loop, on allume notre LED avec comme variable l’intensité résultante du potentiomètre. ( a noté que la résistance utilisé est une résistance de 220Ω)

Les photorésistances

Une photorésistance, également appelée cellule photoconductrice ou résistance photo-sensible, est un composant électronique dont la résistance électrique varie en fonction de l’intensité lumineuse à laquelle elle est exposée. C’est un type de capteur de lumière largement utilisé dans divers projets électroniques. Une photorésistance est représentée par le symbole suivant :

Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter une LED et une photorésistance :

void setup() {
  pinMode(A0, INPUT); // on définit le pin analog 0 comme pin d'entré
  pinMode(10, OUTPUT); // le pin 13 comme sorti
}

void loop() {
  if (analogRead(A0) > 400){ // Si la photorésistance ressort une valeur supérieure à 400.
    digitalWrite(10, HIGH); // Alors on allume la LED
  }
  else{ // Sinon
    digitalWrite(10, LOW); // Elle reste éteinte
  }
}

Ici, on branche notre photorésistance sur la pin A0 et notre LED sur la pin 10. Dans la fonction loop, on définit que la condition d’activation de la LED est si la valeur retournée par la photorésistance est supérieure à 400, soit un environnement un peu lumineux. À noter que l’on ne met pas une valeur en dessous de 400, car sinon la LED resterait allumée la plupart du temps en raison de la sensibilité de la photorésistance. (ici la résistance utilisé pour la LED est une résistance de 220Ω, et celle pour la photorésistance est de 10kΩ)

Les capteurs à ultrasons

Un capteur à ultrasons est un dispositif électronique qui utilise des ondes sonores à une fréquence supérieure à la limite supérieure de l’audition humaine (généralement supérieure à 20 kilohertz) pour mesurer la distance entre le capteur et un objet. Ces capteurs fonctionnent sur le principe de l’écholocation, similaire à la façon dont certains animaux utilisent des sons pour évaluer la distance et la position des objets dans leur environnement. dans l’exemple suivant nous utiliserons le capteur à ultra son de référence HC-SR04. Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter un capteur à ultrasons :

long temps; // Déclaration de variables pour stocker le temps de retour du signal ultrasonique et la distance calculée.
float distance;

void setup() {
  pinMode(2, OUTPUT); // Configuration des broches : 2 en mode sortie pour envoyer le signal ultrasonique,
  pinMode(3, INPUT); // Configuration des broches : 3 en mode entrée pour recevoir le signal de retour.
  digitalWrite(2, LOW); // Initialisation de la broche 2 à un état bas, prête à émettre le signal ultrasonique.
  Serial.begin(9600); // Initialisation de la communication série à une vitesse de 9600 bauds pour l'affichage des résultats.
}

void loop() {
  digitalWrite(2, HIGH); // Activation de la broche 2 pour émettre une impulsion ultrasonique.
  delayMicroseconds(10); // Attente de 10 microsecondes pour laisser le temps au signal ultrasonique de se propager.
  digitalWrite(2, LOW); // Désactivation de la broche 2 après l'impulsion.
  temps = pulseIn(3, HIGH); // Mesure du temps nécessaire pour que le signal ultrasonique revienne à la broche 3.
  if (temps > 25000) { // Vérification si le temps mesuré est supérieur à 25 000 microsecondes (25 millisecondes).
    Serial.println("Echec de la mesure"); // Affichage d'un message d'échec de mesure sur le moniteur série.
  } else {
    temps = temps / 2; // Utilisation de la moitié du temps mesuré car le signal ultrasonique fait l'aller-retour.
    distance = (temps * 340) / 10000.0; // Calcul de la distance en centimètres en utilisant la vitesse du son (340 m/s).
    Serial.print("Distance: "); // Affichage de la distance mesurée sur le moniteur série.
    Serial.print(distance);
    Serial.println(" cm");
  }
  delay(2000); // Attente de 2 secondes avant de répéter la mesure.
}

Les capteurs sonore

Les capteurs sonores, aussi appelés microphones ou capteurs audio, sont des dispositifs électroniques qui convertissent les variations de pression acoustique (ondes sonores) en un signal électrique. Ces capteurs sont largement utilisés pour capter des signaux sonores dans diverses applications. Et voici un petit circuite qui nous permet d’expérimenter un capteur sonores avec une LED. (malheureusement Tinkercad n’a pas cet élément je suis donc obliger de prendre des photos et donc la qualité sera moindre) :

Pour la connexion du capteur sonore à l’Arduino, j’utilise trois câbles : un gris, un noir, et un blanc. Le câble gris est relié de la broche digitale du détecteur sonore à la broche A2 de la carte. Le câble noir est relié de la broche + du détecteur sonore au 5V de la carte, et le câble blanc est relié de la broche G (ou GND) au pin GND de la carte.

En ce qui concerne le branchement de la LED, c’est un simple branchement où l’on utilise une résistance de 220Ω.

void setup() {
  Serial.begin(9600); // Initialisation de la communication série à une vitesse de 9600 bauds pour l'affichage des résultats.
  pinMode(13, OUTPUT); // Configuration de la broche 13 en mode sortie pour contrôler la LED.
  pinMode(A2, INPUT); // Configuration de la broche A2 en mode entrée pour lire une valeur analogique.
}

void loop() {
  if (analogRead(A2) >= 200) { // Vérification si la valeur lue depuis la broche A2 est supérieure ou égale à 200.
    digitalWrite(13, HIGH); // Allumage de la LED (broche 13) si la condition est vraie.
    delay(1000); // Attente de 1000 millisecondes (1 seconde).
  } else {
    digitalWrite(13, LOW); // Extinction de la LED (broche 13) si la condition n'est pas vraie.
  }
}

Il est important de noter qu’il est souvent nécessaire de calibrer son capteur sonore. Pour cela, il suffit de se munir d’un petit tournevis plat et de faire tourner la petite vis qui se trouve en haut du composant bleu du capteur sonore afin d’augmenter ou de réduire la sensibilité. Pour ma part, elle était grandement trop élevée, c’est donc à vous de régler cette partie. Une fois réglé, à chaque détection sonore, la LED s’allumera pendant 1 seconde.

Comment et ou obtenir du matérielle ?

Magasins en Ligne spécialisés :

Les magasins en ligne offrent une multitude d’options pour acheter des composants Arduino. Des sites tels que Adafruit, SparkFun, et Arduino Store proposent une large sélection de capteurs, de modules, de cartes et d’accessoires. Assurez-vous de vérifier les avis des utilisateurs pour garantir la qualité des produits avant d’effectuer votre achat.

Plateformes de Commerce Électronique :

Des sites comme Amazon, eBay, Temu et AliExpress proposent également une variété de composants Arduino. Cependant, soyez attentif à la provenance des produits et lisez les commentaires des utilisateurs pour éviter les contrefaçons et assurer la fiabilité des composants. La casse lors du transport des composants est plus fréquente, et les frais de transport peuvent être élevés. Cependant, les prix sont en général moins chers.

Recyclage Électronique :

Pour les bricoleurs soucieux de l’environnement, la récupération de composants électroniques à partir d’appareils recyclés peut être une option intéressante. Les vieux ordinateurs, téléphones portables et autres dispositifs électroniques obsolètes peuvent fournir une source abordable de composants. Par exemple, personnellement, en démontant un réveil, j’ai pu récupérer un afficheur de 7 segments à 4 digits, 4 boutons, un haut-parleur et d’autres petits composants.

Magasins Locaux de Bricolage :

Certains magasins de bricolage peuvent proposer une petite sélection de composants électroniques de base, comme des résistances, des transistors ou des diodes. Bien que le choix soit limité, cela peut être une solution pratique pour des besoins simples. Aussi bien qu’ils se fassent rares, il existe encore des magasins physiques de composants électroniques.

N’oubliez pas de vérifier la compatibilité des composants avec votre carte Arduino et de suivre les bonnes pratiques en matière d’électronique pour assurer la réussite de vos projets.

Projet de fin de tutoriel

Pour conclure ce tutoriel, nous allons faire un radars de recule, il comportera 5 LED de couleurs différentes, un buzzer, et un capteurs à ultrasons.

long temps;
float distance;

void setup() {
  pinMode(2, OUTPUT); // Configuration des broches : 2 en mode sortie pour envoyer le signal ultrasonique,
  pinMode(3, INPUT); // Configuration des broches : 3 en mode entrée pour recevoir le signal de retour.
  pinMode(4, OUTPUT); // on définit les pin 4, 5, 6, 7, 8 pour les LED
  pinMode(5, OUTPUT); 
  pinMode(6, OUTPUT); 
  pinMode(7, OUTPUT); 
  pinMode(8, OUTPUT);
  pinMode(9, OUTPUT); // on définit le pin 9 pour le buzzer
  digitalWrite(2, LOW); // Initialisation de la broche 2 à un état bas, prête à émettre le signal ultrasonique.
  Serial.begin(9600); // Initialisation de la communication série à une vitesse de 9600 bauds pour l'affichage des résultats.
}

void loop() {
  digitalWrite(2, HIGH); // Activation de la broche 2 pour émettre une impulsion ultrasonique.
  delayMicroseconds(10); // Attente de 10 microsecondes pour laisser le temps au signal ultrasonique de se propager.
  digitalWrite(2, LOW); // Désactivation de la broche 2 après l'impulsion.
  temps = pulseIn(3, HIGH); // Mesure du temps nécessaire pour que le signal ultrasonique revienne à la broche 3.
  if (temps > 25000) { // Vérification si le temps mesuré est supérieur à 25 000 microsecondes (25 millisecondes).
    Serial.println("Echec de la mesure"); // Affichage d'un message d'échec de mesure sur le moniteur série.
  } else {
    temps = temps / 2; // Utilisation de la moitié du temps mesuré car le signal ultrasonique fait l'aller-retour.
    distance = (temps * 340) / 10000.0; // Calcul de la distance en centimètres en utilisant la vitesse du son (340 m/s).
    Serial.print("Distance: "); // Affichage de la distance mesurée sur le moniteur série.
    Serial.print(distance);
    Serial.println(" cm");
    if (distance <= 300 ){
      digitalWrite(4, HIGH); // on allume la LED 4 
      digitalWrite(5, LOW); // on etteint les autres LED
      digitalWrite(6, LOW);
      digitalWrite(7, LOW);
      digitalWrite(8, LOW);
      tone(9, 350); // Activation du buzzer avec une fréquence de 35=50 Hz
    }
    if (distance <= 200 ){
      digitalWrite(4, LOW);// on etteint les autres LED
      digitalWrite(5, HIGH); // on allume la LED 5 
      digitalWrite(6, LOW);
      digitalWrite(7, LOW);
      digitalWrite(8, LOW);
      tone(9, 550); // Activation du buzzer avec une fréquence de 550 Hz
    }
    if (distance <= 50 ){
      digitalWrite(4, LOW);// on etteint les autres LED
      digitalWrite(5, LOW);
      digitalWrite(6, HIGH); // on allume la LED 6 
      digitalWrite(7, LOW);
      digitalWrite(8, LOW);
      tone(9, 750); // Activation du buzzer avec une fréquence de 750 Hz
    }
    if (distance <= 15 ){
      digitalWrite(4, LOW);// on etteint les autres LED
      digitalWrite(5, LOW);
      digitalWrite(6, LOW);
      digitalWrite(7, HIGH);// on allume la LED 7 
      digitalWrite(8, LOW);
      tone(9, 950); // Activation du buzzer avec une fréquence de 950 Hz
    }
    if (distance <= 6 ){
      digitalWrite(4, LOW);// on etteint les autres LED
      digitalWrite(5, LOW);
      digitalWrite(6, LOW);
      digitalWrite(7, LOW);
      digitalWrite(8, HIGH); // on allume la LED 8 
      tone(9, 1050); // Activation du buzzer avec une fréquence de 1050 Hz
    }
  }
  delay(1000); // Attente de 1 seconde avant de répéter la mesure.
}

On se retrouve finalement avec un « radar ». Plus un objet est proche du radar, plus la tonalité du buzzer change, et plus on s’approche, plus les LED vont de la LED bleue vers la LED blanche.

Sources

Conclusion

En conclusion, l’exploration de l’Arduino ne représente qu’une simple plongée dans l’électronique. Ce que je vous ai montré n’est qu’une infime partie de ce que représente Arduino et l’électronique en général. J’ai abordé le fonctionnement de base d’une carte et comment on peut l’utiliser, mais c’est à vous d’imaginer et d’inventer des utilisations pour ces composants. Si vous souhaitez continuer avec Arduino, il peut être difficile de savoir par où commencer. C’est pourquoi il peut être bénéfique d’apprendre à travers des tutoriels, comme celui-ci. Je vous redirige donc vers un tutoriel que j’ai suivi réalisé par le Geek et son Marteau, qui est très bien réalisé et qui vous apprendra à faire un Stream Deck avec Arduino.

Amusez-vous bien !

Tutoriels

Comment faire un montage facile et de qualité sur…

Dans de nombreuses situations vous aurez envie ou le besoin de faire de jolies vidéos bien montées pour vos amis, votre famille ou bien juste pour vous. Avant il fallait absolument passer sur un gros logiciel de montage pour arriver à un résultat sympathique, alors que aujourd’hui il est tellement plus facile de les faire puisqu’il faut se munir de l’objet le plus commun de notre ère : notre téléphone.

Il y a vraiment beaucoup d’applications qui permettent d’avoir un beau résultat avec une bonne qualité photo mais je vais faire ce tutoriel avec l’aide de l’application gratuite Capcut sur un IPhone 8.

Comment insérer une vidéo et la couper à l’endroit voulu ?

Pour pouvoir mettre une vidéo dans Capcut c’est dans le menu que cela se passe, sur la bannière Nouveau projet et cela va vous rediriger vers votre galerie photo et vidéo, ainsi vous pourrez choisir le média de votre choix, cependant il faut savoir que plus le media est lourd ( beaucoup de photos ou de longues vidéos ) plus le chargement va être conséquent. Après avoir sélectionné les éléments de votre choix vous devez appuyer sur le bouton ajouter en bas à droite.

Dans un second temps pour pouvoir couper ( faire un cut ) à un endroit il n’y a pas plus simple, il faut que le curseur principal soit au niveau du cut voulu et que ensuite, en bas à droite , dans le paramètre éditer avec un émoticône ciseaux on sélectionne la fonction séparer

Comment faire pour supprimer un élément ?

Si vous montez des vidéos, vous serez forcément content de vouloir supprimer un élément alors il n’y a pas plus simple il suffit de cliquer sur l’élément voulu et de trouver le petit bouton corbeille en bas à droite de l’écran après avoir appuyé sur l’élément souhaité

Comment faire des transitions ?

Toujours dans le paramètre éditer on doit sélectionner la fonctionnalité « effets » et ensuite choisir l’effet voulu pour le faire animer la transition sur la durée voulue et obtenir un rendu personnalisable à volonté. Néanmoins il faut savoir que sur Capcut il y a un inconvénient, certains paramètres avances ne sont pas disponibles puisque payants, ainsi il faut faire avec les options disponibles.

Comment importer des photos ?

Pour importer des photos c’est en appuyant sur le petit plus au bout de la piste de lecture de votre montage que vous allez pouvoir accéder à votre galerie, ainsi vous pourrez voir en haut que différents éléments sont sélectionnés et vous pourrez alors choisir les photos et en choisir autant que vous voulez, et ensuite vous allez pouvoir personnaliser le temps d’affichage entre chaque et potentiellement la transition puisque vous savez les faire 🙂

Comment rajouter une vidéo sur une autre ?

Pour rajouter une vidéo de votre choix sur une autre pour qu’elle puisse imaginer vos propos ou bien faire des flashes. Il vous suffit d’appuyer sur l’émoticône recouvrir ainsi vous pourrez choisir votre média, l’ajuster à votre choix sur la vidéo ainsi que sa durée. 

Comment recadrer la vidéo ou la photo ?

Pour recadrer la vidéo ou la photo il suffit simplement d’ utiliser le Pinch and crop ce procédé consiste simplement à l’aide de vaudois à ajuster l’élément choisi ( photo ou vidéo ) et de le placer à l’endroit voulu. Ainsi, vous pourrez avoir plusieurs éléments au même moment sans soucis 

Comment insérer du texte sur la photo où la vidéo ?

Pour cela, c’est très simple quand vous êtes sur la page principale pour éditer, il y a un petit élément représenté avec la T qui vient servir à cela. Il vous suffit de cliquer sur cette éléments d’introduire le texte que vous voulez, sa police, sa couleur, sa taille et d’autres paramètres, et de ensuite le mettre à l’endroit où vous voulez, ainsi que de ajuster sa durée pour qu’il puisse apparaître sur le temps imparti.

Comment faire pour insérer du son ?

Pour insérer du son, que ce soit de la musique ou bien des effets sonores Vous avez deux possibilités. Vous pouvez en appuyant sur la grande barre en dessous de la piste de lecture de votre montage, insérer un son à partir d’une vidéo que vous avez préenregistré sur votre téléphone. Cela peut être le préenregistrement d’une vidéo que vous avez fait sur votre propre téléphone, une vidéo capture d’écran comme celle que peut proposer les iPhone ou alors vous pouvez prendre de la musique vous propose directement CapCut ou bien encore pour les effets sonores en rajouter vous-même avec des effets téléchargés ou prendre ceux que propose l’application . Ainsi vous avez un vaste choix de possibilités pour ajouter du son à votre guise pour votre montage.